- Tu as toujours la tête dans un livre, dit-elle. Un jour, tu vas disparaître dans un bouquin et on ne saura pas où te chercher.
- Tu sais ce qu'on dit : "Si tu veux faire rigoler Dieu, explique-Lui tes projets".
The first time he met Marjorie Williams he arrived for dinner with a bottle of Californian Merlot; she was pleased: how dd he know she liked red wine? She took him straight to the kitchen to taste the salt fish fritters she was frying. He told her, "This is the most delicious thing I've eaten since I got here", and he meant it.
"Thank you", and to Safiya, " A sweet talker; he can definitely come again."
At the point she didn't realise that he was sleeping with her daughter, taking her back to this apartment at the end of the day; sometimes in the middle of the day, if their schedules allowed it. No, to her mother, Safiya had simply described him as a lonely old English guy she had met through work, no more than that.
He was surprised by the old-fashioned feel of the house: the olive-green Formica cupboards and the white worktop, the narrow gas stove where the big coal pot rested, and the large fridge covered with paper scraps, postcards, mementos. Safiya was born in this house, and apparently nothing much had changed: the same wooden floors, the ceiling fan in the living room, the cabinet packed with crockery and her grandmother's cocktail glasses, the silver cocktail shaker. He'd noticed a line of blue glass bottles outside the swing door, and Marjorie said these were to keep away bad spirits.
Maintenant, j'en avais la certitude, tous les chemins ne mènent nulle part.
Comme un verre de rhum, il m'avait bue d'un trait et m'avait pissée ensuite.
Tu me demandes toujours qui est le premier homme que j'aie connu. Eh bien, le premier homme que j'aie connu s'appelait Roman Bartholomew et ce soir j'ai appris qu'il était mort. Et je suis heureuse parce-que ça veut dire que Dieu ne dort jamais.
J'avais échappé à un monstre pour rencontrer un autre genre de monstre. Seulement celui-là était beaucoup plus dangereux, parce que je l'aimais.
Bon moment de lecture. Je suis resté un peu sur ma fin, j'aurais aimé connaître ce que Celia devenait dans l'avenir;
Une âme s'en vient, une autre s'en va.
Certains jours je pensais trop à ma vie. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Debout sur la terrasse, où je regardais la lumière du soleil papilloter en éclats vifs et éblouissants sur les toits au-dessous, je m'efforçais de comprendre pourquoi les choses avaient tourné de cette manière. J'en revenais toujours à la même conclusion : il n'y avait pas de réponse. Et j'étais également consciente que je n'avais rien. C'était comme vivre dans un monde où il n 'y aurait que la chaleur et la lumière blanche, éclatante, qui produit ce genre de chaleur. Il n'y avait pas d'ombre, nulle part où se reposer, nul endroit où le soleil ne soit. Voilà ce qu'on ressent quand on n'a rien.
- Est-ce qu’il t’aimait lui aussi ?
- Il me le disait.
- Alors, pourquoi est-ce qu’il ne t’a pas demandé de l’épouser ?
- Tu peux aimer quelqu’un qui n’est peut-être pas la personne qui te convient.
Oui songeai-je, cela me décrit parfaitement.
Il chevauchait lentement entre les pamplemoussiers et je le suivais de près. J’aimais ce lieu, les immenses champs qui ondulaient doucement et les rangées d’arbre, impeccables et régulières; le silence.
Ma foi, espérons que tu ne finiras pas avec quelqu’un comme lui. Encore qu’on ne décide jamais vraiment de ces choses-là. Je crois que nous suivons notre vie, Celia. Nous ne la dirigeons pas. C’est une erreur que de s’imaginer cela. Nous n’avons pas ce pouvoir-là ou cette importance-là.