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3.75/5 (sur 155 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Buffalo , le 30/01/1931
Mort(e) à : Corona, Californie , le 07/07/2011
Biographie :

Allan Wesley Eckert est un historien, un naturaliste et un auteur américain.

Né dans l'état de New York, il est élevé dans l'Illinois, dans la région de Chicago, mais vit longtemps à Bellefontaine, dans l'Ohio, où il va à l'université.

Jeune homme, il visite les États-Unis en auto-stop, se nourrissant de ce que lui fournit la terre et étudiant la vie sauvage. Il commence à écrire sur la nature et l'histoire américaine à l'âge de treize ans puis devient l'auteur de nombreux livres populaires pour adultes et enfants. Sept de ses livres furent nommés pour le prix Pulitzer.

En plus de ses romans, Allan W. Eckert écrit également plusieurs scénarios pour la télévision et plus de 225 épisodes de la série télévisée "Mutual of Omaha's Wild Kingdom" (1963-1988) pour lesquels il reçoit un Emmy Award.

En 1999, la Ohioana Library Association lui attribue, en même temps que Toni Morrison, le titre de Favorite Ohio Writer of All Time, auteur favori de l'Ohio de tous les temps.

Il est auteur de "La Colline du Faucon" (Incident at Hawk's Hill, 1971), réédité sous le titre "La rencontre".
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Mutual of Omaha's Wild Kingdom (1963-1988)


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Elle s'endormit profondément, et sa respiration un peu sifflante se fit calme et régulière. Il semblait incroyable qu'en si peu de temps elle ait perdu son compagnon, ses petits, sa tanière, et même une partie de sa patte avant droite. Elle souffrait toujours énormément et, de plus, ses glandes mammaires, gorgées de lait maintenant inutile, étaient très douloureuses. Mais elle survivrait. Car au milieu de la nature sauvage, l'instinct de survie est d'une force prodigieuse.
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La lèvre de Ben se mit à trembler, mais il ne dit rien. Son père lui pressa l'épaule, regrettant de ne pas trouver les mots qu'il aurait fallu pour faire comprendre à un petit garçon de six ans que la vie est une chose terriblement fragile et que la mort, aussi douloureuse qu'elle soit, fait partie de la vie ; et que prendre conscience de cela, et l'accepter, fait partie de ce qu'on appelle grandir ; mais que ce n'était jamais facile, pour personne.
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Alors, elle commença à ronger sa propre chair, l'arrachant à petits coups de dents, ses efforts ponctués de grognements et de gémissements. Cela lui prit du temps, et le soleil était à son zénith lorsque le dernier tendon blanc céda enfin. Elle était libre.

Ignorant la douleur qui continuait à irradier de sa patte, elle se hâta vers le terrier et s'engouffra dans le tunnel en glapissant pour s'annoncer. Mais ses petis ne répondaient pas. Ils étaient étendus sur le sol de la tanière lorsqu'elle y entra. Le premier qu'elle flaira était froid et déjà rigide. Le deuxième, un petit mâle, était souple, encore chaud, et réagit un peu quand elle le poussa du bout du museau. Le troisième était mort.

Elle reporta toute son attention sur le petit mâle et le pourlécha en jacassant à mi-voix. Puis elle s'alongea sur le flanc, lui présentant ses mamelles enflées et douloureuses, mais il était si faible qu'il n'arrivait pas à soulever sa tête plus d'une ou deux secondes à la fois. Gémissant encore, elle s'arrangea pour lui presser un téton sur le museau. Il fit une ou deux tentatives pour téter, mais il n'arrivait pas à serrer le téton assez fort, n'avait même pas la force de téter? A la nuit tombée, lui aussi était mort.
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A mesure qu'il reprenait et développait ses récits, toute la famille était impressionnée par l'étendue de son vocabulaire, lui qui autrefois ne s'exprimait guère que par monosyllabes. Il était maintenant évident que si, avant son aventure, il n'avait jamais beaucoup parlé, il avait en revanche écouté et retenu beaucoup plus de choses qu'on ne l'imaginait au milieu des conversations familiales. Et bien qu'à son retour il eût pesé sensiblement moins lourd qu'avant, il avait, à ses propres yeux autant qu'à ceux des siens, acquis un poids inattendu. Il en était fier et parfaitement conscient.
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Il allait sans hâte, goûtant ce sentiment de totale liberté qui accompagnait toutes ses escapades.
Il était à peine à plus d'un kilomètre de la ferme lorsqu'il s'arrêta pour observer un petit épervier aux formes profilées qui était apparu soudain, à quelque dix mètres de haut, ses ailes étroites et pointues tour à tour battant l'air ou immobiles quand il se laissait planer. De nouveau, Ben sentit monter en lui le désir violent de pouvoir lui aussi voler.
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La petite taille du garçon, son incapacité à se défendre, sa totale impuissance, tout cela décuplait son angoisse et William se prit à imaginer le pire : on ne parlait plus d'accidents dus aux loups ces dernières années, mais le petit offrait une proie si facile... Les blaireaux aussi pouvaient se montrer dangereux, et Ben disait en avoir rencontré un récemment. Et les ours? Les grands ours noirs, patauds, étaient plutôt timorés et inoffensifs en temps normal, mais si on les dérangeait, ils n'hésitaient pas à attaquer... Et les carcajous, qu'on voyait de temps en temps par ici? Ne les appelait-on pas aussi "gloutons"? Dieu merci, on en rencontrait plutôt l'hiver, venus du nord. Mais comment savoir... Des images terribles assaillaient l'esprit de MacDonald. Il se secoua comme pour s'en débarrasser et repris ses recherches.
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Le jour de la disparition de Ben Esther MacDonald ne s'était pas vraiment fait de souci jusqu'à midi. Elle av ait regardé dehors à plusieurs reprises et, ne voyant pas son petit dernier, s'était prise à espérer que Ben était avec son père et que William en profitait pour développer le lien fragile qui semblait s'être établi entre eux. Deux fois au cours de la matinée, elle avait failli se rendre à l'écurie pour se rassurer, puis elle s''était raisonnée, craignant de gâcher un moment privilégié.
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Car pour la première fois de sa vie Ben avait des choses importantes à raconter, des choses dont les autres étaient soudain curieux. Ce qu'ils voulaient savoir, surtout, c'était bien sûr ce qui lui était arrivé après sa disparition.
Et il leur racontait tout ; pas de façon parfaitement chronologique, sans doute, car tous ces souvenirs se bousculaient dans sa mémoire, mais il leur livrait en vrac les épisodes de son histoire... (...)
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Ben, à la lumière du jour, remarqua deux choses. La première était l'oreille droite du blaireau ; il sourit en voyant qu'elle portait une entaille profonde.
"Alors c'est bien toi, dit-il à voix basse. Je t'ai donné à manger, tu te rappelles, les bébés souris?"
La bête, instinctivement, se remit à gronder faiblement au son de sa voix, tout en soufflant entre ses dents, mais elle penchait la tête de côté, comme intriguée par ces sonorités nouvelles. Elle s'approcha encore un peu et c'est alors que Ben remarqua aussi que sa patte avant droite était déformée par une enflure énorme et amputée de deux doigts. il fronça les sourcils avec un grognement de sympathie.
"Tu t'es blessé la patte? dit-il. Ca doit faire drôlement mal. Je me demande comment tu t'es fait ça."
La grosse bête inclina de nouveau la tête, en jacassant à intervalles réguliers.
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Les secondes s’écoulaient; bientôt une minute,puis deux, puis trois...Ils continuaient à se regarder, les yeux dans les yeux, immobiles.
Vincent B.
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