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3.11/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Friedrichsdorf l , le 17/03/1842
Mort(e) à : Saint-Légier , le 14/01/1915
Biographie :

Alfred Cérésole est un pasteur protestant, écrivain vaudois.

Originaire de Vevey, Alfred Cérésole est fils de pasteur. Il suit des études de théologie à Lausanne (Église nationale) et est consacré en 1866.

Suffragant à Oron et à Begnins, il est ensuite pasteur à Ormont-Dessus de 1867 à 1871, à Vevey de 1871 à 1890, ainsi qu'à Saint-Légier-La Chiésaz de 1891 à 1905 où il crée le Cercle ouvrier et une crèche.
Alfred Cérésole participe à la fondation de la revue littéraire Au Foyer romand. Son œuvre touche aux traditions populaires et au parler vaudois. Son conte, Scènes vaudoises, Journal de Jean-Louis (1884), popularise un personnage type du Pays de Vaud. Il est aussi l'auteur de guides sur Montreux et sa région, largement diffusés en Europe et en Amérique. Il recueille dans ses Légendes des Alpes vaudoises (1885) illustrées par le peintre Eugène Burnand, les récits fantastiques des montagnards. C'est également lui qui a créé, dans ses Scènes vaudoises (1892), le personnage du paysan-vigneron vaudois observé et dessiné sur le vif. Dans ses ouvrages et dans ses nombreux guides touristiques, il a cherché à décrire les beautés pittoresques et les traits de mœurs du pays romand.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Alfred Cérésole   (13)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La préoccupation des démons et des mauvais génies n’a pas eu seulement pour effet de peupler la montagne de fictions plus ou moins terribles ; elle a donné naissance à la sorcellerie. Elle a mis en activité des centaines de sorciers et de sorcières. Elle a occasionné surtout les fameuses réunions nocturnes qui, sous le nom de sabbats ou de chettes, ont laissé chez nous un vivant souvenir.
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C’est que le monde est méchant, voyez-vous ! Il promet beaucoup, mais il tient peu. Il sourit par devant, mais grogne souvent par derrière. Or, il doit être dur de lancer sans cesse le filet, sans rien prendre ; de donner toujours sans rien recevoir. Ça n’ira donc pas tout seul. Il y aura plus de soupirs que de compliments. Veillez-vous donc au grain et pas de naufrage !
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Il est vrai de dire aussi que les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas toujours pour les anciens toutes les attentions qu’on pour-rait souhaiter. Il y a, en vérité, de ces petits enfants qui ont le nez trop en l’air. Tout de même, est-ce une raison pour les vieux de ne faire que critiquer et décrier ce qui s’est fait après eux, sans eux et mieux qu’eux ? Est-il rien de plus bête et de plus in-supportable que ces vieux grognons qui ne font que de se plaindre, que de se redire en dedans ou entre eux : « Il n’y en a point eu comme nous !… Notre temps, c’était le crâne temps ! » et qui ne savent que bisquer et jurer contre le monde de ce qu’il y en a qui réussissent mieux qu’eux.
Non ! non ! vilaines manières que tout ça ! Dites-vous bien, mes enfants, – si jamais vous lisez ces lignes, – qu’il n’y a pas de plus triste vie que celle d’une vieillesse sans bonté, et que ce sont de tristes soirs que ceux qui s’achèvent dans la colère et la jalousie.
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En 1515, par exemple, on voit Genève, alors sous son évêque, brûler cinq cents personnes en trois mois. En 1620, les autorités de la ville de Vevey et celles de Berne se disputent pour savoir à qui doivent incomber les frais de bois nécessaire aux bûchers. En 1629, le seul bourg de Stanz compte soixante-deux personnes livrées aux flammes.
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— Article 30 : « Les jours où la bénédiction nuptiale ne peut avoir lieu sont le dimanche, le samedi, la veille des fêtes religieuses, la semaine entre deux dimanches de communion, la semaine sainte. Il ne peut être dérogé à cette règle qu’avec l’autorisation du Département de l’instruction publique et des cultes. »
— Ah ! mon père ! est-il possible ? Que d’embarras et de commerce ! Jamais je n’aurais cru qu’il faille tant de commerce pour marier sa bonne amie… Je veux bien parier que c’est des célibataires de par Lausanne qui ont fait cette loi… C’est la liber-té à l’envers, et, quant à l’amour, il n’y trouve pas son compte…
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Puisse-t-il tout au moins se dégager des froides pages où il s’est desséché en de noirs caractères, un parfum qui soit sans amertume et résulter de la lecture de ce volume une impression instructive et bienfaisante !

Hélas ! il ne se publie que trop de livres tristes (comme si la vie ne l’était déjà pas assez !) sans que celui-ci vienne encore en augmenter le nombre. Distraire et instruire, instruire et dis-traire, et distraire sans faire de mal, ni dégoûter des hommes, ni de la vie, n’est-ce pas là ce qui doit être le but et la devise de quiconque écrit et respecte la santé morale et le bon sens de ses lecteurs ?
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INTRODUCTION
Le soir, à la montagne, lorsque tout est tranquille sous le chalet bien clos, – quand le feu, qui brille encore sous la noire chaudière, lance dans l’ombre ses vacillantes lueurs, – lorsque le vent des nuits, pareil à une harpe plaintive, fait gémir au loin, dans le val, les rameaux des grands sapins noirs, – quand le solennel silence des solitudes alpestres n’est interrompu que par le sifflement de quelque oiseau nocturne, passant près des hauts rochers déserts, – le pâtre de nos monts, au terme des labeurs et des soucis du jour, aime encore, avant d’aller chercher le sommeil, à s’asseoir un instant près de son foyer.
Remontant les sentiers, déjà bien effacés, des jours disparus, songeant aux légendes et aux vieilles traditions transmises par ses pères, il trouve, pour charmer les moments de ceux qu’il honore de sa confiance et de son amitié, des récits à la fois doux et simples, étranges ou fantastiques, empreints d’une forte poésie et d’une réelle originalité.
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Connaissez-vous l’histoire du petit bonhomme Trinquiet et de son arbre : un grand chêne qui montait jusqu’au ciel ? Elle m’a fait si plaisir qu’il faut que je vous la raconte.
La première fois que je l’ai entendue, c’est en patois ; et ce-la par un montagnard qui la savait de son grand-oncle. Celui-ci l’avait reçue de sa grand’mère, qui l’avait entendue de son aïeul, lequel à son tour l’avait apprise d’un vieux curé (poitevin) qui aimait à la redire à l’adresse de ceux qui ne savent tenir ni leur langue, ni un secret.
Si, dans ce vieux conte, utile pour les jeunes gens et plaisant pour les vieux, il est question de saint Pierre, comme gardien des portes du paradis, je n’en puis rien. Ainsi le veut la légende, qui depuis longtemps a cru devoir honorer cet apôtre en lui prêtant cet emploi.
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– Quand avez-vous quitté le village ?
– Il y a une nuit ; mais, pendant ce temps, le village et moi, nous avons vieilli d’un siècle.
– Qu’avez-vous donc fait pendant cette nuit-là ?
– Je suis allé au fond de la terre.
– Au fond de la terre !… et qu’y avez-vous vu ?
– Je ne sais pas ; mais ce pourrait bien être les magasins du diable !
– Les magasins du diable !
– C’est un sorcier, dit une voix.
– L’est on vaudai ! dit une autre.
À ces mots, toutes les femmes s’écartèrent et s’enfuirent en criant :
– Au sorcier ! au sorcier !
Aussitôt tout le hameau s’assembla et, en moins d’une de-mi-heure, le pauvre Bracaillon, les mains liées, était conduit en justice sous l’escorte du garde-champêtre et de son fils aîné.
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— Si en retard, Vincent ! Mais qu’ont-ils donc tant pu avoir affaire en municipalité, aujourd’hui, pour que tu reviennes à ces heures ?
— Qu’est-ce que cela peut bien te faire ? Les femmes n’ont pas besoin de tout savoir ; d’ailleurs, je n’en sais rien, moi.
— Comment, tu n’en sais rien !… Alors, à quoi cela peut-il bien nous servir que tu sois le premier serviteur de la municipa-lité, si ta femme n’est pas mieux renseignée que les autres ?… Du reste, ne m’as-tu pas dit souvent ce que ces messieurs avaient discuté et décidé ?… Pourquoi me ferais-tu aujourd’hui des cachotteries ?…
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