Andrew Scot

Personnage clé autour duquel le clan s’articule, le druide est doté de pouvoirs inouïs.
II est capable d’affronter les dieux, les démons, les morts, dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Lui seul évolue d’un monde à l’autre sans danger ; lui seul est capable de percevoir des signes prémonitoires quand le commun des mortels ne remarque rien.

Pour les Celtes et plus particulièrement pour les druides, la forêt, les arbres, sont les éléments et une porte ouverte vers un autre monde, celui des dieux incarnés dans la nature généreuse et indomptée. Au milieu de la forêt ou du bois, le druide enseigne, il écoute les voix divines, et au coeur de cet environnement naturel il trouvera les multiples ingrédients indispensables à ses diverses fonctions et à ses préparations médicinales et alchimiques aux molécules des plus complexes. À travers les vertus des simples, le druide capte les vertus divines et « essence-ciel ».
Remarquez au passage que, pour le druide, les fruits sacrés ne sont pas agrestes comme c'est le cas pour d'autres religieux, appartenant à d'autres civilisations, mais bel et bien forestiers ! Le gland, le gui, la pomme entre autres, lui sont d'un usage quotidien. C'est de la forêt qu'il détient ses connaissances, son pouvoir, et c'est sous ses ombrages qu'il exerce pleinement son sacerdoce.
La forêt est son temple ...

Déesses mères, déesses vierges, l'antériorité de cette notion, la plus ancienne de la création, est incontestable. Isis était la mère vierge d'Horus, Net, la mère vierge de Râ (Dieu soleil), Mut-Em-Ua, mère vierge d'Aménophis III, pharaon d'Égypte, 2 000 ans avant le Christ et sa Sainte Vierge de mère, etc. La liste est bien longue en vérité. Selon de récentes études, le culte de la Déesse mère daterait environ de 25 000 ans avant J.-C. ! (...) ne s'est pas dissipé de lui-même, il a été victime d'une incroyable répression de la part des chantres de la nouvelle religion qui ont imposé au fil des siècles la divinité mâle par tous les moyens possibles. L'on comprend mieux pourquoi, d'un bout à l'autre de la planète, tant de religions dévalorisent la femme...

Un peu partout en France, l'on rencontre des fontaines consacrées à tel saint ou telle sainte auxquels sont impérativement associées quelques vertus curatives de maladies de peau, coliques, troubles de la vue, stérilité, brûlures, etc. Tous les maux peuvent ainsi être traités efficacement par ces eaux « magiques », (...)
Il est presque impossible de recenser toutes nos antiques sources sacrées auxquelles sont associées saints et saintes de Rome, si proches alors par leurs fonctions des dieux païens oubliés. Les eaux de ces fontaines sont chargées de forces cosmo-telluriques. Les boire, s'y baigner, était d'un grand bénéfice.

Les Spontailhs sont des apparitions nocturnes qui tourmentent les humains. Ils sont attaché à un lieu souvent une fontaine ou un pont. Exemple : Paotr Fetan Goed (le garçon de la fontaine du bois), Paotr Pont Kerhek (le garçon du pont de l'avoine).
Ils ne se montrent qu'à l'endroit dont ils portent le nom.L'une de leurs caractéristiques est de pouvoir prendre des apparences différentes, lièvre, taureau, chèvre. Généralement ils se contentent d'effrayer ou de jouer des tours. Ils vous jettent de l'eau ou vous rouent de coups de bâtons.Mais rassurez-vous, ils ne tuent que rarement...

Ce tour de France des rites et du savoir magiques de nos provinces est une porte ouverte sur un univers par essence étrange, qui est en grand danger face à la toute-puissance de la science sans conscience, idolâtrée, et face aux législateurs, rationalistes et promoteurs d'un monde sans relief d'un bout à l'autre de la planète. Tout doit être sacrifié sur l'autel de la pensée unique, de la monoculture !
Notre époque prétend s'ouvrir au monde céleste, vers les lumineuses étoiles, elle s'enfonce pourtant chaque jour un peu plus dans l'obscurité... Et c'est terrible pour l'humanité.

C'est un fait, la connaissance humaine détient plus d'ignorances que de certitudes, j'en ai à présent la preuve depuis cette étrange aventure dont je fus le héros involontaire voici bien des années. [...] Avant de m'inviter au repas de l'Ankou, je dois rendre compte de ce qui m'est arrivé, ma santé mentale en dépend. Peut-être dissuaderais-je aussi quelques jeunes impudents de s'aventurer dans certaines régions, le jour des morts venu...

nous connaissons les fameux feux de Beltan ( le 1er mai), christianisés en feux de la Saint-Jean.
la bûche de Noël est un autre souvenir des vieux rituels païens, en relation avec l'arbre, le sapin, capteur cosmo-tellurique.

Il est trois unités primitives, et il ne peut y en avoir davantage. Ce sont: un Dieu; une vérité ; une liberté, point d'équilibre entre toutes oppositions.

Quittant le temps du bonheur; ils auraient dû rester fixés dans le corps des principales lettres de l'alphabet.