J'avais perdu la faculté de peindre la beauté. Impossible de fixer sur le papier ce panorama.Quelque chose de l'ordre du soleil couchant sur le désert de Gobi ou de l'arc-en-ciel au dessus des chutes du Niagara, quelque chose d'absolument unique, qui portait en lui-même sa propre finalité. Mais un paysage que je portais dorénavant aussi en moi, parce que j'en faisais partie à présent, je baignais moi aussi dans cette lumière qui me donnait envie de peintre avec des peintures à l'huile et non plus avec un feutre noir.