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4.04/5 (sur 1168 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Danville, Estrie
Biographie :

Amélie Dubois obtient un baccalauréat en psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières avant de compléter une maîtrise en criminologie à l’École de criminologie de l’Université de Montréal.

Elle expérimente ensuite différents types d’emplois: centre jeunesse, détention fédérale, prévention du suicide, urgence psychosociale avec les corps policiers et enseignement avant de découvrir l’écriture.

Elle écrira ses tout premiers mots en 2009 et au tout début de 2011, paraîtront simultanément les deux premiers tomes de sa série "Chick Lit".

Depuis ce temps, la jeune psychocriminologue de formation multiplie les succès de librairie. Tous ses romans étant best-sellers, on chiffre à plus de 350 000 exemplaires le total de ses ventes. Amélie vit dorénavant de sa plume.

page Facebook : https://www.facebook.com/Am%C3%A9lie-Dubois-167646486583473/
son site : https://www.ameliedubois.com/

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- Sérieusement, Caro, sors vite de la salle de bain, je feel vraiment mal MAINTENANT! gémit Katia en frappant la porte de son poing, son autre main prenant appui sur le mur.

À peine la porte entrouverte, Katia bouscule son amie pour vomir dans la cuvette. Pour sa part, Caroline, qui se prend le ventre à deux mains, s'assoit doucement au pied du lit de Katia, après s'y être déplacée à pas de tortue. Elle soupire de douleur.

- Je me sens tellement mal! se plaint-elle en se tournant vers Vicky.

Étendue en étoile sur son lit, celle-ci soupire bruyamment à travers la débarbouillette mouillée qui lui recouvre le visage.

- J'ai chaud! L'air conditionné fonctionne vraiment au maximum? s'informe-t-elle, en se dégageant un oeil pour lui permettre de voir son amie.

- C'est parce que t'es trop brûlée; il ne fait pas si chaud que ça ici, lui explique Caroline, qui s'étale finalement sur le lit en laissant sa colonne vertébrale se dérouler vertèbre par vertèbre.

- J'ai comme chaud en dehors de mon corps, mais froid en dedans...

- En tout cas, t'as râté ton yoga ce matin. Dire qu'on a choisi cet hôtel-là en fonction de cette "discipline spirituelle et corporelle qui vise à libérer l'esprit par la parfaite maîtrise de son corps", souligne Caroline dans un jagon scientifique pour taquiner son amie.

- Câline, c'est plate, hein! Il a mal, mon corps, en tout cas, ce matin.

- "Pas besoin de crème, voyons! J'ai le teint foncé..." l'imite Caroline en fixant toujours le plafond.

- OK! Madam la comique qui boit n'importe quoi dans des noix de coco!

Avec un bruit de fond désagréable, mettant en vedette Katia qui vomit toujours penchée au-dessus de la cuvette, les filles examinent le plafonnier en silence. Caro se redresse soudainement.

- Hish... Vite, Kat, il faut que tu sortes MAINTENANT, j'ai encore envie.

Elle s'élance vers la salle de bain et pousse la porte. Entre deux vomissements, Katia affiche une expression que son amie comprend d'emblée: elle ne peut pas lui céder la place maintenant.

- VITE! VITE! crie tout de même Caro, qui se tient l'arrière-train à deux mains.

Sachant bien évidemment qu'il n'y a pas de place pour deux sur la cuvette, elle enjambe la baignoire en tirant à peine le rideau. Les bruits qui s'ensuivent ne laissent aucun doute sur ce qui s'y passe.

- Voyons donc! crie-t-elle, en constatant l'absurdité de la situation.

- NON! Tu ne l'as pas fait dans le bain? s'écrit Vicky de son lit, après avoir soulevé sa débarbouillette de façon à bien se faire entendre.

Étourdie, voire en sueur, Caroline n'infirme rien. Katia trop occupée à gérer son propre malaise, ne réagit pas non plus. Après avoir lâché quelques soupirs en rafale, Katia se relève péniblement en s'accotant sur la lunette du bol de toilette et tire la chasse d'eau. Elle quitte la salle de bain après s'être abondamment rincé la bouche. Caroline profite de ce moment de "solitude" pour nettoyer ses dégâts.

- Eh bien, on aura tout vu! Madame vient de déféquer tout bonnement dans notre baignoire! déclare Vicky, fière de lui remettre la monnaie de sa pièce.

(...)
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Le plus pathétique dans cette histoire, c’est que ce gars va devenir temporairement mon collègue. Il donne un cours au cégep où j’enseigne. Il commence dans quelques semaines. Malheur ! Je devrai donc côtoyer ce dieu grec qui voudra arborer le sourire niais du mec heureux dans sa nouvelle relation. Il est selon moi évident (dans mon scénario de torture mentale) que cette fille voudra connaître l’individu « tripant » qu’il semble être, et qu’une relation heureuse découlera de ce coup de foudre. Je serai témoin, contre mon gré, de la naissance d’une belle aventure qui ne sera pas la mienne…
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Vers le début de l'après-midi, je me retrouve seule au condo avec Bobby. Les autres sont partis pour se rendre à diverses réunions familiales du Nouvel An.

- Je resterai toute seule, ça va, que je déclare à Bobby en feignant un air de petit chien battu, les yeux rivés sur le plancher.

- Ah là! Ta face! Je me sens comme le pire trou du cul de la terre de rejoindre mes amis ce soir...

J'en mets encore plus:

- Non, c'est correct. Je mangerai les restants d'hier en regardant seule le Bye Bye et en me disant que c'est de cette façon-là que je débuterai l'année, isolée et mal nourrie...

- T'es terrible, Mali Allison!

- Ne crains pas pour moi. Je suis une grande fille. Je me console en me disant que beaucoup de gens abandonnés et sans famille vivront le même genre de soirée que moi...

Bobby fronce les sourcils. Puis, il me pousse doucement sur le divan et s'assoit sur moi, les jambes à califourchon, pour mieux me couvrir la tête avec un coussin. En me débattant un peu, je réussis à crier:

- Ty me délaisses le premier janvier... je vais le dire à ta mère"

Il retire le coussin de mon visage pour me dire:

- Eille! Ne fais jamais ça! Elle me renierait!
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En flânant dans les rues du quartier résidentiel où habitent Jasmine et Charles, Stéphanie émet une opinion:

- Non mais, c'est quoi l'idée de vouloir laver son linge sale devant le monde? On ne déblatère pas dans leur dos, nous autres!

- Jamais! renchérit Annie.

- Tsé, si j'étais mesquine, je pourrais très bien vous dire que Steve ronfle comme un gars de chantier, qu'il pète en dormant et que c'est un éjaculateur précoce, mais je ne le fais pas!

Annie se tourne vers elle en pouffant de rire avant de mettre sa main devant sa bouche. Elle poursuit dans la même ligne directrice que Stéphanie:

- T'as raison! Moi aussi, je pourrais vous révéler que Pierre-Luc est tellement cheap qu'il passe des heures à découper des bons de réductions dans les circulaires d'épicerie et qu'il me fait des commentaires désobligeants quand on prend plus de deux rouleaux de papier de toilette par semaine...

- Mais une chance, on n'est pas de ce genre-là! rigole Jasmine avant de poursuivre: si j'étais langue sale comme eux, je vous raconterais probablement que lorsqu'il jouit, Charles crie comme une fille, en émettant un "i" aigu qui dure environ dix secondes...

Les trois filles sont maintenant tordues de rire au milieu de la rue, Stéphanie ajoute:

- Mais nous, on ne ferait jamais ça!
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Les points :
la vie = 1, moi = 0

Et vlan ! un autre coup dans les dents ! Ça fait déjà plusieurs que j’encaisse depuis le dernier mois ! J’accumule échecs, coups durs, déceptions et mauvaises nouvelles. On dirait que chaque moment heureux se termine par de la tristesse, de la frustration ou de l’amertume (et j’exagère à peine). Les scénarios que j’ai soigneusement imaginés ne sont jamais les bons. Pourtant, je me suis toujours considérée comme assez chanceuse. Habituellement, les morceaux du casse-tête s’emboîtent selon mes aspirations, mes désirs ou mes objectifs. Depuis toujours, la vie organise bien les choses. Être condamnée à un dur labeur… moi ? Non, vous vous trompez de porte ; ici, c’est la porte : « La vie est douce et paisible ». En fait, je suis née dans la bonne famille et sous de bonnes étoiles, ce qui m’a permis de me forger une personnalité pas si mal et d’avoir du caractère, beaucoup de caractère ! Je suis une fille qui fonce et qui conduit le fameux train, au lieu de le regarder passer ou de s’y asseoir confortablement. Or, ces derniers temps, le train déraille ! La vie trace des voies dans des directions que je n’avais nullement envisagées : une opération inattendue qui chamboule ma vie et qui amène son lot d’anxiétés, une pathologie nébuleuse et inquiétante, un collègue misogyne et carnassier qui s’amuse à me faire la vie dure et, enfin, pour couronner le tout, un membre potentiel de mon H (vous comprendrez plus tard ce qu’est mon H) qui me largue pour une fille qu’il connaît à peine en plaidant, pour sa défense, le « coup de foudre ». Notez que le coup de foudre en question est survenu au moment où je devais m’absenter de ma Gaspésie d’accueil pour subir ladite opération dans mon Estrie natale. Vous voyez le tableau ? Impossible à quiconque de me voler le scénario de ma vie pour en faire un film. Tout aurait l’air juste trop pour le grand écran !
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« Les trois enseignantes, devenues de grandes amies depuis longtemps déjà, s’accordent plusieurs fois par semaine ce « moment matinal » autour d’un délicieux café, tout en papotant avant la rentrée des élèves. »
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Après tout ce temps passé ensemble, l’intimité amoureuse acquiert une profondeur symbolique inégalée. Nous n’avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre, les petites chicanes anodines n’ont plus d’importance. Nous sommes légers, agréables et complices en tout temps. Nous planifions des moments de couple de façon régulière pour nous retrouver et faire l’amour toute la nuit. Nous nous faisons sentir jour après jour que nous sommes les deux êtres les plus exceptionnels du monde.
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Ça alors ! Après deux semaines de flirts téléphoniques intenses, plus rien ou presque ! Ne comprenant pas ce changement subit, je le questionnai discrètement. Il se faisait évasif dans ses réponses et m’expliqua qu’il traversait un moment difficile de sa vie. Je ne le rappelai pas. De toute façon, je retournais en Gaspésie deux jours plus tard.

Lorsque j’arrivai dans mon minable quatre et demie gaspésien (horriblement meublé à l’ancienne), j’attendis l’appel qui me permettrait de lui annoncer que j’étais revenue. Comme une surprise: « Je m’ennuie de toi Mali, j’ai hâte de te voir… », « Je suis là ! Je peux aller te voir maintenant si tu veux… »

Beaucoup de scénarios avaient pris forme dans ma tête. Certains directement sortis d’un film de princesse de Walt Disney, d’autres plus terre à terre, mais agréables. Bref, j’avais très hâte de le voir.

Cependant, lorsque je lui parlai, la conversation tourna différemment de tous les scénarios que j’avais imaginés, encore une fois. Eh oui ! c’est rendu cent à zéro les points pour la vie ! Il me largua !
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Parenthèse, pour vous instruire sur cette histoire de carottes. Les pommes et les carottes sont utilisées à la chasse pour appâter le gibier. Avant que la saison de chasse commence, les chasseurs déposent stratégiquement les appâts, habituellement des pommes et des carottes, là où ils désirent que la bête se dirige afin de l’abattre. Il y a quelques années, mon grand frère Chad avait commencé à utiliser cette expression lors d’un voyage au Mexique. Il nous expliquait qu’il déposait des pommes sur la plage en espérant que de jolies filles viennent « manger » ses pommes. Il allait en fait les voir pour flirter. Dans sa métaphore recherchée, les filles en question personnifiaient le gibier. Donc, lorsqu’il voyait des filles potentielles, il nous disait : « Bon, je reviens plus tard, je vais aller mettre quelques pommes au bar… »
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Cependant, autant vous expliquer tout de suite que j’ai un problème quand je rencontre un gars qui m’intéresse vraiment : lorsque je flirte et que je suis nerveuse, c’est comme si mon cerveau ne captait plus d’information verbale, trop occupé à gérer ce stress. Je parle donc en me concentrant pour ne pas dire de conneries et pour être intéressante, et ce, sans écouter. Le résultat est que je discute, je pose des questions, mais lorsque le mec me répond, j’entends les mots qui sortent de sa bouche sans que mon cerveau enregistre quoi que ce soit. Aucune connexion ne se fait entre mes oreilles et ma mémoire à long terme. Dommage, car la collecte d’information du premier contact est si importante. Notez que le phénomène est amplifié quand j’ai pris un verre de trop. Ce qui était le cas ce soir-là !
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