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Critiques de Alexandre Poussin (119)
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La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Livre éblouissant puisqu'il atteint presque le ciel à travers la marche de 5000 kilomètres de Poussin et Tesson dans le massif de l'Himalaya. Au-delà de l'exploit que représente cette aventure, peu équipés et peu préparés, mais riches de leur jeunesse et de leur volonté, ils vont rencontrer les populations, être accueillis simplement mais chaleureusement, ils vont s'immerger dans d'autres cultures dont ils sortiront enrichis, ayant beaucoup reçu et prêts à donner à leur tour. Je les ai découverts dans ce livre et n'ai cessé de les suivre, appréciant toujours plus ce qui les distingue ou les réunit.
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Africa Trek, tome 2 : Du Kilimandjaro au la..

Sonia et Alexandre Poussin,avec leur livre Africa Tek, partagent avec succès l'aventure exceptionnelle qu'ils ont vécue en mettant leurs pas dans ceux des premiers hommes.

Près de 14000 kilomètres, trois années riches de pays, de cultures, d'histoires et d'Histoire, de rencontres.

Trois années d'épreuves, d'endurance, de pudeurs, de joies, d'inquiétude et d'espérance, d'un peu de chance, de ... béatitude.

En remontant le Rift par l'Est de l'Afrique, au départ du Cap de Bonne-Espérance jusqu'au Lac de Tibériade (Israël), chaque pays traversé dévoile sa propre identité, son lot d'espoirs et d'immenses douleurs.

Des diversités faites de complexité, de pauvreté, de misère, d'amour et de violence nous claquent au visage.

Des paysages, des lieux, des coutumes, des cultures tribales se dévoilent.

Le phénomène « d'inculturation » chez les chrétiens et ses conséquences humanitaires positives dans l'Afrique à dominance chrétienne tranchant avec l'Afrique à dominance musulmane est bien présent.

La place de la femme dans ces cultures (contrôle des naissances, excision...) reste un sujet brûlant.

Des hommes, des femmes, des enfants, des maisons, des huttes, aisance, pauvreté, misère, se racontent dans des portraits pleins d'émotion.

« Dans les pas de l'homme », à la rencontre de l'autre, sont remplis d'espoir et de croyance en l'être humain.

Conviction dépassant la violence rencontrée notamment en Éthiopie et qui fait froid dans le dos.

Partage des passions des uns et des autres : ceux qui consacrent leur vie à la paléoanthropologie, aux fouilles archéologiques, à la médecine sanitaire, à l'éducation et à l'éveil, au sauvetage humain...

A foison, les détails abondent nous menant au cœur même de la démarche du couple.

Leur livre en est la continuité puisqu'il nous informe, nous apprend, nous éveille à l'autre et conscientise que de cette différence naît une immense richesse, nous pousse à la réflexion et à la curiosité.

Curiosité à nourrir, puisque ce voyage entre dans un recul de douze ans : que deviennent ces pays, ces politiques empêcheuses d'oxygène pour des peuples en souffrance, à nous de continuer ces pas offerts par « les Poussins » (des liens nous sont proposés en fin de livre).

Nous sortons étourdis et grandis de cette extraordinaire expérience physique et mentale.

Tantôt dans une solitude nécessaire, ressourçante et complice surmontant les difficultés, tantôt au contact des autres où écoute, respect, empathie, générosité éclatent dans leur diversité.

Sonia et Alexandre Poussin forcent l'admiration dans leur démarche radicale et leur jusqu'au boutisme.

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On a roulé sur la terre

« Roulez jeunesse ! ». Cette maxime leur va comme un gant. Elle ne jurerait pas aux côtés du drapeau français qui, fanion rassurant, les a accompagnés tout au long de leur périple.



Tour de force, tour du monde, tour des peuples, ces deux joyeux troubadours que sont Alexandre et Sylvain sont revenus de tout. Au bout du voyage, une grande fresque « ethnicolore » peinte à deux mains avec un enthousiasme contagieux et une maturité sidérante pour leur jeune âge (21 et 23 ans !).



Leur noria de coups de pédale arrachée au conformisme donne une bonne leçon aux individualistes que nous sommes. Elle fait tomber tous les préjugés et, comme une invitation au mimétisme, ouvre grand les portes de la découverte.
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Africa Trek, tome 2 : Du Kilimandjaro au la..

Je connais l’Afrique comme ma poche. Du nord au sud, j’ai tout vu, tout vécu. Rencontré les Boers sud-africains, les Massaï tanzanien, les Dassanetchs du Kenya, les Coptes égyptiens. Assisté à leurs rites secrets. Partagé leur langue, leurs biens, leur bonté, leur intimité. Côtoyé la misère et l’opulence. Enduré la vermine, la soif et l’hostilité. Bravé les lions et les serpents. Gravi le Kilimandjaro et la pyramide de Chéops. Eprouvé ma foi à la piété démesurée du Soudan.



Oui, le continent n’a plus aucun secret pour moi. Pourtant, je n’y ai jamais mis les pieds.



Marcher dans les pas de Sonia et d’Alexandre, c’est faire mieux que cela. C’est pénétrer l’Afrique, s’imprégner de sa réalité et de ses rêves. C’est remonter le cordon qui nous lie à nos racines. Leur trek de l’extrême - c’est là sa force - ne recherche pas l’exploit sportif. Il est avant tout une quête spirituelle et humaine qui nous réconcilie définitivement avec notre espèce.



Peu à peu, pas à pas, peuple après peuple, frontière après frontière, on devient un peu plus Africain. Ecce Homo.
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Marche avant

Le sous-titre du livre s'intitule "Vade-mecum à l'usage des aventuriers de grand chemin et de voyageurs immobiles" situe déjà un peu ce livre.

Adepte de la marche, amatrice de récits de voyages, j'ai retrouvé dans ce livre assez difficile à classer, beaucoup de sujets qui m'ont intéressée, divertie, ou fait réfléchir.

L'écrivain-voyageur dont j'ai lu et apprécié les précédents ouvrages, y fait part de ses réflexions sur le monde parcouru, depuis l'enfance au Canada qui a développé son goût des grands espaces, l'accident qui à forgé son caractère, puis le scoutisme, les études, les rencontres et les expéditions, seul, ou en compagnie de Sylvain Tesson, de Sonia, sa compagne... Un livre assez "touche à tout" ce qui peut intéresser le marcheur, le voyageur, le curieux, l'écologiste, l'humaniste, le religieux... qui peut faire rêver et remettre les pieds sur terre... L'auteur écrit bien, même si au départ il a eu quelques difficultés... Il nous interpelle, tout comme Sylvain Tesson ou Nicolas Hulot, chacun à leur manière, parfois peut-être maladroitement, mais je pense pour ma part qu'il est bon de les écouter.

Je recommande donc ce livre que j'ai emprunté, mais je le verrais bien dans ma bibliothèque car il ne se lit pas forcément d'une seule traite.
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Africa Trek, tome 1 : Du Cap au Kilimandjaro

Une aventure absolument palpitante que j'ai lu en deux fois: car selon moi, il ne faut pas lire un récit de voyage sans être totalement avide de cette lecture! J'ai donc patienté entre les deux tomes, mais cela ne m'a pas empêché d'en apprécier chaque phrase!



Sonia et Alexandre Poussin nous raconte leur périple de trois années en Afrique de la meilleure façon possible: avec amour, humilité, passion! Ils rencontrent ainsi plusieurs peuples tous différents mais unis dans l'hospitalité sans faille qui les habite!

En tant que lectrice, ce récit m'a permise de passer par plusieurs sentiments:

- l'envie de liberté de s'imaginer marcher seule dans ces grands paysages.

- l'émotion, les larmes aux yeux, lorsqu'Alexandre (le narrateur) nous confie l'amour qu'il éprouve de voir sa femme si belle, si forte; mais aussi à la fin de l'ouvrage quand ils apprennent qu'ils vont être parents!

- l'humour, notamment lorsque nos deux compagnons se retrouvent face à des lions que leur guide leur dit qu'il ne faut pas fuir mais leur foncer dessus!

- la colère, de voir des peuples souffrir à cause des politiques qui ne prennent pas les bonnes décisions.



J'ai beaucoup aimé ce récit de voyage. L'écriture est passionnée, les sentiments ne sont pas cachés, ils sont vrais, ils sont exprimés. Si bien que je me suis sentie proche des ces deux marcheurs. Proche car je les ai sentis vraiment accessibles.

C'est pourquoi j'ai vite fait de les visiter sur leur site Internet (http://www.africatrek.com/weblog/), où ce sentiment s'est confirmé! Ils nous permettent de les suivre dans leur vie, qui n'est pas toujours si éloignée de la nôtre!



Merci de ce moment d'évasion, j'ai été transporté, j'ai rêvé!
Lien : http://lecturefeetish.canalb..
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Africa Trek, tome 2 : Du Kilimandjaro au la..

Magnifique cours d'ethnologie de divers peuples et tribus africains que nous offrent ici gracieusement, Sonia et Alexandra Poussin, au travers de rencontres parfois furtives (le temps d'un repas partagé avec l'habitant) parfois prolongées d'une nuit ou deux: il paraît que l'hospitalité africaine est la plus généreuse au monde?!
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Africa Trek, tome 2 : Du Kilimandjaro au la..

Au pied du Kilimandjaro, le couple de marcheurs au long cours a déjà parcouru plus de 7000 km et il leur en reste autant devant eux. Plus de routes, plus de chemin, plus rien, juste le domaine des Masaïs, du moins ceux qui vivent encore vraiment libres, avec leurs troupeaux, dans leurs enkaïs, sorte de villages de cases clos par une enceinte d’épineux tressés. Les autres sont en représentation pour les touristes. On raconte à tort que les authentiques boivent le sang à la jugulaire de leurs taureaux. En fait, cela ne se pratique plus que dans certains rituels très rares, les Masaïs authentiques étant plutôt végétariens. L’initiation des jeunes consiste à essayer de trucider un ou deux lions à l’aide d’un casse-tête ou d’une lance. Dans le Rift du Ngorongoro, le danger est partout présent. En plus des lions, il y a les serpents et les hippopotames qui chargent facilement. Sonia et Alexandre échapperont presque par miracle à plusieurs attaques, ce qui ne sera pas le cas d’un couple d’Allemands dont la femme sera grièvement blessée, ni celle d’un couple d’Anglais attaqués et battus à mort par des bandits juste pour les dépouiller. Mais heureusement, nos deux marcheurs auront la chance de croiser la route d’un grand nombre de bons samaritains qui leur sauvèrent la mise à de nombreuses reprises…

« Africa Trek 2 » est la deuxième partie d’un récit de voyage absolument passionnant. Quel courage et quelle persévérance fallut-il à ce jeune couple pour parvenir à réaliser pareil exploit ! Chaque pays, presque chaque kilomètre présenta son lot de souffrances. L’accueil des populations souvent généreux eut quelques exceptions qui confirmèrent la règle. Je ne citerai que la traversée de l’Ethiopie qui fut marquée par des attaques permanentes de bandes d’enfants haineux leur lançant des pierres et les chassant de tous les villages qu’ils traversaient juste parce qu’ils étaient blancs ! Celle de l’Egypte ne fut pas non plus une partie de plaisir, car ils furent contraints de subir en permanence une escorte policière fort pesante qui utilisa même un engin blindé pour les accompagner. Plusieurs pages sont consacrées à présenter la liste de tous les hôtes et hôtesses qui les accueillirent, souvent des congrégations religieuses, des prêtres, des pasteurs, des popes et des imams, mais aussi de petites gens pauvres mais généreux. Livre intéressant pour les amateurs de voyage à pied, dernière véritable aventure humaine, et de grands espaces.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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On a roulé sur la terre

Pour ma part, pour bien apprécier les récits de voyage de Sylvain Tesson, il est bon d'avoir lu celui-ci, sans doute dans ses premiers.

Il le fait avec son camarade Alexandre de deux ans son aîné.

Récit à deux voix, chacun son chapitre. Ils partent en vélo, avec le strict minimum, en commençant par l'Afrique, puis, ils traversent l'Amérique du Sud d'est en Ouest, ils font une courte escale (amusante) en Nouvelle-Zélande avant de rejoindre l'Asie et de la traverser (Vietnam, Inde, Iran….).

Certes, ils sont deux jeune gens de bonne famille qui ont la bougeotte, mais sacrément rustiques pour une telle expédition, avalant sans broncher ces milliers de kilomètres. J'aime leur façon de rendre compte de ce voyage.



Puis ensuite, chacun poursuivra sa route de son côté, Alexandre Poussin en compagnie de sa femme et de ses enfants. Tesson avec le parcours qu'on lui connaît : sa traversée de la Sibérie, sa chevauchée de Steppes, sa retraite au bord d'un lac, puis l'accident…puis en Avant, calme et fou, où là, la façon de voyager est moins rude 



Que de chemins parcourus depuis ce premier livre !

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La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Adepte de la marche et du trekking, mes collègues m'ont offert cet ouvrage pour mon anniversaire. J'avais tardé à le lire car je me suis tellement bien accoutumé à la liseuse que je retardais l'échéance. Profitant d'un arrêt de travail, je me suis attelé à la tâche avec le plaisir de retrouver Sylvain Tesson et Alexandre Poussin. Certes, ils étaient jeunes puisque cette expérience date de 1997, j'ignorais tout de cette expérience, mais c'est de la folie ce qu'ils ont fait !

5000 km dans l’Himalaya, du Bhoutan au Tadjikistan sans porteur, sans tente et avec très peu de provisions puisque leurs sacs à dos pesaient 6 kg chacun dont une peluche et des flutes ! Ils nous racontent leur traversée, les journées de marche, jusqu'à plus de 80 km en une journée, l'évitement des postes frontières, leurs visas n'étant pas toujours conformes, les nuits chez l'habitant, la faune sauvage, les rencontres. Près de 48 heures sans boire parce qu'ils ne trouvaient pas d'eau. Sans jamais se plaindre et avec des dialogues limités entre eux, c'est tout au moins ce qui apparait à la lecture. Je ne cache pas que je préfère d'autres ouvrages de Sylvain Tesson où il mêle son vécu avec de nombreuses réflexions philosophiques mais globalement cette lecture a été très agréable si bien que cela m'a motivé pour marcher autour de chez moi deux à trois heures pendant la durée de mon arrêt de travail et, bien entendu sur les heures de sortie autorisées ! Ce n'était pas sur le toit du monde mais je marchais en pensant à leur exploit sportif et je redoublais d'énergie. Après la longue marche de Bernard Ollivier que j'avais adoré, ce livre a été comme une piqure de rappel.

Lu dans le cadre du challenge multi défis 2019 sur l'item : un livre écrit à plusieurs mains.
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Africa Trek, tome 1 : Du Cap au Kilimandjaro

14 000 km à pied pour remonter le temps, mettre ses pas dans ceux des premiers hommes... Un projet délirant pour le commun des mortels. Pas pour ces deux baroudeurs invétérés que sont Sonia et Alexandre Poussin. Leur marche au long cours nous mène hors des sentiers battus, loin des clichés, loin des cartes postales, loin des préjugés, au plus près du peuple africain et de sa réalité. C’est un continent aux multiples facettes qui, au fil des kilomètres, se dévoile. Farouche, sauvage, insoumis, dangereux, miséreux, immature ; généreux, audacieux, ouvert, libre, fervent, vivant. Polychrome et polymorphe Afrique !
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Marche avant

Alexandre Poussin a été un compagnon de route de Sylvain Tesson, homme et aventurier des temps modernes que j'aime beaucoup car son regard, ses observations de notre monde ne sont pas pour me déplaire. Les expériences de Poussin ne sont pas moins nobles donc voilà un ouvrage qui devrait effectivement me faire voyager rien qu'en lisant ce livre. S'ouvrir des horizons déjà rien que par la lecture, c'est la magie de la littérature.



La marche, c'est une pratique simple, qui est à la portée de tous depuis que nos ancêtres se sont redressés sur leurs deux jambes. Après, il est évident qu'il existe plusieurs types de marches.

Ici, on n'est pas dans une approche sportive, du dépassement des limites de ce qui est humainement réalisable. On est plus dans l'endurance, dans la découverte du monde, des espaces, des habitants, le tout à un rythme lent. C'est une invitation au voyage, au déplacement de soi, mais qualitative et surtout pas quantitative.



On va parler de voyage, mais des vrais, ceux que l'on fait avec ses pieds. Pas question de se couper du monde avec des véhicules de toutes sortes. On en revient aux basiques, aux fondamentaux, à la source de tout.

On va parler de connaissance de soi, d'autrui, de la nature, de la faune, de la flore...

On va parler, mais on va aussi réfléchir, méditer, apprendre, comprendre, échanger, partager...

On va parler aussi économie, parfois un peu de politique (très général), d'écologie (faut pas non plus faire l'autruche, notre monde actuel et notre planète vont tout droit vers la catastrophe annoncée à plus ou moins brève échéance).



Éloge de la lenteur, de ce qui se mérite, de ce qui se construit petit à petit, modestement, de ce qui se récupère, de ce qui se donne, de ce qui se partage... Voilà ce que l'on va trouver au fil de ces pages. Le ton est juste, véritable. C'est comme la confiance d'un ami.

J'arrive à me reconnaître parfois, même si je ne suis qu'une très modeste marcheuse. J'ai moi aussi eu des idées similaires. Je suis certaine que je ne suis pas la seule.



Le récit n'est pas linéaire et c'est un plus pour ce livre. On est plus dans le thématique encore que c'est sans nul doute une vision très réductrice. Ce qu'il faut retenir à mon sens, c'est que cette lecture est agréable, enrichissante et fait aussi du bien. On quitte ce monde consumériste, trop axé sur la vitesse, la rentabilité, l'efficacité, du profit, des gains... On se pose des questions. On entrevoit des solutions à son niveau. L'Homme n'est pas fait pour mener une existence telle qu'on nous l'impose. C'est aussi mon intime conviction, même si je ne partage pas tous les points de vue d'Alexandre Poussin, la différence c'est aussi une richesse. Cela aide même à faire avancer les choses parfois.



Plus qu'un ouvrage sur la marche, c'est un écrit sur la vie. Sur les choix que l'on peut faire pour mener cette dernière en accord avec nous-même et notre planète, nos semblables.

A découvrir.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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On a roulé sur la terre

Je n’ai pas l’habitude de lire des récits de voyages donc je dois bien avouer que j'ai mis longtemps à entrer dans leur voyage et péripéties. Peut être parce que ce n'est qu'une suite de ville qu'on ne connaît pas, heureusement il y a une carte au début du livre. En tout cas, un tour du monde a vélo dans les années 90, c'est quand même pas rien et quand on lit tout ce qui leur est arrivé on se demandesi c'est vrai et si ils ont vraiment réussi à aller au bout. Leurs maladies et malchances sont bien décrites mais pas trop et ce qui m’a le plus frappé c'est le nombre de gens qui leur ont offert à manger ou qui les ont accueillis, c'est impressionnant.
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Africa Trek, tome 1 : Du Cap au Kilimandjaro

Superbe récit de Sonia et Alexandre Poussin, ce dernier que j’ai connu pour ses deux périples avec S.Tesson!



Dans ce premier acte, ils partent du cap en Afrique du Sud jusqu’au Kilimandjaro situé à mi parcours de ce long voyage à pied.



En plus de 500 jours de marches, ils ont rencontrés et été accueillis par autant de personnes avec de superbes échanges et des surprises!



Ils en apprennent bien plus sur l’histoire de l’apartheid et des difficultés Sud africaines que dans n’importe quel livre !



Des paysages à couper le souffle, on l’on voyage avec eux .

Hâte de poursuivre avec le deuxième acte et de regarder la série télévisée de ce voyage !
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Madatrek : De Tana à Tuléar

Après une traversée à pied du sud au nord du continent africain, le couple Poussin, leurs deux enfants Philae et Ulysse, une amie préceptrice temporaire Virginie et leurs deux guides malgaches Tovo et Tanjona se sont lancés dans une première, une expédition réputée impossible, le tour complet, à pied, de Madagascar, île aussi grande que la France. Ils se sont fait construire une charrette tirée par deux zébus. Elle leur servira de maison roulante au confort des plus sommaires malgré la présence de panneaux solaires. Ce défi va se révéler difficile à relever. Aucun réseau routier digne de ce nom sur leur parcours, à peine des chemins défoncés voire abandonnés à la végétation, des endroits désertiques et des zones infestés de bandits de grands chemins très craints car spécialisés dans le vol de zébus, seule véritable richesse des paysans. Peu de ponts. Il leur faudra passer des cours d’eau en faisant flotter leur charrette et même la placer sur un bateau sur un tronçon. En tout, il leur faudra plus de huit mois pour relier la capitale Antananarivo à Tuléar pour ce premier périple de 949 km.

« Mada Trek » est un récit de voyage peu ordinaire. C’est un véritable exploit familial que les Poussin nous font partager avec ses joies et ses peines, ses souffrances et ses étapes plus confortables chez des amis ou dans des lodges mis à leur disposition. Ils veulent expérimenter une forme de sobriété heureuse et ils y parviennent fort bien. Cet exploit aurait été impossible sans l’aide des autochtones qui sont souvent mis à contribution autant pour pousser la charrette dans les montées difficiles que pour les protéger des brigands. Ils découvrent un peuple attachant qui lutte désespérément pour sa survie. Alexandre Poussin arrive même à parler la langue. Son texte qui est d’ailleurs rempli de phrases en malgache dont il faut chercher la traduction en bas de page, s’achève par ce qu’il appelle un vade-mecum lexical, sorte de glossaire utile pour qui voudrait causer malgache ! En plus de l’aventure, les Poussin ont un autre but : aller au-devant d’ONG et autres intervenants de la coopération pour les faire mieux connaître chez nous. Ils constatent que près d’un demi-siècle de gouvernance dictatoriale plus ou moins communisante a laissé un pays exsangue et une population plus pauvre et plus démunie que celles qu’ils ont découvertes en Afrique. En plus de deux cahiers de magnifiques photos, le lecteur a droit à une playlist de tubes malgaches (il faudrait un audio-book pour en profiter) et à une bibliographie succincte. Une belle aventure familiale à ne pas rater et dont on attend déjà la suite avec impatience.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Deux amis se lancent un défi la traversée intégrale de l'Himalaya d'est en ouest à pied. 5000 kilomètres,6 mois de marche. Ils franchissent des frontières, jouent parfois avec les autorités politiques et judicaires en place. Ils rencontrent des habitants qui leur offrent l'hospitalité, le peu qu'ils ont et surtout le partage. Ils sont malades, déshydratés, perdus, isolés mais ils poursuivent leurs courses. Ils sont arrêtés et après avoir reçu les bons laissez passer repartent en marche arrière pour terminer ce périple. Sans tentes, sans porteurs, sans vivres, que le strict minimum ils poursuivent leur chemin. Pourquoi marcher ? Pour relever ce défi, pour vivre une formidable aventure de rencontres, d'amitiés, de rencontres avec les différents habitants et avec les différents paysages de cette transhymalayienne. Du Bhoutan en passant par la Chine et s'arrêtant au Tadjiskistan.

J'avoue que cette lecture m'a permis à chaque instant de parcourir avec eux ces 5000 km. J'ai réalisé cette traversée avec eux, regrettant même d'avoir fini ce livre. J'ai donc cherché d'autres récits de voyage de ces deux compères et j'ai commandé.

Une lecture pour les aventuriers et les randonneurs.
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La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

« Le voyage de mille kilomètres commence au premier pas » disait le sage Lao Tseu. Eux, ce n’est pas mille mais cinq mille kilomètres qu’ils ont parcouru à pied, à travers l’Himalaya. Défi sportif, défi géopolitique, les deux compères ont réussi l’exploit de relier le Bhoutan à l’est, au Tadjikistan à l’ouest en traversant le massif montagneux le plus dense de la planète. Cinq mille kilomètres de cols, de montées ardues, de descentes tortueuses, de sentiers si peu connus.

Le récit fait alterner la voix de Sylvain et celle d’Alexandre. J’ai beaucoup apprécié cette sorte de duo d’écriture.



L’enthousiasme et l’optimisme à toute épreuve d’Alexandre répondent au désenchantement, teinté parfois de défaitisme de Sylvain, à la témérité de Sylvain, réplique la prudence d’Alexandre. Cette alternance de point de vue permettait d’éclairer leur voyage de deux sensibilités radicalement différentes alors même que les deux amis avaient déjà effectué un trajet un peu fou : un tour du monde à bicyclette. J’ai donc été très surprise des dissonances de point de vue entre les deux écrivains-marcheurs, dissonances qui montraient qu’un voyage est toujours et avant tout un voyage intérieur, que le marcheur est attiré par différents paysages et que rares sont les mêmes rochers sur lesquels butent leurs chaussures. J’ai ainsi progressé, de col en col, bercée entre Sylvain et Alexandre, avec l’agréable sensation de voyager, depuis mon canapé.

Petit à petit, leur route est devenue la mienne et je les ai suivi. Chaque jour j’ai mis mes pas dans les leurs. Quelle joyeuse sensation quand, la journée de travail achevée, l’enfant couché, je pouvais m’évader et parcourir à mon tour les hauts plateaux, les champs d’arbre à thé, tressaillir au bruit des garde-frontières, à celui d’une chute dans un sérac…

Mon passé de géographe a repris le dessus et j’ai bien entendu dévoré les descriptions de paysages, surtout celles des formes des reliefs. L’excitation était à son comble lorsque l'itinéraire de Sylvain Tesson et d’Alexandre Poussin a croisé la vallée de la Kali Gandaki, étudiée en long, en large et en travers (littéralement !) au cours de mes années de master ! J’ai retrouvé l’émotion toute particulière qui anime le passionné de géomorphologie lorsqu’on évoque devant lui roches moutonnées, plis, failles et autres formes qui structurent le relief. Ces passages descriptifs sont pour moi une belle entrée en matière pour quiconque se lance ou désire se lancer dans une étude approfondie de la chaîne de l’Himalaya. On comprend ainsi qu’aux unités physiques (massifs centraux qui culminent à plus de 8000 m, hauts plateaux, larges vallées…) se surimposent des unités humaines. Brahmane, Sherpas, Dolpani, Tibétains, Tadjik : les hommes ont toujours su tirer profit des modelés façonnés par la nature. Petit à petit, la mosaïque himalayenne se dessine. Espace transfrontalier par excellence, les peuples se mélangent et déjouent les rigueurs des postes-frontières et des barbelés.

L’expédition narrée dans La Marche dans le ciel m'a également montré la voie pour combattre l’adversité ! Parce que la progression dans la vie peut être aussi ardue qu’un sentier transhimalayen. Parce que parfois, nous attendons longtemps avant d’atteindre un plateau fleuri ou une vallée tranquille. Parce qu’il nous faut toujours progresser vers un nouveau col, contourner un sommet trop périlleux. La Marche dans le ciel a agi en moi comme un médicament. Il m’a aidé à envisager la vie d'une façon un peu différente. Ce récit m’a conduit à m’interroger sur le chemin à suivre et surtout, surtout, à ne pas désespérer, à ne pas considérer le voyage dans son ensemble mais par petites étapes. Ce livre est donc à mettre entre toutes les mains de ceux qui ont des fourmis dans les pieds et des étoiles plein la tête !
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Marche avant

Après avoir lu plusieurs des récits de voyages d'Alexandre Poussin, que ce soit avec sa femme ou son ami Sylvain Tesson, son parcours d'aventurier philosophique m'a toujours passionnée.



Ici, je pensais avoir affaire à un autre voyage mais pas du tout. L'auteur prend la plume pour un roman à la fois autobiographique et initiatique.



- Autobiographique, car il nous narre des évènements phares de sa vie, qui ont contribué à faire de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. C'est à la fois très émouvant et très drôle. Beaucoup d'auto-dérision chez Alexandre Poussin.



- Initiatique, car il nous fait l'apologie de la marche et des bienfaits de celle-ci sur la forme mentale, comme une sorte de méditation et d'abstraction totale. J'ai trouvé ces moments de lectures très intéressants notamment par le fait que l'auteur nous donne des exemples très quotidien, comme le fait de marcher au lieu de prendre sa voiture de temps en temps.



En résumé, un livre atypique et qui passionnera ceux qui ont été happés par les récits de voyage d'Alexandre Poussin.

Si je devais soulevé un point négatif, ce serait la longueur du livre, qui aurait peut-être mérité d'être plus synthétique par moment pour ne pas risquer de perdre le lecteur, d'autant que les idées sont parfois lancées sans vraiment être organisées.
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Africa Trek, tome 1 : Du Cap au Kilimandjaro

Je ne suis habituellement pas amatrice de récits de voyage, n’étant jamais certaine que l’auteur saura me faire voyager par sa plume. Après avoir entendu beaucoup de bien du documentaire Africa Trek, je me suis retrouvée avec le livre entre les mains. Et là : quel choc !



Le style d’Alexandre Poussin (qui tient en majorité le crayon) est à la fois cultivé et d’un ton familier, très accrocheur. [lire la suite sur La Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Un beau récit de voyage! En 1997, les deux amis partent pour 6 mois de trek dans la chaîne himalayenne. C'est assez impressionnant comme récit; on a l'impression que leur périple est simple alors qu'ils traversent la plus haute chaîne de montagne au monde!! Et puis vient le moment (court, pudique) où ils nous apprennent qu'ils commencent à avoir des signes du scorbut et autres choses du genre... Alors là on se rend compte qu'ils subissent une épreuve physique très intense.



Au final, on se prend d'amitié pour ces deux touristes salent, puant mais qui sont accueillis à bras ouverts dans les plus pauvres tentes perdues dans des coins improbables. Comme ils le disent eux-mêmes, on se croirait sur une autre planète.
Lien : http://lecturefeetish.canalb..
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