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Critiques de Alexandra Bracken (620)
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Lore

Aimant beaucoup la mythologie gréco-romaine, il était difficile de passer à côté de Lore. D’autant plus que Darkest Minds, la trilogie précédente d’Alexandra Bracken m’avait énormément plu. J’avais donc hâte de retrouver le nouvel univers qu’elle avait créé.



Je ne savais pas grand-chose de Lore. J’essaye de plus en plus d’éviter de lire les résumés de peur de trop en découvrir ou bien d’être induite en erreur. Quand je connais l’auteur et que j’ai apprécié ses précédents ouvrages, c’est une démarche largement plus facile, et ici je partais très confiante. En soi, Lore a d’ailleurs été une lecture très agréable même si j’étais loin du coup de cœur. Il a manqué, pour moi une certaine connexion avec notre héroïne qui reste inatteignable, d’une certaine façon, et c’est quelque chose qui m’empêche d’avoir assez d’empathie pour vraiment entrer dans l’univers. Mais ce n’est qu’un ressenti personnel et cela ne veut en aucun cas dire que Lore n’est pas un personnage réussi.



L’élément que j’ai le plus aimé et certainement l’univers. Bien que nous soyons dans le présent, Alexandra Bracken a su transporter le passé. On retrouve les mêmes mentalités qu’à l’époque antique avec ces nombreux travers et cette soif de gloire. Cela rend d’autant plus crédible l’Agôn, cet affrontement perpétuel qui a lieu tous les sept ans pour pouvoir s’approprier les pouvoirs des dieux que Zeus a laissé en pâture aux humains. Pouvoir et honneur avant tout. Bien que la nouvelle génération soit plus ouverte d’esprit, il n’en reste pas moins que l’on sent combien les traditions sont ancrées en eux. Un point très intéressant. Les traditions deviennent alors un conditionnement dont il est difficile de sortir. Nos héros ne se battent ainsi pas seulement pour survivre mais aussi pour créer leur propre voie.



On retrouve aussi la part cruelle des dieux. Réalité parfois occultée pour laisser place à leurs grandeurs. Mais ici, ils n’apparaissent pas sous leurs meilleurs jours. Ils ont cette authenticité qui est plaisante à voir car plus réaliste. C’est aussi une rupture avec l’ancien temps. En ouvrant les yeux sur les agissements de ceux qu’ils vénéraient, c’est aussi une façon pour nos héros d’aller de l’avant. On voit aussi en l’Agôn une leçon d’humilité qui malheureusement a pris beaucoup trop d’années pour apporter ses fruits. Le recul que le lecteur peut avoir vis-à-vis de cela donne une dimension bien plus globale au récit et que j’ai vraiment apprécié.



Bien sûr nos jeunes héros ont aussi de quoi nous satisfaire. Lore est complexe et on apprend petit à petit à la connaître, malgré cette distance qu’elle installe. On voit en elle le déchirement entre la destinée dont elle avait rêvé et la dure réalité de la vie. Castor a été, peut-être étrangement, mon personnage préféré. Sa résilience et son désir de changer les choses étaient plus que rafraîchissants. Miles donne aussi une touche plus humaine au roman. De part sa vulnérabilité mais aussi son regard extérieur. Et Athéna nous dévoile une complexité toute particulière qui fait écho à Lore. Un duo intéressant à bien des égards.



L’histoire est aussi bourrée d’action, et on ne s’ennuie pas une seconde. Plutôt sympathique quand on voit le petit pavé qu’est ce one-shot. L’intrigue se dévoile petit à petit donnant le change avec la découverte de l’univers et les nombreux secrets que l’on découvre. C’est un mélange subtil de courses poursuites, d’enquêtes, de stratégie et de combats. Violent par moment, on y voit aussi toute la fragilité de l’humanité. Une jolie réussite scénaristique pour moi qui fait monter la pression crescendo.



Un petit mot sur la traduction. Encore une fois, il y a des couacs. Fautes d’orthographe, de conjugaison, de ponctuation, des coquilles, des mots en trop ou oubliés, des tournures étranges… Même le prénom de l’héroïne est mal orthographié à un moment donné. Je sais qu’on ne peut pas être parfait, mais vu les problèmes déjà rencontrés par la maison d’édition… Je m’attends quand même à plus d’attention. Si une lectrice prise dans sa lecture peut voir autant de choses, je pense qu’un correcteur professionnel le devrait également…



Ceci ne m’a pas empêché, fort heureusement, d’apprécier le roman d’Alexandra Bracken et j’en suis très heureuse. L’auteur semble néanmoins aimer les fins ouvertes, et j’avoue n’avoir pas été complètement satisfaite par la conclusion de Lore qui laisse un goût d’inachevé et qui a ce côté un peu abrupt. Une appropriation des mythes très bien ficelée cependant qui fait réfléchir et qui joue sur la psychologie des personnages et de l’univers sans aucun accroc.

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Darkest Minds, tome 1 : Rébellion

Les Insoumis est dans ma PAL depuis un petit moment. Depuis tellement longtemps que quand j'ai vu la bande annonce de The Darkest Minds, j'ai voulu m'acheter la trilogie en anglais... Avant de réaliser que je l'avais déjà en version française (oui, ça en dit long sur l'état de ma pile à lire). Le principal dans toute cette histoire, c'est que j'ai adoré ce premier tome et que je vais enchaîner avec les deux suivants, sans compter que j'ai hâte de voir le film, en espérant que ce soit un succès et qu'il y en ait deux autres.



Ce premier tome n'est pas passé loin du coup de coeur. Il y a franchement beaucoup de choses que j'adore dans les dystopies et j'ai retrouvé le même bonheur de lecture qu'avec Hunger Games notamment. La seule chose qui m'a fait un peu tiqué est que nos héros enchaînent les situations désastreuses. Il y a du bon qui en ressort à chaque fois, mais à un moment donné je me suis dit qu'avoir une poisse pareil était tout de même assez incroyable. Alors, oui, cela permet au roman de ne pas avoir de temps morts et nous ne sommes jamais en manque d'action, mais à contrario, cela est un peu "nuisible" au développement de certains personnages. Ce n'est qu'un détail qui ne m'a pas empêché d'aimer ce premier tome et de m'attacher aux personnages, cependant.



Les Insoumis est le genre de roman qui ne peut pas laisser indifférent. Imaginez un monde où la quasi totalité des enfants meurent et que les deux pourcents restant développent des pouvoirs paranormaux. Que fait la société ? Elle décide de pourchasser les enfants qui ont survécu, de les traiter en monstres, et de les parquer dans des centres de concentration avec maltraitance et expériences à la clé. Bah oui... Éradiquons tous les enfants ! Ne créons pas d'école où ils pourraient apprendre à maîtriser leurs dons. Traitons-les comme des monstres et transformons-les en psychopathes violents. Surtout qu'un adolescent en colère, ce n'est absolument pas dangereux à la base... Bref, début qui vous met bien dans l'ambiance avec une envie de casser la tête à tous ces adultes. La peur est la pire chose qui soit. Elle nous permet certes de rester en vie, nous imposant des limites, mais elle nous pousse aussi à agir, quelque fois, de façon monstrueuse. Et clairement, ici, les monstres ne sont pas ceux qu'on croit.



C'est donc avec ce sentiment de révolte que je rentre dans l'histoire. Un sentiment tempéré par Ruby cependant. Notre héroïne n'est pas une combattante, mais une survivante qui se cache, car en plus d'être une psy, elle est une Orange. Une catégorie qui a le don de manipuler les esprits et qui a très vite était "nettoyée". La jeune femme en plus de faire semblant d'être une Verte (autre catégorie de psy) doit faire face à ses pouvoirs qui l'effrayent énormément. Sans aucun contrôle sur eux, elle peut à tout moment se glisser dans votre esprit et même, par inadvertance, effacer votre mémoire. Un personnage complexe et loin de la "perfection" qu'on pourrait attendre d'une héroïne. Mais c'est vraiment dans cela qu'elle arrive à briller. Ruby a tout à apprendre. Elle est enfermée depuis ses dix ans, vivant dans une terreur et une oppression qui n'ont pourtant pas détruit son humanité. Intelligente, parfois effacée, courageuse malgré ce qu'elle croit, on découvre un personnage attachant qui se rapproche beaucoup de ce qu'on aurait pu être dans de telles circonstances. C'est aussi cette part de "réalisme" qui m'a plu. Elle n'est pas surhumaine.



Et puis, vient le moment où tout est chamboulé. Ruby commence un périple vers la liberté. Entre rencontres, challenges, décisions difficiles, l'auteur nous fait vivre une aventure aux multiples rebondissements mais qui met aussi en valeur son univers presque apocalyptique. La déchéance d'une nation, la nature humaine mise à vif, l'horreur dont nous sommes capables, les manipulations pour un peu de pouvoir... mais plus encore, cette part d'humanité, d'espoir, l'envie d'avoir un futur même s'il ne sera pas facile. Comme un droit qu'on croyait acquis et qu'il faut revendiquer avec force.



Pour revenir un peu aux personnages, le quatuor composé de Ruby, Liam, Chubs et Zu est vraiment au top. Je me suis attachée à chacun d'eux et pour des raisons différentes. Quatre personnages aux passés qui diffèrent mais qui aspirent à la même chose. Des enfants qui ont grandi trop vite mais qui n'ont pourtant pas été abîmés par la vie, ou du moins qui ont su faire la part des choses. Quant aux autres... Un néant total. Il y a aussi tellement de suspicion qu'il est difficile de faire confiance à qui que ce soit, et pour de bonnes raisons. J'ai trouvé l'un des antagonistes très pathétiques d'ailleurs... Je sentais dès le départ qu'il y avait quelque chose de louche en lui et je ne m'étais pas trompée. Je n'aurais pas cru qu'il puisse aller aussi loin et j'en suis même un peu déçue car il entre dans une forme de caricature du méchant. Il peut évoluer, certes, mais pour moi, il ne pourra jamais effacer son passage dans ce premier tome.



Le début de la trilogie est beaucoup plus qu'une introduction. Il nous fait entrer dans le jeu dès le départ, nous présente l'univers mais pousse plus loin. Les personnages principaux sont très réussis et l'intrigue aussi même si j'aurais préféré moins de rebondissements. J'ai hâte de voir ce que le second tome pourra donner. J'ai une petite appréhension vu la fin du tome, mais l'auteur peut très bien me surprendre.
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Darkest Minds, tome 1 : Rébellion

Acheté par hasard lors d une visite à Emmaus .

Si la couverture ne m a pas emballé plus que ça, je ne peux pas en dire autant de ma lecture. Pépite coup de coeur pour cette dystopie magnifique.

Dystopie très touchante et émouvante qui m a mis les nerfs à fleur de peau. J ai ete happée par l histoire, emportee par une vague d actions et surtout d émotions.

D abord l héroïne. Ruby le lendemain de ses 10 ans est arrachee violemment à sa famille, jetée dans un car, privée de sommeil, puis parquee dans un camp sordide.

Trash comme début . États unis un virus a décimé une partie des adolescents, alors que les survivants semblent avoir développés des pouvoirs paranormaux . Triés les ado sont classés en couleur du vert pour les moins dangereux au rouge. Ruby parvint à cacher sa nature pendant 6 ans et à s échapper . Elle rencontre d autres jeunes comme elle, qui cherchent à rencontrer l Insaisissable , un jeune orange que le gouvernement ne parvient pas à capturer qui doit leur procurer l asile, la sécurité , les aider à maîtriser leurs aptitudes et enfin retrouver leur famille.

Mais rien n est simple .

ces jeunes qualifiés de monstres doivent affronter de multiples ennemis et dangers.

Dystopie qui prend à la gorge et fait tourner les pages fébrilement car comment ne pas faire un parallèle avec un pan de notre histoire? Violente et en même temps pleine d espoir.

Les personnages sont terriblement attachants. J ai adore Ruby hyperempathique , la petite Zu, Liam et chubs.

L'écriture est efficace et rythmée. Et puis quelle fin! Je suis dans tous mes états.

Ce livre se dévore. Je n ai qu' un regret ne pas avoir le tome 2 sous la main. Terriblement addictif.
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Darkest Minds, tome 4 : Héritage

J'ai un peu hésité avant de me décider à lire ou pas, ce tome quatre des Insoumis/Darkest Minds. Même si la fin de Dénouement restait assez vague quant à l'avenir de nos héros, elle était pour moi, pleine d'espoir et de possibilités, avec cette notion que même nous, lecteurs, nous n'avions pas droit d'imaginer ce que Ruby, Liam, Zu et Chubs allaient devenir. C'était leur choix à eux et Alexandra Bracken le leur donnait. Avec Héritages, j'avais cette impression que c'était un peu quitte ou double. Soit j'accrochais à Héritage, soit je n'allais pas aimer et entacher un peu la trilogie d'origine que j'avais adorée. Que Zu soit notre narratrice ne me gênait pas du tout, par contre. C'est un personnage que j'avais adoré et que son jeune âge avait un peu mis de côté au final. Donc un choix que j'approuvais sans soucis.



L'histoire se déroule donc cinq ans après les derniers événements de Dénouement. Si Héritage pouvait nous laisser espérer quelque chose de positif, le désenchantement est assez rapide. Ce ne fut pas une grande surprise en soi. Si j'avais un peu d'espoir à la fin de la trilogie, espérant que les adultes prennent conscience de leurs erreurs et fassent en sorte de les réparer pour ces générations ayant tant souffert, je savais aussi au fond de moi que Alexandra Bracken avait construit un monde de manigances et de cruauté. Quant l'univers de Zu est subitement chamboulé, c'était comme entendre "je te l'avais bien dit". Une fin heureuse, un monde juste... utopie pure et simple. Mais, grâce à Zu, les choses ne sont pas aussi simples que cela. Je veux dire par là qu'il n'y a pas qu'un basculement brutal. Au fil des pages, notre jeune héroïne se rend compte de la mascarade, des faux-semblants. Elle a voulu s'y accrocher, faire des sacrifices pour le bien de tous... mais était-ce vraiment la bonne chose à faire ?



Tout le roman tourne autour de ce choix. Que doit faire Suzume ? Quel est le chemin à suivre pour qu'elle puisse être en accord avec elle-même et en même temps poursuivre ses objectifs ? Ruby avait eu un cheminement assez semblable, mais plus accès vers ses pouvoirs. Ici, nous sommes vraiment dans ce domaine de l'Héritage. Nos héros veulent se battre pour le futur, pour la marque qu'ils laisseront aux jeunes générations, pour leur offrir quelque chose qu'eux n'ont pas eu. Et comment faire quand les dirigeants et autres grands manias bafouent subtilement tous vos droits ? Comment faire quand on est seul, acculé et que l'on doute à tous instants ? Zu a grandi mais elle reste encore à cet âge où l'on doit choisir entre rester l'enfant qu'on ne souhaite plus être, mais l'adulte qui nous fait peur. Et le monde qui l'entoure ne l'aide pas. Notre groupe de héros n'est plus. Zu est en quelque sorte seule, abandonnée de ses trois aînés qui ont été ses remparts pendant une période si douloureuse. Elle doit faire des choix, comme faire confiance ou pas à Roman et Priyanka. Quitte à faire des erreurs.



Je ne vous mentirai pas. Le fait de ne pas trop voir Liam, Chubs et Ruby a créé un manque. Mais Alexandra Bracken grâce à Roman et Priyanka arrive à pallier ce manque avec brio. Les deux nouveaux sont un vrai mystère et on a pourtant envie de leur faire confiance dès le départ. Un état d'esprit similaire à Zu. Et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup, de pouvoir se mettre dans les baskets d'un héros. Sans compter que sans Liam, Chubs et Ruby, les trois jeunes héros ont tout le loisir de s'épanouir et d'évoluer. Et pour le coup, le manque est vite retombé. Bien entendu, quand les anciens personnages font leur retour à un moment donné, j'étais "joie et bonheur", je ne le cache pas, même au vu des circonstances peu réjouissantes. Sans compter que leur retour n'efface pas ce que Zu a accompli elle-même. C'est juste la cerise sur le gâteau. Et quelle cerise !



Le dernier tiers du roman est addictif et vraiment bien mené. Il y a autant d'émotions, d'angoisse et de petits moments de fierté. Zu a évolué de façon réaliste et juste, ses relations avec Roman et Priyanka sont agréables à suivre, et là encore très réussies. Elle n'est plus la petite fille muette que nous avons connu. Elle a suivi les pas de sa "grande soeur" et on ne peut être que fière d'elle. Le côté politique et vie post-apocalypse s'intègre aussi très bien, plantant un décor qui pousse nos héros à aller au delà de leur retranchement. C'est encore une guerre secrète menée pour que les Psi obtiennent justice. Ce n'est pas un roman joyeux et un sentiment de révolte risque de gronder en vous durant votre lecture, mais gardez à l'esprit qu'il y a des combattants. Leurs actions ne seront pas forcément spectaculaires, mais il y a toujours ce feu qui brûle pour ce futur plus brillant.



La fin d'Héritage est à l'image de Dénouement. Certains ne seront pas satisfaits, surtout qu'Alexandra Bracken n'a pas le désir pour l'instant de poursuivre Darkest Minds. Pour moi, cette fin ouverte est la fin qui devait être. Elle est le résultat du cheminement de Zu. La prise en main de sa propre destinée. Le pouvoir que l'on donne au choix que l'on peut faire. Les combats que l'on doit mener pour être en accord avec soi-même. Et comme je l'ai dit au tout début, cette fin ouverte est aussi une prise de position. Alexandra Bracken offre à ses personnages le choix de devenir ce qu'ils veulent.

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Darkest Minds, tome 2 : Le chemin de la vérité

Chose assez rare avec un second tome d'une trilogie, j'ai trouvé Le chemin de la vérité encore plus sympathique que le premier. D'habitude, il y a souvent une baisse de niveau, une sorte de relâchement avant le grand final, mais là, pas du tout. Il y a même une accélération du rythme, avec très peu de temps mort. J'espère que le troisième sera au moins à la hauteur, si ce n'est encore meilleur. Réponse très prochainement, vu que je vais finir la saga dans la foulée. Je ne vais quand même pas faire durer le suspens encore plus longtemps après la fin que nous avons eu ici.



J'avais un peu peur au départ. Le groupe que nous avions suivi durant le premier volume était éclaté, et seule Ruby restait. C'était un peu comme repartir de zéro, et en plus avec la Ligue, que personnellement, je ne porte pas dans mon coeur. Du renouveau qui donne un coup de frais mais qui en même temps rebute un peu, si vous voyez ce que je veux dire. Il y a pourtant beaucoup de bien qui sort de cette expérience. Et je ne m'y attendais pas.



Une première bonne surprise donc. Ruby se voit confronter à une autre « réalité ». Plus dure, plus à vif où elle doit faire des choix qui parfois vont au-delà de ce que sa conscience peut accepter. Elle est en guerre, c’est un soldat, elle doit survivre. Le fait qu’elle arrive aussi à mieux contrôler son pouvoir lui donne plus de puissance. Elle « succombe » mais contrairement à Clancy, la morale de Ruby prend toujours le pas. Elle ressent cette euphorie de puissance et en même temps, elle est horrifiée par ce qu’elle est capable de faire. Son personnage évolue énormément et il est très intéressant de voir ces nouvelles facettes et la façon dont elle jongle avec. Ruby n’est pas une wonder woman, et c’est tant mieux. Ses doutes et ses peurs sont aussi sa force.



Nous faisons aussi la connaissance de trois personnages : Vida, Jude et Cole. Vida est plutôt sympa même si au début son côté un peu tête brûlée et rentre dedans la caricature. Mais on apprend à la connaître et elle s’ouvre. Le fait de quitter le giron de la Ligue et de rencontrer d’autres jeunes aident beaucoup. Jude est aussi un membre de la Ligue. Une quinzaine d’années mais un comportement d’un enfant de dix ans. Assez exaspérant, surtout dans le sens où l’adolescent n’a pas d’instinct de survie, n’en fait qu’à sa tête et n’a aucune maturité. Il forme un réel contraste avec les autres personnages. Une innocence naïve que même Zu n’avait pas. Comme s’il était l’espoir, en quelque sorte, que les Psi pouvaient toujours être des enfants malgré les horreurs subîtes. Cole, le frère aîné de Liam, est probablement le plus charismatique de tous. Il fait de l’ombre à son frère, dès le départ, même s’il n’apparaît au final pas beaucoup. Et j’espère que ce sera un personnage plus développé dans le dernier tome parce qu’il cache bien son jeu et j’aimerai voir sa psychologie être plus poussée.



Nous retrouvons aussi de nombreux autres personnages. Chubs et Liam notamment. J’aime plutôt ce que l’auteur a choisi de faire de nos deux héros. Il y a une évolution et en même temps, on retrouve les personnages que l’on avait connu. Ce qui n’est pas tout à fait le cas ave Ruby. Cate aussi. J’avais une grande méfiance envers cette adulte trop « mielleuse » pour être vraie au départ, mais là encore, une réussite au niveau développement. Elle n’apparaît pas assez à mon goût pour avoir un avis tranché cependant. C’est un peu le problème de l’univers des Insoumis. Une paranoïa s’installe et elle arrive très vite à atteindre le lecteur et à le contaminer.



Du point de vue de la situation globale de nos héros, je dirais que rien ne change vraiment. On assiste plus à un voyage, encore une fois, qui va aboutir à un autre changement à la fin. Même scénario si je puis dire que le premier tome. Cependant, on explore plus le côté « adulte » de l’histoire. Je m’explique. On rencontre des dirigeants, qui ont de près ou de loin conduit à tout ceci. D’autres qui se sentent tellement inférieurs aux Psi qu’ils décident de les éradiquer. Vive le complexe d’infériorité mal placé… Et puis aussi d’autres qui veulent aider. La palette s’élargit et s’étoffe.



L’atmosphère est aussi plus tendue. Si le premier tome était une sorte de huis clos matérialisé par Betty pendant une grand partie (le van dans lequel voyageait nos quatre amis), ici j’ai comme eu l’impression que la réalité était vraiment tombée sur le nez des adolescents. Il y a énormément de rebondissements et d’événements qui se produisent, accentuant le côté dramatique. Et cela n’est pas de trop, si je puis dire. Nous sommes dans un univers presque post apocalyptique, avec une guerre ouverte. Le danger rôde tout le temps. Vous ne pouvez pas faire un pas sans que quelque chose puisse vous arriver, et encore plus lorsque vous êtes un Psi. Du coup, j’ai trouvé réaliste que nos amis se retrouvent très souvent dans des situations dangereuses. Sans oublier qu’il y a toujours quelque chose qui découle de ces événements. Ce n’est pas seulement pour faire joli ou monter l’adrénaline.



Un second tome très réussi pour moi. Il ne lâche absolument rien et nous pousse encore plus loin dans l’univers des Insoumis. Les prises de conscience des jeunes protagonistes et leurs choix sont très bien exploités et il est très plaisant de les voir évoluer avec justesse. J’ai hâte de lire la suite en espérant que la fin de cette saga ne me déçoive pas.

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Darkest Minds, tome 1 : Rébellion

5 raisons de lire le roman :

1. Une histoire noire et brute de décoffrage : l'auteure n'épargne pas son lecteur, avec des scènes parfois violentes et la mort qui guette à chaque coin de chapitre.

2. Une héroïne "imparfaite", qui doute, bref, qui nous ressemble : ici, on est loin des X-Men. Pas de super-pouvoirs visuellement épatants, pas d’esbroufe : Ruby est une vraie humaine, qui ne maîtrise pas ses pouvoirs, doute d'elle, et en arrive même à se détester.

3. ...mais une héroïne aux pouvoirs prometteurs : plus on avance dans le roman, plus on se rend compte que Ruby a du potentiel, et qu'elle va sûrement jouer un rôle primordial dans la suite de l'histoire...

4. Un beau panel de personnages intéressants : il n'y a pas que Ruby dans ce roman. Plusieurs personnages secondaires vont, je pense, nous réserver de belles surprises dans les tomes suivants.

5. De l'émotion : malgré une impression générale un peu "froide", il y a des beaux moments de complicité et d'amitié dans le roman, d'amour aussi, ainsi que des scènes bouleversantes. Je pense à l'explication de ce qui est arrivé aux parents de Ruby, ou à la scène finale, qui va briser le coeur de pas mal de lectrices...



3 raisons de se méfier :

1. Cette nouvelle dystopie est une trilogie. Reste à voir si les tomes suivants tiendront la route...et si nous aurons bien des réponses à nos questions : d'où vient cette maladie ? Quels sont les objectifs secrets du président ? Qu'est devenue la famille de Ruby ?

2. Une mise en place un peu longue : bien sûr, il fallait bien exposer les personnages, le contexte, etc. Mais il faudra que les tomes suivants mettent bien l'action en valeur, afin de ne pas ennuyer égarer les lecteurs.

3. L'absence d'un ennemi identifié : des ennemis, Ruby en a. Mais il manque THE ennemi. Le méchant contre qui tout le monde doit se liguer. Pour l'instant, les méchants, ce sont les forces spéciales qui pourchassent les jeunes, ou les chasseurs de primes. Il y a bien un "méchant", mais il apparaît un peu tard dans le roman, même si c'est habile...et même si se personnalité est plutôt ambiguë. J'espère qu'il se dévoilera un peu plus dans les tomes suivants.



Voilà donc un premier tome prometteur, qui devra faire ses preuves dans la suite proposée...et la concurrence est dure, donc il faudra se battre pour sortir du lot !



Je remercie chaleureusement les éditions de La Martinière jeunesse pour m'avoir envoyé en avant-première un exemplaire de ce roman !
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Lore

Un Hunger Games avec de la mythologie grecque, me voilà séduite.

Lore est une petite brique que j'ai su savourer. Un peu perplexe au début, je me suis laissée happée par cet univers sanglant qu'est l'Agôn. Je tire d'ailleurs mon chapeau à l'édition De Saxus qui, outre une couverture magnifique qui donne forcément envie de se plonger dedans, a fait le travail nécessaire d'informations pour éviter que ce récit ne tombe dans des mains trop jeunes. Nous sommes dans un univers young adult mais qui n'a pas selon moi ses travers. Les relations entre les personnages ne semblent pas artificielles car rapides, les sentiments sont bien dosés, de même que l'action. Il faut dire qu'on campe direct dans l'action donc, forcément, il doit y en avoir. Sur ce point, on n'est pas déçu. On nous promet une traque entre mortels et dieux, on en a. L'autrice nous livre des informations au bon moment et laisse le récit parler pour lui-même pour le reste. Concernant les protagonistes, on suit effectivement Lore, avec son passif, son caractère. Si au début, je n'ai pas plus accroché que ça, j'ai finalement fini par apprécier sa personnalité authentique, loin d'être parfaite et conforme à son vécu. Pour les autres personnages, ils sont bien travaillés, pas trop lisses, avec peut-être un petit bémol pour celui d'Athéna.



Cela reste, en tout cas, une très bonne découverte que je suis ravie d'avoir lu.
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Darkest Minds, tome 3 : Dénouement

Dernier tome de la trilogie que j'ai trouvé à la hauteur, même si le second tome restera mon préféré. Il y a aussi quelques petits défauts, selon moi, qui alourdissent la trame et accentue une certaine redondance. Il n'en reste pas moins que les Insoumis ont une très bonne conclusion, mais j'y reviendrai un peu plus en détail à la fin.



Après les événements du tome deux, difficile de résister à l'envie de se plonger dans la suite. J'avais hâte de savoir comment tout cela allait bien se finir, surtout vu la position de nos héros dans les toutes dernières pages. Réduits à quelques adolescents, le groupe ne peut plus faire confiance à personne, et encore moins aux soldats de la Ligue qui franchement ne donnent pas le beau rôle aux adultes. Heureusement que Cate est là. La tension monte crescendo tout comme la paranoïa. Le fait que le groupe soit enfermé n'aide en rien. Acculé, les jeunes ne peuvent se fier qu'à Cole et ils voient ce dernier comme un outsider (son secret n'étant pas révélé). Liam n'aide en rien. Il est en conflit constant avec son frère aîné, et son charisme fait que beaucoup le suivent. Et pourtant, nos héros doivent bien se résoudre à agir pour libérer leurs semblables.



Pas évident. Et pourtant, l'auteur nous prouve encore une fois que des adolescents peuvent agir et réussir. Il n'y a pas de "nous sommes trop jeunes". Les adultes en prennent pour leurs grades depuis le départ. C'est un message que je trouve plutôt positif si on le prend seulement dans le sens où, oui, le fait d'être adolescent ne vous enlève pas le droit à la réflexion et à l'action. Il y a cependant un bashing assez important vis à vis des plus de vingt ans qui est certes crédible mais quelque fois un peu trop anxiogène. Un point qui ne m'a pas empêché d'aimer l'enchaînement des événements. Entre la mise en place du QG, l'organisation, la préparation des missions, on ne s'ennuie pas une seule seconde et c'est encore un autre aspect qui est mis en avant ici. Certes, on retrouve assez un camp militaire mais avec toute la dynamique (et les petits drames) des jeunes. La réflexion et l'inventivité font autant partie de la trame que le côté émotionnel. Cela reste du Young Adult.



Côté personnages... Il y a beaucoup à dire. Déjà Ruby. On la voit encore évoluer, prendre plus de responsabilité, réfléchir à ses actes et ce qu'elle veut vraiment. Son instinct de survie et de protection sont à son paroxysme. Et on ne lui rend pas la tâche facile. J'ai cependant eu un peu de mal avec ses tergiversions. Elle n'a pas confiance en elle. C'est un point sur lequel j'aurais voulu voir une plus grande évolution. Elle a de quoi douter, certes, mais au fur et à mesure de son voyage, elle a prouvé à de très nombreuses reprises qu'elle était capable de grande chose. Sa relation avec Liam n'aide pas vraiment non plus. Les deux héros sont sur le fil du rasoir. Ils n'ont pas les mêmes points de vue, Liam cherche à faire ses preuves, agit en douce... Et Ruby doit rester dans son rôle de leader. Leur manque de communication était très frustrant.



Heureusement que Charles les remettait un peu en place de temps à autre... Ce dernier, qui n'apparaît pas assez à mon goût, reste fidèle à lui-même. Un personnage que j'ai adoré suivre alors qu'il n'a rien du héros, mais est le meilleur ami qui soit. Sa relation avec Vida évolue de façon tout à fait "charmante". Ils sont peut-être des opposés à tout point de vue, mais ils forment un duo parfait. Vida s'ouvre plus aussi. Elle est moins la jeune rebelle agressive qui montrait les dents à tout bout de champ. Elle ne perd pas de son mordant pour autant. Cole... mériterait une palme. Il gère, du début à la fin, malgré les difficultés, ses sentiments, ses frustrations... Il était souvent un point d'ancrage autant pour les personnages que pour le lecteur. Cate pour finir. Elle était un personnage trop ambigu pour moi au départ, et elle a fini par être cette présence maternelle tellement réconfortante et débordante d’amour. On ne la voit pas beaucoup, mais à chaque fois, il y avait tellement de tendresse qu’il est impossible de ne pas l’aimer à la fin.



Ce dernier tome est aussi dans les révélations à différents niveaux. Déjà concernant la maladie qui a touché tous ces enfants. Je m’attendais plus ou moins à quelque chose de ce genre, mais j’avoue que j’ai trouvé cela un peu « léger ». C’est plausible, et ce n’était pas non plus un sujet sur lequel on pouvait passer des heures, mais j’aurai aimé un peu plus d’approfondissement. Des révélations aussi car des journalistes entrent en jeu pour ENFIN montrer ce qu’il se passe. Il était franchement temps… Au bout de sept années quand même… Et les gens réagissent… Pff… Encore une fois, je ne m’imagine pas forcément que les choses auraient été différentes dans la vraie vie, mais c’est exaspérant au possible. Et je ne parle même pas de la journaliste qui est une tête à claque pas possible. Qui risquerait la vie de personnes pour avoir son scoop…



Pour continuer dans les choses qui fâchent et qu’il faut bien en parler : Clancy. Je ne comprends pas qu’il y ait eu autant de « confiance » vis-à-vis de lui. Nos héros savent pourtant ce dont il est capable. Et il n’y avait pas forcément d’autres choix. Le prix est lourd. Très lourd. Une mort que beaucoup ont trouvé inutile par rapport à l’histoire. Je suis en partie d’accord. Elle n’apporte rien, sinon d’ajouter un peu plus à la psychologie dérangée de Clancy. C’est une preuve de plus qu’il est un psychopathe, sans aucune empathie. Son destin est scellé d’ailleurs avec cet événement. Une vengeance qui reste douce amer mais qui je pense donne la possibilité à Ruby de se prouver à elle-même qu’elle n’est pas comme lui et qu’elle ne le deviendra pas. Une maigre consolation.



Et puis il y a cette fin. Une boucle bouclée à de nombreux niveaux. Le retour au camp, des retrouvailles, des pardons, une prise en main de leurs destins. Alors oui, la fin de la trilogie reste très ouverte. On retrouve nos héros qui décident de s’échapper quelques heures en prenant la route. On ne sait pas ce qu’ils vont devenir, ce qu’il va réellement se passer, mais personnellement, cela ne me dérange pas. Je ne les vois pas être séparés. Avec ce qu’ils ont vécu, leurs sentiments très forts, même s’ils sont éloignés par des centaines de kilomètres, ils ne pourront jamais être vraiment séparés. Il y a de l’espoir dans cette fin et aussi des choix à faire. Leurs choix. Et c’est bien de cela dont parle l’histoire depuis le début : le droit de choisir.

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Darkest Minds, tome 1 : Rébellion

Dans un futur assez proche, certains adolescents sont victimes d'une maladie qu'on appelle la maladie d'Everhart, ainsi nommée à cause de Michael Everhart, la première victime connue.



Dans ce futur proche, l'économie c'est effondrée après l’attentat de Washington. Le gouvernement s'est disloqué et la situation c'est dégradée. Il ne peut plus rembourser la dette, fournir de l'argent aux états, verser les allocations et payer les fonctionnaires.

Les gens ont perdu leur emplois, les entreprises ont fait faillites, les gens ont perdu leur maison parce qu'ils ne pouvaient plus payer les mensualités. L'insécurité règne, il n'y a plus de police puisqu'il n'y a plus d'argent pour les payer. Des bénévoles ou la Garde Nationale font le travail de la police.



Je vous propose un description de cette maladie comme l'on reçu les parents :



1. Votre enfant est soudain triste et renfermé et/ou se désintéresse brusquement des activités qui lui plaisaient.

2. Il éprouve de grosses difficultés à se concentrer ou se consacre si intensément à certaines tâches qu'il pers la notion du temps et/ou se néglige et se désintéresse des autres.

3. Il est victime d’hallucinations, de vomissements, de maux de têtes chroniques, de pertes de mémoire et /ou d’évanouissements.

4. Il manifeste de violent accès de colère, des comportements à risque ou d'automutilation (brûlures, bleus et coupures).

5. Il présente des comportements ou des aptitudes inexplicables, dangereuses, ou bien s'en prends physiquement à vous ou aux autres.





SI VOUS CONSTATEZ L'UN DES SYMTOMES MENTIONNES CI-DESSUS, INSCRIVEZ VOTRE ENFANT SUR MIAA.GOV ET ATTENDEZ QUE L'ON VOUS INDIQUE DANS QUEL HÔPITAL IL VOUS FAUDRA LE CONDUIRE.



Les enfants conduits par leurs parents ou dénoncés sont conduits dans les camps dans lesquels ils sont triés en 5 couleurs :

vert – bleu – jaune - -orange – rouge.

Une fois trié, un X de couleur est peint dans leur dos.

Les X verts et bleus ne sont pas entravés, par contre les jaunes, oranges et rouges le sont, fers aux poignets et aux chevilles. Une longue chaîne les lie entre eux.

Les oranges portent même un masque qui leurs cache le bas du visage comme une muselière pour chien car les oranges ont le don de donner des ordres ou d'introduire des pensées dans les esprits.



Notre héros est une héroïne, Ruby, ne domine pas très bien son don. Elle s'est échappée du camps et avec d'autres ados, ils sont à la recherche d'un endroit qui pourrait les accueillir « East River ».



Une histoire qui ressemble à tant d'autres, avec des enfants qui ont muté, qui ont de nouveaux pouvoirs, le Don et qui font peur au gouvernement. De ce fait, ces enfants sont, triés, enfermés, étiquetés par couleurs... Et puis, il y a l’échappée, la fuite, le regroupement et les trahisons et enfin la vérité.



Un livre qui colle tout à fait avec tout ce qu'il se fait actuellement en littérature pour ados à l'image de : Delirium - La sélection - La Déclaration – Promise et Le Dernier Jardin, entre autre.



J'ai aimé, mais j'ai ressenti comme un déjà vu quelque part. J'attendais un peu de nouveauté, surtout qu'ici l'auteur Alexandra Bracken, plante son histoire et son décors, maintenant, je vais d'atteler au Tome 2 reçus il y a peut...
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Darkest Minds, tome 1 : Rébellion

Ma belle-sœur m'a prêté la trilogie Darkest Minds. Je viens de dévorer le tome 1 : Rébellion de Alexandra Bracken.

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques, sont classés par couleurs en fonction du danger qu'ils sont censés représenter, et parqués dans des camps.

Depuis que le virus l'a touchée, Ruby est télépathe et capable de manipuler la mémoire d'autrui. En tant que telle, elle aurait dû être éliminée par les autorités sanitaires. Mais grâce à son pouvoir, elle a pu intégrer un camp réservé aux cas les moins dangereux.

Six ans plus tard, elle parvient à s'échapper et rejoint un groupe d'adolescents. Leur objectif : East River, une communauté d'adolescents où chacun s'épanouit en apprenant à utiliser ses pouvoirs....

Rébellion est un bon roman, avec des scènes parfois violentes toutefois j'ai trouvé ça réussi car il n'y a pas de violence pour la violence. Cela fait partie de l'histoire, tout se tient et il n'y a pas de violence gratuite. Toutefois, âmes sensibles, s'abstenir !

Nous avons dans ce premier tome une histoire assez noire, la mort est là, qui rode.. et n'hésites pas à frapper...

Il y a beaucoup de rebondissements. Presque trop car j'ai parfois peiné à reprendre mon souffle et j'ai un peu peur que la suite de la trilogie soit moins rythmée. J'espère me tromper :)

Ruby, Liam, Chubs et Zu sont les quatre personnages les plus importants, même si d'autres personnages secondaires sont assez présents. Ils ne sont pas à négliger, mais attention à ne pas s'attacher à tous car certains nous réservent des surprises... bonnes comme mauvaises...

Darkest Minds est une dystopie comme je les aime, tout est réuni pour nous captiver et nous faire frissonner.

Ma note : quatre étoiles.

Et je m'atèle de suite à lire le tome deux :)
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Darkest Minds, tome 2 : Le chemin de la vérité

Nous retrouvons Ruby et la suite de ces aventures, suite fidèle au tome 1 et toujours dans ce monde qui vient de prendre une crise majeur en plein figure, l'économie c'est effondrée après l’attentat de Washington. Le gouvernement s'est disloqué et la situation c'est dégradée. Gray, le président était convaincu que cet attentat était l’œuvre d'un groupe de jeunes spi déments. Par psy il entendait bien sur les ados qui présentaient le « don ». il avait décrété que tous les citoyens âgés de loin de 40 ans devaient servir leur pays dans la Garde Nationale, les douanes ou les Forces Spéciales spi.



Beaucoup d'agents sont d'anciens militaires, comme Rob. Mais les civils ayant rejoint Albon parce qu'ils croyaient à son œuvre de vérité ou dans l’espoir d'obtenir des informations sur leurs enfants ou leurs frères et sœurs. Plus de 300 agents actifs chargés des opérations, de la formation et de l’entretient du matériel.



Ces enfants, enfermés dans ces camps pour être réhabilité ne sont jamais revenu... Les enfants conduits par leur parents ou dénoncés sont conduits dans les camps dans lesquels ils sont triés en 5 couleurs : vert – bleu – jaune - -orange – rouge. Une fois trié, un X de couleur est peint dans leur dos.



Les X verts et bleus ne sont pas entravés, par contre les jaunes, oranges et rouges le sont, fers aux poignets et aux chevilles. Une longue chaîne les lie entre eux.



Les oranges portent même un masque qui leurs cache le bas du visage comme une muselière pour chien car les oranges ont le don de donner des ordres ou d'introduire des pensées dans les esprits.



Ce don vient d'une maladie : la Meurodégéréscence Idiopathique. La majorité des ados en sont atteint, beaucoup en sont mort, plus de la moitié, les autres se sont transformés en monstres.



Ruby n° 385, c'est évadée du camps dans lequel elle était enfermée depuis trop longtemps, Thurmond, avec l'aide de la ligue et une orange... Elle repart en quête, elle doit retrouver une clé USB qui contient des informations qui pourrait mettre fin au virus qui provoque ces dons, une autre fuite vers l'avant, une autre mission et d'autres aventures. Elle contrôle mieux son don, elle est maintenant capable de contrôler les esprits à sa guise.



Avec un autre équipe, l'auteur Alexandra Bracken, reprend le schéma de tome1 et laisse le lecteur sur une fin haletante qui donne envie de lire la suite qui ne sortira pas avant 2015 en version française.



J'avais bien aimé le premier opus et je viens de finir ce second, je dirais qu'ils se suivent très bien et qu'ils sont complémentaires dans l'histoire et assez agréable à lire. Nous somme ici dans une dystopie tout à fait classique, dans le mouvement de la littérature pour ados du moment à l'image de : Delirium - La sélection - La Déclaration – Promise et Le Dernier Jardin, entre autre.
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Darkest Minds, tome 3 : Dénouement

Après Rébellion puis Le chemin de la vérité, je vous présente le tome trois de la série Darkest Minds : Dénouement.

Depuis son évasion du camp de Thurmond, Ruby n’a qu’une idée en tête : libérer les camps dans lesquels sont enfermés les jeunes Psi. En rejoignant la ligue des enfants, elle pensait que sa mission serait plus facile. Mais c’était avant que le gouvernement ne réduise leur QG en cendres...

Voilà... La série se termine :) Comme souvent, je suis un peu triste de quitter les personnages, mais je suis vraiment très contente de cette trilogie. Je trouve les tomes de qualité égale.

J'ai apprécié l'histoire, les personnages. Nous avons énormément de rebondissements tout au long de la série, on ne s'ennuie pas une minute. L'auteur ne part dans tous les sens, tout se tient bien.

Et je dois vous avouer que j'ai apprécié le dénouement final :)

Darkest Minds est une très bonne surprise, je suis ravie que l'on me l'ai prêté. Ma chronique est courte car je trouve difficile de donner un avis complet sans en dire trop sur ce dernier tome.

Si vous aimez les dystopie, foncez car cette trilogie est passionnante :)

Ma note : 4 étoiles.
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Darkest Minds, tome 2 : Le chemin de la vérité

Après Rébellion, j'ai dévoré Le chemin de la vérité, tome deux de la trilogie Darkest Minds, de Alexandra Bracken.

Au début de ce tome deux, Ruby n'a plus de contacts avec Liam, Chubs et Zu. Elle fait partie de la Ligue des enfants à contre cœur... Elle est confrontée à une réalité différente de celle qu'elle connaissait, les choses sont parfois difficiles pour elle. Elle est en guerre, c'est un soldat mais elle doute, elle a parfois peur...

J'aime vraiment beaucoup ce personnage et j'ai trouvé ce second tome très réussi.

Il y a toujours beaucoup de rythme, on a de nouveaux personnages, tout en gardant le plaisir de retrouver certains.

On va de surprises en surprises et ce roman est vraiment une bonne dystopie.

Je ne vais pas en dire plus car c'est une suite, il est toujours délicat de faire une longue chronique, de peur de trop en dévoiler vis à vis de ceux qui seraient intéressé par cette trilogie mais qui n'ont pas lu le premier tome !

Ravie de ma lecture pour le moment, je suis d'ailleurs en train de dévorer le tome trois.

Je mets quatre étoiles à Le chemin de la vérité.
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Lore

New York. De nos jours. Lore, une jeune femme d’une vingtaine d’années à priori tout à fait ordinaire, se prépare à replonger dans sa douloureuse histoire familiale. Devenue orpheline très jeune suite au décès de ses parents mais aussi des ses plus jeunes sœurs, cette dernière appréhende de plus en plus le retour de l’Agôn, un événement ayant lieu tous les sept ans et dont on comprend qu’il est intimement lié à son deuil. L’Agôn ? Une sorte de chasse aux divinités, puisqu’il s’agit d’une période au cours de laquelle les dieux et déesses de la mythologie grecque se réincarnent en mortels et deviennent par conséquent vulnérables. Des hommes et des femmes issus des plus grandes lignées de héros antiques ont quant à eux été formés depuis des siècles pour traquer et venir à bout de ces êtres mystiques totalement intouchables en dehors de cette courte période. Il faut dire que la récompense pour le tueur est alléchante puisque, à la mort de la divinité occise, son meurtrier récupère aussitôt ses pouvoirs ainsi que sa place dans le panthéon. Lore, elle, est héritière de Persée, le fameux vainqueur du combat contre Méduse, mais elle est désormais la dernière de sa lignée et compte bien ne plus jamais se mêler des affaires des dieux et des héros. Seulement, le terrain de jeu choisi pour la chasse de cette année se déroule dans sa ville, ce qui, inévitablement, va l’obliger à recroiser certaines figures oubliées de son passé, pour le meilleur comme pour le pire. D’ailleurs, la voilà qui retrouve le soir même une déesse à l’agonie sur le pas de sa porte… Voilà pour le scénario de base qui, en ce qui me concerne, me paraissait plutôt alléchant. Certes, on est immédiatement tenté de penser à « Percy Jackson », mais j’avais plutôt en tête des références comme le très bon « Vegas mytho » de Christophe Lambert ou encore la série des « Lasser » de Philippe Ward et Sylvie Miller (en plus sérieux peut être). Il se trouve que j’aurais du me méfier et que le présent roman tient plus de la première œuvre que des autres puisqu’on a affaire à une sorte de « Percy Jackson » au féminin version young adult, avec donc un peu plus de baston et surtout une grande importance accordée à la vie sentimentale de l’héroïne.



Le roman est long (près de sept cents pages), et s’il serait exagéré de dire que l’on s’ennuie d’un bout à l’autre il faut tout de même reconnaître que l’intrigue ne décolle jamais véritablement. Les rebondissements quoique nombreux, sont aisément prévisibles et ne relancent que mollement l’intérêt du lecteur qui se lasse vite de cette succession de courses poursuites / combats / réunion d’équipe. Les personnages sont stéréotypés au possible (et par conséquent peu convaincants) et aucun de possède de véritable profondeur. Le summum est atteint avec Castor, ami d’enfance de l’héroïne, beau gosse peu sûr de lui et torturé avec lequel elle va évidemment jouer au chat et à la souris tout au long du roman, s’ébaubissant régulièrement de sa parfaite musculature et de son petit côté mystérieux. Au secours ! Le style est quant à lui passe-partout mais difficile de ne pas remarquer la pauvreté des dialogues qui alternent entre vannes creuses et remarques naïves. Le seul intérêt pour le lecteur réside dans les références mythologiques abondantes, même s’il s’agit de connaissances très basiques et que les amateurs de mythes grecs n’apprendront par conséquent pas grande chose. Tout juste éprouve-t-on une légère curiosité à apprendre quel dieu a été replacé par qui, et de quelle manière, ce qui ne pèse malheureusement pas bien lourd. Enfin, le choix de replacer des figures mythiques antiques dans un décor contemporain aurait pu inciter l’autrice à une modernisation de ces personnages archétypaux, ou du moins à une réflexion sur la vision du monde que leur modèle laisse entrevoir. Or ce n’est jamais le cas, à l’exception d’un seul passage intéressant mais trop bref qui pointe du doigt le biais sexiste des mythes grecs et questionne le choix d’Athéna de ne consacrer que des héros masculins quand les femmes, même innocentes et fortes, sont cruellement punies par elle (le cas de Méduse étant l’exemple le plus flagrant). Cela mis à part, les dieux et déesses mis en scène se révèlent aussi creux que les autres personnages, voir même davantage dans le sens où l’autrice ne se donne même pas la peine de les caractériser un minimum, leur nom devant manifestement suffire.



Alexandra Bracken signe avec « Lore » un roman young adult bourré d’action qui met en scène le combat ritualisé ayant lieu régulièrement à notre époque entre les divinités de la mythologie grecque et les descendants des grands héros grecs. Le résultat est malheureusement très décevant, la faute à une intrigue manquant de surprise, des personnages creux, et des dialogues peu percutants qui émoussent progressivement l’intérêt du lecteur.
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Lore

Un roman se basant sur la mythologie grecque, une couverture représentant une gorgone il ne m'en fallait pas plus pour mettre ce livre dans ma liste d'envie de lecture et le fait de le trouver en emprunt à la bibliothèque l'ayant mis sur mon chemin, j'ai donc passer le cap de la lecture.



Malheureusement rapidement on retrouve comme un goût de déja-vu sur ce récit tous les sept ans un jeu commence (quel côté novateur) ici ce ne sont pas les jeux de la faim mais l'Agôn ou durant une semaine neuf Dieux sont sur Terre et se confrontent aux humains.



Si les humains réussissent à tuer l'un d'entre eux ils obtiennent l'immortalité et également leurs pouvoirs, autant dire que l'enjeu et de taille et que certains humains sont plus qu'entrainé pour cette quête.



Notre héroïne Lore a eu sa famille décimé par un homme désormais devenu dieux, elle a donc un but énorme qui est de le retrouver et de venger les siens.



Lors de ses nombreux entrainements elle va retrouver Castor qu'elle pensait mort depuis des années, mais tout va surtout basculer lorsque Lore va retrouver la déesse Athéna gravement blessée à sa porte.



Quel choix doit-elle faire lui venir en aide ou au contraire la laisser mourir pour prendre sa place?



Un récit intéressant qui se lit très vite malgré le nombre de pages conséquent mais avec vraiment un côté déja vu sur de nombreux aspects.



Pour un emprunt bibliothèque cela fait le job cependant je n'aurai pas mis une vingtaine d'euros pour lire ce récit.



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La Malédiction des os d'argent, tome 1

Alexandra Bracken fait partie des valeurs sûres de sa génération. C’est pourquoi, je n’ai donc nullement hésité à me procurer ce nouveau roman, prometteur d’aventures et légendes grâce à sa revisite du mythe arthurien. Et alors que je plongeais dans cette célèbre légende, je ne m’attendais pas à faire face à un aussi efficace et redoutable page-turner.



En effet, une seule matinée m’aura été nécessaire pour parcourir ce savoureux premier volet débordant et alliant à la perfection mythe, magie et action. Dès les premières pages, l’auteure donne le ton et dévoile un alléchant aperçu de sa séduisante mythologie aussi moderne qu’envoûtante que se dessine celle des Creuseurs. Amateur de guildes, j’ai adoré découvrir les codes et usages de celle présentée et je me suis plus qu’amusé en parcourant les missions apprêtée à la fougueuse et courageuse Tamsin. Mieux encore, je n’ai pu freiner ma lecture une fois plongée en plein cœur de la célèbre citée d’Avalon. Délicieusement peinte par la toujours aussi visuelle et chaleureuse plume d’Alexandra Bracken. Ainsi, c’est un dangereux mais séduisant monde qui m’a ouvert les portes. Empli de pièges et autres passages secrets, je me suis languis des nombreuses péripéties et autres retournements de situations qui attendaient sagement notre héroïne ainsi que les lecteurs. Plus d’une fois l’auteure m’a surpris et j’ai fortement apprécié certaines révélations permettant une restructuration et reconstruction des plus moderne et captivante de la légende arthurienne. D’autant plus que l’univers se veut des plus sombre et parfois assez violent et j’ai été des plus séduit quant au bestiaire dévoilé. Entre sorcières, créatures humaines et dragon je n’ai nullement boudé mon plaisir et j’ai déjà hâte de repartir à l’aventure en compagnie de cette singulière bande de mercenaires.



Cela en partie grâce à l’attachement que j’ai ressenti envers cette dernière. À commencer par Tamsin et son frère Cabell, véritable parias de la société dont le lien et l’histoire m’ont énormément touché. Appréciant les intrigues mettant en lumière les valeurs en lien avec la famille, j’ai également été plus que servi. De plus et en véritable protectrice, notre héroïne dépourvu de pouvoirs et autres dons n’hésitera pas à braver bien des dangers pour contrer la terrible et dangereuse malédiction pesant sur son frère. Pour autant et malgré sa motivation et sa profonde détermination, cette dernière n’aura d’autre choix que de faire équipe avec le fils d’un fondateur d’une des célèbres guildes de Boston, le mystérieux Emrys. Bien qu’ennemis au préalable et codes du genre oblige, Alexandra Bracken dessinera une certaine évolution concernant ce pétilliant, drôle et sarcastique duo, lui permettant au passage d’apporter une fraîche et salutaire dose d’humour à son œuvre. Une évolution qui, pour mon grand bonheur, ne tombe pas dans l’éternel cliché du je t’aime moi non plus et qui laisse présager bien des orientations quant à l’avenir de cette aventure.

Une suite qu’il me tarde déjà de dévorer tant la romancière laisse également présager bien des chemins suite aux dernières et palpitantes révélations effectués quant à ses personnages dont j’ai également fortement apprécié la sorcière Neve. Nul doute que ce volet ne se veut qu’un haletant aperçu et que cette dernière a encore à offrir sous sa percutante et dynamique plume.



Ainsi avec modernité et style, Alexandra Bracken s’inspire de la légende arthurienne pour dévoiler un premier volet aussi captivant que palpitant. Avec efficacité et dynamisme, cette dernière ouvre les portes d’un univers sombre et dangereux et dévoile une intrigue des plus addictives à parcourir. Je ressors plus que convaincu par ma découverte de ce page-turner porté par d’attachants personnages porteurs et fédérateurs de tendres valeurs dont l’avenir plus qu’incertain me laisse grisé et trépignant d’impatience de replonger dans ce monde alliant magie et mythe à la perfection.
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Lore

Bon, pour être gentil (mais pas trop), un livre pour adolescents sans grand intérêt ni talent. Tout est convenu et sans grande originalité (on sent la mode Hunger Games). Dommage mais je n'ai rien d'autre à dire sur ce roman, mais j'ai essayé...

Ne restera pas dans les annales.
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Lore

Je partais emballée avec cette lecture, Alexandra Bracken faisant la promesse d'un récit mythologique moderne plein d'aventure. Malheureusement comme souvent avec les éditions DeSaxus, je me suis retrouvée face à un texte trop ancré dans les codes de la littérature Young Adult, alors que moi je voulais plus de maturité et d'originalité... Ainsi avec Lore, nous sommes plus devant un bel objet livre qu'un bon roman malheureusement.



En effet, l'éditeur nous offre à nouveau une superbe édition reliée avec une reliure blanche avec impression de motifs dorés magnifique quand on enlève la jaquette. La maquette des chapitres est ensuite très belle et pile poil dans l'ambiance antique de l'histoire. Les pages bonus aident bien à saisir la complexité des différents clans. Là, c'est top.



L'ouvrage démarrait donc bien. Il y avait de belles promesses autour d'un concept de dieux, punis par Zeus, incarnés sur Terre et qui tous les 7 ans, pendant 7 jours sont mortels et pourchassés par des chasseurs qui en veulent à leur peau et leurs pouvoirs. L'autrice met en place des idées intéressantes comme ces neufs familles de chasseurs rattachées chacune à une créatures de la mythologie et à un dieu qu'ils servaient au début. L'Agon est un moment qui appelle à une violence débridée, je m'attendais donc à assister à des matchs dantesque comme dans Valkyrie Apocalypse. L'héroïne, étant, la dernière chasseuse de sa lignée, je trouvais le drame l'entourant prometteur.



Malheureusement tout cela n'a débouché que sur un pauvre mélange de Hunger Game et Mortal Instrument où la mythologie n'a servi que de décor, ça aurait pu se passer avec des familles royales extraterrestres dans 10 000 millénaires auxquelles on enlevait leur super bouclier, ç'aurait été pareil. Et c'est mon plus grand regret !



J'ai eu l'impression que l'autrice se cachait derrière un concept faussement original pour décliner ensuite des aventures et romances vues et revues chez d'autres auteurs. Il n'y a donc pas le développement et l'exploitation que j'attendais du côté de la mythologie. Il n'y a pas la surprise que je pensais pouvoir me faire vibrer, ni la noirceur qui aurait pu me retourner les tripes. D'ailleurs le trigger warning du début a eu l'effet inverse sur moi. Je m'attendais à beaucoup de violence et de cruauté et au final c'était bien léger pour moi et je me suis demandé pourquoi avoir fait tout ça pour ça... Ça m'a fait croire à quelque chose de mature (pour moi en tout cas) qui n'est jamais apparu entre les lignes de Lore.



Je reconnais qu'une grande partie de ma déception vient du fait que le Young Adult et moi, on est de moins en moins copains, surtout quand je ne m'attends pas à le trouver. J'ai de plus en plus envie de titres sombres et matures avec des mythologies bien creusées et exploitant vraiment les codes classiques de celle-ci avec des références originelles, or je ne trouve jamais cela dans le Young Adult. A la place, j'ai eu droit à une héroïne et des personnages pas développés et stéréotypés, donc totalement oubliables, cachés par beaucoup trop de parlote inutile, une romance fade de chez fade, une intrigue prévisible cachée par un narration dynamique et bourré d'action et surtout une fin précipitée qui conclut en deux coups de cuillère à pot, ce qui m'a laissée particulièrement insatisfaite.



Par contre, si j'oublie mon aversion pour tout ce que je viens de citer, je dois quand même reconnaitre que ce fut une lecture addictive avec un concept qui me plaisait sur le papier et qui se déclinait bien dans la ville de New York. Certains trouveront sûrement l'héroïne écorchée vive et forte tête de l'histoire attachante et puissante, et sa romance avec son ami d'enfance mignonne et ne prenant pas trop de place. La représentation que l'autrice a voulu inclure dans l'histoire avec des personnages gays, des personnages de divers horizons et divers âges, leur plaira aussi sûrement. Peut-être aussi que la plume assez simple de l'autrice rendra aussi leur lecture aussi rapide que moi et qu'ils ne lèveront pas les yeux au ciel devant les mauvaises tournures à répétition de la traduction française. (Pour que je les remarque, il fallait vraiment que ça coince, car en général j'ai tendance à aller trop vite pour les voir >
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La terrifiante histoire de Prosper Redding,..

Les Redding ont tout et ce, depuis des décennies... L'argent, la renommée, la gloire, la santé... Mais voilà, cet état de fait cache un bien sombre destin... Honneur Redding, ancêtre, à pactiser avec un esprit malin... Voulant mettre fin à cette ''malédiction'', Honneur a décidé de tuer l'esprit malin en l'emprisonnant dans le corps d'une servante... Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Des années plus tard, l'esprit malin a décidé d'habiter le corps de Prosper, qui aura 13 ans dans quelques jours... Évidemment, la famille en a après lui, parce que les membres ne veulent pas perdre les acquis... Il devra se cacher auprès de sa cousine, sorcière, et de son oncle, banni de la famille. Est-ce vraiment des alliés ? Franchement un bon roman jeunesse... Captivant et beaucoup de choses s'y passent. J'ai adoré le décor aussi. Salem, à la période d'Halloween. Mythique. Le roman se termine sur un cliff hanger qui donne vraiment envie de découvrir la suite... C'est que Prosper n'a eu d'autres choix que de se rendre au Royaume d'En-Bas...
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Darkest Minds, tome 3 : Dénouement

J'avais hâte de finir cette trilogie pour voir si finalement je l'avais apprécié ou pas.

Et bien ça n'a pas été un coup de coeur, c'était bien mais sans plus.

J'ai trouvé le début long à démarrer. Mais après cela c'est bien enchaîné.

Il y a eu des moments qui ont réussis à me toucher.

La fin ne m'a pas dérangé du tout.

On est loin de l'idéalisation, et c'est ça qui est chouette !
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