Je ne savais pas que la peur pouvait être aussi paisible. Comme quand on est couché dans l'obscurité et qu'on écoute la pluie qui tombe sans arrêt : on pense que les fondations de la maison vont s'enfoncer dans la boue, que les murs vont s'effondrer et que le monde entier va être emporté : pourtant, on reste allongé. On ne peut rien y faire. C'est simplement en train de se passer. Et le bruit est si calme. Pourtant on a conscience de la mort.