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4.23/5 (sur 45 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Great Falls , Montana , le 16/02/1925
Biographie :

Anna Lee Waldo est auteure de romans historiques.

Diplômée en chimie à l'Université d'État du Montana, elle a obtenu un master en chimie organique à l'Université de Maryland où elle a rencontré son future mari, le chimiste Willis H. Waldo. Ils ont eu cinq enfants.

Avant d'écrire son premier roman "Sacajawa" (Sacajawea, 1978), elle a enseigné à l'Université de Dayton dans l'Ohio.

son site : http://www.annaleewaldo.com/




Source : wikipedia
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La troupe ne reste jamais longtemps au même endroit. Les Shoshones Agaidükas étaient des nomades. Ils chassaient tout en se deplacant. Souvent, les hommes rapportaient un daim, quelques antilopes ou un ours gras. Les femmes déroulaient la viande et la faisaient sécher sur des charbons ardents pendant la journée. On n'allumait de feu la nuit de peur d'attirer les pillards, et on en profitait souvent pour avancer vers les premiers contreforts des Montagnes Luisantes (les Montagnes Rocheuses) où l'on serait enfin à l'abri des Pieds-Noirs et des Sioux.
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Le lendemain, la neige tombée la veille était épaisse et recouverte d'une mince couche de glace. Old Toby et Chenille marchaient en tête afin d'ouvrier la piste ; leur progression était pénible dans cette neige sèche et craquante et, à midi, les hommes étaient à bout de forces. Un peu de soupe de cheval les retapa, mais ils étaient si épuisés que le capitaine Lewis fit dresser le camp avant la tombée de la nuit.
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D'anciens textes gallois et anglais prouvent que le moine gallois Madoc et ses hommes découvrirent l'Amérique en 1170 et ancrèrent neuf ou dix navires dans la baie de Mobile. Ces Gallois quittèrent la côte pour échapper aux indiens hostiles et atteignirent finalement les montagnes de l'ouest du Tennessee. On ignore combien d'années ou de mois passèrent jusqu'au moment où ils furent contraints de quitter leurs villages fortifiés attaqués par un grand nombre d'Indiens Cherokees. Ces hommes blancs regagnèrent le Mississippi qu'ils remontèrent lentement en direction du nord-ouest et des pays du Missouri et construisirent des fortifications autour de leurs villages de huttes en terre. Ils ne portaient pas les mêmes vêtements que les tribus du Missouri supérieur. Certain d'entre eux parlaient et comprenaient le gallois, possédaient des parchemins qu'ils étaient incapables de lire et des pièces d'or romaines et galloises, devenues au fil des années, en quelque sorte le talisman de leur nation. Ils disaient en outre se souvenir que leurs ancêtres venaient de loin et avaient traversé une immense étendue d'eau avant d'atteindre le Missouri supérieur. Ils s'appelaient alors les Mandans et occupaient la vallée du Missouri.

Paul Herrmann, Conquest by Man, 1954.
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-Arrêtons-nous là ! clama Rose. D'accord, Baptiste, la terre est ronde ! Et elle tourne avec un tas de petites épingles qui ne tombent jamais ! Maintenant, venez vite manger la crêpe qui sort du four, elle est toute brûlée. Voilà ce qui arrive aux ignorants comme moi qui s'intéressent aux gens tout noirs qui vivent de l'autre côté de la citrouille, la tête en bas, comme mon pauvre York...
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-Janey ! [...] Sais-tu ce que je pense ? Si le Peuple -ton peuple- a jusqu'à maintenant échappé à cette corruption, c'est parce que nous ne sommes pas encore venus nous installer auprès d'eux avec notre abominable mentalité d'hommes blancs qui croient détenir la vérité. Peut-être est-ce là le moyen trouvé par le Grand-Esprit pour leur éviter de perdre l'âme : les laisser chez eux, dans les Montagnes Brillantes, même en souffrant un peu de la faim. N'est-ce pas mieux que de perdre ce qu'on a d'unique en soi ?
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Quatre Ours alla jusqu'au bout de la place et ramassa une grosse pierre ronde. Quand il regagna sa place dans le cercle du conseil, ses yeux brillaient. Il tourna sur lui-même et contempla le peuple de son village ; puis il parla. Le rythme de son discours fut semblable au battement du tambour :
-Nous sommes tout petits, commença-t-il. Égarés dans le temps. Nos actes n'ont pas plus d'importance que ceux des puces. Combien d'hommes ont subi le rituel, et que reste-t-il aujourd'hui de leur courage et de leurs pensées ? Tout homme a ses limites, et il ne peut échapper à ce qui fait de lui un homme. Mais au fil des expériences, et en mêlant ses idées à celles des autres, il peut faire un pas hors de lui-même et acquérir puissance et sagesse. Cela constitue un grand progrès pour lui, mais ne signifie pas grand chose, comparé à la puissance et la sagesse de la pierre que je tiens. (Il leva la pierre pour que tous puissent la voir.) Chaque matin, l'homme fait un pas vers sa mort. Cette pierre a vu de nombreuses générations. La vie d'un homme a moins d'importance pour cette pierre que la vie d'une puce pour nous. L'homme croit que les plus petites choses sont les plus négligeables et que ce qui vient d'un passé lointain compte moins que ce qui appartient au présent ou à l'avenir. Mais l'homme n'approche pas la sagesse ultime du rocher. Le rocher ignore le temps, qu'il s'agisse du début du monde, d'hier, ou de savoir si le soleil se lèvera demain. (Sa voix se gonfla de passion.) Nous ne faisons rien nous-mêmes. L'homme est une flèche. La corde est tendue et, à un certain moment, libérée. La flèche file alors dans la direction où elle a été pointée. Et, après avoir un instant fendu l'air comme l'oiseau, elle retombe sans vie sur le sol.
Quatre Ours se tut, puis il se pencha, le visage calme et grave, les bras tendus et les mains jointes, comme pour bénir la foule.
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-Tab-ba-bone, tab-ba-bone, cria-t-il, persuadé que ce mot voulait dire : "homme blanc" en shoshone et retroussant sa manche pour montrer qu'il avait la peau blanche (1).


(1) Il n'est pas douteux que Lewis essayait de dire : Taï-va-vone, mot qui, en shoshone, signifie "étranger", et qui avait dû lui être renseigné par Sacajawa. Mais, ou bien il avait mal compris ou bien elle ignorait comment on disait "homme blanc". A l'époque où elle avait été capturée, elle n'avait vu de Blanc ni éprouvé le besoin d'un mot pour les désigner. Tout ce que vit le cavalier shoshone, c'est donc que les étrangers étaient armés. Qu'ils aient étendu la couverture et crié qu'ils étaient étrangers n'avait rien de rassurant dans un pays où tout étranger était un ennemi. Trente ans plus tard, les Shoshones racontèrent au voyageur américain T.J. Farnham l'histoire de ce cavalier. "Il fut tellement stupéfait de voir un visage aussi pâle qu'il fut incapable de bouger. Il s'enfuit et vint dire à sa tribu : "Il y a des hommes au visage de cendre qui portent le tonnerre et l'éclair." Les Shoshones ne le crurent pas et répondirent que tous les hommes étaient bruns, comme eux, et que s'il ne pouvait pas leur montrer ces hommes couleur de cendre, il serait mis à mort. Il les conduisit donc à la rencontre de Lewis pour prouver sa bonne foi."
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Tout ce qui vit est rond. La tige des plantes, les arbres, le corps de l'homme, le soleil, la lune, le ciel et les tourbillons du vent. Le jour et la nuit décrivent un cercle dans le ciel. Les saisons se succèdent sur le cercle de la vie et la mort le referme. Le cercle est le symbole de la vie, du temps, de la terre.
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Les hommes ayant retiré leurs mocassins, Sacajawa laissa les siens à l'entrée et s'assit en silence entre Labiche et Charbonneau. Elle devait traduire le shoshone en minnetaree, Charbonneau le minnetaree en français, s'il ignorait l'équivalent en anglais ; ensuite Labiche traduirait en anglais. Tout cela prenait du temps.
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Elle avait rejeté la tête en arrière, et s'arrachait les cheveux. Elle respirait par saccades et se remit à crier, cette fois en se griffant le visage. C'était un hurlement terrifiant, animal, volontaire, mince comme l'écorce du bouleau mais perçant et aussi haut perché que l'appel d'un sifflet d'os.
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