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Critiques de Anne Perry (1968)
Contes de Noël

Dix contes de Noël, 10 enquêtes menées de main de maître par des amateurs en quête de vérité, 10 histoires complètement différentes et toutes autant pleines de suspens !

J'ai adoré lire tous ces contes, vivre avec les personnages au fil des pages, entrainée par leur foi en la justice. Je ne m'attendais pas à un tel pavé en empruntant ce livre au format numérique mais je ne regrette rien ! Quasiment 900 pages, c'est presque sûr que je n'aurais pas choisi ce livre au format papier et finalement, ça aurait été dommage !

Ce recueil m'a donné envie de découvrir l'œuvre d'Anne Perry.

En bref : une très jolie surprise !
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Un Noël à New York

Ce “ conte de Noël ” comme aime à nous en écrire Mrs Perry, depuis déjà quelques années, met en scène pour la première fois Jemima, la fille de Charlotte et Thomas Pitt. La jeune fille, désignée pour l’occasion « chaperon » doit accompagner à New York une amie fiancée avec un jeune homme de bonne (et riche) famille installée en Amérique, au long de la traversée de l’Atlantique, son père étant trop fatigué pour le voyage et sa mère ayant depuis longtemps abandonné le domicile conjugal.

Bref, un voyage à priori sans difficulté si ce n’est que la maman en question risque de se manifester au dernier moment le jour du mariage et plonger tout ce beau monde dans un embarras des plus importants. Une fois ces demoiselles arrivées et bien installées là-bas, le frère du fiancé se charge de promener Jemima afin de lui faire découvrir la ville pour son plus grand plaisir, jusqu’à la découverte inopinée (?) du corps sans vie de la maman mystérieuse. Hélas pour notre nouvelle héroïne, étant au mauvais endroit au mauvais moment, c’est derrière les barreaux qu’elle se retrouve enfermée. Pas question d’appeler papa à la rescousse, il est un peu loin. Alors c’est avec un jeune policier d’origine irlandaise convaincu de son innocence que Jemima (bon sang ne saurait mentir) va se lancer dans une enquête au cœur d’une ville dont elle ne connaît rien ni personne.



Au-delà de la résolution du mystère, quand on a l’habitude de lire Anne Perry, ce qui plait le plus c’est la peinture des personnages et de la société de l’époque, tout début du vingtième siècle encore victorien. Les codes sont à peine différents de l’autre côté de l’océan, mais le melting-pot culturel et la volonté d’expansion de ce jeune pays donnent un fond de société très différent de celui de la vieille Angleterre. Comme toujours, l’auteur nous régale de ses descriptions aussi riches que variées, et si l’intrigue est assez vite résolue (on est dans une nouvelle), cela donne un rythme beaucoup plus soutenu que dans les romans habituels avec Thomas et Charlotte.



L’arrivée de Jemima dans un rôle principal est rafraîchissante pour les lecteurs fidèles et je n’ai pas boudé mon plaisir à la lecture d’Un Noël à New York.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

A part le fait que le titre de la saga Charlotte et Thomas Pitt est un spoiler en soi pour ce tome 1, j'ai bien aimé ma lecture, c'est une bonne découverte. Le récit est presque en huis clos, dans la demeure de la famille de Charlotte. Cette fille de bonne famille anglaise n'a pas sa langue dans sa poche et possède une intelligence acérée; j'ai aimé cette "héroïne". Elle est une source de soucis pour sa famille qui ne sait pas quel mari voudra d'elle avec un caractère pareil. Oui à l'époque c'était le souci number one (je m'en était déjà rendue compte en lisant des livres traitant de cette époque comme Lady Helen). Néanmoins, leur quotidien paisible va être troublé par la série de meurtres qui va se produire dans leur rue. Petit à petit, le doute va s'insinuer dans le quartier a priori sans reproches et les masques vont tomber... même si ce n'est pas à propos des meurtres, qui ne vont être qu'un élément déclencheur. Plus qu'un simple policier, cette lecture est plutôt une très bonne fresque sociale de la société victorienne. J'ai surtout apprécié la relation qui se tisse entre Charlotte et l’Inspecteur Pitt dans ce tome malgré leur différence de condition sociale. Je lirai la suite je pense. Plutôt pour voir l'évolution de ce duo que pour les enquêtes qui ici servaient plus de toile de fond. Néanmoins, je n'avais pas trouvé le meurtrier. L'auteure avait lancé de fausses pistes et je suis tombée dans les pièges.

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Vocation fatale

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Vocation Fatale ?

"Il s'agit ici du quatrième volet des aventures de William Monk, que j'avais envie de poursuivre depuis longtemps. De plus, il semblerait qu'une nouvelle fois il devienne difficile de trouver les premiers tomes, une bonne excuse donc pour ne pas tarder à les acquérir."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Un meurtre a été commis au Royal Free Hospital et Lady Callandra, en tant qu'administratrice, a eu la malchance de découvrir le corps. Alors que les soupçons de la police se dirigent très rapidement vers le Docteur Beck, l'un de ses amis très chers, Callandra demande à Monk d'enquêter de son côté..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"La construction de ce roman sort du schéma habituel du roman policier. Nous avons tout d'abord une première enquête, puis arrive la principale, bien différente, qui se déroule en deux parties, dont une pendant le procès du meurtrier présumé. J'ai aimé ces différentes phases, les changements de points de vue et d'enjeux mais j'ai quand même trouvé que l'histoire s'étirait un peu en longueur. Cela était d'autant plus accentué qu'il est très facile pour le lecteur de comprendre le mobile du crime dès le début, là où les enquêteurs ne le découvrent que dans les toutes dernières pages. Peut-être est-ce également le côté 'mondain' que l'on retrouve habituellement, qui m'a un peu manqué ici, l'intrigue se déroulant essentiellement à l'hôpital, un endroit des plus sordides à cette époque. Mais même si ce n'est pas le meilleur des Anne Perry que j'ai lu, c'est malgré tout une lecture vers laquelle j'avais sans cesse envie de revenir, avec des personnages que j'ai toujours grand plaisir à retrouver."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Je dois dire que je n'ai pas du tout vu venir cette fin, ce qui est toujours un peu très positif pour un roman policier. J'ai aimé le retournement de situation ainsi que la tension que cela ne manque pas de créer dans les dernières pages même si je n'ai pas pu m'empêcher d'être triste des conséquences de cette culpabilité."
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Un Noël au bord de la Tamise

Londres, douze ans après la guerre de Crimée et à quelques jours de Noël,



Worm, un gamin de neuf ans, a trouvé refuge dans la clinique de Portpool Lane où il est placé sous les tutelles de Claudine Burroughs, une amie d'Hester Monk, et de Squeaky Robinson, le comptable. Sorti de la rue et de sa condition d'enfant exploité, il gagne quelques sous en vendant des morceaux de charbon et du cuivre de récupération.

C'est en errant sur la place du marché pour faire ses petites affaires, qu'il est le témoin d'un enlèvement. Une très belle jeune femme qu'il admirait de loin et qu'il avait baptisée l'Ange tant elle semblait lumineuse et bonne, se fait agresser et kidnapper par deux énergumènes. Trop petit pour lui venir en aide, mais assez courageux pour les suivre, Worm tente de repérer le lieu où ils la conduisent pour pouvoir le rapporter à Squeaky. Cependant, lorsque de retour à la clinique il essaie de raconter à son vieil ami l'affaire, celui-ci tente de le dissuader de s'en mêler et lui parle de choses complètement différentes… Est-ce que Worm sait comment fêter Noël ? Est-ce qu'il a déjà participé aux réjouissances… mangé du pudding, mis des bougies et des rubans rouges partout, accroché des guirlandes et des couronnes, fait un sapin et offert des présents ? Que sait-il de la nativité ?

Toutes ces belles évocations font tourner la tête du petit garçon qui n'a jamais eu l'occasion de trop rêver, mais aussi merveilleuses soient-elles, ces images ne lui font pas oublier qu'une jeune femme est en détresse et qu'il est le seul à pouvoir l'aider.

C'est donc en pleine nuit qu'il tente de sortir pour commencer son enquête, mais Squeaky qui connaît bien l'âme humaine et l'obstination de Worm, le surprend sur le fait et décide bien à contre-coeur de l'accompagner dans son expédition héroïque.

Qui est cette femme et que fait-elle dans cette partie misérable de la ville, près de la Tamise boueuse et noire ? Ici, on triche, on ment, on vole, on tue, on se vend, il n'y a pas d'espoir, il n'y a pas de beauté, ni de charité.

Tous deux vont donc parcourir les ruelles sordides dans le froid glacial de l'hiver, taper aux portes, soudoyer pour des renseignements et reprendre contact avec de vieilles connaissances qui n'ont jamais cherché la respectabilité. Ils vont assembler les informations pour retracer une histoire qui parle du vol d'un trésor, de meurtre et de vengeance.

C'est bientôt Noël, une nuit de miracles et de rédemption.



Un Noël sans un Anne Perry ? La plupart de ses lectrices vous diront que ses contes de Noël sont souvent inégaux mais qu'ils sont un rendez-vous inévitable. Les histoires qui se passent à Portpool Lane nous font retrouver des personnages qu'on apprécie. Worm a deux anges gardiens, Claudine Burroughs et Squeaky Robinson. On ne peut pas faire de marraine et de parrain plus dissemblables car l'une est issue de l'aristocratie et l'autre vient des bas-fonds londoniens. Ils s'estiment, ont les mêmes dévouements, et partagent une affection, sincère et pudique. le jeune Worm découvre avec eux ce qui se rapproche le plus d'un cocon familial, entre éducation, sécurité et tendresse.

L'intrigue policière n'est pas ce qui est le plus réussi dans cette collection, au contraire de ses autres sagas. Il faut donc lire le roman pour s'immerger dans un Londres victorien à l'époque de Noël. L'auteur sait bien raconter l'ambiance qui nous renvoie aux livres des auteurs Anglais de ce siècle.

Un livre comme une gourmandise, comme une papillote de Noël…
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Un Noël au bord de la Tamise

Un joli conte de Noël avec beaucoup d'atouts pour me plaire :

- une écriture classique, précise, avec de belles descriptions.

- un petit orphelin sensible, courageux, touché par la détresse d'une jolie dame.

- un vieux monsieur bougon mais débrouillard et bienveillant.

- une intrigue policière pas trop compliquée mais avec juste ce qu'il faut de suspense et de rebondissements.

- un lieu particulier : Londres, avec ses quartiers sombres, ses rues typiques, ses tavernes, le a Tamise. - un moment féérique : Noël avec les sapins, les rubans rouges, la gastronomie

- une très jolie couverture.

De quoi passer un bon moment, avec des cookies, une tasse de thé, un bon plaid !
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Un Noël au bord de la Tamise

Chaque année à la période de Noël, je me plonge dans une histoire des « Petits crimes de Noël »d’Anne Perry. Je n’ai pas dérogé à la règle et j’ai lu avec beaucoup de bonheur « Un Noël au bord de la Tamise ». Encore une fois, l’auteure a eu le chic de me transporter en Angleterre, dans cette époque victorienne que j’adore et me faire rencontrer des personnages attachants, détestables pour certains, mais toujours captivants. Un vrai bonheur de lecture.
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Un Noël au bord de la Tamise

Worm est orphelin, il vit dans un hospice pour femmes. Il assiste à une scène violente où une femme est malmenée par deux hommes. Worm se confie au comptable de l'hospice Squeaky car il s'inquiète pour la jeune femme. Le comptable commence alors à parler de Noël à Worm pour le détourner de son idée de secourir la jeune femme en détresse. Finalement, Squeaky se lance dans les recherches avec l'enfant.

L'histoire se déroule au XIXème siècle en Angleterre. C'est un roman qui se lit vite. L'ambiance de Noël est au rendez-vous car Worm ne connaît rien à Noël et Squeaky prend plaisir, malgré lui, à lui expliquer et à mettre en œuvre la magie de Noël. En arrière plan, une femme menacée, un cambriolage et de l'or.
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Un Noël au bord de la Tamise

Le traditionnel livre de Noël d'Anne Perry se lit facilement.

Livre divertissant. Les personnages sont attachants, surtout Worm. L'univers très british vous ravira.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Deuxième livre lu de cette auteure.

L'inspecteur Pitt et sa femme mène une enquête sur la mort des nouveaux-nées.Découverte du pouvoir de l'aristocratie anglaise au debut du 20è siècle.

Histoire longue et dénouement rapide.



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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 29 :..

Pitt est appelé pour constater la présence de cheveux et de sang sur le pied de la porte de Kynaston, un inventeur qui travaille pour l'Etat sur le développement de sous-marins.



De plus, la femme de chambre de son épouse Kitty a disparu depuis quelques semaines, s'agit-il de ses cheveux ? Pitt ne saurait le dire. Quelques jours après un corps qui ressemble étrangement à Kitty est retrouvé à proximité du domicile de Kynaston. S'agit-il vraiment de la femme de chambre ? S'agit-il d'un complot pour discréditer l'inventeur ? Pitt doit démêler toute cette histoire. Charlotte, la femme de Pitt va s'en mêler et y plonger sa sœur Emily qui fait partie de la haute société.



Je n'ai pas du tout été emportée dans l'histoire qui occupe Pitt. En effet, l'inspecteur piétine et piétine encore longtemps. Il ne se passe pas grand chose. On devine facilement que les meurtres et la disparition sont liés à un sujet sensible. La sœur de Charlotte vit une crise existentielle à laquelle on a du mal à croire. C'est juste un prétexte pour l'inclure dans l'intrigue. On s'ennuie pendant tout le récit car il y a peu d'action. J'ai eu du mal à terminer cette lecture. Ce roman n'est pas très passionnant par rapport à d'autres romans de la série Pitt.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 25 :..

Cette enquête qui sort de l’ordinaire m’a beaucoup plu. C’est une sorte de huis clos dans l’endroit le plus improbable qui soit pour trouver un cadavre et rechercher un meurtrier: le palais de Buckingham. Ainsi, on ne sort pratiquement pas du palais pour l’occasion. Thomas Pitt habite temporairement sur les lieux du crime. Seul Narraway poursuit les recherches à l’extérieur en interrogeant quelques personnes dont certaines ne nous sont pas inconnues, comme cette chère Lady Vespasia ou Somerset Carlisle. On est donc bloqué dans ce palais gigantesque. Certains pourraient regretter le fait de ne pas voir davantage certains personnages récurrents, comme Charlotte en premier lieu, qui d’habitude est plus présente, ou Tellman, mais finalement le contexte ne s’y prêtait pas. L’action s’est vraiment centrée sur un nombre limité de personnes, ce qui n’a pas nui à l’intérêt de l’histoire, bien au contraire.



Comme souvent, l’enquête a pour cadre un élément ou événement historique spécifique. Dans celui-ci, on est plongé en plein projet économique à l’enjeu géopolitique énorme pour l’empire britannique: la construction d’une ligne de chemin de fer entre Le Caire et Le Cap. C’est la raison pour laquelle se sont réunis plusieurs hommes d’affaires importants et le Prince de Galles, et qu’a eu lieu une soirée privée – entre hommes bien sûr, et quelques prostituées. La présence du prince ajoute bien évidemment de la difficulté pour Pitt.



Le récit est à la fois captivant et instructif. L’enquête est très bien faite. L’auteure a réussi à créer un suspens de bout en bout alors même que la liste des suspects est fortement réduites en raison du nombre limité de personnes sur les lieux du crime. En effet, la liste des mobiles possibles était assez longue, ce qui a créé de nombreuses fausses pistes. Le seul bémol que je mettrais est que la solution paraît un peu rocambolesque et peu crédible, mais le chemin pour y arriver a été très intéressant.

Le récit a été instructif aussi car en parallèle de l’enquête, on a, comme à chaque roman d’Anne Perry, un aperçu de la vie de l’époque, qu’il s’agisse de celle des nobles mais aussi des domestiques. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé assister aux repas et discussions qui ont lieu entre les invités, surtout lorsque les épouses sont présentes. La place de la femme étant très limitée, les mariages arrangés le plus souvent malheureux, on ne peut qu’avoir pitié de certaines de ces femmes qui devaient surtout être belles et de parfaites maîtresses de maison, en laissant au placard leurs états d’âme, leurs inquiétudes et leurs chagrins, surtout lorsqu’elles étaient maltraitées par leurs maris en privé. Les apparences d’abord.

A ce propos, l’originalité de ce roman, qui est un autre point positif, est que le récit est parfois raconté du point de vue de l’une de ces dames, Elsa Dunkeld, épouse de l’un des personnages centraux de l’histoire. On a accès à toutes ces pensées, ces opinions, ces peurs et questionnements. On a une idée plus précise de ce que pouvait être la situation d’une femme mariée à un mari lassé d’elle et violent. C’est également très intéressant d’avoir un point de vue qui nous fait vivre les événements de l’intérieur. On a l’occasion d’en savoir plus que Pitt à certains moments, ce qui nous permet de récolter certaines informations importantes avant même l’inspecteur et de pouvoir essayer de rassembler le puzzle en entier.



Mais on ne côtoie pas uniquement les plus riches, on passe également du temps avec les domestiques. Les romans d’Anne Perry ont ce petit côté Downton Abbey que j’ai toujours apprécié. C’est d’autant plus le cas dans ce roman, que Gracie, la bonne des Pitt, a un rôle majeur dans l’enquête. Elle est engagée temporairement au palais pour découvrir des informations utiles qui seraient cachées à Pitt par les domestiques. Cela m’a fait bien plaisir de retrouver Gracie, je l’aime beaucoup. Son apparence – petite, très mince, à l’allure d’une enfant – ne laisse pas deviner au premier abord sa forte personnalité.



Un autre personnage que j’aime toujours autant: Narraway. Il forme un excellent duo avec Pitt. Il contrebalance parfaitement le côté idéaliste de Pitt par son caractère plus sombre et pragmatique.



Encore une très bonne enquête de Pitt. Tout l’intérêt de cette histoire a été, de mon point de vue, le lieu du crime, le contexte d’enfermement des personnages et le cheminement difficile de Pitt et de Gracie jusqu’à la découverte de solution, plus que la solution elle-même. Vous allez aimer le voyage, la destination finale n’étant peut-être que secondaire.
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Un deuil dangereux

Dans la série William Monk, voila le 2e tome, autant dire les prémices vu la quantité totale, Un deuil dangereux. Dans le Londres des années 1850, cette histoire, presque un huis-clos aristocratique, m’a fait penser à la série Downtown Abbey par son traitement entre la domesticité et les maîtres. Anne Perry installe une intrigue familiale où le cercle s’élargit à toute la demeure. Et dans ce milieu là, ça représente beaucoup de monde.



Autant le dire dès le début, je suis pas spécialement adepte des romans d’ambiances. J’ai l’impression que l’intrigue policière s’étire « artificiellement », pour faire du volume. Heureusement que ça favorise une plus grande netteté des scènes et que cela donne un tableau plus précis, plus global, car sans cela, je serais beaucoup plus critique à l’égard d’Un deuil dangereux. Cette déception vient peut-être du fait que j’avais assez rapidement deviné une partie de la chute.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/un-deui..
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Funérailles en bleu

Anne Perry possède une écriture loin d'être évidente, dont l'immersion poussée peut virer à l'overdose... Il y a beaucoup de détails, de descriptions, notamment du temps qu'il fait, de la température et de la pluie - il fait froid, il pleut tout au long du roman et une brume persistante achève d'enliser l'ensemble ! -, mais aussi dans les comportements des personnages. Leur moindre fait et geste est détaillés, du regard, en passant par le plissement des sourcils, une main qui bouge, le temps perdu à attendre que l'interlocuteur s'asseye et autres politesses de circonstances. La moindre pensée, hypothèse, question, doute, parole est exposée, en des digressions qui embrouillent le lecteur dans des tergiversions autour de ce que le personnage aimerait faire, mais ne fait pas, les questions qu'il se pose, mais qu'il n'arrive pas à formuler, etc... Un sentiment de lourdeur pèse donc sur le lecteur qui a l'impression de s'enliser dans des descriptions pompeuses, noyé dans des détails qui ralentissent l'action et le font soupirer d'ennui !



Cette plume est d'ailleurs maladroitement sauvée par des dialogues qui tentent d'apporter du rythme, même si parfois, nous nous trompons sur l'identité de celui qui parle... Une écriture, certes, adaptée à l'époque, à l'aristocratie anglaise, froide, distante et surchargée de manières, mais qui dessert à la fois l'enquête de laquelle on finit par se désintéresser - noyée par des hypothèses lourdes -, l'écriture qui en fait trop et les personnages, trop nombreux, austères, incompréhensibles et dont le lecteur n'arrive pas à s'attacher. L'ensemble manque donc cruellement de crédibilité, que ce soit au niveau de l'enquête qui s'étiole, sans intérêt, l'écriture qui ressemble à une démonstration de style et les personnages fades, qui sont à l'image du temps maussade et clairement déprimant de l'Angleterre...



Enfin, si la résolution de l'enquête a au moins le mérite d'offrir au lecteur, un coupable insoupçonnable et qui créera forcément la surprise, c'est tout le point positif de ce terne et décevant polar victorien ! Le lecteur est donc surpris, mais sa fausse joie est de courte durée, car la manière dont le double meurtre s'est déroulé, le mobile et les explications ne tiennent absolument pas la route ! Une enquête déjà bien navrante et dont la résolution est à l'image de ce roman lourd, ennuyeux et sans intérêt... Le criminel perd donc le peu de crédibilité que le lecteur lui avait accordé, l'auteure nous offre une fin embrouillée et dénuée de logique ; le tout fermant un roman sur lequel nous n'avons pas envie de revenir. Qui plus est, le titre, "Funérailles en bleu", qui porte le nom d'un tableau retrouvé dans l'atelier du peintre Allardyce, n'a aucun rapport avec l'enquête...
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 24 :..

Anne Perry nous offre encore une très bonne intrigue, avec beaucoup de mystères et un suspens qui dure jusqu’à la fin. L’auteure reprend le fil rouge du Cercle Intérieur, déjà utilisé dans plusieurs romans, donc on a l’occasion de revoir des personnages déjà rencontrés précédemment, ce que j’ai bien apprécié.



Comme toujours dans cette série, l’histoire principale se déroule dans un contexte politique particulier. Des anarchistes se battent pour changer le système, lutter contre la corruption et obtenir plus de justice et d’équité. Ils vont d’ailleurs jusqu’à faire exploser une bombe dans un quartier populaire de Londres. On est donc plongé au cœur de la population londonienne, pas celle qui vit dans les beaux quartiers, mais celle qui doit trimer chaque jour pour avoir de quoi vivre petitement.



J’ai été surprise de voir qu’une partie de l’histoire s’est concentrée sur un duo inédit et plus que surprenant: Thomas Pitt et Charles Voisey, qui étaient jusqu’à présent des ennemis acharnés. Il faut dire que c’était une bonne trouvaille, cela a donné un peu de piment à l’histoire. Anne Perry a parfaitement su rendre crédible cette alliance improbable. J’ai bien aimé les passages racontant les rencontres secrètes entre les deux hommes. Même si Voisey s’est révélé être l’un des pires criminels dans les romans précédents, on le découvre sous un jour différent. Alors il n’apparaît toujours pas comme quelqu’un de sympathique, mais son personnage est finalement plus complexe que le portrait du grand criminel que l’on connaissait.



J’avais été précédemment déçue par un roman de la série qui incluait déjà le Cercle Intérieur, La conspiration de Whitechapel, qui avait été trop théâtral et pas assez crédible pour m’enthousiasmer. Ce n’est clairement pas le cas de celui-ci qui m’a beaucoup plu et que j’ai trouvé plus crédible et réussi. En effet, on y retrouve des éléments de l’intrigue, notamment sur le plan politique, qui m’ont rappelé notre époque: les peurs qu’entraînent des attentats, la tentation de donner trop de pouvoir à la police ou à la justice en échange de l’illusion d’obtenir plus de sécurité, la volonté de certains groupes extrémistes de renverser le « système ».



Anne Perry réussit (encore) à nous embarquer dans une histoire passionnante dont certains aspects raisonnent toujours avec notre histoire ou notre actualité plus récente.
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Le curieux Noël de Mrs Ellison

1896, Noël dans le Surrey,



A quelques jours de Noël, Mrs. Mariah Ellison, la grand-mère de Charlotte Pitt, se retrouve seule dans la riche demeure de son autre petite-fille, Emily. A quatre-vingts ans, dix de plus que la reine Victoria, elle se sent plus seule que jamais, lasse et repentante. Les regrets viennent tard, mais ne dit-on pas « mieux vaut tard que jamais » ? Si on devait la décrire, on dirait d'elle que c'est une femme de tempérament, altière, pas très belle mais intéressante et surtout on dénigrerait son caractère acariâtre, acide et plein de rancoeur.



La maison est décorée de guirlandes de houx, de rubans et de bougies, les domestiques sont aux petits soins pour elle, mais tout est bien trop grand et trop vide. Alors, quand le majordome lui apporte un colis réceptionné pour elle, sa curiosité et son excitation sont pareilles à celles d'un enfant impatient et heureux de recevoir un cadeau.

Intrigant et surprenant, à l'ouverture, on découvre un superbe pudding, mais ce qui est inquiétant, c'est qu'il est très lourd et quand on le pique avec la pointe d'un couteau, on découvre à l'intérieur un boulet de canon.

Mariah Ellison comprend immédiatement le message qui la renvoie vingt ans auparavant pour un souvenir dramatique qui lui a laissé une peine qui ne s'est jamais éteinte. Avec ce paquet, une lettre suit dans laquelle on réclame sa présence dans le Surrey. Plus qu'une invitation c'est une prière qui vient de Peter Wesley le petit-fils de Cullen et Rowena Wesley.



Mariah jeune fille était fougueuse, impétueuse et un peu trop hautaine. Elle n'avait pas pris au sérieux son béguin pour Cullen Wesley et l'avait laissé à une autre. Ce n'est que plus tard, alors que son mari lui faisait vivre un enfer, qu'elle le regretta amèrement. Mais durant une quarantaine d'années, elle sut taire son amour et se montra pour eux deux une amie fidèle, jusqu'à la tragique mort de Cullen.

Dans le train qui la mène à Haslemere, Mariah se remémore des pans de vie qui se superposent aux paysages traversés. La campagne est dénudée, sauvage et sombre, noire comme ses pensées qui la font se retourner sur des évènements vieux de vingt ans. A cette époque, Cullen qui était avocat, devait défendre le Dr. Owen Durward accusé du viol et du meurtre d'une adolescente du village, mais après enquête, il avait décidé de se retirer du dossier. C'est le lendemain de cette étonnante résolution qu'il mourut écrasé par un boulet de canon posé sur l'étagère de la bibliothèque.



La petite ville d'Haslemere n'a pas changé et les conversations des habitants tournent toutes autour du retour du Dr. Owen Durward qui était parti après avoir été reconnu non coupable. La boue remuée ne présage rien de bon et Mariah découvre que son amie Rowena n'a guère été épargnée par le temps.

Peter veut reprendre le dossier de son grand-père et lui demande son assistance car elle a bien connu cette époque alors que lui n'était qu'un enfant de dix ans. Et malgré son âge, Mariah est une femme forte, tout le contraire de sa grand-mère qui se terre dans sa chambre, minée par un secret.

Beaucoup de notes prises par Cullen racontent l'histoire, son aversion envers le suspect, et les doutes qui ont tracassé sa conscience. Il ne reste plus qu'à Mariah et à Peter à enquêter pour en écrire la fin...



Les livres de Noël d'Anne Perry sont des rendez-vous incontournables de décembre. L'intrigue et le suspense ne sont pas toujours palpitants mais il est un fait qu'on s'accorde toutes et tous à dire, elle sait très bien raconter les ambiances victoriennes et donner aux femmes de beaux rôles.

Malgré la teneur dramatique (et très actuelle) qui relate les femmes battues, les abus sexuels, l'emprise et le chantage de la part du harceleur… ce roman fut une bonne lecture que je recommande.
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Le curieux Noël de Mrs Ellison

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Curieux Noël de Mrs Ellison ?

"Les Anne Perry de Noël sont devenus une tradition dans mes lectures du mois de décembre et en plus avec cette jolie couverture, j'aurais eu du mal à résister même si j'avais essayé."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Mrs Ellison, la grand-mère de Charlotte Pitt, bien connue pour son caractère irascible, reçoit chez elle un bien étrange cadeau : un boulet de canon. Un élément perturbant de son passé vient de refaire surface et elle est bien décidée à s'en mêler et apporter son aide à sa manière..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Une fois encore, ces petites histoires de Noël sont très inégales et j'ai détesté celle de l'année dernière, ça pouvait donc difficilement être pire. Mrs Ellison a également déjà été l'héroïne de la Détective de Noël, qui reste l'un de mes préférés, mes attentes étaient donc oscillantes, si je puis dire. Et bien, pour sa seconde apparition en vedette, Mariah Ellison m'a de nouveau charmée. Cette histoire est originale, actuelle et bien construite. La nouvelle lui convient, ce qui n'est pas le cas pour toutes les enquêtes et Mariah a décidément l'âme d'une héroïne. Les petits bémols sont peut-être les quelques répétitions qui sont devenues assez fréquentes dans les derniers opus d'Anne Perry et l'ambiance de Noël qui finalement est assez peu présente."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai trouvé la scène finale un tout petit en-dessous de ce que j'aurais espéré en terme de vengeance mais après m'avoir émue, imaginer Mrs Ellison dans son déroulement m'aura bien amusée et c'est déjà pas mal.
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Le Manoir d'Alderney

J'ai eu beaucoup de mal à la lecture de ce livre... Pourtant on ne peut pas vraiment dire qu'il soit mal écrit... C'est juste terriblement maladroit, à côté, très décevant sur tous les points.



L'intrigue est vaine et presque ridicule pendant un bon tiers du livre. Les personnages tergiversent infiniment à propos de chaque petite chose, chaque détail est réfléchi, soupesé, chaque dialogue est lourd et pesant. À tout moment, le lecteur s'ennuie et se demande "mais qu'est-ce que je fais là?"...



Quant au côté historique, là aussi j'ai trouvé qu'on passait à côté. À aucun moment je ne me suis vraiment sentie au début du siècle. Ni même en Angleterre... Il n'y a finalement que l'enquête et le procès qui rattrape un peu la sauce, et encore.

C'est vraiment dommage...
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Le Manoir d'Alderney

Malgré les nombreux Anne Perry présents dans ma Pile à Lire, cela faisait un sacré moment que je n’avait pas lu un des romans de cette autrice – que par ailleurs j’aime beaucoup. Alors quand Babelio a proposé de m’envoyer Le manoir d’Alderney, je n’ai pas hésité.



J’ai découvert Anne Perry avec la toute première enquête de Thomas Pitt, L’étrangleur de Cater Street. Quand Pitt était un jeune inspecteur qui se battait pour débusquer des criminels cachés au sein de la bonne société londonienne. Avec Le manoir d’Alderney, je le retrouve au second plan. On l’appelle désormais Sir Pitt et c’est son jeune fils qui lui vole la vedette. J’ai l’impression d’avoir manqué beaucoup d’épisodes, je ne me souvenais même pas que Pitt avait eu un fils et le voici avocat… Au début du XXe siècle.



Jemima, la sœur de Daniel et la fille de Thomas et Charlotte, fait le voyage de New York à Londres avec son mari Patrick et ses deux petites filles. Une de leurs amies a été agressée par Sidney, un Anglais qui s’est réfugié à l’ambassade britannique puis à Londres pour échapper à une inculpation. Patrick demande à Daniel d’intervenir pour faire en sorte que Sidney soit puni pour ce qu’il a fait.



J’ai eu un mal fou à lire ce roman, tant l’histoire met du temps à démarrer. Franchement, jusqu’à ce que Daniel et Miriam se rendent à Alderney, le livre n’a pas vraiment d’intérêt. A partir de là, j’ai réussi à m’intéresser à nouveau à cette intrigue, mais il s’en est fallu de peu que j’abandonne ma lecture. Pourtant j’aime beaucoup Miriam, médecin légiste qui ne peut pas exercer parce qu’elle est une femme (fichue époque), et sa relation avec Daniel. Mais le plaisir de la découverte de ces personnages ne peut pas rivaliser avec l’ennui ressenti en lisant les 250 premières pages du Manoir d’Alderney.



J’aurais aimé vous dire que ce roman d’Anne Perry était un bon cru. Mais j’ai été déçue. Je vais sans doute glisser dans ma valise d’été un « vieux » Perry, voir si je peux le réconcilier avec ses romans et redevenir à nouveau une fière membre de la #teampitt



Merci à Babelio et aux éditions 10/18 pour l’envoi de ce roman d’Anne Perry. Même si je n’ai pas adoré Le manoir d’Alderney, je ne vais pas tourner le dos à l’univers de ses romans victoriens. Je vais sans doute juste me recentrer sur les anciens. Il y en a tant que j’en ai pour des années.
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Le Manoir d'Alderney

Voilà bien longtemps que j'avais envie de découvrir les écrits de Anne Perry, j'ai vu nombres de livres passer avec des retours parfois très contrastés et j'avoue avoir souvent été intriguée mais rebutée par la quantité impressionnante de ses ouvrages. J'aime commencer les séries par leur début, mais une fois n'est pas coutume, lorsque Babelio m'a proposé une masse critique privilégiée, j'ai accepté sans hésiter l'occasion qui m'était donnée. Me voilà donc plongée dans le dernier tome d'une très longue série avec la vague appréhension de certainement rater quelques allusions ou autres...



Daniel Pitt est un jeune avocat brillant à la carrière prometteuse. Lorsque sa soeur Jemima et son beau-frère Richard jusqu'alors inconnu arrivent de New York, ils ramènent avec eux une sordide histoire qui met en cause Philippe Sidney, un diplomate accusé d'avoir agressé et volé une jeune amie de Jemima et d'avoir fui sous couvert d'immunité diplomatique.

Daniel est chargé de le défendre pour une autre accusation qui semble montée de toute pièce et les demandes de sa propre famille sont troubles. L'affaire est bien plus complexe qu'il n'y parait dans un contexte international difficile à la veille de la première guerre mondiale. Peu à peu, Daniel, tiraillé entre ses loyautés, à sa famille et à son éthique professionnelle, va démêler avec patience et pertinence tous les noeuds qui encerclent et étouffent son client.



Ceux qui aiment l'action frénétique, les meurtres sanglants, les coups de théâtre à toutes les pages n'y trouveront pas leur compte. Si l'intrigue est dense et tentaculaire, ce roman s'inscrit dans une tradition anglaise de romans policiers d'atmosphère où les personnages, leurs doutes, leur psychologie et l'enquête minutieuse prennent une place prépondérante.

L'action se situe dans une société anglaise polissée qui répond à des codes bien précis. On ne s'affronte pas directement, on déjoue les pièges, on intrigue et l'on reste toujours dans la bienséance. J'ai beaucoup aimé cette ambiance bien particulière qui nous plonge avec réalisme au début du siècle précédent.



En outre, la famille Pitt est une famille attachante, vivante avec de beaux portraits de femmes qui vivent dans une époque peu propice à l'émancipation féminine. La place des femmes dans cette famille est très intéressante et j'ai beaucoup aimé la belle amitié entre Daniel et la charismatique Miriam.



Une jolie découverte et je lirai très certainement le tome précédent, les nombreuses allusions à cette affaire de procès de Graves m'ont donné envie d'en découvrir toutes les facettes !



Un grand merci à Babelio et aux Editions 10-18


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