AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.93/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Anne Lécu est religieuse dominicaine.

Elle exerce la médecine dans une maison d'arrêt d'Île-de-France, Fleury-Mérogis, depuis 1997. Elle a soutenu, en 2010, à l'université de Paris-Est, une thèse de philosophie pratique sur les soins en prison.

Elle est par ailleurs chargée de mission au département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins.

Sœur Anne Lécu est coauteur avec Bertrand Lebouché de l'ouvrage, « Où es-tu quand j'ai mal ? » publié en 2005 aux Éditions du Cerf.

Source : http://www.editionsducerf.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Anne Lécu   (15)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

https://www.laprocure.com/product/1294005/lecu-anne-l-enneagramme-n-est-ni-catho-ni-casher L'Ennéagramme n'est ni catho, ni casher alerte Anne Lécu Édition du Cerf


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Si la nature profonde de Dieu est la miséricorde, cela signifie qu’il « ferme les yeux » sur ce qui nous éloigne de Lui. Il recouvre d’un voile, d’un manteau, d’une tunique, ce qu’il vaut mieux oublier. Et lui-même oublie. Le péché n’intéresse pas Dieu. Son souci, le saisissement de ses entrailles, vient que nous nous préoccupons plus du péché (le nôtre et celui de notre voisin) que de lui, Dieu, et de ce qui en nous est habité, habillé par Lui. p10
Commenter  J’apprécie          80
Mes Amis, en cette grande semaine, soyons Marie de Magdala, sûre de l'amour de son Seigneur, qui a transformé toutes ses blessures en pierres d'attente de la joie éternelle. Soyons le disciple bien-aimé, au pied de la croix, lui qui n'a pas de nom afin que chacun de nous puisse se glisser à sa place. Soyons la Mère de Jésus qui, à l'heure ultime, continue d'enfanter le Verbe et de le donner au monde. Veillons sur notre monde déchiré et ses habitants. Restons au pied de la croix de notre Seigneur, là où Dieu lui-même accepte d'être déchiré. Entrons dans la grande veille, assurés de ce qu'en ce mystère l'amour déchirant de Dieu, qui tient le monde, n'est pas déchiré. Veillons, fermes dans l'espérance, inébranlables dans la foi, généreux dans la tendresse. La victoire est certaine. La victoire a eu lieu.
Veillons. Et ne soyons pas seulement Marie de Magdala, le disciple bien-aimé ou la Mère du Sauveur. Soyons le Christ lui-même !
Devenons le corps du Christ.
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque les cloches sonnent, des hommes, des femmes et des enfants sortent de chez eux, un matin de grand froid ou un soir de printemps, dans la tristesse ou dans la joie. Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il quand ils mettent leurs pas dans ceux de leurs prédécesseurs, quand seuls, laissant leurs proches au chaud, devant un film ou dans une salle de sport, ils se dirigent vers l'église ? Qu'est-ce qui les pousse ? Qu'attendent-ils ? Le vent porte le bruit des cloches. Le chant des cloches vient chercher les croyants qui le souhaitent. "Viens", disent-elles. "C'est l'heure. C'est l'heure de t'arrêter dans la course du temps pour laisser l'inconnu te rejoindre. Viens, si tu le veux." Avec les cloches, c'est Dieu lui-même qui, discrètement, frappe à nos portes. Quand il n'y a pas de cloche, car elles gênent les citadins, ou dans certains pays car la célébration doit se faire discrète, c'est un appel muet qui retentit pourtant à l'heure dite.
Commenter  J’apprécie          50
Dieu ne supporte pas que l'homme souffre de honte. II ne veut pas ce ver qui ronge à petit feu nos forces et nous rend plus petits petits que nous-mêmes. II veut pour nous largesse, hauteur, grande vie. Il veut pour nous la dilatation de la joie, et la honte la rend impossible, alors il la couvre, et il ferme les yeux. Toute l'histoire biblique ne raconte que cela : le lent apprentissage de l'homme pour découvrir que Dieu ne veut rien d'autre que sa compagnie. Une compagnie qui se fait plus discrète qu'un vent léger, qu'une "voix de fin silence".
Commenter  J’apprécie          40
Demander, c'est faire confiance, c'est se fier (...)
Demander, c'est ouvrir des mains vides ;
et c'est une chance qu'elles le soient quand celui devant qui elles se tendent, c'est Dieu lui-même.
Commenter  J’apprécie          50
Le saule pleureur porte les harpes des exilés. Derrière ses branches, il abrite leurs pleurs mais aussi leur espérance : transformer l’eau des larmes en « eau de vie »...
Commenter  J’apprécie          50
Une colombe revient toujours dans son nid d’origine. Si elle ne revient plus, c’est que l’arche n’était qu’un nid de transition et qu’elle a retrouvé son olivier. Mais elle a su consoler Noé du déluge en lui annonçant le désarmement de Dieu : la terre n’a pas été stérilisée par les eaux méchantes, peut-être même a-t-elle été fécondée, bénie par ces eaux ? Et l’olivier, arbre de bénédiction par excellence tant l’huile qu’il produit est nécessaire, est sauf !
Commenter  J’apprécie          40
Il y a un voile nécessaire à la manifestation de la vérité. Or, de nos jours, on pense le secret comme quelque chose qui empêche la vérité de se manifester et qui doit être dévoilé. Dans une époque qui revendique la transparence, on comprend mal qu'il y ait des choses qui restent abritées sous un voile. Secret de la confession, secret médical, secret des avocats, seraient des obstacles à la transparence nécessaire pour connaitre la vérité. Or, le secret n'est pas une connaissance objective que l'on préserverait du regard d'autrui. Il n'est pas un contenu dont on serait propriétaire, ou dépositaire (madame X. est porteuse du virus de l'hépatite B). Il n'est pas la connaissance objective des faits qui ont conduit tel ou telle en prison. La vérité n'est pas l'exactitude.
Commenter  J’apprécie          30
Les frères se regardent eux-mêmes dans Joseph et en viennent à mesurer l'amour, comme si l'amour singulier du père pour ce fils entraînait moins d'amour pour eux. Comme si l'amour était un stock qui pouvait s'épuiser. Ils se trompent sur l'amour : plus d'amour entraîne plus d'amour. Ils croient, en se regardant eux-mêmes dans leur frère, que davantage d'amour entraîne moins d'amour. Ils ne savent pas ce que préférer veut dire pour Dieu. Préférer, c'est aimer chacun d'un amour unique qui ne peut pas exister de la même façon pour quelqu'un d'autre.
Commenter  J’apprécie          30
Mes frères, mes sœurs, c'est une grande joie pour moi de m'associer à vous tous pour méditer sur la miséricorde de Dieu. Je remercie vraiment le père Henri Aubert de permettre à une sœur dominicaine de prêcher ainsi chez ses voisins, ses frères jésuites !
Et puisque notre thème est « Naître à la miséricorde », je vous invite à vivre les 40 jours de Carême comme les quarante semaines qu'il faut à une femme pour mener à terme sa grossesse. Quarante jours pour naître !
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Lécu (38)Voir plus

Quiz Voir plus

🐱 Citation, expression ou proverbe sur le chat 😺

Une ... de chat ?

Journée
Vie

14 questions
187 lecteurs ont répondu
Thèmes : chats , proverbes , expressionsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..