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3.42/5 (sur 66 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Lancaster, Pennsylvanie , 1972
Biographie :

Andrew J. Porter est nouvelliste.

Il est professeur agrégé d'anglais et dirige le programme de création littéraire à la Trinity University de San Antonio au Texas.

Il est titulaire d'un B.A. d'anglais au Vassar College et d'un M.F.A en Fiction Writing à la University of Iowa Writers’ Workshop.

Salué par la critique, La Théorie de la lumière et de la matière (The Theory of Light and Matter) a reçu de nombreux prix, dont le prestigieux Flannery O'Connor Award en 2007.

site:
http://www.andrewporterwriter.com/ANDREW_PORTER/Andrew_Porter_-_Writer.html

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Depuis son divorce, Elson a pris l’habitude de s’arrêter au Brunswick Hotel pour boire un verre après le travail. Il aime bien le Brunswick, parce que c’est l’un des hôtels les plus récents de la ville et qu’il sait qu’aucune de ses connaissances n’ira jamais le chercher là. Il aime cette impression d’anonymat, lorsqu’il est assis seul au bar du deuxième étage, près de la fenêtre, et contemple les immeubles de bureaux à l’architecture futuriste de l’autre côté de la rue, leurs élégantes surfaces vitrées, conscient que derrière tout ce verre, des hommes et des femmes en costume ou en tailleur impeccablement repassé ferment sans doute leur serviette et leur attaché-case en prévision d’un dîner ou d’un apéritif. Il aime les imaginer quittant leur bureau, les regarder franchir la porte et monter dans leur voiture. Il y a quelque chose d’étrangement apaisant dans tout cela, dans cette observation routinière, quotidienne, de la ville qui se vide, se tait et s’assombrit.
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"Il y avait quelque chose d'étrangement réconfortant, d'étrangement apaisant à être dans cette librairie, au milieu de tous ces livres."
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C'est peut-être une intervention divine, a-t-il dit. La providence.
Ou bien ce qui se produit dans les situations désespérées, a songé Chloe : on perd tout discernement, au point de prendre le plus louche des individus pour un sauveur.
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Tu n'as pas idée de ce qu'on ressentait en prenant le métro ou l'avion après ces attentats, expliqua- t- il . La méfiance des passagers blancs, la terreur qui se lisait dans leurs yeux. Sans parler des insultes proférées au lycée derrière son dos, quand elles ne lui étaient pas lancées au visage : terroriste, enturbanné, barbu.
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- Ecoute, Cadence, j'ai un problème à régler sans tarder, dit-il, relisant de nouveau cet e-mail et se demandant s'il doit en parler. Alors, à moins d'une urgence...
- Chloe est partie.
- Quoi?
- Elle est partie. Elle a disparu.
Il se lève et porte le téléphone à son autre oreille, s'efforçant de digérer ce que vient de dire Cadence.
" Comment ça, elle a disparu?
- Eh bien, elle a pris la voiture et elle est partie.
- Comment le sais-tu?
- Parce qu'elle m'a laissé un mot, Elson.
- Mais où diable est-elle allée?
- Je l'ignore. Si j'en avais la moindre idée, je ne t'appellerais pas, figure-toi." Elle s'interrompt, puis: " Elle t'a contacté?
- Non."
(...)
" Je pense qu'on devrait appeler la police.
- Attends." Il allume une cigarette. "Doucement. Que disait ce mot?
- De lui accorder quarante-huit heures et de ne pas appeler la police.
- Quarante-huit heures pour quoi faire?
- Aucune idée.
- C'est tout?
- Non. Il disait aussi que la "donne" avait changé. Qu'elle nous téléphonerait dans quelques jours pour tout nous expliquer."
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"Je crois que je suis en train de tomber amoureux," murmurait-il en se serrant contre moi, et je l'embrassais jusqu'à ce qu'il se taise. Ensuite, en appui sur un coude, je le regardais dormir. Son visage avait alors une telle expression de douceur et d'humilité que, dans la pénombre de ma chambre, je savais qu'il était l'homme que j'épouserais un jour. C'est un sentiment très différent de celui qu'on éprouve lorsqu'on tombe amoureux. Je n'était pas sûre d'être amoureuse de lui. Et pourtant, en le regardant dormir, je savais que je pourrais passer le reste de ma vie avec lui, fonder une famille et vieillir avec lui. Je pourrais faire tout cela, me disais-je, et ne pas être malheureuse.
(La théorie de la lumière et de la matière)
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Elle était depuis longtemps convaincue qu'elle leur avait gâché la vie, qu'en les faisant vivre sous ce toit, elle avait d'une manière ou d'une autre ralenti leur croissance, leur maturation affective, et même lorsqu'ils étaient enfants, des enfants plutôt agréables d'ailleurs, elle savait qu'ils avaient dû percevoir la distance croissante entre elle et Elson, et l'interioriser, l'enfouir dans les recoins les plus sombres de leur âme. Tout comme elle-même avait été corrompue par le mariage raté de ses parents, ils le seraient par le sien, par ses erreurs.
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Elle revoyait tout cela très clairement, ce monde qui continuait sans elle à cet instant même, ce monde qui avait été perturbé, mais pas durablement modifié par leur absence, à Raja et à elle. Tout continuerait comme avant, bien entendu.
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