Citations de Anne Frank (648)
qu'est-ce que l'amour ? Je crois que l'amour est quelque chose qui au fond ne se laisse pas traduire en mots. L'amour c'est comprendre quelqu'un, tenir à quelqu'un, partager bonheur et malheur avec lui. Et l'amour physique en fait partie tôt ou tard, on a partagé quelque chose, on a donné et on a reçu, et ce, que l'on soit marié ou non, que l'on ait un enfant ou non. Que l'on ait perdu son honneur, peu importe, si l'on est sûr d'avoir à côté de soi pour le reste de sa vie quelqu'un qui vous comprenne et que l'on n'ait à partager avec personne.
Je condamne simplement les hommes et tout le fonctionnement du monde, qui n'ont jamais voulu prendre conscience du rôle important, difficile mais en fin de compte magnifique, lui aussi, que joue la femme dans la société.
Vous pouvez toujours, toujours donner quelque chose, même si c'est seulement la gentillesse.
On peut avoir son opinion, aussi jeune que l'on soit : personne ne peut vous l'enlever.
Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur.
Tu vas sans doute me demander comment j'ai fait pour mettre dans ma poche tous ces gens. La réponse de Peter : «séduction naturelle» n'est pas tout à fait vraie. Tous les professeurs trouvaient quelque chose de drôle, d'amusant et de spirituel à mes réparties astucieuses, à mes remarques humoristiques, à mon visage rieur et à mon regard critique. Voilà tout ce que j'étais ; une flirteuse acharnée, coquette et amusante. J'avais quelques bons côtés qui m'assuraient une certaine popularité, à savoir l'application, de la franchise et de la générosité.
comme il est sage de ne pas se plaindre
Hier soir, lors de l'émission de la Hollande d'outremer, le ministre Bolkestein a dit dans son discours qu'après-guerre l'on ferait une collection des lettres et des mémoires concernant notre époque. Naturellement tous les yeux se sont tournés vers moi : mon Journal semblait pris d'assaut. Figure-toi un roman sur l'Annexe publié par moi, n'est-ce pas que ce serait intéressant ? (Rien que le titre ferait croire à un roman policier.)
Je ne croirai jamais que seuls les hommes puissants, les gouvernants et les capitalistes soient responsables de la guerre. Non, l'homme de la rue est tout aussi content de la faire, autrement les peuples se seraient révoltés il y a longtemps ! Les hommes sont nés avec l'instinct de détruire, de massacrer, d'assassiner et de dévorer ; tant que toute l'humanité, sans exception, n'aura pas subi une énorme métamorphose, la guerre fera rage ; les reconstructions, les terres cultivées seront détruites de nouveau, et l'humanité n'aura qu'à recommencer.
Le papier a plus de patience que les gens
Dans mon lit, au chaud, je me sens moins que rien, en pensant à mes amies les plus chères, arrachées à leurs foyers et tombées dans cet enfer. Je suis prise de peur à l'idée que ceux qui m'étaient si proches sont maintenant livrés aux mains des bourreaux les plus cruels du monde.
Pour la seule raison qu'ils sont juifs.
Je crois, je continue à croire, malgré tout, que dans le fond de leur cœur, les hommes sont réellement bons.
Pour tous ceux qui ont peur, qui sont solitaire ou malheureux, le meilleur remède est à coup sûr de sortir, d'aller quelque part où l'on sera entièrement seul, seul avec le ciel, la nature et Dieu. Car alors seulement et uniquement alors, on sent que tout est comme il doit être et que Dieu veut voir les Hommes heureux dans la nature simple, mais belle.
Qui d'autre que moi lira un jour ces lettres?
Je me demande sans cesse s'il n'aurait pas mieux valu pour nous que nous ne nous cachions pas, que nous soyons morts aujourd'hui pour ne pas avoir à supporter toute cette misère et surtout pour épargner les autres. Mais cette idée nous fait trembler, nous aimons encore la vie, nous n'avons pas encore oublié la voix de la nature, nous gardons encore espoir, espoir pour tout.
Je souffre et j'ai toujours souffert d'une sorte de mal moral ; c'est un peu comme si, ma tête était maintenue sous l'eau, je voyais les choses, non pas telles qu'elles sont, mais déformées par une optique subjective ;
Je ne reculerai devant aucune vérité, quelle qu'elle soit, car plus on tardera à la dire, plus elle sera dure à entendre.
Nous vivons tous, mais sans savoir pour quelle raison et dans quel but, nous aspirons tous au bonheur, notre vie à tous est différente et pourtant pareille.
Comme tu peux t'en douter, on se demande souvent ici avec désespoir : « À quoi bon, oh à quoi bon cette guerre, pourquoi les gens ne peuvent-ils vivre en paix, pourquoi faut-il tout anéantir ? »
La question est compréhensible, mais personne n'a encore trouvé jusqu'à présent de réponse satisfaisante. Oui, pourquoi fabriquent-ils en Angleterre des avions de plus en plus gros, des bombes de plus en plus lourdes et en même temps des pavillons individuels pour la reconstruction ? Pourquoi dépense-t-on chaque jour des millions pour la guerre et pas un sou pour la médecine, pour les artistes, pour les pauvres ? Pourquoi les gens doivent-ils souffrir de la faim tandis que dans d'autres parties du monde une nourriture surabondante pourrit sur place ? Oh, pourquoi les hommes sont-ils si fous ?
On ne me fera jamais croire que la guerre n'est provoquée que par les grands hommes, les gouvernants et les capitalistes. Oh non, les petites gens aiment la faire au moins autant, sinon les peuples se seraient révoltés contre elle depuis longtemps ! Il y a tout simplement chez les hommes un besoin de ravager, un besoin de frapper à mort, d'assassiner et de s'enivrer de violence, et tant que l'humanité entière, sans exception, n'aura pas subi une grande métamorphose, la guerre fera rage, tout ce qui a été construit, cultivé, tout ce qui s'est développé sera tranché et anéanti, pour recommencer ensuite !
L'amour, qu'est-ce que l'amour ? Je crois que l'amour est quelque chose qui au fond ne se laisse pas traduire en mots. L'amour, c'est comprendre quelqu'un, tenir à quelqu'un, partager bonheur et malheur avec lui. Et l'amour physique en fait partie tôt ou tard, on a partagé quelque chose, on a donné et on a reçu, et ce, que l'on soit marié ou non, que l'on ait un enfant ou non. Que l'on ait perdu son honneur, peu importe, si l'on est sûr d'avoir à côté de soi pour le reste de sa vie quelqu'un qui vous comprenne et que l'on n'ait à partager avec personne !