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3.3/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1961
Biographie :

Écrivain et journaliste argentine.

Elle est diplômée en traduction littéraire de l'Institut supérieur pour les langues vivantes "JR Fernández ".

En tant que journaliste, elle a travaillé dans le magazine El Porteño et a été membre du personnel du journal Página/12 pendant plus de quinze ans.

2009 "El camino de Sherlock"
2010 "No es fácil ser Watson"
2012 "La fábrica de serenatas"
2013 "No me digas Bond"
2014 "Los chimpancés miran a los ojos"

Site de l'auteur : http://www.andreaferrari.com.ar/bio.html

Source : http://www.librosalfaguarainfantil.com/ar/autor/andrea-ferrari-3/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quels sont les premiers mots qui viennent à l'esprit quand on pense aux squales ? Le terme " grande diversité " rendrait justice aux plus de mille espèces de requins et de raies, des animaux aux silhouettes et aux comportements si divers les uns des autres qu'il serait vain de faire des généralisations. Et pourtant… En entendant le mot " squale ", la grande majorité des gens ne voit qu'un seul et unique animal, le requin, dont les caractéristiques sont si bien connues de tous que les écrivains les décrivent presque toujours avec les mêmes termes. Comme le remarque le célèbre peintre Richard Ellis dans son ouvrage sur les squales, les dents sont toujours " coupantes comme des rasoirs " et la nageoire dorsale " fend l'eau d'une façon menaçante ".
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J'ai dû répéter quarante fois que je m'appelais Mara, que j'avais quatorze ans, et que, oui, j'étais bien contente de venir habiter ici. Et( voici encore le maire et la directrice de l'école et du lycée qui nous offrent des paquets de bonbons et déposent des baisers sonores sur nos joues couvertes de poussière.
J'ai comme l'impression que tout cela est légèrement exagéré. Peut-être que papa a raison de dire que je n'ai aucune idée de la situation dans laquelle se trouve ce village.
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C'est encore pire que ce que j'avais imaginé. Je savais que c'était un petit village, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi minuscule. Aussi insignifiant. Aussi rien.
- Horrible ! a décrété Leonardo, le visage collé à la vitre, pendant que le car remontait la rue principale.
Maman nous a fait taire.
- Écoutez ! l'entends de la musique, non ?
Effectivement, on distinguait le son d'une trompette. Mais c'est seulement quand le car s'est arrêté et que le nuage de poussière s'est dissipé que nous avons pu voir l'orchestre, formé de quatre hommes vieux et bedonnants portant des costumes verts trop petits. Miraculeusement, ils réussissaient à tirer une musique acceptable de leurs instruments, malgré le vent contraire. À leurs côtés se trouvait une femme tenant un bouquet de fleurs d'une main et sa robe de l'autre, pour éviter que le vent ne la soulève. Mon père était là, lui aussi, et il nous saluait de la main.
- Une fanfare. Comme c'est moderne ! a ironisé Leonardo, avec ce ton moqueur qu'il emploie depuis le début du voyage.
Maman lui a donné un coup de coude et a souri à la seule autre passagère qui était restée comme nous jusqu'au terminus.
- En quel honneur, cette fête ?
- Le vôtre, bien sûr, a répondu celle-ci d'un air étonné. Vous êtes bien les Herrera, n'est-ce pas ?
- Comment le savez-vous ?
- Comment pourrais-je ne pas le savoir ? a-t-elle rétorqué en souriant. Le fait que quelqu'un vienne vivre dans ce village est un véritable événement. Depuis un mois on ne parle que de ça !
- Ce n'est pas vrai, a chuchoté mon frère tandis que nous nous levions. Dites-moi que je rêve !
Les portes du car se sont ouvertes, et deux mains se sont posées sur nos épaules. Nous nous sommes retournés. C'était maman, qui nous regardait d'un air nerveux.
- Attention ! nous a-t-elle juste dit.
Oui, nous savions que nous devions faire attention. Nous savions que nous devions sourire, remercier les villageois de leur amabilité, et surtout, surtout, ne pas donner notre opinion sur Las Flores.
- Ne t'inquiète pas, l'ai-je rassurée. Ça ne nous viendrait pas à l'idée d'être sincères !
- Absolument pas, a confirmé mon frère avant d'ébaucher ce sourire hypocrite dont il ne s'est plus départi pendant toute la cérémonie d'accueil des habitants de Las Flores.
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Et nous voilà maintenant face à ces hommes ridicules en costume vert, qui nous souhaitent la bienvenue avec leurs vielles trompettes, face à cette femme en robe orange, qui a collé ses fleurs dans les mains de maman avant de proclamer que le village était heureux, positivement heu-reux de nous recevoir. J'ai du répéter quarante fois que je m’appelais Mara, que j'avais quatorze ans, et que, oui, j’étais bien contente de venir habiter ici.
J'ai bien aimé cette partie parce qu'elle était drôle et amusante.
L'expert des livres junior
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