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Quand deux adolescents à fleur de peau vont se réconcilier avec eux-mêmes, tout en douceur, grâce à l'amour d'une chienne nommée Alaska. Un roman de Anna Woltz, auteure de "Ma folle semaine avec Tess".
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Compte pas sur moi pour causer avec toi du dinosaure qui va prendre le thé chez Petit Ours Brun !
(p.18)
Il faut que tu apprennes à le connaître, quand il saura qui tu es, il sera différent.
Tess: Je n'ai d déjà plus besoin de lui, a-t-elle rétorqué en secouant la tête. Le père que j'avais imaginé était beaucoup plus chouette.
Samuel: Tu es folle! Tu préférés un père imaginaire à un vrai?
-Cet homme n'est pas mon père !
-Réfléchis 2 secondes! Me suis je écrié en perdant patience. La moitié de toi vient de ta mère. Et, l'autre moitié vient d'Hugo Faber. Cet homme est ton père, c'est pourtant simple.
Quand elle [la mort] était là, eh bien, elle était là. Il n'y avait rien à faire, c'était comme ça. Et, quand elle n'était pas là, il fallait être heureux. P.190
– Pourquoi devient-on aussi bizarre à la fin de sa vie? s'est-elle exclamée en levant les bras au ciel.
– Peut-être..., ai-je commencé en regardant le papy avancer à pas lents. Peut-être que c'est pour s'habituer à l'absurdité de la vie. Pour que ce soit moins triste de mourir.
– Mais je n'ai pas envie de m'habituer à l'absurdité de la vie!
(p. 34)
J'ai froncé les sourcils.
– Mais pourquoi Dennis t'a pris la main?
– Mais non, il ne l'a pas fait, abruti! J'ai inventé! Je ne vais quand même pas donner la main à un garçon dans la remise à vélos!
– Ah, ai-je dit.
(p. 164)
Ses mots ont longtemps flotté dans le noir. Ils remplissaient toute la chambre. je ne savais pas comment les faire partir. (p. 185)
Tess avait dit que je devais m'occuper de mes affaires. Je me demandais si c'était vrai. Les gens devaient-ils vraiment ne jamais se mêler de la vie des autres? Est-ce qu'il n'y avait pas des cas où se tenir à l'écart de la vie des autres était encore plus grave que de s'en mêler?
(p.187)
- Je reviendrai, dit-elle-pas à moi, mais au clebs. Promis, je reviendrai !
Waow !
Si seulement une fille me parlait comme ça ! Si une fille me disait "Je reviendrai" comme si seule la mort pouvait l'en empêcher !
dès qu'il nous a apercu, il a arrèter d'hurler
Je ressens comme des étincelles glacées dans ma nuque et Dieu sait ce qui se passe dans mon cerveau. Un coup génial ? Je m'en contrefiche complètement. Je n'ai envie que d'une chose. Retourner près du troupeau. Ne plus être seul.