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2.42/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1973
Biographie :

À la ville, Ambroise Liard est avocat à la Cour, à Paris, spécialisé en contentieux des affaires et en procédures répressives. Ambroise est diplômé de Sciences Po Paris (I.E.P., Service Public, 1995) et d’H.E.C. (1998).

Il est titulaire d’une maîtrise de Droit des Affaires (Université Paris I – Panthéon Sorbonne) et d’un DEA de Droit International Economique (1999) de l’Université Paris II - Panthéon Assas.
Le reste du temps, il se plonge dans l'histoire, fait revivre les fantômes de la terreur, s'invite au fond d'une geôle avec Marie-Antoinette, écume les mers avec le comte de La Pérouse...

Source : http://www.diametis.com ezt Ouest France
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Bibliographie de Ambroise Liard   (3)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Dans les tribus de l’est, les femmes prévalent sur les hommes car elles transmettent le sang de la lignée. Les hommes sont des brutes. Cupides et vaniteux. Ils réfléchissent avec leur entrejambe. Une fois qu’elle a compris, la femme, à sa guise, inspire, influence. Manipule pour les plus pernicieuses d’entre elles. Tiens, un exemple parmi d’autres. L’on raconte qu’à la bataille de Ravenne, Théodoric-le-Grand, lui-même, oui tu m’as bien entendu, le maître de Rome, s’est fait tancer par sa propre mère alors qu’il reculait au plus fort de la mêlée : « Retourne te battre ou rentre en mon ventre ! » lui a-t-elle ordonné ! Crois-moi ! Le Goth a préféré affronter l’acier de ses ennemis plutôt que la fureur de sa mère : inter crura cauda [la queue entre les jambes], il a obéi… et il a remporté la victoire. Le revers de la médaille : les mâles se sont toujours acharnés sur les femmes : lors d’une faide, le massacre commence par elles afin d’éradiquer les liens du sang. Avec le baptême de Clovis, tout a changé : la maternité n’est plus le siège de la souveraineté, le ventre qui porte l’enfant est une simple amphore, un vase-clos, un réceptacle. Seul l’homme, désormais, détient la légitimité divine : sa semence consacrée détermine la puissance de sa lignée.
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- Gargouille ! Tu imagines répandre la Foi à coups de paroles ! Et pourquoi pas en chantant ! Les gueux veulent des preuves ! Tangibles ! Qu’on peut toucher… comme les idoles ! Alors qu’importe que l’épine n’ait pas été extraite du front de notre Seigneur ! Qu’importe si ma bûche n’a pas vu le Golgotha ! Les reliques sont les plus convaincants des évangélisateurs.
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Que devait-elle faire? Se débarrasser des reliques et des besants? Entrer au couvent? Inimaginable, cela signifierait de renoncer à Euric. Pourquoi n'irait-elle pas se jeter aux pieds de Clothilde, tout lui raconter, solliciter le pardon de Clovis pour Gondioc et accepter la relégation, n'importe où, avec Euric? Aussitôt lui revînt en mémoire une leçon d'Aetius: Clovis n'oublie pas et ne pardonne jamais.
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Renate sortit du bain, se lova dans une peau de loup. Le regard toujours hagard, elle changea de sujet:
_ Les assauts des hommes se réduisent-ils à cela...?
_ Pas toujours, pas toujours... certains savent faire preuve de délicatesse... tu apprendras à y trouver ton plaisir, répondit la reine d'une voix douce. Ces, disons, effusions, sont notre bénédiction, ma fille! Ainsi nous tenons les hommes: par leur jouissance et notre fécondité. Sans nous, ils ne sont rien. Des lombrics qui s'étripent! Sache que, pour satisfaire mon époux, j'ai tout accepté. Tout. Le chemin fut long pour moi aussi... crois-moi. Nuit après nuit, même les soirs de lune rousse, le loup-garou se révèle sous le catéchumène!
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Quand le prêtre la laissa filer, elle courut se débarrasser de sa panoplie de cérémonie. Pourtant, elle se surprit à la poser délicatement sur son matelas pour ne pas la froisser, à en admirer l'étoffe, à rêver au lointain comptoir dont pouvait provenir un tissu aussi chatoyant, aux montagnes, aux mers, aux déserts traversés avant qu'elle ne porte. Nue devant la robe, elle projeta la forme de son corps. Élancée, de longues jambes, un buste menu orné de seins arrondis. Pour la première fois, elle se contemplait. Bien sûr, le reflet d'un lac un jour sans vent lui avait déjà renvoyé l'image de son visage régulier aux pommettes hautes avec quelques taches de rousseur sur un nez aquilin. Quant à ses yeux d'une surnaturelle couleur ambre, depuis sa plus tendre enfance, ils attiraient d'interminables et presque lassantes tirades laudatives.
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La vie était vraiment mal foutue : il lui restait si peu de choses à accomplir sur cette Terre, il aurait au moins pu faire la sieste quand il le voulait. Pourtant, le pire dans sa vieillesse n’était pas ce sommeil devenu impossible, ces nuits à ressasser des souvenirs parfaitement restitués – pas d’Alzheimer pour lui – non, le pire dans sa vieillesse, c’était la disparition du goût. C’était pour cette raison que, depuis plusieurs années, il ne mangeait presque plus de viande. Il était devenu, malgré lui, végétarien. Même un poulet au piment lui apparaissait fade. Lui qui, comme tous les gens de sa génération, n’avait pas un respect immodéré des animaux, se retrouvait à imaginer l’une de ces nouvelles modes alimentaires. « Sauvez nos amies les bêtes : essayez l’agueusie », aurait été un bon slogan. Il esquissa un sourire
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Tu vois ce qui est bien avec la voile, c’est que… c’est pas comme le métro, et c’est ça le plaisir, les aléas, y’a toujours un truc à faire, un winch qui grippe, une manœuvre qui rate, le vent qui tombe c’est ça le plaisir, moi je m’y connais un peu, je peux en parler, alors que la mayonnaise, j’y connais rien, alors je me prononce pas.
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Elle a tellement hâte de lui expliquer qu’elle a claqué la porte de son boulot et quitté ses parents pour s’installer avec lui. Comme ça, ils pourront enfin vivre leur amour au grand jour
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« Trop intelligent pour ne pas voir qu’il était entouré de gens stupides, trop stupide pour s’entourer de gens intelligents ».
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« Mourir à la guerre, ce n’est pas voir sur son cœur fleurir un petit coquelicot ».
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