annabel buffet chante : Et d'ailleurs qu'est ce que ca peut bien faire -
Et puis qu'importe le pourquoi de la naissance d'une toile;seule compte l'émotion qu'elle provoque.
Vous disiez m'aimer!Triste mensonge.Quand on aime les gens,on ne les plante pas là les pieds englués dans la souffrance et la culpabilité.
Je pense que la plus grande preuve d'amour que tu m'aies donnée a été de m'inviter dans ton monde imaginaire.
Tu étais possédé par le désir de peindre.Si je n'en ai pas été jalouse,c'est sans doute parce que j'ai compris dés les premiers instants que cette maîtresse là n'aurait aucune rivale.
La vérité est que je ne sais pas vivre sans toi,alors je fais semblant d'être.C'est épuisant de feindre sans cesse.
Je suppose qu'on a bu un scotch...Je ne sais plus du tout ce qu'on s'est dit...Par contre,je me souviens du vert de tes yeux. Etranges sont ces instants qui restent en suspens,comme entre parenthèses...des arrêts sur image en quelque sorte,des repères indélébiles gravés dans la mémoire.
J’en ai ras-le-bol de patauger dans l’eau claire. Je suis là à fouiller le passé, le présent, pour cerner les causes qui m’ont incitée à me désintoxiquer. Cette recherche peut m’aider à éviter une rechute ; quant à déterminer ce qui m’a fait entreprendre cette cure, c’est on ne peut plus simple, je n’avais pas le choix ! A moins qu’on ne considère que l’autodestruction en est un. Moi je n’y crois pas, en tout cas de cette façon. Vouloir, en toute connaissance des faits devenir un déchet humain est, à mon avis, du ressort de la maladie mentale. Or la folie que je prône parfois n’est que l’imagination débridée, pas celle qui mène à l’asile d’aliénés...
Comme c'est étrange, le chagrin! C'est un ennemi rusé; on croit avoir réussi à le juguler; on se persuade qu'il s'éloigne; on s'imagine, que, si l'on ne se retourne pas on le perdra de vue; on se trompe...Il faisait simplement la sieste avant de se réveiller pour revenir et se glisser insidieusement par la dernière brèche aperçue,comme l'eau vive,en un mince filet trop vite devenu ruisseau,puis torrent avant de s'étaler dans un lac où l'on se noie.
Je pensais que rien n'était pire que la douleur physique.Je me trompais.Grâce à toi,j'apprends que la souffrance morale est une plaie vive quasi intolérable.
Autant la solitude est exquise quand on a la tête qui tourne rond,autant elle est pénible quand on perd pied.