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3.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cracovie, Pologne , 1948
Biographie :

Alexandra Kwiatkowska-Viatteau est une historienne française d'origine polonaise, spécialiste de l'Histoire de la Pologne contemporaine et de l'Union soviétique.

Ancienne élève de l'Institut d'études politiques de Paris, sa thèse a porté sur "Novy Mir et le non-conformisme en URSS".

Docteur en lettres russe et polonaise à l'Université Paris IV-Sorbonne (maître de conférences), Alexandra Viatteau a été chargée de cours à l’université de Paris II Panthéon-Assas en études sur l’information, la désinformation et la propagande.

Ancienne correspondante du quotidien La Croix en Italie (1983-1988), elle a également travaillé aux émissions en langue polonaise à Radio France Internationale, au Matin de Paris, à Presse actualité, à La Quinzaine européenne.

Depuis 2000, elle est une contributrice régulière du site internet http://www.diploweb.com.

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Bibliographie de Alexandra Kwiatkowska-Viatteau   (5)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Au début d'avril 1943, les chefs de la propagande allemande de Varsovie, de Cracovie et de Lublin convoquèrent dans chacune des villes plusieurs personnalités polonaises – dont certaines étaient liées à la Résistance – pour leur annoncer la découverte, près de Smolensk – de fosses communes d'officiers polonais « victimes de la terreur communiste ». Les Polonais réunis furent invités à désigner une délégation, qui fut amenée le 10 avril à Smolensk et de là à Katyn où elle trouva deux fosses ouvertes, dont on avait retiré 250 corps, parmi lesquels 17 avaient été identifiés, notamment les généraux Smorawinski et Bohatyrewicz. De retour en Pologne, les délégués, qui avaient averti le gouvernement clandestin polonais de l'affaire dès leur convocation par les autorités allemandes, rendirent compte de leurs observations, qui furent transmises à Londres. Londres avait été informé de leur départ pur Katyn le 13 avril, le jour même où la radio allemande avait annoncé la macabre découverte.

2461 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 38]
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Dans la société polonaise, gravement atteinte par le 17 septembre 1939 et l'attaque soviétique de la Pologne avec les Nazis, mais aussi par l'expérience ancienne de la guerre polono-bolchevique de 1920, dans cette société éprouvée par plus de trois ans d'occupation hitlérienne et stalinienne, apparaissent pourtant certains signes de compréhension à l'égard de l'U.R.S.S. Des témoignages confirment que la victoire soviétique à Stalingrad a été bien accueillie dans la Pologne occupée par les Allemands. Les partisans russes, de plus en plus nombreux dans la partie de la Pologne occupée par les Soviétiques d'abord, et maintenant par les Allemands, profitent par-ci, par-là du soutien de la population polonaise. Le fait de combattre le même ennemi efface en partie chez certains les ressentiments récents.

2413 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 7]
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On pense que le nombre total d'officiers assassinés se monte à 10,000, ce qui représenterait l'ensemble des officiers polonais faits prisonniers par les Russes.

2426 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 13]
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L'Armée du général Wladyslaw Anders, libéré d'une prison russe, a été formée en 1942-43 en U.R.S.S. après l'attaque allemande contre l'Union soviétique. Cette armée était composée des Polonais déportés en Sibérie entre septembre 1939 et mai 1941, « amnistiés » et relâchés en partie après l'accord Sikorski-Maïski, puis Sikorski-Staline scellant une nouvelle alliance polono-soviétique. L'Armée d'Anders composée de près de trois Divisions incomplètes (au total 75,000 hommes) est passée sous le commandement britannique en Iran et en Iraq. Elle a héroïquement lutté en Afrique et en Inde forte d'autres Polonais qui rejoignaient ses rangs en cours de route, remportant l'ultime victoire de Monte Casino, où repose aujourd'hui le général Anders. La majeure partie des survivants qui avaient vécu l'enfer soviétique de la terreur stalinienne, sont demeurés en exil après la guerre.

2419 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 8]
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Les Allemands tenaient, dans un premier temps, à dissimuler le fait que les balles utilisées pour l'exécution étaient de fabrication allemande : « Les Allemands ne voulaient sans doute pas que l'on aborde le problème de la provenance des munitions qu'un profane en général lie à l'ennemi. Du point de vue de la médecine légale, il est bien connu que dans le cas d'un assassinat avec préméditation le coupable utilise en général une arme étrangère, pour fourvoyer l'enquêteur... En tout cas, c'était le point faible de la propagande allemande à grande échelle et, pour cela, les Allemands ne permettaient pas aux participants aux excursions (à Katyn) de ramasser les douilles (Wodzinski)

2438 – [Mémoire du siècle n° MS21, p. 31]
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-Ah,Katyn répondit lentement le professeur .Cela a été une grande et tragique erreur qui appartient au passé et dont ce n'est plus la peine de parler ,car la raison d'état de la Pologne ,c'est son amitié avec l'URSS.
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