Alex et Maxence D.

Enfin sur le retour direction Vegas, j’étais bien content de rentrer dans ma ville après ce périple interminable au Mexique et à travers les États-Unis. J’étais satisfait de la tournure qu’avaient pris les évènements. Adam était sorti d’affaire et avait rejoint Maya. Elle avait retrouvé sa fille et tous les trois allaient pouvoir démarrer une nouvelle vie de famille loin des emmerdes et de Vegas. Adam avait bien mérité ça, au fond. Quant à Maya, il était temps qu’elle puisse commencer à vivre pour elle, vivre sa vie de femme et de mère. C’était une chouette fille, et bandante en prime.
Je rentrais à la « maison » avec un sentiment de tâche accomplie. J’avais laissé le van à Sergio, l’équipe était prévenue à Hartford qu’il était absolument hors de question que je me retape les 2600 miles en voiture. Je ne savais pas trop quand j’allais pouvoir le récupérer ni même si je le reverrais un jour, mais de toute manière il fallait que je me pose un peu pendant quelque temps. Au pire, je mettrai ça sur l’ardoise d’Anton. Après tout, c’était à cause de ses conneries que j’avais fait tout ça.
J’étais tellement fatigué, mais tout aussi euphorique en admirant l’étendue de Vegas par le hublot de l’avion. J’avais besoin de décompresser, de boire quelques bons vieux scotchs et de fumer quelques délicieux havanes. En fait, je n’étais vraiment pas fait pour une vie stable comme Adam. Je cultivais bien cette illusion quand j’étais plus jeune, mais ce temps-là était révolu. Bon ! On se devait bien de fêter tout ça avec la bande et Alicia avait décidé d’être de la partie. Elle somnolait, la bouche ouverte, sur le siège à côté de moi. Ça méritait bien une photo. Quand j’y repensais, elle m’avait bien fait bander dans ce pub à Kearney. Rien que de me remémorer notre petite partie de sexe dans les toilettes, j’en avais un début d’érection. À peine le temps de prendre la photo qu’elle se réveillait déjà. Elle me regarda, interrogative, les yeux mi-clos.
— Putain, qu’est-ce que tu fous ?
— On va atterrir d’ici quelques minutes, en plus, tu ronfles, c’est assez gênant pour les autres passagers.
Elle baissa la tête, regardant autour d’elle. J’en rajoutai une couche.
— Ouais et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est vraiment pas sexy.

Je souris, un gênée, avant de me rassoir. Il me fixait avec assurance et je ne savais plus où me mettre. Lui plaisantait sur la situation, il ne fallait pas que je m'y trompe, ses intentions étaient tout sauf inavouables. Il me faisait rire mais je n'étais pas dupe. Il fallait que je prenne congé de ce beau jeune homme, car même si j'avais été suffisamment claire sur ma situation, je ne voulais pas qu'il se fasse des illusions.

Il y avait deux mois jour pour jour que j’avais perdu Lyzie. Je n’étais pas rentré à Hartford. J’étais resté à écumer les bars et établissements de nuit de Vegas. Mon patron m’envoyait une dizaine de SMS par jour me demandant où j’étais, s’il m’était arrivé quelque chose. J’avais appelé mon superviseur Allan avec qui je m’entendais bien.
— Adam, c’est quoi ce bordel ? On n’a pas eu de nouvelles de toi depuis deux mois.
— Je me suis séparé de ma femme, ça ne s’est pas très bien passé.
— Désolé pour toi, Adam. Je comprends que tu puisses avoir des problèmes personnels, mais tu n’es pas revenu travailler depuis deux mois Adam, ce n’est pas rien. Le patron est furieux.
— Tu veux que je te dise quoi Allan, que je suis désolé ? Ben voilà, je suis désolé. Ça te va comme ça ?
— Je te reconnais plus. T’as bu ou quoi ?
Je ne répondis pas, j’attendais avec désinvolture la fin de la conversation.
— Adam, je suis navré, on ne va pas pouvoir continuer avec toi.
— Tu me vires ?
— Le patron m’a donné des consignes. Tu sais mieux que quiconque comment ça marche.
Je venais de perdre mon job, mais je n’en avais rien à foutre.

On devait avoir l'air malin, tous les trois alignés assis au bord du lit, moi au milieu télécommande en main en train de mater des films de cul. L'infirmière cochonne se faisait prendre par-derrière par un patient qui tenait la forme. on la regardait se faire culbuter un petit moment avant d'apercevoir son visage, rien à voir avec la fille de la photo.
je n'avais plus qu'à avancer jusqu'à la scène suivante.

Je me glissais dans le lit Adam se tourna vers moi et posa sa main sur mon ventre. Il commenca à me caresser les seins. J'appréciais sa douceur mais comment dire je n'avais jamais été très porté par le sexe. Je savais qu'il en avait envie et je voulais lui donner du plaisir j'aimais le sentir tressaillir contre moi. Après quelques caresses anodines je passai ma main sur l'intérieur de ses cuisses effleurant son sexe c'était comme un signal annonciateur de notre étreinte il ne tarda pas à l'interpréter. On avait pas besoin de parler. Il m'embrassa et retira ma culotte. Il se posa entre mes cuisses entrouvertes et me pénétra doucement lentement. J'appréciais ces moments intimes si voluptueux cette communion de nos deux corps. Ce que j'adorais par-dessus tout c'était le moment après avoir fait l'amour ou je posais ma tête sur son torse pour sentir son odeur masculine si rassurante. Sous ses caresses apaisantes je ne m'étais guerre de ton amant dormir profondément et cette fois-ci encore je ne dérogeait pas à la règle.

Adam avait intégré ce que j'essayais maladroitement de lui faire comprendre l'autre fois. Il avait décidé de pimenter nos relations sexuelles, mais est-ce qu'il était encore temps? Est-ce que je pouvais faire machine arrière et effacer cette histoire? En réalité est-ce-que j'avais toujours envie de lui? Est-ce-que je voulais finalement arranger les choses?

- c'est offert par le monsieur me dit-il en me désignant l'homme assis au bout du bar.
C'est à ce moment que l'inconnu releva la tête avant de se rapprocher de moi.
- bonsoir est-ce que je peux me joindre à vous?
J'étais plus que stupéfaite de son à plomb et de son audace mais dans le fond je fume assez flatté qu'il s'intéresse à moi.
- je vous remercie pour le verre mais ne vous faites pas trop d'illusions lui dis-je en lui montrant mon alliance.
- écoutez nous sommes tous les deux tout seuls ACA se barre je vous propose juste de discuter quelques instants rien de plus.

Je voulais écourter cette conversation je ne l'avais pas fait venir ici pour lui parler de mon ex.
- c'est vrai que j'ai un peu touché le fond ces derniers temps. Mais le soir où je t'ai vu sur cette scène putain tu peux même pas t'imaginer l'effet que tu m'as fait. J'ai oublié toute cette merde pendant quelques minutes j'avais l'impression qu'il n'y avait que toi et moi.
Je vis dans ses yeux que mes paroles semblait la toucher. Elle m'écoutait attentive. Je voulais profiter au maximum de cet instant pour lui exprimer ce que je ressentais au plus profond de moi.

- je dois me lever tôt demain il est plus sage que j'aille me coucher également se justifia-il avant de plonger se regarde dans mon décolleté.
Je réajustai mon haut gênée. Pendant que les étages défilaient je l'observais discrètement du coin de l' œil il était tout simplement à tomber. Les effluves de son parfum venez chatouiller mes narines. À ce moment précis je pensais à Alicia. Elle lui aurait certainement sauté dessus dans la cabine. Ça ne faisait aucun doute.

Tous ces gestes était sûr et précis ne laissant pas de place à l'hésitation. Il remonta ma robe au-dessus de mon nombril laissant apparaître ma petite culotte trompé qu'il me retire à sans attendre. Il m'embrassa le ventre pour descendre sur mes cuisses écartées ma féminité. Je n'avais jamais laissé Adam approcher cette zone avec sa bouche cela me gênait trop mais je ne sais pas pourquoi autoriser cet inconnu à le faire ce soir.