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Critiques de Anna McPartlin (714)
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

*****

Voilà à peine 10 minutes que j'ai refermé ce livre et il me manque déjà... Je le savais, je m'y étais pourtant préparé, mais les faits sont là...

Rabbit Hayes est une mère célibataire, qui vit simplement et qui fait face au monde. Elle a combattu un premier cancer mais elle plie sous le second. Entourée par une famille aimante et courageuse, elle arrive encore à sourire et à tendre la main. Une vie douce s'achève dans les larmes et les bons souvenirs...

Ne vous y trompez pas, ce livre ne vous fera pas pleurer... Enfin pas que !!! On plonge avec bonheur dans cette famille Hayes, on apprend à les connaître et on ne voudrait qu'une chose : qu'ils existent et qu'on puisse partager un thé à leur table. Cette histoire est triste, certes, mais elle est aussi remplie d'amour et de liberté, remplie d'espoir et d'amitié.

C'est la larme à l'œil que je laisse Rabbit avec Johnny, mais je sais qu'elle sera bien... Et j'espère sincèrement que vous croiserez son chemin, elle en vaut la peine ;-)
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

C'était pourtant une journée radieuse d'avril... Malheureusement, Mia, affectueusement surnommée Rabbit, n'aura pas le temps de profiter de ces rayons de soleil. Au sortir de l'hôpital, c'est dans ce centre de soins palliatifs qu'elle est conduite par sa maman, Molly, pour y finir ses jours. Après une nouvelle récidive de son cancer du sein, les métastases ont proliféré, s'attaquant, après le foie et les poumons, aux os. C'est dans cette chambre claire et confortable, la vaste fenêtre donnant sur un jardin luxuriant, que Rabbit, entourée des siens, va vivre ses derniers jours au gré des visites, celles de ses parents, de son frère, Davey, de sa sœur, Grace, de sa meilleure amie, Marjorie et de sa petite Juliet. Une famille aimante et combattive. Défilent alors les souvenirs, notamment lorsqu'elle était adolescente et qu'elle passait son temps avec son frère et ses amis, en particulier un certain Johnny...





L'on suit Rabbit Hayes durant ses derniers jours, neuf exactement, au centre de soins palliatifs. Autour d'elle, sa famille et ses amis qui viennent la visiter. Certains, accablés à l'idée de ce scénario qui semble écrit d'avance, d'autres beaucoup plus combatifs et ne pouvant se résigner, sûrs que tous les traitements n'ont pas été essayés. Au cours de ces jours, l'on visite son passé, ses amitiés et ses amours. Anna McPartlin aurait pu traiter habilement ce sujet ô combien bouleversant (d'autres l'ont fait), malheureusement, l'on peine à s'émouvoir, l'on peine à s'attacher aux personnages (même si certains tirent leur épingle du jeu). L'auteur, certes, allège ses propos de par des scènes plus drôles ou plus insouciantes ou par les révélations des pensées de chacun, mais là encore, ça manque de finesse, de spontanéité, de véracité. Ça manque de profondeur, d'émotion et de vrais sentiments. Pour ne rien arranger, une écriture scolaire et simple. Heureusement les passages sur l'adolescence rattrapent un peu tout ça...
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Sous un grand ciel bleu

« Les derniers jours de Rabbit Hayes », qui racontait les derniers jours de Mia Hayes, surnommée affectueusement Rabbit, est l’un de mes romans préférés. Après avoir ri et pleuré en compagnie des proches de cette quadragénaire transférée dans une maison de soins palliatifs après plusieurs combats contre le cancer, c’est avec grand plaisir que je découvre que l’auteure nous livre une suite, intitulée « Sous un grand ciel bleu ».



Si cette suite est forcément marquée par l’absence de Rabbit, c’est tout de même avec beaucoup d’émotion que le lecteur renoue avec cette famille certes particulièrement sympathique, mais marquée par le deuil. Passant d’un personnage à l’autre au fil des chapitres, Anna McPartlin (« Du côté du bonheur ») nous donne à nouveau l’impression de faire partie de cette famille brisée par le chagrin et de les accompagner durant cette période extrêmement difficile, qu’ils traversent tous de manière bien différente…



Quel plaisir de retrouver tous ces personnages foncièrement humains, que l’on n’espérait pas vraiment revoir après avoir refermé « Les derniers jours de Rabbit Hayes ». De sa mère Molly, qui semble avoir perdu la foi, à son père Jack, qui s’enferme dans le grenier pour relire ses journaux intimes, en passant par sa fille Juliet, douze ans, qui doit dorénavant vivre avec son oncle Davey, qui ne sait pas comment élever une enfant et encore moins une adolescente, le lecteur passe de l’un à l’autre et partage leurs émotions. Si les larmes sont forcément au rendez-vous, le rire n’est jamais loin, emmené par des personnages hauts en couleur, à l’image de l’ami de famille Francie ou de Ryan, le fils de Grace, qui livrent plusieurs répliques assez hilarantes.



En dépeignant les différentes épreuves traversées par les proches de la très regrettée Rabbit Hayes, Anna McPartlin livre à nouveau un récit émouvant sur la mort, le deuil, la joie, l’amitié et surtout sur la famille. C’est d’ailleurs une nouvelle fois avec grand regret que l’on quitte la famille Hayes en tournant la dernière page.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Coup de coeur pour ce roman qui parle de cancer en phase terminale... de fin de vie, de deuil futur, impossible à faire pour une mère , pour une fille, pour un frère et une soeur, pour des neveux, pour la meilleure amie ...

Rabbit avait déjà perdu un sein, puis a été opérée d'un deuxième, elle croyait s'en être sortie, tenait un blog et puis... Le crabe a couru plus vite...

On n'est plus dans la révolte, dans le combat contre la maladie, on est dans l'acceptation , si tant est que ça puisse être possible..

Comme le titre l'indique, il s'agit des neuf derniers jours de Mia Hayes , surnommée Rabbit dans une maison de soins palliatifs. Rien de gai me direz-vous ? Et pourtant...

Entrecoupés de souvenirs des uns et des autres, le passé et le présent se mêlent , s'emmêlent.

Rabbit dans son sommeil artificiel revit sa première, sa seule et sa dernière histoire d'amour, histoire d'amour qui l'aidera à passer de l'autre côté du miroir.

La famille Hayes est une famille irlandaise comme on aimerait en connaître : soudée, bordélique, aimante, généreuse, tenue de main de maître par Molly (la mère ou la grand-mère selon que l'histoire parle du passé ou du présent) . Et le présent , c'est la grande question que doit se poser toute la petite famille , au seuil de la séparation : que faire de Juliet, (12 ans ) , la fille adorée de Rabbit, qui va se retrouver orpheline ? Avec qui doit-elle vivre ? Qui s'en occupera le mieux ? Orpheline, mais pas seule, car tout ce petit monde se bat pour en avoir la garde.

Ne lisez pas ce livre dans les transports, vos yeux vous trahiraient...

Bien-sur, cette fin de vie est romancée, et dans la vraie vie, le cancer est davantage terrible, triste, traumatisant , choquant.

C'est un roman très, TRES , très émouvant, le sujet s'y prête... D'autant que l'auteur nous en rajoute une couche avec un des personnages qui est lui aussi parti trop tôt. Un peu facile ? Oui, mais du coup la fin est magnifique... Et puis la famille Hayes avec ses hauts et ses bas, les amis fidèles , apportent une touche de vie , de tourbillon qui contrebalance l'effet "derniers jours".

Et ce roman que je craignais de lire, a été une lecture "agréable". La maladie, la mort , oui , mais avec la vie qui continue, l'amour en toile de fond.



Nostalgie, tristesse, douleur, sourires et.... chaleur humaine , comme très souvent savent le faire les auteures irlandaises...
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Autant le dire tout de suite, le sujet est des plus tristes et des plus dramatiques : l’agonie d’une femme encore jeune, mère d’une fillette de dix ans, et qui malgré une détermination et une rage de vivre remarquables, devra s’avouer vaincue et baisser les bras.





Dit comme ça, j’ai déjà perdu un bon nombre de potentiels lecteurs ! Et pourtant il y a une telle humanité dans ce roman qu’il vaut la peine d’être lu et il est suffisamment emphatique et pour ne pas verser dans le lacrymal (en sachant qu’en tant que lectrice « éponge », je fonds facilement en larme lorsqu’un personnage que l’ai aimé me fait l’affront de me lâcher à la fin).Il ne s’agit pas d’un divulgachage, puisque le titre est clair à ce sujet.



C’est donc un cancer du sein, traité avec succès dans un premier temps mais récidivant avec une agressivité sans commune mesure avec le premier épisode, qui est l’objet du combat de Mia, dite Rabbit. Un vrai combat comme il apparaît dans les extraits du blog qu’elle tient, tant que ses forces le lui permettent. Pour elle, pour toutes les autres victimes de cette maladie et pour sa famille.



A travers l’histoire de chacun, le puzzle familial prend forme et les amours comblées ou déçues, les amitiés, les rivalités et les blessures ordinaires de la vie composent un tableau à la fois disparate et fédéré par les liens profonds de cette famille, cristallisés autour de Rabbit.



Bien sûr, c’est dur, la mièvrerie n’est pas d’actualité dans ce roman et la maladie n’est pas romantisée. Mais c’est l’amour qui prédomine dans le récit.





Très belle lecture.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Mia Hayes, surnommée Rabbit parmi sa famille et ses amis, a quarante ans, exerce le métier de journaliste.

Elle a une petite fille Juliet qui a 12 ans à la fin des évènements chronologiques.

Rabbit doit affronter un cancer du sein pour lequel elle tient un blog.

La première phase se passe bien mais elle rechute et nous la rencontrons au début du livre en route vers la maison de soins palliatifs avec sa mère, Molly. Nous allons donc l'accompagner pour ses derniers jours comme nous l'indique le titre.

Toute la famille se relaie autour d'elle et s'exprime avec un naturel touchant.

Rabbit est une personne pour laquelle j'ai éprouvé beaucoup d'empathie notamment lorsqu'elle exprime très tôt son athéisme haut et fort dans une famille dans les environs de Dublin, où on est très catholique.

Juliet est une fillette très active et courageuse bien courageuse.

Molly, la mère est très franche, généreuse et ses enfants peuvent s'exprimer librement en sa présence même si elle tient à ses idées

( catholiques, notamment).

Jack, le père, Davey, le frère ; Grace, la soeur...tous sont sont ou fraternels ou amicaux.

Pendant qu'elle repose, Rabbit se refait tout le film de sa vie avec son grand ami d'enfance et amour Johnny à qui il n'est pas arrivé que de la chance...

Tous ces souvenirs, toutes ces scènes familiales sont racontées avec beaucoup de dialogues piquants admirablement traduits de l'anglais par Valérie le Plouhinec.

C'était ma première rencontre avec l'écrivaine irlandaise Anna Mc Partlin et je ne le regrette pas du tout même si, on peut le dire, le thème est bien triste heureusement ressuscité par toute cette vie passée de Rabbit, la chaleur humaine autour d'elle qui lui donne une fin douce.
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Du côté du bonheur

Avec le mot bonheur dans le titre, et la couverture primesautière, je ne m'attendais pas à un tel contenu !

Après avoir coulé des jours malheureux et sordides avec un mari violent , Maisie pourrait se la couler douce depuis qu'il a disparu , mais non !

Deux boulots qui couvrent toute la semaine (!) pour joindre les deux bouts et s'acquitter de ses factures, deux enfants adolescents, et cerise sur le gâteau : une mère atteinte de la maladie d' Alzheimer dont ils s'occupent tous les trois et qu'ils surveillent comme du lait sur le feu.

Et , au moment où elle croit que le bonheur revient dans sa vie , c'est le drame…

Malgré une intrigue originale, des personnages attachants, une cause touchante et éminemment respectable, je n'ai pas accroché.

( Envie de légèreté, en ce moment) . Ce n'est pas lui, c'est moi… D'autres lectrices auront un coup de cœur , je n'en doute pas .

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Sous un grand ciel bleu

On y est !

Le présent devra se faire sans elle...

Ce putain de crabe a encore gagné.

Rabbit Hayes est morte...

Elle laisse derrière elle, une famille dévastée par le chagrin.

Malgré les promesses, difficile pour eux tous, d'avancer, continuer à vivre, sans être révoltés, submergés par le vide immense, le manque d'elle.

Compliqué de se montrer forts comme elle aurait voulu.

Comment garder la foi, alors que l'on vient de te prendre ton enfant ?

Comment être à la hauteur de la plus grande responsabilité qui nous a été confiée, pour un frère ?

Comment grandir, se construire, sans sa maman ?

Les épreuves sont nombreuses, éprouvantes.

Il sera aussi question de prendre des décisions difficiles, contrariantes, radicales, irréversibles...

Prévenir, plutôt que guérir.

Chacun réagissant à sa manière.

Chacun surmontant cette tragédie comme il le peut.



Mais c'est ensemble qu'ils sont les plus forts. Comme depuis toujours.

C'est ensemble qu'ils vont se réinventer une vie après Rabbit.

Il faudra du temps, il faudra du courage.

De la patience et de la compréhension aussi.

De l'amour, surtout.



Que d'émotions...

Avec Sous un grand ciel bleu, Anna McPartlin a su une nouvelle fois me toucher.

Par sa façon de jauger parfaitement les sentiments, en nous faisant basculer de la tristesse à des souvenirs joyeux par exemple.

Et le plaisir de retrouver les personnages, tellement bien construits, tellement humains dans leur sensibilité, tellement singuliers dans leurs réactions et leurs fantaisies.

Cette suite, que je n'attendais pas, de Les derniers jours de Rabbit Hayes m'a comblée.



Derrière la détresse, il y a la chaleur de l'autre qui redonne espoir en la vie.

Derrière les larmes, il y a les mots qui réchauffent le coeur.

Après le sombre horizon, revient le grand ciel bleu.

Celui que Rabbit aurait voulu.

Un avenir sans elle, mais des souvenirs à n'en plus finir !



La famille Hayes est définitivement gravée dans mon coeur...
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Du côté du bonheur

Le roman se passe en Irlande autour des années 1995. Maisie a réussi à quitter un mari qui la battait jusqu'au sang.

La scène la plus prenante, c'est quand elle tombe enceinte après avoir subi les assauts horribles de Danny. Dans sa famille et dans la société irlandaise, pas moyen d'échapper au mariage et ce, dans les années 80.

Ma réflexion personnelle a fusé. Quelle chance! Je n'ai pas rencontré de pareilles brutes sur mon chemin. Ouf! Car c'est une question de hasard, j'en suis convaincue.

Ses deux enfants devenus grands sont à l'abri à présent.

Elle vit avec sa mère Bridie, atteinte à un stade avancé d'une forme de la maladie d'Alzheimer.

Elle travaille comme assistante dentaire et nettoie le week-end pour parvenir à boucler ses fins de mois.

Elle accepte de sortir avec le policier qui est venu maintes fois en intervention lors de ses difficultés avec son mari.

Jeremy, son grand fils, très marqué par son enfance, disparaît. Un suspense va s'installer autour de ce fait dramatique mais qu'est-ce que cela va traîner. Et vas-y que je retourne un peu dans le passé et vas-y que je revienne dans le présent.

Cela m'a fortement énervé de même que le prologue qui nous dévoile la suite.

L'écriture est très proche d'un langage parlé et cela manque de charme pour moi. Très personnel, je m'en rends compte cet avis , car le livre a beaucoup de succès.

De l'auteure, j'avais beaucoup apprécié son premier roman "Les derniers jours de Rabbit Hayes", moins le deuxième " Mon midi, mon minuit" et celui-ci m'attirait pour le thème de la fille qui vit avec sa mère atteinte de cette terrible maladie qu'est Alzheimer.

Une grande qualité du roman, c'est le caractère très fort et positif de Maisie même si elle ne fait pas dans la dentelle. Je ne sais pas si cette expression est française : en Belgique cela signifie qu'elle n'est pas très délicate mais cela va bien avec tout ce qu'elle a dû endurer.

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Mon midi, mon minuit

Je ne vais pas y aller par quatre chemins !

Je dois avouer que j'ai été assez déçue par ce second livre d'Anna Mc Partlin publié en France....

Les derniers jours de Rabbit Hayes m'a tellement laissé un souvenir impérissable !

Aborder un sujet aussi terrible et réussir à nous faire sourire tout du long, à ne pas sombrer dans le pathos, en plus de tout le reste, j'avais trouvé cela franchement talentueux !

Alors, ici, avec Mon midi mon minuit, ça commence plutôt pas mal ! Et je m'attendais à retrouver un peu la même recette à la lecture de la quatrième de couv'.

Autre événement dramatique + des amis, de la famille, une équipe soudée qui font bloc = une histoire mélée de souvenirs, de courage, de sourires, de rires, de force, de larmes aussi, un peu, pour que la vie continue malgré le manque et le chagrin...

Alors, ça serait mentir de dire qu'il n'y a pas tout ça, mais pour moi, cette histoire a pris un tournant qui m'a déplu, auquel je ne m'attendais pas... C'est à dire qu'elle a viré à la plus banale des romances...

Mes attentes n'étaient pas là...

Vraiment pas, quoi...

Je voulais retrouver l'originalité du livre précédent, qui aborde un sujet difficile, émouvant, larmoyant, avec un angle bien différent de tout ce que j'avais pu lire auparavant.

Je voulais retrouver des personnages forts, pour lesquels ont ressent rapidement de l'empathie et auxquels on s'identifie...

Un style, un genre qui m'avaient tellement touchée, marquée, provoqué des émotions intenses...

Une leçon de vie !

Mon midi mon minuit, c'est une belle histoire, mais... pour les amateurs de romance, d'histoire d'amour !



Et puis, j'en veux un peu à la maison d'éditions !

Elle nous présente ce livre comme le nouveau chef-d'oeuvre d'Anna Mc Partlin !

C'est la première chose qu'on peut lire, écrit en gros sur la 4ème !

Sauf que, non, ce n'est pas vrai !

Ce roman précède Les derniers jours de Rabbit Hayes...

Car, il date de 2005, en vérité... A sa première parution à l'étranger.

Et ça, on le ressent très fort...

On le ressent dans le style, mais aussi dans l'écriture, moins affirmés...

Et surtout, on rencontre des personnages qui ont autour de 26 ans en début de récit, nés au début des années 70... Actuels, de la génération, donc, en 2005, mais qui ont pris 12 ans lors de la parution chez nous, en France... Ca m'a gêné grandement...

Vous allez me dire que ce livre peut très bien être lu dans 10 ans encore !

Oui, je suis d'accord, mais pour moi il y a un truc qui coince de ce côté là.

Le déroulement de cette histoire, certaines références ne vieillissent pas correctement, je sais pas ?!



J'ai tout de même passé un bon moment... mais loin de ce que j'en attendais. Dommage...



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Les derniers jours de Rabbit Hayes

J'ai souvent été émue, bouleversée ou encore touchée profondément à la lecture d'un livre. Mais jamais un texte ne m'avait transformée en fontaine intarissable.

Les derniers jours de Rabbit Hayes a eu l'effet d'ouvrir les vannes de larmes qui jaillissent chez moi devant le Vrai, l'Authentique, la Puissance de l'amour, l'approche de la mort et la Joie d'être ensemble.

Ce livre est un roman mais il retrace si bien les émotions vécues par tant de familles atteintes par la maladie d'un des leurs qu'on dirait un livre autobiographique.

Anna McPartlin a-t-elle travaillé dans les soins palliatifs ? A-t-elle vécu le confinement d'une chambre d'hôpital où la mort a gagné le combat sur la guérison, mais pas sur l'amour ? Comment peut-elle si justement décrire les émotions, avancer vers l'intime, déguster l'humour et partager les peines ?

Ce livre est un condensé d'amour, de vie et d'énergie qui transcende les pages au fur et à mesure que la santé de Rabbit décline. On devrait être triste et étonnamment il y a quelque chose de plus. Une lumière en filigrane. Une paix puissante qui apaise la douleur et permet de croire que la vie continue et qu'elle peut être belle pour ceux qui restent.



Ce livre est un hymne à l'amour et l'amitié, aux relations familiales et fraternelles, à l'engagement et à la beauté de soignants exceptionnels, à l'humanité dans tout ce qu'elle a de plus beau.



Ces deux dernières années ont été éprouvantes pour moi. Des deuils à vivre, des révoltes contre ce foutu cancer.

J'avais l'impression d'avoir pu gérer tout cela sereinement.

Et pourtant !

C'est seulement en refermant ce livre, en ayant vidé toutes les larmes de mon corps, que j'ai pris conscience qu'une étape de plus a été franchie.

J'ai osé lâcher prise.

Une nouvelle vie commence.



La puissance de cette lecture est comme une thérapie. C'est un appel...

... à vivre pleinement chaque instant

... à oser dire "je t'aime",

... à provoquer la folie de l'enfance pour qu'elle entre dans nos vies d'adultes

... à contempler longuement

... à dire merci

... à sourire

... à croire !



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Mon midi, mon minuit

Emma et John sont amoureux et vivent ensemble dans une belle harmonie.

Ils se préparent pour aller à une fête donnée par Anne et Richard devenus riches par héritage :

une fête bien arrosée avec des joints qui évaporent les esprits.

Au moment du retour, la vie d'Emma va basculer.

Ses jours ne seront plus jamais les mêmes.

Le courage et le bon sens de la jeune dame vont dominer le roman.

Hélas, alors que bon nombre de lectrices et peut-être lecteurs ont apprécié, j'ai été ennuyée par le style léger qui nous fait passer d'un personnage à l'autre, d'un détail à l'autre sans grande profondeur.

Je peux dire que la superficialité du ton m'a lassée.

J'avais beaucoup apprécié " Les derniers jours de Rabbit Hayes" et je m'étais lancée avec enthousiasme sur la version poche de "Mon midi mon minuit" mais celui-ci m'a déçue.

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Sous un grand ciel bleu

On avait quitté la famille Hayes au premier tome, en pleurs à la mort de la bien-aimée (fille, soeur ou mère), Rabbit, on la retrouve en pleurs, à son chevet dans une suite poignante et chaleureuse, comme savent si bien le faire les romancières irlandaises..

Mort, deuil reconstruction des uns et des autres et peut-être (sûrement vu leur énergie et leur amour mutuel) , un coin de ciel bleu futur pour la famille , les amis de Rabbit Hayes.



Davey est reparti aux USA avec la fille de Rabbit, Juliet (douze ans). Comment va-t-il élever une jeune adolescente, lui, dont le plus grand engagement dans la vie est son abonnement de vingt-cinq ans à Rolling Stones !



Ils sont tous dévastés, ils sont tous fracassés, certains choisissent de vivre leur deuil en solo, d'autres font face à des problèmes qui les dépassent.

Tour à tour triste , bouleversante, bordélique, joyeuse, timbrée, généreuse : cette famille attire amis, voisins, lecteurs, comme des aimants sur la porte de votre frigo dans une cuisine chaude dont les placards débordent de bonnes choses à manger. Il y a des gens comme ça ...

On n'a même pas le temps d'analyser le pitch de l'histoire, tellement on est pris dans les mailles du filet. Quand on y réfléchit , on se dit que tout de même Anna Mc Partlin sait faire pleurer dans les chaumières... Page 10 (soit une page et demi du livre, et j'ai déjà les yeux pleins d'eau.../ Milieu : toujours les yeux pleins d'eau ...)

Mais on n'analyse rien, on patauge dans l'eau et la lectrice en redemande, tant le bonheur est à portée de main pour la famille Hayes. Et on re-signerait bien pour un tome trois, et on verrait bien cette famille sur petit écran.

Cette romancière sait alpaguer sa lectrice, lui faire tout oublier de sa vie, l'emmener en Irlande , dans une toute petite ville, et lui présenter des gens, des gens biensqu'elle va aimer, dont elle va se soucier.



Un roman comme la vie , terriblement gai et triste en même temps. Mais très vrai , grouillant de vie ,très, très chaleureux...
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Coup de coeur absolu pour celle lecture, le visuel de la couverture est tout d'abord sublime, l'auteur est une femme charmante, lumineuse et pétillante et le récit est très beau.



J'ai pourtant du mal à aller vers ce thème de livre traitant de la maladie et dans ce cas la du cancer plus probablement, ce livre nous narre les derniers jours de la vie de Mia Hayes (plus connu sous le nom de Rabbit).



Alternant entre passé et présent ce livre nous narre le vécu de Rabbit Hayes mais aussi de sa famille. Mais la narration de ce livre fait toute la différence car ici le thème central du livre n'est pas traité de façon larmoyante, la famille de Rabbit et Rabbit elle-même étant très drôle et la famille a un humour très noir à certain moment.



Le genre de lecture que l'on souhaite gardé un peu plus longtemps, j'ai volontairement stoppé mon récit à plusieurs reprises afin de retrouver avec plaisir ces personnages.
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

De l'émotion, de l'amour, de l'amitié... Une histoire qui amène forcément les larmes, même si on connait la fin dès le début.

Anna McPartlin marie les mots et les émotions sans trop en faire.

C'est parfait, c'est juste...

J'ai refermé ce livre et me suis posée, simplement !
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Neuf jours... C'est le nombre de jours qu'il reste à Rabbit Hayes, jeune maman de quarante ans, à vivre

Neuf jours... C'est le nombre de jours que vous allez passer avec sa famille. Vous allez apprendre à les connaître. Vous allez rire avec eux, mais vous allez surtout pleurer avec eux.



Après de nombreux mois de combat contre son cancer, Mia Hayes, surnommée affectivement Rabbit par sa famille et ses amis proches, vient d'entrer dans un centre de soins palliatifs à l'âge de 44 ans. Ce sera le moment pour elle de faire un point sur sa vie et sur sa jeunesse notamment (considérée par la meilleure époque de sa vie) tandis que son entourage doit se faire à l'idée de lui dire au revoir et de réfléchir au futur sans leur rayon de soleil.



Le roman traite de sujets difficiles : le cancer, la fin de vie et l'approche du deuil inévitable pour la famille. Loin d'être juste un roman "tire-larmes",Les derniers jours de Rabbit Hayes sait parfaitement doser les passages très durs et des moments plus heureux où le lecteur peut respirer et prendre le temps de connaître et de s'attacher à cette famille. Bien que plutôt déjanté, l'entourage de Rabbit gèrent très différemment la fin de vie de la jeune femme : certains s'effondrent alors que d'autres sont dans le déni. On les suit dans leur évolution et on s'attache profondément à eux, on a rapidement l'impression de faire partie de cette famille et c'est un déchirement de les quitter. Même si la fin du roman ne laisse aucune place au doute (le titre est assez clair), le cheminement de l'histoire reste très beau et émouvant.



Les Derniers jours de Rabbit Hayes est un roman sans prétention mais qui reste très fort lors de sa lecture. Bien que je ne sois pas adepte des romans traitant de la maladie (je fais partie du tout petit groupe de personnes n'ayant pas aimé Nos étoiles contraires), j'avoue avoir été vraiment touché par ce roman et je reconnais même avoir eu les yeux qui brillent à certains passages. De plus, j'ai vraiment trouvé très juste et très vrai l'évolution des différents personnages. Il était difficile pour moi de le lâcher tant je m'étais attaché à cette famille et à Rabbit.



L'émotion, cela n'est pas juste pleurer et ressentir de la tristesse, c'est aussi rigoler et sourire (et on peut même faire les deux en même temps). Et bah ... Les Derniers jours de Rabbit Hayes, c'est ça.
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Je l'avais déjà aperçu par ci, par là, avec sa jolie couverture, sans vraiment me pencher dessus.

Alors quand Emi, une amie, une "kangoo" comme moi, me l'a conseillé, je n'ai pas mis longtemps à découvrir la 4 ème de couv'.



J'ai eu une petite appréhension... le sujet est tellement fort ! J'ai eu tellement peur de pleurer d'un bout à l'autre...



Mais je me suis lancée !



Le début est poignant...

Tellement plein d'espoir !

Mais, en vain...

Le compte à rebours est lancé...

Très rapidement...

Pas de spoil'...

Tout est dans le titre...



La boule au ventre, j'ai continué.



Au fil des pages, nous faisons connaissance avec une famille ordinaire et quelques amis. La famille de Mia Hayes, surnommée Rabbit.



Une famille ordinaire, composée de personnes extraordinaires !



On rit beaucoup dans ce roman ! On mène le combat ! Pas de place aux larmes !

Ce putain de crabe sera plus fort, mais pas question de baisser les bras !



Bataille, espoir, combat, diagnostic, musique, copains, famille, soutiens, décisions, grand amour, preuves d'amour par milliers...



Passé avec elle, présent auprès d'elle, avenir sans elle...



Puis, les larmes... Sur quelques mots de la fin...

C'était trop fort pour moi !



Lisez ce bouquin...



Pensée à toi, Karen...

Kangoo un jour, kangoo toujours !



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Sous un grand ciel bleu

J'avais lu il y a quelques temps "les derniers jours de Rabbit Hayes" qui m'avait profondément touchée. J'étais donc ravie de découvrir que ce livre avait une suite.

Alors bien évidemment Rabbit n'est pas ressuscitée mais on en apprend davantage sur elle à travers les souvenirs de sa famille et de ses amis.

L'accompagnement dans la mort est douloureux et tragique mais l'après bien que différent peut paraître insurmontable.

On s'attache à suivre les membres de la famille de Rabbit de la perte de Rabbit, les funérailles, jusqu'à 2 ans plus tard.

Chacun poursuit sa route comme il peut.

Chacun réagit à sa manière.

C'est une famille haute en couleurs, aimante, fantasque, fracassée par la perte de la jeune femme.

J'ai vraiment apprécié de les retrouver, de les accompagner dans leur deuil et leur reconstruction.

Je crois que j'ai pleuré tout le long de ma lecture et en même temps certains passages m'ont beaucoup fait rire.

Je quitte à regret cette famille Hayes que je ne suis pas prête d'oublier.
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Les derniers jours de Rabbit Hayes

S'il est bien un thème difficile à aborder c'est bien celui de la fin de vie , des soins palliatifs , de l'au-revoir à une personne aimée ! c'est pourtant avec brio le thème central de ce roman Les derniers jours de Rabbit Hayes d'Anna McPartlin . Chapeau à l'auteur ! Un livre certes consacré à une fin mais il y a tant d'amour, de compassion, de sourires et de rires dans ces lignes que les pages se tournent toutes seules ...

Rabbit Hayes vit avec sa fille Juliet et son cancer. Très entourée par sa famille, quand s'ouvre ce roman elle entre dans une maison de soins palliatifs . Par touches juxtaposées, tour à tour Molly sa mère , Jack son père , Grace sa soeur, Davey son frère , sans compter beau-frère, neveux, amis proches , le ressenti de chacun nous est rapporté . Les souvenirs affluent , leurs années de jeunesse , la musique et la voix omniprésente de Johnny, tout est là prêt à ressurgir entre sourires et larmes .

Un roman magnifique sur un thème douloureux .

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Les derniers jours de Rabbit Hayes

Soyez prévenus : votre canal lacrymal risque d'en prendre un sacré coup à la fin de ce roman. Vous ne pourrez pas m'en vouloir si vous reniflez et êtes obligés d'essuyer discrètement vos yeux. Parce qu'autant vous le dire, Les derniers jours de Rabbit Hayes est un pur concentré d'émotions à l'état brut qui réussit le pari de ne jamais, une seule seconde, tomber dans le pathos, en évitant le piège de la surenchère sentimentale à la sauce guimauve. Je dois vous confesser avoir eu peur en achetant ce livre au regard du sujet. Mais quand monsieur Collard (le libraire, pas l'avocat facho), en a parlé avec des trémolos dans la voix lors d'une de ses émissions, je me suis dit qu'il fallait creuser le sujet et comme j'ai bien fait.



Whaouh quel putain de récit ! Faut dire que le sujet en lui-même explique la déferlante d'émotions qui m'a étreinte tout au long de ma lecture. Au terme d'un combat de longue haleine qui l'aura menée au bout de ses forces et de sa peine, Mia (surnommée Rabbit) Hayes passe ses derniers jours dans un centre de soins palliatifs pour y mourir sereinement, entourée de son encombrante et néanmoins aimante smala. Cette journaliste combative, indépendante, mère célibataire d'une adorable pré-ado de 12 ans, attend la mort au terme de 4 années de lutte contre ce foutu cancer qui l'a rongée petit à petit, en dépit des rémissions, des chimio, de son espoir insensé. Le combat contre cette merde est malheureusement perdu pour elle.



9 jours, c'est ce qui lui reste pour dire adieu à ceux qui l'ont aimée de toutes les manières possibles : ses parents et surtout sa mère, Molly, la furie irlandaise à l'amour débordant, sa grande sœur, Grace, toujours là pour la protéger, son frère, Davey qui vit de sa passion, la musique, de l'autre côté de l'océan, sa meilleure amie, Marjorie, la fidèle comparse de toujours. Pour Rabbit, c'est aussi l'heure de faire le bilan de sa vie épanouie en tant que fille, sœur, femme, amie, amante et mère mais aussi celui de revivre ses plus beaux moments et notamment sa rencontre avec celui qui restera à jamais l'homme de sa vie.



Et le pire dans cette putain d'histoire tragique c'est que j'ai autant eu envie de pleurer que de rire tant Anna Mac Partlin a mis de gaieté et d'humour dans son récit. Car aussi terrible que cela puisse paraître, cette mort n'est en rien un moment lugubre. Il s'agit au contraire d'un dernier sursis de bonheur familial, celui d'une Rabbit résignée mais sereine, entourée des siens ; quelle plus grande chance avoir ?



Fin, drôle, impertinent et sensible, ce roman est une petite pépite qui a réchauffé mon cœur de lectrice. J'ai adoré cette famille Hayes, passer ces 9 jours à leurs côtés, revivant avec nostalgie les bonheurs et les drames du passé. Pas un seul faux pas ni une seule note de mauvais goût. Je vous exhorte à le lire et pas la peine de me dire que le sujet est trop dur car vous passeriez à côté d'un si beau roman que ce serait criminel, alors on fonce !




Lien : http://www.livreetcompagnie...
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