AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.52/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pologne
Biographie :

Alien Littéraire.
Médium Poétesse.
Voyages en dedans et en dehors.
Célèbre la Joie de la Vie en Poésie.

Blog L'Être & La Plume: https://annajojanisz.com/

Ajouter des informations
Bibliographie de Annajo Janisz   (14)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Citation de l'écrivaine voyageuse Annajo Janisz. Accompagné au piano par l'auteure elle-même.


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Au-delà des regards agités
Surplombant les visages serrés
Au-dessus des nuques crispées
Le ciel allume ses diamants.
Qui les contemple ?
Commenter  J’apprécie          270
Les mocassins bien cirés ont tendance à me voler dans les plumes. Et pourtant, moi, à les voir s’activer ainsi, ces fourmis ridicules qui se hâtent, piétinent, halètent et traînent leur visage barricadé dans le métro ou le train, je ne peux que les aimer. Pourquoi brûlent-ils le pavé ? Pour aller « travailler ». Ils se croient fute fute, à courir après leurs bouts de papier. Ce travail les rend chèvres mais ça sert à quoi s’ils peuvent même pas le bouffer, ce papier ?
Commenter  J’apprécie          250
"Tandis que notre voilier glisse au large, ne réduisant Gerald et Tobacco Caye qu’à un point parmi d’autres, ses éclats de rire, accrochés aux voiles, claquent toujours dans le vent. Gerald et sa vigueur fière du don d’être sans la furieuse impatience d’avoir. Le radieux ne se vit-il pas plutôt qu’il ne s’attrape ? Le voyage nous rend à nous-mêmes dans son exacte nudité."
Commenter  J’apprécie          250
Qu'est-ce que notre vie sinon quelques inspirations et expirations dans la respiration intemporelle de l'Univers ?

Ne nous noyons pas dans nos larmes mais rayonnons par notre compassion. Ne nous laissons pas aspirer par nos peurs mais innovons par nos aspirations.

Semons les graines du changement.
Ouvrons nos ailes.
Transmettons.
Motivons.

Ici et Maintenant.
Commenter  J’apprécie          220
Qu’adviendrait-il si, au lieu de rester au milieu du chemin que tu désirais mais que tu ne voyais encore point, tu t’écartais avec respect en lâchant tout ce que tu t’imaginais ? Que tu laissais la porte ouverte à la nouveauté ? Que tu respirais, l’espace d’un instant sacré, la fraîcheur du chemin tout neuf qui vient juste de se tracer sans que personne n’ait rien demandé ? Se pourrait-il que ce chemin venu de nulle part, venu tout droit d’un bienheureux hasard, soit le plus ajusté ?
Commenter  J’apprécie          200
Je me rappelle très bien quand il a, pour la première fois, posé les yeux sur moi. J’étais pas plus gros qu’un chaton à l’époque ! Bon, je vais vous avouer un truc : je n’suis pas « pure race », comme ils disent. C’est peut-être pour ça que la maîtresse de ma maman elle nous a déposés, moi et mes sœurs, dans une très grosse boîte qui puait la friture, les vêtements sales, et beaucoup de choses très grasses (j’ai su plus tard qu’on appelait ce truc « poubelle »). Bon, j’étais pas tout seul. On était cinq là-dedans. Alors, comme on voulait sortir de c’te grosse boîte qui puait les chaussettes sales, on a commencé à japper. Et c’est comme ça que Roger nous a récupérés.
Commenter  J’apprécie          180
Une autre chose déroute celui qui arrive pour la première fois en Thaïlande : les spectacles de Lady Boys. Des spectacles avec des femmes plus vraies que nature. Sauf que les femmes, ici, sont des hommes. Qui n’ont de « masculin » que le sexe avec lequel ils sont nés et dont ils ne savent que faire. Plusieurs potes d’Yan se sont déjà fait avoir : les ramenant dans leur chambre d’hôtel, ils tombaient sur une « grosse » surprise quand venait l’heure de déballer les cadeaux !
Commenter  J’apprécie          180
C’est une chambre bouillante qui accueille deux corps tout aussi bouillants. C’est une demi-pénombre qui appelle aux soupirs. Aussi près l’un de l’autre, nos mains reliées, nous respirons le désir qui ruisselle de chacun de nos pores. Instant délicieux où rien n’est accompli et où tout peut encore se passer. Une demi-seconde de flottement : le lit est proche, il fait de plus en plus chaud. Mani roule mes pommettes sous ses doigts, plante son regard vert dans mon regard bleu. Une ultime demi-seconde où Mani hume mon émotion… puis l’imminence, l’évidence d’un moment intense qui, toujours, se termine trop vite.
Commenter  J’apprécie          170
Mais au final, la véritable liberté, c’est quoi ? Est-ce la possibilité de faire ce que l’on veut, comme on le veut, quand on le veut ? Est-ce la liberté de gagner la nôtre en bafouant celle de l’autre ? Ou n’est-ce pas, tout simplement, un état d’esprit, une manière d’être, de vivre en harmonie avec nous-même et en harmonie avec les autres ?
Commenter  J’apprécie          170
Il a ce regard que je connais bien : ce regard luisant d’expériences, que tu peux rencontrer chez tous les arpenteurs de chemins. J’ai encore du mal à me dire qu’il est là, devant moi, à Bangkok, dans ce café à la sauce Thaïe mais à la playlist occidentale. En face, dans la rue Khao San, la vie s’époumone, klaxonne, pétarade et croasse dans toutes les langues. Un long serpentin de taxis roses, jaunes, verts et de tuk-tuks qui semblent faire un concours de couleurs criardes, complète ce chaos. Et au milieu de ce bordel, l’îlot de notre amitié intemporelle, sans frontière. Ça fait du bien de la retrouver, cette ancienne et rassurante amitié, après ce tsunami d’émotions nouvelles.
Commenter  J’apprécie          160

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Annajo Janisz (19)Voir plus

Quiz Voir plus

Jean Amila, portrait à la Proust

Si j'étais un outil, je serai un ...?... (Indice : Trini Lopez)

Burin
Marteau

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Jean AmilaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..