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Critiques de Amanda Smyth (22)
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Une sorte de paradis

Amanda Smyth, irlandaise par son père et son éducation a une mère originaire de Trinité-et-Tobago, lieu où elle situait déjà l'intrigue de son premier roman, l'excellent Black Rock. L'histoire d'Une sorte de paradis se déroule à nouveau dans cette république des Caraïbes, entre les îles de Tobago et de la Trinité (pourquoi la traduction utilise-t-elle systématiquement son appellation espagnole et anglaise de Trinidad ? Mystère. Mais ce n'est qu'un détail). Son protagoniste est un britannique, conseiller des forces de police locales. Un anglais sous les tropiques aurait dit William Boyd. Il a fui son pays à cause d'un drame familial qui a fait chanceler son mariage. Et, sur place, après une période d'adaptation, il a pris ses marques et est tombé amoureux, malgré lui, d'une "jeunette" de 28 ans, qui a l'âge d'être sa fille. La première partie du roman prend tout son temps pour décrire la beauté du lieu, une sorte de paradis, mais aussi sa criminalité galopante et sa corruption endémique. Au coeur du livre, avec l'arrivée de la femme et la fille de l'anglais, une tragédie va confronter ce dernier à la violence qui l'avait épargné jusqu'alors mais aussi à une forme d'ostracisme et l'obliger à prendre une décision cruciale : rester ou partir. Une sorte de paradis joue admirablement des contrastes entre les splendeurs d'une nature exubérante et la pauvreté indigne de ses habitants sans parler de l'extrême barbarie des exactions commises par des adolescents humiliés par l'opulence des touristes. Le constat n'a rien d'original en soi (il est valable pour bon nombre de pays du monde) et la trame d'Une sorte de paradis pourrait sembler jonchée de poncifs sans le style de la romancière, une douceur terrible, et surtout sa connaissance intime du pays. Les pages se tournent toutes seules dans ce livre aux portraits psychologiques fouillés. Une confirmation du talent d'une auteure subtile et rarement démonstrative.
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Black rock

une bonne surprise de lecture avec ce premier roman d'Amanda Smyth Black rock.

C'est le roman d'apprentissage de Celia, jeune métisse élevée par sa tante après la mort en couches de sa mère, et la disparition du père un anglais blanc, rentré à Southampton. On suit le quotidien de la jeune fille, un peu crédule qui va devoir fuir Black rock, son village de Tobago après avoir été violée. Arrivée à Trinidad, elle trouvera refuge chez sa deuxième tante puis chez un couple trinidado-anglais où elle connaîtra un liaison amoureuse malheureuse.

J'ai suivi avec beaucoup de plaisir le parcours de Celia, m'attachant à l'ensemble des personnages et aux situations très justes. Le style est agréable et le roman facile à lire, idéal comme lecture en automne par temps gris, la vie à Trinidad et Tobago étant toujours lumineuse et luxuriante.
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Black rock

J’ai beaucoup aimé ce roman qui se passe sur les îles de Tobago et de Trinité, îles caribéennes les plus proches du Vénézuela et ayant une histoire de colonisation espagnole puis anglaise. On suit le destin de Célia, jeune femme métisse habitant Black Rock à Tobago et qui fuit l’île à 16 ans pour atterir de plein pied dans la vie adulte à Port of Spain, la capitale de Trinité. On l’accompagne pendant les trois années suivantes, pendant lesquelles elle va apprendre à apprivoiser ses aspirations, ses désirs et sa réalité et à trouver son chemin.



J’ai beaucoup aimé l’écriture, puissante et évocatrice, qui fait naître des images fortes au milieu d’une nature luxuriante. Le quotidien de Trinidad et Tobago est très bien suggéré, tout en n’étant jamais montré, car faisant partie intégrante des personnages. Je suis donc allée me renseigner sur les Mancellinier, l’Obéah ou encore les agoutis. L’alternance de moments calmes et de scènes avec une forte tension tient aussi le lecteur en haleine et la scène sous la maison quand elle joue avec ses trésors de plage ou pendant le goûter à la pinata me resteront en mémoire. J’aurais aimé être plus spectatrice de ses moments de complicité avec Tante Sula à Tanama.



Les choix de narration permettent de ressentir fortement les émotions de Célia et d’éprouver une profonde empathie pour elle, même si parfois on aimerait être l’amie qu’elle n’a pas pour la secouer et lui venir en aide.



Son mutisme et son intériorisation face à ses souffrances permettent étonnement de ressentir plus fortement ses émotions et les injustices auxquelles elle est confrontée. Car dans cette société post-coloniale des années 50, les injustices face à une jeune femme noire sont omniprésentes et tellement ancrées dans les mentalités qu’elle ne s’en émeut même pas. Il lui faudra tout le cheminement du roman pour être capable d’énoncer à voix haute “je n’ai pas eu le choix”. Et toute la force du livre est de dénoncer des injustices criantes aujourd’hui, sans les nommer, mais à travers un personnage qui en prend conscience.



Un très beau premier roman.

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Black rock

J'aime beaucoup les Caraïbes région que j 'ai la chance de connaitre un peu.

C'est sans doute ce qui m'a attiré vers ce livre dont l'action se situe à Trinité et Tobago dans les années cinquante.

L'histoire est un peu mollassonne mais en dit beaucoup ,il me semble, sur la société à cette époque dans ces iles .

Amanda Smyth connait son sujet puisque d'après ce que j'ai lu sa mère est originaire de Trinidad et qu' elle même y a effectué de nombreux séjours .

Un récit plaisant mais pas inoubliable .
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Black rock

De Tobago à Trinité, d'une île à l'autre, l'itinéraire d'une jeune femme, Celia, qui, à 20 ans, aura tout connu : un viol, un amour, la manipulation, l'humiliation, la maternité ...

Avec Black Rock, Amanda Smyth a écrit une fiction limpide comme le courant d'une rivière. Son personnage principal est une île, elle-aussi, qui doit se battre contre les préjugés, la voracité des hommes, pour se construire et acquérir cette liberté qu'on lui refuse. A la fin du roman, sa vie ne fait que commencer. Le plus remarquable, dans ce livre, est son refus du manichéisme en noir et blanc. La couleur de peau a d'abord valeur sociale, elle n'est pas synonyme de bonté ou de méchanceté pour autant. La plume d'Amanda Smyth ne donne pas non plus dans l'exotisme de pacotille. Les paysages de Trinité-et-Tobago sont un décor dont le degré de beauté varie selon les personnages. Le destin de Celia, petit soldat des Caraïbes, est celui d'une femme qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. Superbe est son portrait tracée par une romancière dont on reparlera.
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Black rock

Une histoire ô combien classique !... et pourtant j'ai été captivée par l'histoire de Célia, orpheline de Tobago violée par son oncle à 16 ans, qui fuit son île pour se retrouver domestique chez un médecin blanc à Trinidad...

C'est une histoire vieille comme le monde et le destin de Célia est attendu, scellé dès le début du roman...mais Amanda Smyth écrit bien, sans ostentation et ménage le suspense jusqu'à la fin. A chaque ligne, on sent transparaître la lumière et la touffeur tropicales, la beauté des couleurs, de la flore et de la faune des Caraïbes, et ses personnages sonnent juste : pas de manichéisme dans ce roman qui conduira Célia vers ses origines, dans un douloureux voyage vers la maturité.
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Black rock

1955, Tobago, depuis sa naissance, Célia est élevée par sa tante Tassi. Sa mère est morte en lui donnant le jour et son père vit à Southampton en Angleterre. Entourée de ses deux cousines Vera et Violet, Celia possède un esprit vif et curieux. Son rêve est de partir de Black Rock et de rejoindre l’Angleterre. Célia déteste le second mari Roman de sa tante : un individu sans vergogne, alcoolique et coureur de jupons. En devenant une jeune fille, Roman se montre de plus en plus intéressé par les charmes de Celia. A 16 ans, il la viole. Celia s’enfuit de Black Rock et s’embarque pour Trinité là où sa tante Sula habite. Elle se fait engager en tant que domestique dans la famille du docteur Rodriguez.





Premier Avertissement : surtout ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop !



Second Avertissement : une fois qu’on commence cette lecture, on ne la lâche plus…





J’ai aimé ce livre, oh que oui ! Et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre le parcours de Célia. Car malgré le sort qui s’acharne sur elle, Celia fait preuve de courage et d’intelligence. Bien que traumatisée par son viol, elle va découvrir progressivement et tout en en douceur l’amour physique. Mais l’homme qu’elle aime est marié et chargé de famille. Animée d’une vengeance sourde envers Roman, elle se construit et apprend à composer malgré sa couleur de peau et son emploi. Et là, je sais que vous allez dire « mais ce livre n’a rien de nouveau, ce sont des thèmes récurrents ». Oui, les sujets abordés ne sont pas nouveaux : les différences entre les personnes de couleur, l’amour (qui fait tourner le monde depuis toujours), les sentiments… Mais, toute la différence est dans le style.



L’écriture d’Amanda Smyth est harmonieuse, un vrai délice ! Un style qui m’a captivée et transportée.



Un très, très beau roman qui m’a enchantée!
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Black rock

Certes le thème du livre est un peu classique puisqu'il s'agit de la condition des Noirs à Trinité, face aux colons étrangers. Mais Célia est une jeune fille touchante. Même, si elle semble côtoyer les gens par intérêt, elle en subira gravement les conséquences.



Le livre est bien construit parce que le lecteur sent qu'il y a un mystère sur les origines de Célia et sur le destin de l'ancienne bonne des Rodriguez. Il y a beaucoup de non-dits mais une espèce de sensation qui nous laisse entrevoir le pire.



Je me suis laissée prendre par ce livre que j'ai lu très rapidement car l'auteur a su capter mon interrogation, allumer mon envie de savoir si "les prédictions" de la sorcière concernant le destin de Célia étaient réelles.



J'ai été émue par la relation entre le médecin et Célia car elle paraît sincère mais que peut bien avoir à faire un riche colon d'une jeune servante noire. Et pourtant, l'auteur prouvera que ce type de relation peut être respectueux, dans la mesure du possible.



Le contexte de l'histoire est agréable grâce à cette ambiance liée aux croyances des Caraïbes et la description de la nature luxuriante .



Ce fut un bon moment de lecture.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Black rock

Que dire ? Que dire ? Bon, je serai direct : ce roman est loin d'être inintéressant, mais il est loin d'atteindre des sommets d'originalité et de fascination. Tout est plus ou moins prévisible et ne serait-ce le dépaysement lié au choix de situer l'action dans les îles de Trinidad et Tobago -excellent pour faire des progrès en géographie pour les nuls comme moi dans cette matière !-, on a déjà lu ou vu les aventures de Célia. Confrontée au mal avec Roman, confrontée ensuite au monde des Blancs propriétaires terriens, ou occupant les fonctions des notables, notre jeune femme noire va faire le dur apprentissage de la vie et du passage à l'âge adulte.



Bon voilà pour mes réticences, venons-en maintenant aux points positifs : l'écriture est légère, accessible et malgré tous les poncifs et les portes ouvertes enfoncées, on prend un certain plaisir à suivre Célia dans les paysages tropicaux.



Bon résumons-moi : pas mal, mais peut mieux faire ; se fréquente sans souci et sans risque de détester, trop classique pour cela.




Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Black rock

Années 50, à Trinidad ("tout là bas aux Antilles")(ayé, vous l'avez en tête!). Célia est élevée par sa tante Tassi et rêve d'aller à Southampton faire la connaissance de son père anglais. Violée par le second mari de sa tante, alcoolique et brutal, elle fuit à Tobago, l'île voisine, et devient domestique chez le Docteur Emmanuel Rodriguez (qu'elle appellera ainsi durant tout le roman, alors même qu'ils seront amants) tout en poursuivant son amitié avec William, amoureux d'elle.







Amanda Smyth, dont la mère est née à Trinidad et qui a séjourné elle aussi sur cette île, fait revivre de façon enchanteresse ces coins des tropiques, les paysages somptueux (on a vraiment envie d'y aller), les coutumes et croyances locales, mais attention, elle ne se contente pas de décrire une carte postale, elle évoque la pauvreté, les classes sociales étanches, le racisme. Pourtant pas de misérabilisme, pas de lyrisme larmoyant dans ce joli roman qui se lit sans effort, au fil d'une écriture douce, sensible et prenante.







Dommage que j'aie deviné avant la fin les révélations sur l'origine de Célia et que se répètent la séduction patron blanc et domestique de couleur, pourtant très vraisemblable. Mais la fin laisse présager un meilleur avenir pour Célia!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Une sorte de paradis

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique". Merci donc à Babelio et aux Éditions Phebus !



Comme je le dis dans mon profil, le quatrième de couverture d'un livre doit vous donner l'eau à la bouche ! Et ça a été le cas ici mais ...



- J'attendais de decouvrir un endroit paradisiaque (suis une grande rêveuse, alors les Caraïbes ... Ben oui ça me fait rêver ! ;-)!) Et bien on peut dire que ce livre ne fait pas dans le catalogue d'agence de voyage ! Les îles y sont très bien décrites, de belles descriptions que je n'ai même pas eu envie de passer ! Oui, cela doit certainement être très beau. Seulement à la lecture, j'ai ressenti un grand sentiment de violence, d'insécurité ... J'ai aimé connaître l'autre version des îles, celle de la vraie vie là-bas, mais cette ambiance m'a un peu refroidie !

- Et puis, il y a ce quatrième de couverture qui vous donne l'impression que vous allez lire un bon polar. Mais vous qui vous attendez à du suspens, une enquête haletante ... Ben c'est pas pour cette fois-ci ! On avance dans le livre en se demandant ce qui va se passer et surtout "quand" ça va se passer ! Il y a bien un événement qui vient tout bouleverser mais après c'est de nouveau "Waterloo morne plaine" !



Ma conclusion : si j'ai donné trois étoiles, c'est la faute au quatrième de couverture ... Il en fait un peu trop ! On attend qqchose qui ne vient pas. Mais bon, cela reste que ce livre m'a plu. Belle écriture, personnages bien campés, découverte d'un ailleurs que je ne connaissais pas du tout ... Je compte lire un autre livre d'amanda Smyth, Black Rock pour conforter ou non mon impression.
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Black rock

Quelques années de la vie d'une jeune orpheline à la recherche de ses racines et à l'avenir incertain, dans les années 1950 sur une île des Caraïbes...

Les protagonistes - et en particulier la narractrice - sont touchants. Les caractères des personnages et leurs sentiments sont tellement bien exposés que les événements qu'ils vivent sont quasiment pressentis par le lecteur avant qu'ils n'interviennent sans que celui ne nuise excessivement au suspense... lequel n'est d'ailleurs pas l'intérêt ni l'objet principal du roman. La révélation de chaque événement s'effectue toujours au moment opportun et cette cohérence avec personnalités et états d'âme donne une grande crédibilité à tout le récit.

Ma seule petite réserve porte sur la simplicité du style : quelques phrases courtes... mais je suis particulièrement difficile sur ce point, et pas forcément représentatif !

En conclusion, il s'agit pour moi d'un excellent roman, et je pense qu'il devrait toucher particulièrement les femmes.

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Black rock

C’est un premier roman doux-amer que nous livre Amanda Smyth. Doux par ses paysages caribéens avec de magnifiques descriptions qui nous immergent complètement à Tobago. On sent la beauté de l’île transparaître entre chaque ligne avec beaucoup de couleurs et une faune et une flore opulente. J’ai été charmé par cette peinture des Caraïbes que l’auteur évoque avec beaucoup d‘intensité. Amer, par la destinée cruelle de Celia qui, élevée par sa tante, se fera violer par son oncle par alliance et s’enfuira pour commencer une nouvelle vie loin de cet homme qu’elle exècre.
Lien : http://avideslectures.over-b..
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Black rock

Début difficile à me convaincre mais suffisants pour aller jusqu'au bout !
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Black rock

Bof.

Le personnage de Celia ne m'a pas intéressée. Son histoire m'a laissée de marbre, je l'ai trouvée trop morne et banale.

Ce sont les autres femmes qui m'ont poussée à finir le livre, bien plus vivantes et caractérisées, contradictoires, tristes et fortes ! (la tante de Celia, la femme chez qui elle travaille...)



Je ne recommande cependant pas ce livre qui m'a fait perdre mon temps.
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Une sorte de paradis

Amanda Smyth est une jeune écrivaine de père irlandais et de mère originaire de Trinité-et-Tobago.

Elle dépeint dans ce roman le double visage de cette petite île caribéenne : une nature luxuriante, la mer turquoise, les plages (une "sorte de paradis" donc...), les groupes de touristes britanniques ou allemands, et la pauvreté des locaux, la misère des infrastructures, l'insuffisance des services publics à commencer par la police complètement démunie, la violence et la criminalité croissantes. Deux mondes.



Martin a quitté Londres et son emploi dans la police à la suite d'un drame familial, la mort de sa fille aînée, qui a contribué à éroder son couple. Il laissé en Angleterre "à titre provisoire" sa femme Myriam et sa fille cadette Gloria. A Trinidad, il est consultant pour la police.

C'est un homme de 49 ans qui entame ce que l'on peut appeler une double vie aux Antilles : rattrapé par le démon de midi, il fréquente une jeune trinidadienne de 28 ans, Safiya, qui, elle, hésite entre un engagement plus profond au grand dam de sa mère ou la poursuite de cette relation adultérine.

Ce quinquagénaire anglais n'a pas grand chose d'un personnage sympathique.

Cela se confirme quand il doit recevoir sa femme et sa fille en vacances sur l'île. Englué dans les mensonges de sa double vie, il emmène sa famille sur l'île voisine de Tobago où il loue une somptueuse villa. Martin est décidé à avouer à sa femme qu'il veut refaire sa vie à Trinité.

Mais il n'en a pas le temps, car la villa est sauvagement attaquée par de jeunes locaux, qui violentent les parents et violent la jeune fille.



En tant que collaborateur de la police de Trinidad, Martin va vite déchanter sur les moyens et les méthodes de la police locale. On assiste alors à la véritable mise en abîme des deux mondes. Les soins à l'hôpital, l'interrogatoire de police... le retour à Trinidad où Safiya a pris la décision de le quitter. Qu'est-il vraiment aujourd'hui, cet homme ? Lui qui a choisi d'emmener sa famille sur cette autre île, et indirectement causé un drame épouvantable. Qui a perdu une première fille et ravagé sa seconde. Qui n'a aucune autorité sur la police locale. Qui se fait larguer par sa jeune maîtresse.

On assiste alors à la renaissance de Myriam, qui reprend les choses en main, s'affirme.



Un bon livre, qui décrit les deux réalités de ces îles dites paradisiaques. Une écriture simple mais fluide, que j'ai appréciée. Je compte livre son premier roman, "Black rock"qui se déroule également à Trinidad-et-Tobago.

Merci à Babelio Masse critique pour cette intéressante découverte.


Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Black rock

Histoire de Celia, jeune noire née dans les Caraïbes et élevée par sa tante Tassi jusqu’à ses 16 ans.

Suite à un traumatisme, elle s’enfuit de chez elle. Commence alors pour elle une vie faite de surprises et d’évènements inattendus. Ce roman nous entraîne dans les méandres d’une vie et de ce pays des îles de Trinité et Tobago à l’orée des années 60.

La critique compare ce livre à « la prisonnière des Sargasses » de Jean Rhys.

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Black rock

Un beau livre simple, émouvant et narratif. Un joli portrait d’une jeune fille naïve qui de par les épreuves de la vie va devenir une femme, une mère.
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Black rock

Une histoire tragique d’une très belle métisse qui, comme une vieille voyante l’avait prédit « plein de malheurs l’atteindra » Trinided et Tabago, ces deux îles des Caraïbes bien connues de l’auteure puisque sa mère y est née. Elle décrit les plages, la chaleur, la végétation et aussi les gens avec leurs croyances ancestrales mêlées à la foi catholique, la violence de la nature et des hommes et le racisme : « aux bords des terres et des piscines les Blancs boivent et bronzent servis par les Noirs en uniformes » écrit-elle. Un beau premier roman qui ne peut être écrit que par quelqu’un qui connaît bien ces îles et les aime. J.B.
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Black rock

Ce livre figurait dans la catégorie des romans à commenter pour le prix de la F…. J’avais posté puis retiré cet avis une première fois, le roman n’étant pas encore en librairie. Maintenant, il y est… Black Rock est le premier ouvrage de l’auteur. Difficile pour moi, dès les premières pages, de ne pas penser à Ce que je sais de Véra Candida.
Lien : http://manoes.canalblog.com
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