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3.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Auteure, journaliste et critique, Anne Gonon a fait des formes et pratiques artistiques dans l'espace public, et de la relation au public hors les murs, son sujet de prédilection.

Après avoir soutenu une thèse sur les spectateurs des arts de la rue en 2007, elle poursuit un parcours d’écriture et de recherche sur la réception et les formes artistiques atypiques hors les murs, les processus de création et les nouvelles modalités d’action culturelle (projets culturels de territoire, projets participatifs, etc.).

Elle publie régulièrement des articles universitaires et dans la presse spécialisée (notamment la revue Stradda). Elle est l’auteur de quatre ouvrages, dont "IN VIVO, les figures du spectateur des arts de la rue" (l’Entretemps, 2011) et "Bienvenue chez vous ! Culture O Centre, aménageur culturel du territoire" (l’Attribut, 2013).
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La fanfare, c'est une puissance physique et tellurique. Ca pète dans la poitrine, ça résonne dans le sternum. La fanfare, c'est une force qui marche. C'est cette capacité de la musique à mettre en mouvement des humains.
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Affûter nos sens, en particulier notre ouïe, devient un exercice salutaire pour réactiver notre perception, relancer notre relation au monde, et être, réellement, à son écoute. Il ne tient qu'à nous de briser l'anesthésie perceptive.
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Nous en sommes arrivés à nous couper du monde en diminuant nos capacités perceptives. Nous nous rendons sourds. Et pas uniquement au monde et à ses bruits, mais plus largement à autrui, dont les sons nous deviennent insupportables; tel le bruit aussi répétitif que désespérant d'un voisin pratiquant la trompette tous les samedis après-midi, bien loin de Miles Davis.
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L'écoute est une arme de vigilance. "Il faut sonner l'alerte", nous disent les artistes : nous ne nous entendons pas car nous ne nous écoutons plus. Et nous avons laissé à d'autres le soin de régir l'environnement sonore dans lequel nous vivons.
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... à l'époque du virtuel, le terme public ne va pas de soi. Certains soulignent que les réseaux sociaux créent un espace public virtuel, mais les exemples de mobilisations ont montré que ce n'est qu'un moment dans l'histoire de celles-ci. Le terme espace public implique en effet une dimension spatiale, géographique concrète. Le public a besoin d'un lieu où se manifeste son caractère ouvert, public. Dans son ouvrage Quand la place devient publique, Joëlle Zask propose ainsi une étude des caractéristiques architecturales de ces espaces appelés places publiques. Étudier le cas de SEALDs oblige à se pencher sur la notion d'espace public en tant qu'espace géographique dans la mesure où les villes japonaises ont des centres mais pas de places publiques à proprement parler, à la différence des villes occidentales. Les rassemblements lancés par SEALDs ont donc eu lieu dans des endroits dont le symbole démocratique était clair mais "moins" démocratique que des places, comme par exemple devant la résidence du Premier ministre ou aux abords de la Diète.
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Le dysfonctionnement de la démocratie accaparée par une oligarchie fut dénoncé avec d'autant de force que les SEALDs, qui se voulaient non-violents, associaient le passage en force de ces lois [sur le secret d'état et sur la sécurité nationale] avec la question de la guerre. Ces lois n'étaient pas en effet de "simples" lois, elles ouvraient la voie à une participation possible du Japon à des actions militaires. La sécurité humaine n'était donc de facto plus assurée par l’État, dont c'est pourtant la fonction - celui-ci apparaissant au contraire comme étant lui-même potentiellement générateur de violence.
Aussi, si l'on reprend la distinction opérée par Manuel Cerevra-Marzal [Les nouveaux désobéissants, éd. Le bord de l'eau, 2016] entre action extra-légale et action illégale, on peut dire que les SEALDs ne sont pas opposés aux lois mais au légalisme, estimant qu'il y avait des lois injustes auxquelles il fallait s'opposer au nom d'une certaine conception de la justice démocratique.
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Les formes de vie qu'il leur faut inventer, la manière d'être au monde et d'agir en société - et donc à terme d'être Japonais - qu'ils doivent se construire, confèrent plus d'autonomie et, de fait, de liberté à la jeune génération. Les jeunes n'ont plus trop d'espoir sur le devenir de leur pays, mais ils ont (re ?) gagné leur agentivité. La nécessité de (ré ?) inventer la forme de leur vie leur a redonné la main sur celle-ci. Et c'est en ce sens qu'il faut analyser et comprendre la démarche des jeunes SEALDs : s'ils s'accommodent de la crise économique et des conséquences sévères de la baisse démographique que connaît leur pays, la crise morale et la dérive nationaliste de leurs dirigeants les inquiètent et leur action se déplace et se développe de fait sur le plan des valeurs.
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Le dysfonctionnement de la démocratie accaparée par une oligarchie fut dénoncé avec d'autant de force que les SEALDs, qui se voulaient non-violents, associaient le passage en force de ces lois [sur le secret d'état et sur la sécurité nationale] avec la question de la guerre. Ces lois n'étaient pas en effet de "simples" lois, elles ouvraient la voie à une participation possible du Japon à des actions militaires. La sécurité humaine n'était donc de facto plus assurée par l’État, dont c'est pourtant la fonction - celui-ci apparaissant au contraire comme étant lui-même potentiellement générateur de violence.
Aussi, si l'on reprend la distinction opérée par Manuel Cerevra-Marzal entre action extra-légale et action illégale, on peut dire que les SEALDs ne sont p
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