Anne-Gaëlle Balpe

D'Anne-Gaëlle Balpe, nous avions déjà lu "L'épouvantable bibliothécaire", que nous avions adoré. Ce mois-ci, nous sommes revenus vers elle avec "Comment je vais devenir écrivain...", que nous avons tout autant aimé (même plus en ce qui me concerne).



Nous y suivons le jeune Samuel qui vient tout juste de faire son entrée en sixième et qui, grâce à un atelier d'écriture animée par une autrice de romans jeunesse dans la médiathèque de sa ville, se trouve une nouvelle passion : écrire une histoire. Samuel est désormais partagé entre son meilleur copain Thomas et le rugby d'un côté, sa nouvelle amie Naya et son envie d'écrire de l'autre. Cette rentrée en sixième, le collège, c'est beaucoup de changements aussi : il faut composer avec les profs, s'habituer à son emploi du temps et au nouveau rythme, faire connaissance avec les camarades de sa classe, se méfier des Troisièmes qui ne sont pas toujours très sympas... Samuel a un peu de mal à gérer tous ces changements, s'empêtre un peu dans ses mensonges et cachotteries, n'ose pas assumer sa nouvelle passion.



À la lecture de ce roman jeunesse, je me suis rendu compte à quel point les collèges et leur organisation pouvaient autant se ressembler. Mon fils et moi avons eu l'impression que toute l'histoire se déroulait dans son propre collège... Mon fils s'est clairement identifié à Samuel et s'est en grande partie reconnu en lui. Entre les profs super sympas, ceux sympas mais normal, et les autres pas du tout commodes, la dame du CDI toujours à l'écoute mais qu'il ne faut pas trop chercher quand même, les surveillants jamais là où on voudrait qu'ils soient, la queue à la cantine, le rythme de l'emploi du temps, les permanences, etc... Tout ça, mon fils le vit quotidiennement, et a pu durant notre lecture me raconter des anecdotes qu'il a vécues ou vit encore similaires à celles de Samuel.



Mais venons-en à Samuel justement. Il est attachant comme tout et nous avons pris plaisir à suivre son début d'année au collège. Thomas nous a clairement gonflé dès le départ, mais il change un peu au fil de la lecture et devient de plus en plus appréciable. Je regrette un peu que le personnage de Naya soit si peu approfondi, elle ne s'impose pas assez à mon sens alors qu'elle est bien plus intéressante que Thomas. Côté famille, on a été gâtés également : la relation conflictuelle entre le frère et la grande sœur en pleine crise de rébellion nous a souvent mis le sourire aux lèvres.



Quant à l'intrigue, il faut bien dire qu'elle est plutôt bien ficelée. Elle n'est pas palpitante mais n'a pas de temps mort. Elle aborde de nombreux thèmes qui parlent aux jeunes, comme l'amitié, la confiance en soi, le collège, la famille, la place que l'on donne aux loisirs. Elle parle également du métier d'écrivain et fait table rase des préjugés qu'on peut en avoir, elle sème ici et là quelques conseils à celles et ceux qui aimeraient se lancer.



Le ton est plein d'entrain et d'humour. Le style est simple tout en étant riche en vocabulaire. La lecture se veut facile, dynamique, mordante.



On sourit, souvent. On est plein d'empathie pour Samuel et on est heureux du dénouement qu'il nous offre.



Un très chouette roman jeunesse, sur les années collège et l'adolescence, et sur le métier d'écrivain.

Ca y est ! J'ai délivré le Pharaon ! Ca n'a pas été "de la petite bière" comme disait ma grand-mère dont je vous ai déjà parlé avec cette expression. Bon, ma grand-mère ne date pas de l'époque des pharaons hein !

Pas facile donc, j'ai dû recommencer 3 fois avant d'arriver à libérer le pharaon Nefer-Khéperrê ! Il lui en a fallu de la patience, en même temps, c'est pas comme s'il était enfermé depuis 3 jours !



Se perdre en chemin, éviter les ombres, combattre des bestioles pas sympas du tout... à coup de dés, je vous rassure, pas à mains nues ;), faire preuve de courage et d'audace car, on le verra, commencer le jeu en mode sage et bien élevé n'est pas forcément payant... Voilà une petite partie de tout ce qui vous attend !



Je suis joueuse et un tel livre est un régal pour moi, je me suis bien amusée. Surtout que l'aventure se déroule lors de la visite d'une exposition sur l'Egypte ! La classe du héros donc la mienne puisqu'il s'agit d'un livre dont on est le héros arrive dans le musée. Le guide présente le début du parcours, toute la classe suit sauf un petit malin qui décide de suivre un autre chemin. Là commence, à la 2ème page déjà, le choix de l'itinéraire que je vais parcourir.



Le trajet est plein de suspense, parfois on gagne des points de vie ou des objets utiles, à d'autres moments, on perd des atouts précieux pour la suite. Ce livre est vraiment très bien fait ! Une fiche aventure nous permet de noter tout ce qui pourrait nous servir, un marque-page à découper dans le rabat nous sera bien utile. Et surtout, sans être un livre d'histoire, on rencontre des noms de pharaons, de dieux, des éléments d'art et des objets égyptiens, ce livre nous plonge dans la mythologie, c'est un enchantement pour les amoureux de cette période de l'Egypte ancienne. C'est vraiment très intéressant.



Et puis l'Egypte, c'est le royaume des Chats, et c'est un chat que l'on rencontre bientôt et qui nous guide, ou pas, dans ce dédale qu'est la pyramide ou ce qui l'entoure ! Ce n'est pas pour me déplaire !



Vous l'avez compris, si j'avais environ 9 ans je mettrais ce livre sur ma liste au Père Noël, là, pas besoin... je l'ai déjà;) !!



Et tout cela grâce à Babelio et aux Editions Larousse qui ont su reconnaître mon côté aventurière et mon intérêt pour l'Histoire et m'ont attribué ce livre lors de la Masse critique Jeunesse. Je les remercie chaleureusement.



J'ai donc fait le parcours 3 fois avant de délivrer le pharaon, mais après, en prenant des chemins ou des décisions différentes ou grâce au hasard du lancer de dés, on peut recommencer ce livre/jeu de très nombreuses fois. Cela fait un cadeau qui occupe et distrait pendant de nombreuses heures, jeu qui instruit aussi et qui passionne ! Conseillé à partir de 9 ans, il n'y a pas de limite d'âge maximum ;)

Pour Suzanne c’est la douche froide. Pour elle dont l’unique passion est de lire, qui s’apprêtait à passer deux semaines de vacances à bouquiner tranquillement dans l’appartement parisien de ses parents, le verdict est tombé : elle ira à la campagne chez sa tante Églantine. Et là pas question d’emmener des livres, ses seuls amis ! Elle y va pour prendre l’air et aider tata à s’occuper des animaux de la ferme…



A peine arrivée, elle a le nez ailleurs. L’étrange manoir qu’elle aperçoit à travers la fenêtre de sa chambre serait en fait une bibliothèque…mais quelle bibliothèque et quelle monstrueuse bibliothécaire ! Laissant en plan les moutons elle va se trouver embarquée dans une sacrée aventure et se faire de nouveaux amis, Mo, qui contrairement à elle sait à peine lire et Marin qui a la phobie des microbes. A eux trois ils vont affronter maléfices, fantômes et sortilèges pour sauver la petite sœur de Mo tombée dans les griffes de l’horrible bibliothécaire…



Un roman sympathique plein de suspense, une héroïne à contre-courant et de supers illustrations ! De quoi redonner le goût des livres, de la campagne et de la réalité à nos ados accros au virtuel ! Les vraies aventures, ça se vit à plusieurs ! Et au grand air !Merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour cette belle découverte !

Samuel se retrouve un peu désemparé dans la classe de sixième 2. Enfin, dans la classe, ça va à peu près, mais dans la cour de récréation, il y a des grands pas toujours sympas. Et Thomas, son meilleur copain, n'arrête pas de chahuter. À la maison, c'est Jeanne, sa sœur, en pleine crise d'adolescence, qui le cherche sans cesse. Et puis son père est toujours sur les nerfs, toujours pressé, jamais content. Un jour, Samuel assiste à un atelier d'écriture presque par hasard, et il est surpris d'aimer ça. À la fin de cette rencontre, il trouve un cahier rouge rempli des notes de l'autrice qui a donné l'atelier, plein de conseils pour écrire. Samuel décide de le garder…

***

Je sors un peu déçue de ce roman que j'ai trouvé longuet bien que l'action s'accélère à la fin. le déroulement de l'atelier d'écriture, la conception de la première histoire composée par Samuel, les remarques de l'autrice, les conseils prodigués dans le carnet rouge sont intéressants, pertinents, et ils seront profitables aux enfants tentés par l'expérience. Cependant, j'ai trouvé l'intrigue un peu poussive et très convenue. Des anecdotes longuement développées prennent le pas sur les relations entre les personnages, que ce soit au sein de la famille où à l'école. La présentation du cahier de l'autrice en écriture manuscrite donne de la vie aux passages les plus didactiques. Je ne doute pas que ce roman dont Samuel est le narrateur puisse préparer certains enfants à ce qui les attend au collège et leur donner le goût d'écrire.

***

En lice pour le prix des Incorruptibles 2023, CM2/6e

L'engouement autour de ce titre de la rentrée d'hiver montre à quel point les livres melangeant humour et livres sont toujours un succès auprès des 10-11ans ! le format de la collection Pepix permet également une facilité de lecture hachée par des illustrations enjouées de Ronan Badel. L'aventure de cet ecrivain abominable est trépidante mélangeant suspens, dégringolade et gags surprenants. Les héros sont bien campés -malgré quelques fils un peu gros sur les gens du voyages - et le soir ingrédients sont réunis pour de jolis moments de lecture.

"On n'a rien vu venir "est un livre à 7 voix, autrement dit écrit par 7 auteurs différents, chacun prenant la charge d'un chapitre. C'est un livre très déroutant à la portée d'adolescents, qui "parle de ce qui peut arriver si l'on n'y prend garde", pour reprendre Stéphane Hessel dans la préface.

Ce qui peut arriver quand un parti politique trompe ses électeurs et instaure peu à peu une dictature. Plus le droit de s'habiller comme on veut, plus le droit de manger ce que l'on veut, plus le droit de rire, plus le droit de sourire, plus le droit d'être différent, surtout...

Tout cela se passe dans un pays jamais nommé et de ce fait universel, les narrateurs des 7 chapitres sont à chaque fois des adolescents, qu'ils s'appellent Hector, Walid ou Léonie, leur point de vue et leur récit sont à chaque fois marquants.

Je ne connaissais pas ce livre qui m'a gentiment été prêté par une élève du club lecture au collège, mais il m'a marquée.

"Je considère que c'est un livre important, et je vous encourage à le lire", pour reprendre à nouveau S.Hessel.

Je remercie chaleureusement Rageot Editeur pour l'envoi, en avant première, du roman jeunesse L'étrange village de l'Arbre-Poulpe - Drôles de drones de Anne-Gaëlle Balpe et Séverine Vidal.

Quatre amis, Pablo, le garçon qui vole, Arizona l'intrépide, Bat-Man et son inséparable chauve-souris et Naïma l'invisible, vivent dans le village de l'Arbre-Poulpe, un arbre magique qui a donné des pouvoirs à chacune de leur famille.

Ils adorent se retrouver pour rigoler et pour déjouer les manigances des affreux Rageux, une bande d'abrutis qui essayent de voler des branches de l'Arbre-Poulpe.

J'ai beaucoup aimé découvrir l'univers de L'étrange village de l'Arbre-Poulpe. Les quatre amis sont très différents, ils ont des pouvoirs, comme tous les membres des différentes familles gravitant autour de l'arbre poulpe. Ils sont attachants et leur particularité est souvent amusante. Cela plaira aux jeunes lecteurs :) Même si j'ai passé l'age j'ai été charmée par ma lecture.

Dans ce roman, nous trouvons deux aventures : Drôles de drones ; Horreur ! Des voleurs !

Toutes deux sont amusantes et réussies. Dans la première les bases de l'univers crée par les auteures et les différents personnages sont présentés. Dans la seconde, l'enfant vit des aventures encore plus amusantes suite à de mystérieuses disparitions.

Il y a beaucoup d'humour, de jolies illustrations, c'est bien écrit et l'ensemble donne un bon roman jeunesse que je n'hésiterais pas à conseiller et offrir.

Ma note : quatre étoiles.

Le monde qui entoure Léo, c'est le Far West. Il y a plein de cow-boys dans le Far West.

Lui, Léo, c'est un Indien. Un Indien des Grandes Plaines et c'est pas facile de vivre au milieu des Cow-boys quand on est un Indien.

Surtout quand on perd sa maman dans le métro et qu'on rate son rendez-vous avec le Dr Vanhassen.

Heureusement, Calamiti-Djène lui propose son aide. C'est une dame gentille qui joue de l'harmonica, qui a un chien idiot nommé Dostoïevski et qui vit dans une cabane faite de bric et de broc au beau milieu d'une zone désaffectée.



Voici une aventure qui aurait pu tourner au cauchemar..mais les mots de Léo sont teintés d'une innocence pleine de charme à laquelle le sourire aux lèvres ne peut résister.

Que vous soyez enfant ou adulte, cette parenthèse dans la vie de Léo ne pourra vous laisser indifférents. Léo, avec son cœur d'indien, trouble le lecteur, l'amuse, l'impressionne et le touche très profondément.

C'est une histoire d'enfant narrée par un enfant un peu spécial, un peu décalé, une histoire incroyable comme seuls les enfants sont capables d'en raconter. Et si jamais vous tentez d'y trouver une explication rationnelle, d' y apposer des mots d'adultes un peu trop compliqués, de clarifier cette situation rocambolesque, vous comprendrez vite que c'est peine perdue.





Au royaume des enfants, les enfants sont rois ! Et c'est bien mieux comme ça !

Lundi 4 juin, le Parti de la Liberté gagne les élections. Dès le lendemain, de nouvelles lois apparaissent, réduisant les libertés individuelles puis, peu à peu, excluant les minorités. A travers le regard d'adolescents de différentes familles, on suit la mise en place de cette dictature mais aussi les débuts de la résistance...

Dans ce texte à 7 voix, on découvre un parti politique extrémiste qui n'a pas dit son nom mais qui se révèle raciste, homophobe et excluant les handicapés. Certains ont voté en connaissance de cause, d'autres non et c'est bien là le propos de ce récit : éveiller les consciences et l'esprit critique des jeunes générations pour ne pas avoir à vivre une telle situation.

Un formidable roman qui se doit d'être lu car il fait réfléchir, pour ne pas dire un jour "On n'a rien vu venir" !

Le mystère Vandam Pishar de Anne Gaelle Baple a reçu hier le Prix Jeunesse Quais du Polar/Ville de Lyon.

Lorsque Vandam Pishar apparaît pour la première fois dans la classe de Milo, tous les élèves le trouvent bizarre : la peau foncée, ses cheveux noirs sans compter ses gants qu'il porte en permanence à l'intérieur de la salle de classe.

Sans parler d'autres comportements suspect aux yeux de la petite bande, tant et si bien que la petite troupe fera tout pour percer le Mystère Vandam Pishar... Il dit venir d'Inde, mais ne serait il pas en fin de compte un alien?

Basé autour d'une drôle d'enquête menée par un groupe d'enfants à l'imagination sans limites, et sur la curiosité que soulève forcément l'arrivée d'un nouvel élève dans une classe, ce récit entouré de mystère fait la part belle à la fantaisie et pouvoir de l'imagination des enfants, souvent stimulé par ce qu'ils voient sur les écrans.

Le mystère Vandam Pishar de Anne Gaelle Baple a reçu hier le Prix Jeunesse Quais du Polar/Ville de Lyon

jusqu' aux dernières pages qui a largement mérité son prix jeunesse quais du polar 2018!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Voici un joli livre aux illustrations plaisantes : les personnages sont dessinés à partir d’un corps identique pour tous, dans lequel on fait varier le détail de l’habillement, du visage, ce qui n’est certainement pas neutre dans cette histoire de défaut : l’auteur amène nos jeune lecteurs à considérer que nous sommes tous identiques et tous différents.

Le petit garçon dont on conte ici l’histoire, explique qu’il est né avec un défaut et a grandi avec ce défaut qui l’a élu pour hôte, le parasite, le gêne. Peu à peu l’enfant (peut-être aidé par son entourage, s’identifie à son défaut, il devient lui-même le défaut. Puis il réalise en allant voir un « docteur qui avait un défaut lui aussi », qu’il n’est pas tout seul avec son défaut. La page d’illustration montrant un grand nombre de gribouillis de toutes les couleurs correspondant aux défauts du docteur qui l’aide à comprendre qu’il existe des défauts de toutes sortes, initiant un cheminement chez l’enfant… un livre à lire par les enfants certes, mais par les adultes (Je me couvre de ma casquette d’enseignant) pour que chacun prenne conscience qu’un individu ne peut pas être réduit à un problème de comportement à lui seul, et que des spécialistes peuvent aider à se comprendre, qu’on ne conseille pas de voir quelqu’un à des parents parce que « l’enfant est fou ».

Je crois que je conseillerai ce livre aux parents en leur demandant de le lire en famille.



J’adore ce genre d’ouvrage qui, avec très peu de texte et des illustrations parlantes, véhiculent des messages profonds.

Reçu en novembre dans le cadre de la MC Littérature jeunesse / jeune adulte. Merci à Babelio et aux éditions Slalom.



C'est la très belle couverture qui a d'abord attiré mon regard, puis le résumé laissant présager un récit aux allures de dystopie.



Nous faisons la connaissance d'Alix, jeune femme qui habite dans un village qui semble coupé du monde. Il faut surtout faire attention aux autres tribus qui pourraient éventuellement attaquer.

Evidemment, cette jeune femme ne rêve que d'une chose, sortir pour aller voir plus loin ! Mais elle est la fille du Chef, elle devrait montrer l'exemple !



Les codes de la société sont strictes, Alix étouffe. Un soir, elle décide de sortir malgré l'interdiction et elle est sauvée in extremis, mais, elle fait une découverte étrange, certains arbres de la forêt qui entourent le village comportent un tronc avec du métal à l'intérieur. Alix bien trop curieuse ressort et cette fois, elle est capturée et elle se retrouve dans un ailleurs qu'elle ne connait pas, avec pour seul souvenir...son prénom !



J'ai terminé le roman en quelques heures, je dois dire que je n'avais rien vu venir. Mais je ne peux en dire plus, si vous n'avez pas lu le roman. Il y a quelques petits airs d'Hunger Games.



C'est un roman rythmé, bien écrit, je ne me suis pas ennuyée.



Cependant, mon regard d'adulte m'a laissé dubitative sur la fin. Puisque nous connaissons maintenant la vraie nature d'Alix, quelles sont leurs véritables perspectives pour fonder une nouvelle société...

[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les trois ours et Pierre Krause et les Éditions Marmaille & compagnie pour leur confiance.]



Des idées les plus folles naissent les plus belles inventions...

Les plus folles idées naissent en circonvolutions inventives les plus belles.

Suivons ici ce parcours d'inventions en idées. Et d'idées en inventions.

Que cherchait donc le jeune Oslo en inventant la lanterne magique ?

A raconter des histoires. Et par quel procédé génial comptait-il le faire?

En capturant le soleil. En toute simplicité. Mais comment est née cette idée folle de capturer le soleil ?

A cause de l'oiseau. L'oiseau peint sur la fenêtre de la chambre d'Oslo et que le soleil a perché sur la robe de maman. Alors pourquoi dessiner un oiseau sur la vitre de la fenêtre ?

Pour qu'en le regardant Oslo est l'impression que lumineux et beau, il évoluait dans le ciel derrière cette fenêtre.



Une folle idée. Qui d'inventions magnifiques en idées farfelues permet d'assister à la naissance poétique du cinéma... Une jolie histoire de personnages aux grands yeux et aux tout petits nez.

Un beau travail sur le soleil et la lumière. Et sur ces zones d'ombres qui sont ici nécessaires pour envelopper de magie cette lanterne inventive. Qui crée un nouveau monde chaque fos qu'un Oslo décide d'y capturer la soleil...



On aurai voulu que la magie se prolongeât bien plus qu'une trentaine de pages. Et nous en apprît ainsi un peu plus sur cette si belle invention... Née d'une idée aussi farfelue...

Un très bon cru pour cette rentrée littéraire jeunesse 2019 ! L'étrange village de l'Arbre-Poulpe invite au plaisir de la lecture par un univers mélangeant : bande dessinée, humour, super-héros et fantastique ! Tout est bien campée de manière classique et innovante à la fois ! Les chapitres sont courts, l'écriture prenante quelque soit le niveau de lecture : le duo d'Anne-Gaëlle Balpe et de Severine Vidal a parfaitement fonctionné ! Ce mélange culturel de super-héros, d'aventure, d'écologie et de « rageux » super méchants fonctionne parfaitement et relève des best romans benjamins en littérature jeunesse ! Vivement la suite...
Lien : http://www.liresousletilleul..

Manolo est un enfant du voyage: sa famille tient le cirque Mariotti. Alors que la troupe s'arrête à Saint-Laurent-sur-Grole le voilà scolarisé dans la classe de Mme Gastraud où il s'ennuie ferme. Il préfèrerait être au milieu des animaux du cirque, avec qui il a l'habitude de préparer des numéros, notamment avec Honk, l'otarie.

Le comble de l'ennui s'annonce quand il apprend qu'un écrivain va venir rencontrer les enfants de l'école et qu'il doit préparer une question à lui poser: en effet, Manolo déteste lire!

Voilà donc le grand jour: Roland Dale vient dans la classe. Il est loin du portrait que l'on attend d'au auteur jeunesse: très grand, voûté, des cheveux gras et des tas de pellicules sur les épaules, les doigts fins comme des pattes d'araignée et un regard terrifiant. Le petit garçon n'est pas rassuré, et ses craintes vont être confirmées puisque la visite de l'auteur ne va pas se dérouler comme on pouvait le prévoir!

Manolo ne va pas être au bout de ses surprises!



Un récit facile à lire, bien écrit, mais le personnage de Manolo s'avère souvent agaçant.

J'aime beaucoup Mayalen Goust et je guette ses sorties en librairies. Le roi maladroit est une histoire très mignonne sur un roi extrêmement mal habile qui tombe, se cogne ou casse la moindre chose à proximité. Comme il en a marre qu'on se moque de lui et qu'on l'appelle le roi Dagobert il décide de tout tenter pour se débarrasser de sa maladresse, cependant les choses les plus simples sont parfois les meilleures...
Lien : http://latetedelart2.blogspo..

Manolo un petit garçon, fils du grand directeur d’un cirque, qui comme beaucoup de garçons de son âge n'aime pas du tout la lecture. Pas de chance pour lui, il a la fille qui lit le plus dans sa classe comme voisine.



Un jour, par malheur, le célèbre écrivain Roland Dale, que tout le monde connait, arrive dans sa classe pour faire des autographes et des selfies avec les élèves. Les élèves doivent faire un poème individuel pour l’écrivain. Manolo va très vite découvrir que cet écrivain cache un abominable secret et que l’avenir de l’école est entre ses mains. Qu’une chose a faire : fuir l’abominable écrivain : Roland Dale !



J’ai bien aimé ce livre :

-divertissant,

-amusant,

-Pour petits et grands,

Je l’ai lu il y a longtemps et j’ai regardé mon cahier où je mets tous les livres que j’ai lu et j’ai décidé de mettre la critique que voici ! J’espère que vous lirez ce livre (ou pas!) en pensant à moi ! Alors bonne lecture ;-) !

Te souviens-tu de ce petit bonhomme qui avait trouvé un caillou bleu et qui l’a gardé précieusement jusqu’au moment où il a pu l’offrir à une fillette en pleurs pour remplacer l’œil manquant à sa poupée… en échange, il avait ramassé un des cheveux de laine rouge ! Par un jour de grand vent, il reprend sa promenade, son fil de laine à la main, et une bourrasque suffit à le lui faire lâcher. C’est ainsi que le fil s’envole vers le nid d’un oiseau qui, heureux de ce cadeau précieux pour lui, laisse tomber deux de ses jolies plumes aux pieds de Bonhomme, qui s’en saisi, ravi, avant de poursuivre sa route…

Mon avis : « Bonhomme et le caillou bleu »… ce n’est pas tout récent, mais comme il fait partie d’un de mes tous premiers coups de cœur depuis que je suis responsable des acquisitions jeunesse à la médiathèque de mon village, son histoire est toujours bien vivace dans ma mémoire. Il faut dire que je l’ai utilisée lors de nombreuses animations pour les classes de maternelle. Alors, quand j’ai vu qu’il nous revenait dans de nouvelles aventures, qui sont en fait le prolongement des précédentes, je n’ai pas hésité une seule seconde. D'autant que l'on peut les lire sans passer par le premier opus. Ce n’est plus l’été, mais l’automne, Bonhomme a mis son écharpe pour se promener dans le vent. Il va rencontrer tour à tour un oiseau, une fourmi, un hérisson et c’est ainsi que nous assistons à un hymne à l’échange, au partage. Le récit, très accessible aux plus petits de par sa simplicité, est accompagné des illustrations d’Eve Tharlet, dont j’apprécie particulièrement le travail. Nous replongeons ici avec délice dans son univers si particulièrement tendre et doux : des aquarelles aux tons pastels ; des personnages sympathiques à souhait, très expressifs quelques soient les émotions qu'ils ressentent, et une multitude de petits détails à observer, disséminés ça et là. La dominante de bleus a laissé place ici à des tons plus automnaux mais tout aussi agréables à l’œil. J’ai également beaucoup apprécié le point de vue adopté : si Bonhomme voit l’oiseau tout petit de la terre ferme, l’oiseau voit bonhomme tout petit du haut de son arbre… Bon, c'est vrai, je l'admets, cet album est truffé de bons sentiments, ce qui en horripile plus d'un. Mais après tout, une fois n'est pas coutume et de toute façon, ça ne peut pas faire de mal. Alors oui, pour moi, il s’agit de nouveau d’un coup de cœur, n’en déplaise à certains… Depuis quelques mois, j’ai mis en place un bac spécifique pour les albums à suite ( « Heyo », « L’ours et l’enquiquineuse », « L’écureuil et le printemps », « Cornebidouille »… etc…) et je m’aperçois que les enfants adorent ça, qu’ils aiment suivre un personnage quand il les a séduit dans un premier opus. Bonhomme y aura une place de choix… et je ne peux m’empêcher de me demander s’il y aura bientôt une troisième aventure…

Public : à partir de trois – quatre ans

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteure, Anne-Gaëlle Balpe, vous pouvez suivre cette adresse :

http://annegaellebalpe.blogspot.com/

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’illustratrice, Eve Tharlet, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.evetharlet.com/fr

C’est l’histoire d’un roi, un roi qui souvent se réveille de fort méchante humeur. Mais mettez-vous un peu à sa place : ce pauvre roi est maladroit ! Maladroit à un tel point qu’on l’appelle Dagobert ! Comme lui, il met ses vêtements à l’envers, mais cela ne s’arrête pas là… Il casse tout ce qu’il touche, renverse tout ce qu’il rencontre à portée de mains, voire même de pieds, et ne peut descendre les escaliers sans trébucher. Allez, j’en passe et des meilleures, vous comprendrez très bien que ce pauvre roi veut que cela cesse, d’autant qu’il ne supporte plus les railleries de son entourage. Il envoie donc ses chevaliers quérir l’enchanteur Berlin qui est toujours enrhumé… dans l’espoir d’un remède miracle.

Mon avis : C’est dès la première de couverture de cet album que j’ai compris que ce serait un coup de cœur en ce qui me concerne, même si je n’étais pas arrivée au bout de mes surprises. J’aime bien quand le hasard de mes comités lecture m’offre des cadeaux comme celui-ci, ce qui n’est pas toujours le cas : un vrai plaisir de lecture à partager avec mes collègues bibliothécaires et surtout avec mes petits lecteurs. Et ce pour plusieurs raisons. Le format de l’objet livre est judicieusement choisi pour mettre en valeur les illustrations (31 X 31 centimètres) et la mise en page soignée pour une intégration idéale des zones de texte. On ne peut que compatir au mal-être de ce Roi maladroit quand on a comme lui la main malheureuse ou deux mains gauches si vous préférez. Le récit présente cependant une touche humoristique et surtout une chute à laquelle on ne s’attend à aucun moment au préalable et qui prête une deuxième thématique à l’histoire qui peut s’avérer bien utile avec certains enfants… mais je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler ! - bon, soit, un petit indice malgré tout, les étiquettes vous en diront plus ;-) - Quand aux illustrations sur double page, elles sont tout simplement superbes, tant par le trait que par les teintes choisies parmi les plus douces. Elles accompagnent très harmonieusement le récit… un vrai délice pour les yeux…

Public : à partir de cinq –six ans en lecture accompagnée.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’auteure, Anne-Gaëlle Balpe, vous pouvez suivre cette adresse :

http://annegaellebalpe.blogspot.fr/

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’illustratrice, Mayalen Goust, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.chocolat-jeunesse.com/auteur_goust.php

Un roman à 7 voix. Voici un court aperçu de ce que certaines de ces voix pourraient dire :



Hector, dit Toto : « Comment peut-on aimer ce Parti de la Liberté ? Pourquoi détester à ce point ceux qui viennent d’ailleurs ? Comment peut-on haïr Walid ? Walid, mon meilleur pote !

Le Parti a fait croire à mes parents que les problèmes de notre pays venaient d’ailleurs.

Et, à cet instant, moi, Hector Darchant, dans ma propre famille, je deviens résistant. »



Mamie Miquelon : « Pendant la guerre, Papi et moi avons utiliser ce voilier pour fuir la France et rejoindre l’Angleterre. J’espérais que ni mes enfants ni mes petits enfants n’auraient un jour, eux aussi à fuir leur pays. »



Samia : « Ma mère est désespérée : nous n’avons pas la bonne nuance de peau. Trop foncés ! Mais mon père a la solution… »



Critique :



Instituteur en 5e primaire, (CM2, si vous préférez) je trouve ce livre admirable pour traiter de l’instauration d’une dictature. Tout est amené de façon très réaliste et très plausible. Les 7 voix permettent aux enfants de s’identifier aisément. Mes élèves ont été bouleversés par ces récits. J’ose espérer qu’après la découverte de ce magnifique roman, ils seront attentifs à ne pas suivre ceux qui prêchent l’exclusion et qui divisent au lieu d’unir.