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Critiques de Anne Fine (572)
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Le chat assassin, le retour

"Les chiens ont des maîtres, les chats ont des serviteurs." Dave Barry





Miaou? C'est moi Tuffy, je suis de retour!

Après avoir massacré un oiseau, puis un lapin (dans le tome 1) , le chat Tuffy a un cat-sitter, le pasteur Barham, pendant une semaine, en l'absence de ses "co locataires humains, Elie et ses parents"...

Ça va être tendu, car le pasteur et Tuffy s'entendent comme chat et chien...





Tuffy joue à chat perché, dans un poirier, pour faire faire du sport au pasteur. Et lui crache dans l'oeil, (c'est de la faute au pasteur)

-" Il m'a traité de poule mouillée"! Pfffft.

Et devient un chat volant...

Admirez le spectacle, car il atterrit juste sur le couffin de Mélanie, la copine d'Élie.





Crème fraîche et thon, voilà le menu que propose la petite Mélanie à Tuffy.

3 repas par jour, une vie de pa-chat!

-"Gentille petite minette! "(Avec une chemise de poupée trop grande et un bonnet en dentelle, Tuffy est ridicule!...) Mélanie le câline, avec amour...

Car, Mélanie a rebaptisé Tuffy, comme s'il était une chatte. Chat-perlipopette, la fille est un peu bête, mais tellement attentionnée !

Devinez quel nom ridicule, elle lui a donné? C'est pas du pipi de chat! Vous donnez votre langue au chat?





"Le chat est d'une honnêteté absolue. Les humains cachent, d'une façon ou d'une autre, leurs sentiments. Les chats, non!" Ernest Hemingway. Chat-lutations!
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Journal d'un chat assassin

Maintenant qu' un chat de hasard est venu me faire du charme pour que je l'adopte, que je le câline, et que je lui remplisse sa gamelle quand il me fait les ronrons doux, je me suis délectée de cette relecture délicieusement illlustrée. Pensez-donc, rien que la couverture ! un chat qui aime tenir une plume et pas seulement celle des oiseaux…un chat qui inscrit ronds et déliés sur du papier pour confier ses pensées…un chat écrivain quoi !



J'ai d'autant plus aimé que mon nouveau petit pensionnaire est venu me déposer sur le tapis de mon bureau, alors que j'y écrivais ardemment un texte personnel : un trophée de chasse, preuve d'amour en offrande, et loin de hurler, je l'ai remercié comme il se doit, mon chat assassin.



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L'anniversaire du chat assassin

Tuffy, le chat assassin apprend qu'il est né le 31 octobre. Il voit, " c'est ado-rat-ble", Ellie sa petite maîtresse et toute la famille se déguiser. Pour son anniversaire avec un gâteau, une cha(r)tlotte au chocolat? Rrr rrr rrr.





Car Ellie a trouvé une vieille photo...

"Oui, une photo de moi, des yeux immenses, pleins de confiance, et mon pelage, un nuage duveteux comme sur les cartes à l'eau de rose que votre grand-tante adresse à votre mère. Une vision à vomir !"





Tuffy contre les vampires?

"Le 31 octobre ? C'est aussi le jour d'Halloween, non ? Quand tout ce qu'il y a de plus chat-tanique ou "diabolique, affreux et dangereux surgit pour régner dans les rues, grogne-t-il. Une date qui convient comme un gant à l'anniversaire de Tuffy."





Mais Tuffy est vexé comme savent l'être les chats!

Car, la famille d'Ellie prépare seulement Halloween!

Tuffy va jouer des petits tours pendables aux 3 humains. Comme fixer une armoire, tout en poussant des miaulements angoissants pour faire croire qu'il a vu un fantôme,. Ambiance Halloween à la maison garantie...





L'anniversaire de Tuffy se fe-rat entre chats, avec des victuailles chat-pardées pour animer la fête, des chevaux qu'on va perturber dans leur sommeil et un gang de chiens ( misé-rat-bles cat-nidés ) bien décidés à en découdre.

Chats et chiens ne sont pas "félins pour l'autre"!





"OK, Ok, donnez-moi une fessée sur mes petites fesses poilues! Oui, j'ai organisé une fête. Tant que vous y êtes, continuez, étouffez-moi avec des croquettes aux remords. " Chat-leté de Tuffy...





"Eh oui, cette fête a mal tourné.

Bon...plus que mal tourné ! Tout a dérapé.

Bon...plus qu'un petit dérapage. Une véritable émeute.

Mais ce n'est pas ma faute". se dit Tuffy, cha(r)t-castique... Mais "il n'y a pas de quoi fouetter un chat?"
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La vengeance du chat assassin

Tuffy, le chat assassin est un vrai peintre, un Chat-gall!

Admirez son oeuvre, ce soleil couchant sur la mer bleue et ces boutons d'or... Un tableau accroché sur le mur, au dessus du cat-napé de Tuffy!

Et c'est pas du pipi de chat...





La maman d'Élie a ramené une horreur de son cours de peinture, d'après une photo de Tuffy.

- "Ce n'est pas mon meilleur profil!"

Alors, Tuffy a ma-chat-cré le tableau... Puis, il a montré à tous, comment peindre avec un tube de rouge, de bleu et de jaune, sur une toile neuve...





Le papa d'Elie voudrait que Tuffy continue son oeuvre de destruction sur les créations de sa femme, poterie et sculpture, mais...

"Nous sommes intelligents, nous sommes rusés, nous sommes miauleurs, mais nous ne sommes pas maladroits!"

Tuffy montre qui est le maître à la maison : "Qui vient me nourrir, ou m'ouvrir la porte quand je le veux ?"





"Les chats sont malins et conscients de l'être." Tomi Ungerer. Sur Pizix.com, on peut admirer la photo d'un chat (semblable à Tuffy) en train de peindre... Un album au poil, chat-lutations!
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Journal d'un chat assassin

-Monsieur le président, votre honneur, mesdames messieurs les jurés, le ministère public fait comparaître le chat Tuffy, pour des actes criminels!...

Tuffy, ce chat assassin, a non seulement tué un pauvre oiseau, mais aussi une souris, et...



- Miaou, miaou miaou!

- Votre honneur, monsieur Tuffy veut plaider sa cause, lui-même! Un interprète ?



- C'est chat, c'est chat, miaou! " J'ai tué un oiseau. C'est que je suis un chat, moi."

L'oiseau est tombé sur moi et aurait pu me blesser. J'ai juste voulu jouer avec... Et Ellie (ma maîtresse) s'est mise à sangloter dans mon poil, en cherchant à m'étouffer.

J'aurais pu la griffer, mais non! Je suis un gentil matou.



Il faisait cui-cui, ben oui, t'es cuit le piaf...

Bon mais, je n'aurais pas dû jouer avec, sur le tapis de la maison ( "les taches ne vont pas partir, jamais"...)

Je ne suis pas une chat-leté, je voulais bien nettoyer, mais j'ai un peu trop étalé, un peu partout...

Ça m'a vraiment "minet", de voir les dégâts !



J'ai voulu assister à l'enterrement, mais le père d'Ellie m'a cha(t)ssé. Mais enfin, j'ai connu cet oiseau moi aussi, de son...vivant!

Et quant à la souris...

A bon chat, bon débar-rat!



- Moi, j'aimerais que vous nous parliez plutôt de votre ami Thumper, le lapin des voisins, que vous avez fait passer à trépas (à travers la chatière !)



-Miaou! Ça m'a chat-griné. " Ça m'a pris presque une heure pour faire passer le lapin par ce petit trou. Ce lapin était énorme. Il ressemblait plus à un cochon qu'à un lapin"...



Tuffy est-il vraiment un chat assassin ? Votre verdict?
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Journal d'un chat assassin

Décidément, les meurtriers ont la cote dans les lectures scolaires... Après avoir tremblé devant les femmes égorgées de Barbe Bleue, voici que ma fille doit lire le Journal d'un chat assassin. Quel programme !



Heureusement, ce chat nommé Tuffy, est moins méchant qu'il n'en a l'air. Il essaie même de réfréner ses instincts de prédateur pour ne pas choquer sa maîtresse Ellie, une petite fille hypersensible. Pourtant, c'est plus fort que lui : il aime rapporter des animaux morts. Un oiseau, passe encore. Une souris, ça commence à faire beaucoup. Mais quand vient le tour du lapin des voisins, le torchon brûle entre Tuffy et le père d'Ellie...



Je dois l'avouer, cet album écrit par Anne Fine m'a bien plu. Le cynisme de Tuffy vaut son pesant de croquettes. Son journal, qui nous conte une semaine de sa vie de chat autour de la fameuse histoire du lapin, est proprement désopilant – tout comme les illustrations exagérées de Véronique Deiss. Les humains et autres animaux domestiques en prennent évidemment pour leur grade puisque, comme chacun sait, le chat est une créature supérieure...



Alors, gentil minet ou « affreux psychopathe à fourrure » ? À vous de choisir.
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Le chat assassin tombe amoureux

" La très britannique Anna Fine mime Fully, elle avance la mâchoire, courbe le dos, et ferme les yeux à moitié. Le chat assassin, c'est l'adolescent de 13/14 ans". Déclare l'auteure dans une interview, dans Next.liberation.fr

Ah, l'humour anglais!





Chat-perlipotte! C'est pourquoi Tuffy est si timide et ne fait que soupirer après Tamara la persane, Scrumpty la sauvage, Mellie et puis surtout Coco...

Ah, Coco, si belle dans sa petite robe noire!

"Ses yeux dorés brillants, son pelage noir de jais, ses jolies petites oreilles pointues."





Son copain Tiger le met au défi de ne pas retomber amoureux (un vrai chat-llenge).

N'importe quoi!

Un chat, comme Tuffy, retombe toujours sur ses pattes... Pari tenu!

La récompense n'est pas de vulgaires croquettes, mais c'est une gamelle de saumon bio poché, pendant dans 3 jours. Et chat, ce n'est pas de la bouillie pour chat!





Il lui suffit de se cacher, pendant 3 jours, et de ne pas rencontrer Coco.

" Coco, Coco, mon amour! Mon amour!

On est félin pour l'autre...





Emporté par sa passion, Tuffy casse tout dans la chambre d'Ellie, sa petite maitresse. "L'étagère de bibelots s'écroule !" Mais quel chat-ri-vari...





Tuffy rêve de devenir un héros pour Coco, il pense aux chatons qu'il va faire à sa belle.

Chat-le-té de chat.

Il grimpe aux rideaux, pour de vrai, hein!

Devant cette pagaille, la mère d'Ellie attrape Tuffy et le jette dehors, sous la pluie.

Pendant une averse! "It's raining cats and dogs!"





Tuffy a un concurrent, Jasper le matou-vu, car" il n'a qu'un oeil, une oreille déchirée, et quelques poils en moins." Ils sont comme chien et chat... Jasper, avec ses manières, ses chatteries, séduit Bella, puis Scrumpty, et qui d'autre?





Il n'y a pas de quoi fouetter un chat, Tuffy n'est pas un "poltron-minet", il va déclarer sa flamme à Coco, demain dès l'aube...





Alors, Tuffy essaie des rimes pour chanter son amour. "Mais, c'est quoi ce bruit épouvantable . Ces miaulements atroces?" Fait Ellie.

Maman, Tuffy a un chat dans la gorge?





Comment va faire Tuffy, pour Coco courtisée par Jasper, et pour son pari?

Vous donnez votre langue au chat?





"Aimez moi! Aimez moi tout entier, comme je suis. Un point, c'est tout." Soupire Tuffy.

Rat le bol, chat suffit...🐈
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Blood Family

Si je suis devenue prof de français, c’est principalement pour être une « passeuse », transmettre la passion immense que je ressens pour la lecture (évidemment, vous me comprenez, vous qui vous vous êtes inscrits sur ce site !)

Le temps des « grandes vacances » est pour moi propice à la réflexion : je reconsidère la liste de livres donnée à chaque début d’année scolaire, je recherche ce roman susceptible de bouleverser, ou à tout le moins d’intéresser ces jeunes souvent plus préoccupés par leur smartphone/iphone/ jeu vidéo/... Ce roman qui provoquerait de petites étincelles, prémices d’un feu sacré, celui de la lecture.

Comme j’ai remarqué que les prix, en Belgique, ne sont pas soumis aux diktats des maisons d’édition, je me suis tournée vers la sélection du prix Farniente, gage de qualité, dont « les thèmes prêtent à des débats d’idées, à ouvrir le dialogue et à aller à la découverte des autres et des différences ». Ce prix créé en 2000 s’adresse aux ados de 12 à 16 ans (basket jaune = 13 ans et plus ; basket verte = 15 ans et plus). Il est décerné par les jeunes, après une sélection du comité de lecture constitué de 20 jeunes et 20 adultes.



Et nous y voici : « Blood family » d’Anne Fine est le lauréat 2017.

C’est avec effroi que j’ai découvert, séquestrés dans un appartement immonde, un gamin crasseux et sa pauvre loque de mère. Libérés grâce à une voisine perspicace, ils sont pris en charge par les services sociaux. La mère, détruite à jamais, est devenue débile. Le fils de 7 ans, Edward, ou Eddie, sera d’abord recueilli par deux personnes assez âgées, famille d’accueil bienveillante et humaine, avant d’être adopté par un couple ayant déjà pris sous son aile une fille.

J’ai assisté à la transformation de ce gamin, d’abord positive, puis, à l’adolescence, à la lente descente aux enfers. Les démons du passé le rongent...



Nul doute que les thèmes de la maltraitance, l’adoption et l’alcoolisme, traités avec simplicité et naturel, susciteront l’intérêt de certains de nos ados. Ici, pas de romantisme, pas d’aménagement de la réalité sordide. Les faits. Les dialogues. Les pensées, racontées comme sous la forme d’un compte rendu des années après. Et cachée dans les pages, l’attrait du héros pour la lecture...

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Le passage du diable

Voici un roman pour adolescents que j'ai dévoré !

La couverture m'avait fait de l'oeil, avec sa maison sombre et un brin lugubre.

J'aime bien les histoires un peu gothiques, et celle-ci semblait tout a fait fascinante.



Un jeune garçon élevé complètement hors du monde par une mère un peu mystérieuse, une étrange maison de poupées, un lourd secret de famille, et tout ça, écrit sans temps mort ni beaucoup de descriptions...c'est donc bien à un roman pour la jeunesse auquel on a affaire, mais cela n'a pas gêné ma lecture.



L'action débute dès les premières pages et tout s'enchaîne très vite, il se passe toujours quelque chose, que ce soit une découverte, un fait inattendu, un secret révélé, bref, on ne s'ennuie pas un instant.

L'écriture est simple, puisque c'est un jeune garçon qui nous raconte son histoire mais pas naïve pour autant.

Les amoureux des longues descriptions d'une immense maison de famille aux recoins sombres seront un peu déçus car justement les descriptions y sont rares et succinctes, mais suffisantes pour se représenter l'endroit et son ambiance malsaine.

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Le chat assassin s'en va

Oui, je pourrais m'auto-flageller comme Tuffy sait si bien le faire en vous disant à vous chers lecteurs, de me traiter de lectrice-facile, de lectrice-adorant la littérature jeunesse mais au contraire, je m'en vante (tout comme notre adorable chat qui se complaît dans sa réputation de chat assassin alors qu'il n'est même pas capable de manger un oisillon, déjà mort qui plus est et qu'il n'a même pas tué (preuve qu'il est bel et bien innocent, tout comme moi). Oui, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure de notre chat infernal (mais franchement, entre nous, qui ne l'est pas...surtout quand on est un chat et qu'on a des maîtres tels que ceux de Tuffy...exception faite d'Ellie, sa jeune maîtresse.

Cependant, ici, ils ont dépassé les bornes (les parents d'Ellie j'entends bien sûr, non ô grand jamais je ne me permettrais de remettre la mauvaise...euh la bonne foi de Tuffy) et notre chat a décidé de se faire la malle. Oui, c'est décidé, il part et va tenter de se trouver une famille où on ne lui crierai pas dessus sans arrêt (pour des bêtises qu'il ne fait même pas exprès de faire) et où sa jeune maîtresse n'aurait pas le toupet de regarder des photos de jeunes chatons sur Internet. Non mais, vous vous rendez compte, elle a osé faire ça ? Qui pourrait vouloir avoir envie de rester dans une telle maison après pareille trahison, même si il y fait chaud, que c'est confortable et que la nourriture est bonne...franchement ?



Tuffy trouvera-t-il ce qu'il recherche ? Acceptera-t-il de se faire aimer comme Ellie l'aimait, à savoir tel qu'il est ? Avec ses qualités mais aussi ses nombreux défauts (oui oui, il en a mais lorsque c'est votre chat, vous ne vous en rendez pas forcément compte car vous l'aimez malgré tout et il vous le rend bien).



Une dernière aventure (l'objectif que je m'étais fixé en voulant découvrir les romans originaux d'Anne Fine afin de pouvoir les conseiller à mon jeune public en bibliothèque est donc atteint et en plus de cela, je me suis littéralement régalée) très réussie à découvrir ou à redécouvrir et ce, quel que soit votre âge, et même si vous n'avez pas de chat, cela ne pourrai que vous donner l'envie (ou pas), pourquoi pas, d'en accueillir un ! A voir !
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Journal d'un chat assassin

J’ai trouvé dans ce roman lu et relu aux enfants qui m’entourent, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment (trop court il faut le reconnaître) : Une petite fille geignarde et pleurnicheuse, un papa qui ne semble pas vraiment apprécier le minet, un chat très « chat », teigneux à souhait, une situation cocasse, des illustrations très drôles. Les possesseurs de chat y reconnaîtront leur boule de poil. A lire de 9 à 99 ans !
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La vengeance du chat assassin

Alors là, pour le coup, je ne m'attendais pas à voir réapparaitre cet ouvrage dans la médiathèque où je travaille, le considérant dans un premier temps comme "perdu" puis n'y ayant plus pensé par la suite, même lorsque je me suis plongée dans la lecture de cette série (afin de mieux conseiller mn jeune public dans un premier temps puis par pur plaisir par la suite). Aussi, fus-je agréablement surprise lorsqu'une caisse de retours provenant de l'école du village me fut déposée en médiathèque et qu'à l'intérieur, j'y trouvais ledit ouvrage. L'on va dire que sur ce coup-là, je suis un peu comme le père d'Ellie, alias, le maître de Tuffy, notre "chat assassin" qui n'en est même pas un (enfin si il l'est, il l'est - comme toutes les choses dont on l'affuble dans cette maison d'ailleurs - par inadvertance, enfin selon Tuffy lui-même bien sûr) mais notre chat préféré quand même.



Dans cet ouvrage, la mère d'Ellie décide de se trouver une occupation manuelle à l'université. Bien que son mari aurait préféré qu'elle s'inscrive à un cours de mécanique ou de réparation de voiture du moins car il faut bien avouer que la leur est sur le point de rendre l'âme, cette dernière (la mère d'Ellie j'entends, pas la voiture) choisit dans un premier temps des cours de peinture. Vous savez quoi ? Lorsqu'il y a un chat dans une maison et surtout que le chat en question est...comment dire très maladroit...mieux ne vaut pas avoir des objets de valeur ou auxquelles on tient ! Mais il faut dire que Tuffy est plus intelligent et surtout beaucoup plus adroit qu'il ne veut bien le laisser paraître car si il décide de "Ne pas" casser une chose, il y arrive parfaitement, et ce, pour le plus grand malheur du père d'Ellie qui aurait bien aimé que la dernière œuvre-d'art (un pot en poterie cette fois-ci) finisse malencontreusement écrasé, ratatiné...bref qu'elle disparaisse quoi mais pas par sa faute à lui...Non, encore une fois, la faute à qui ? Eh bien au chat, pardi...Sauf que celui-ci va leur être d'un précieux secours cette fois-ci et justement en cassant une chose qu'il ne voulait justement pas casser !



Une lecture toujours aussi fraîche et divertissante, avec d'adorables illustrations (enfin caricatures parfois) en noir en blanc de Véronique Haïtse ! Idéal pour jeunes lecteurs mais pas que...la preuve, c'est une lecture très addictive et trop vite lu malheureusement ! A découvrir et à faire découvrir !
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Journal d'un chat assassin

Je m'étais promis, une fois la bande-dessinée de ce texte découverte il y a peu, de me plonger dans l'oeuvre originale d'Anne Fine et voilà qui est chose faite mais ce n'est qu'un début puisque j'ai également emprunté à la médiathèque dans laquelle je travaille les trois autres ouvrages de cette dernière, décrivant toujours les aventures de notre chat préféré.



Pauvre Tuffy, ce n'est pas de sa faute si c'est un chat et que justement, il a des instincts de chat. Cependant, ce que ses maîtres et Ellie, la plus gentille de la famille aux yeux de Tuffy mais aussi la plus sensible, à savoir la jeune adolescente qui vit dans cette maison, c'est que notre chat fait souvent des gaffes il est vrai mais n'a pas du tout un réel instinct de chasseur. Certes, il a tué un oiseau mais comment aurait-il pu faire autrement ? Aurait-il du le laisser partir même si ce dernier était venu se coucher sur ses babines et il a ramené une souris morte à la maison mais cela fait-il pour autant de lui un assassin ? Ce qu'on lui demande, c'est d'être un chat sans en être réellement un en quelque sorte. Cependant, pour ses maîtres, le jour où Tuffy ramène par la chatière Thumper, le lapin des voisins, qui doit peser peur-être autant que lui si ce n'est plus (disons que le lapin du moins a un certain embonpoint et que cela reste un mystère pour les parents d'Ellie la manière dont le chat a pu engouffrer le dit lapin à travers ce trou mais là n'est pas le problème. Non, l'énorme énorme problème est que le dit lapin est on ne peut plus mort.



Comment vont-ils pouvoir se justifier auprès de leurs voisins ? Comment vont-ils réussir à sortir Tuffy de cette histoire et comment vont-ils s'en sortir tout court d'ailleurs ?



Un roman drôle, vraiment très bien écrit avec des illustrations en noir et blanc assez explicites et très adaptées à un public jeunesse, tout comme cette histoire que je ne peux que leur recommander (mais pas qu'à eux d'ailleurs car je n'ai pas honte d'avouer que je me suis régalée et que j'ai passé un très bon moment en découvrant ce premier volet) ! A découvrir et à faire découvrir !!!

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Journal d'un chat assassin (BD)

Voici une série que je recommande régulièrement à mes jeunes lecteurs en médiathèque : les célèbres aventures d'un chat assassin par Anne Fine. Aussi, lorsque j'ai fait l'acquisition de cette bande dessinée, librement adaptée par Véronique Deiss, j'ai voulu en savoir plus et la découvrir avant de me plonger à mon tour dans les romans d'origine.



Ici, le lecteur découvre le véritable héros de toutes ces aventures : le chat Tuffy qui, pour son plus grand malheur aux yeux de ses maître, a le gros défaut d'être un chat. Aussi, pour ce qui est des souris ou encore du lapin de leurs voisins, Tuffy n'en rate jamais une. Il est à leurs yeux, sauf à ceux de la fille de ses maîtres, Ellie, pklus une source d'embêtements qu'autre choses surtout le jour où le lapin des dits voisins est retrouvé, à ce que tout le monde pense, décédé et à qui incombe le crime ? A Tuffy bien évidemment. Les parents d'Ellie, et même cette dernière, se plongent alors dans un jeu assez macabre pour innocenter leur chat et faire croire à leurs voisins à une simple coïncidence si celui-ci a passé l'arme à gauche.



Leurs voisins croiront-ils à cette macabre mise en scène ?

Un ouvrage à l'humour complètement décalé, qui fait rire je dois l'avouer (à condition que l'on prenne tout cela au second degré il va s'en dire) mais des dessins assez caricaturaux avec lesquels je n'ai pas trop accroché et c'est bien dommage (ce qui explique ma note mitigée concernant cet ouvrage). Je ne peux cependant que vous en laisser libres juges et tout, comme moi, à vous plonger très prochainement dans les ouvrages d'Anne Fine !
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L'anniversaire du chat assassin

Eh oui, je suis un peu comme Tuffy (notre chat assassin préféré) : quand j'ai une idée en tête, je vais jusqu'au bout, enfin disons, toujours comme lui, j'essaie d'aller jusqu'au bout : là je m'étais promis de découvrir cette série d'Anne Fine du chat assassin et bien maintenant c'est fait. Il ne m'en reste qu'un (emprunté à la médiathèque toujours et je pourrai dire que cela sera chose complètement faite...à moins qu'elle n'en est sorti d'autre entre temps).



Ici, Tuffy découvre le jour de son anniversaire : il est né le 31 octobre, suite à la curiosité (et surtout à l'ennui profond d'Ellie, sa jeune maîtresse, qui a décidé de ressortir un vieil album photo. Aussi, décide-il avec sa bande : Bella et Tiger d'organiser pour la première fois cette année sa fête d'anniversaire. Ce n'est pas que ces trois-là ne fassent jamais la fête entre chats mais là, c'est pour une occasion spéciale...sauf qu'elle tombe le soir d'Halloween, le soir exact où les maîtres de Tuffy reçoivent tous les voisins du quartier pour une soirée spéciale "frissons" et pour une fois, ils vont en avoir pour leurs frais...



Mais attention, encore une fois, ce n'est pas de la faute de Tuufy (c'est vrai quoi, il le dit lui-même et sa jeune maîtresse, sa préférée dans cette famille de dingues, la jeune Ellie, prend souvent sa défense alors qui croire ? Pour le savoir, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Plongez-vous illico dans cette courte histoire, toujours aussi bien écrite et magnifiquement illustrée avec des dessins en noir et blancs signés Véronique Deiss et profitez-en pour initier nos jeunes lecteurs à la lecture tout seuls ! A découvrir et à faire découvrir !
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Le passage du diable

Combat entre le bien et le mal autour d’une maison de poupée !



Je l’avoue, j’ai un faible pour les maisons de poupées. Mais attention, il ne s’agit pas ici d’un mièvre habitat de « Barbie », mais plutôt d’une authentique demeure victorienne, une réplique à l’échelle, une véritable œuvre d’art. Un rêve pour un cœur de petite fille !



Mais c’est plutôt un cauchemar que l’existence du héros de ce roman, un enfant atteint d’une étrange maladie, qui n’a pas le droit de quitter sa chambre ni de recevoir d’autres visites que celle de sa mère. Un jour, son existence basculera et on découvrira… mais ne compter pas sur moi pour vous le révéler le secret de l’intrigue !



Il s’agit d’un roman jeunesse, mélange de tiraillements familiaux, de suspens et de fantastique. Un bon divertissement, surtout pour celles à qui le Père Noël n’a jamais apporté de maison de poupée…

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Journal d'un chat assassin

Le livre m'a amusé au début avec Tuffy le chat à qui l'on reproche d'être simplement un chat, d'attraper les oiseaux...

Ses excuses sont amusantes, il explique sa vision des choses.

Le chat est présenté comme un humain. Il est même le narrateur du livre.

Là où ça se gâte pour moi, c'est au fil des pages.

Les évènements s'amplifient et deviennent trop gros au point que je n'ai plus eu envie de sourire.

Les illustrations humoristiques semblent bâclées et brouillonnes.

Le public a raffolé de ce petit album qui comporte des suites mais ce n'est pas pour moi.

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Le Noël du chat assassin

Quelle agréable surprise lorsque la maîtresse de l'école avec laquelle je travaille a ramené les ouvrages empruntés à la médiathèque en cette fin d'année scolaire car dedans, il y avait entre autres...eh bien ce dernier ouvrage des aventures du Chat assassin. Aussi, bien qu'on soit en plein mois de juillet ai-je ou, moi aussi, fêter Noël avec Ellie, ses parents, ses oncle et tante, ses cousin cousine Lancelot et Lucille et surtout, notre star, j'ai nommé notre "chat assassin" Tuffy.



Non, non, encore une fois, ce n'est pas de sa faute si une mite est venue s'écraser contre lui (il admet cependant qu'il a tendu une ou deux fois la patte), pas de sa faute si les décorations de Noël sont juste à sa hauteur pour qu'il ait envie de s'amuser avec (non non, il vous assure, il ne voulait pas les casser), pas de sa faute si encore une fois, il a passé un Noël affreux...et tout ça pour quoi ou à cause de qui ? Pour Tuffy, cela ne fait aucun doute, c'est la faute de "Monsieur je sais tout ou "Monsieur J'en-ai-plus-qu'assez" [de ce maudit chat] (entendez par là, le père d'Ellie) si tout finit toujours par lui retomber dessus, à lui, ce pauvre chat innocent (hum, hum...passons...) !



Embarquez une nouvelle fois dans les aventures rocambolesques de ce pauvre Tuffy et de sa maitresse Ellie et laissez-vous aller, le temps de quelques minutes, à vous plonger dans l'esprit d'un Noël (presque) parfait ! A découvrir et à faire découvrir !
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Le passage du diable

Le jeune Daniel Cunningham commence à découvrir le monde quand il est enlevé par le docteur Marlow, à sa mère qui le gardait enfermé à l’abri des regards. Plus tard, il récupère son étrange maison de poupées qui semble exercer une influence néfaste sur Daniel et la jeune fille du docteur avec laquelle il joue.

Anne Fine était une des auteurs préférés plus jeune. J’étais donc assez impatiente de la relire. L’histoire commence assez lentement avec Daniel, la famille du docteur Marlow, la maison de poupées… celle-ci n’est visible pas normale, le comportement de sa mère est assez bizarre et son oncle attend visiblement quelque chose du jeune garçon. Bien aimé cette histoire faisant doucement frissonner même s’il a fallu attendre un moment avant que ça s’accélère un peu. Une ambiance fantastique sur des secrets de famille qui m’a bien embarqué, je regrette un peu la conclusion, trop rapide et confuse à mon goût.

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Dans un jardin anglais

Qui n’a jamais connu d’affrontement avec sa mère ? Ou bien de désir d’affrontement, avorté à cause du caractère impossible de ladite mère ?



Ce roman d’Anne Fine met en scène une mère anglaise tyrannique qui s’apitoie en même temps sur elle-même : selon elle, ses enfants, depuis tout petits jusqu’à leur âge de jeunes adultes actuels, lui ont toujours mis des bâtons dans les roues, dans toutes ses actions. Et ça, elle ne le supporte pas, et se « venge » en arrachant les plantes du jardin.

Enfin, « arracher », c’est ce que les enfants disent ! Ce sont eux qui prétendent que la mère s’acharne sur leur beau et grand jardin, berceau de leur enfance, avec ses coins et recoins, ses massifs luxuriants, ses petites fleurs fragiles et ses arbres somptueux. Un jardin anglais, quoi, jardin d’enfants qui n’arrivent pas à couper les liens avec cette période où ils jouaient à cache-cache, se réfugiaient pour être seuls ou pour faire toutes sortes de choses inavouables.



Une curieuse relation composée de soumission et de révolte larvée serpente donc entre les enfants et la mère. Et les beaux-enfants, me direz-vous ? Ils préfèrent se retirer, surtout ne pas agir ! C’est sans compter sur Caspar, le compagnon de 20 ans plus âgé de William, le fils cadet. Il va découvrir un secret bien gardé par la mère, qui éclatera le jour du mariage de Barbara, la sœur quarantenaire, ex-obèse et trop gentille...



Le style est agréable, relatant les méandres psychologiques des protagonistes et leurs rapports de force. Tout ceci m’a réellement amusée dans les 2 premiers tiers du roman, puis c’est devenu « too much ». J’ai donc été quelque peu agacée, et c’est dommage, car j’étais prête à décerner 4 étoiles ; mais non, finalement, l’excentricité anglaise, qui excède le réalisme, a dépassé les limites de mon esprit pourtant ouvert à la fantaisie.

Portraits typés ou trop typés ? Too much or not too much ? Si vous voulez vous faire votre propre opinion, je vous offre le voyage jusqu’à ce petit village près de Londres.

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