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Critiques de Anne Perry (1958)
Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

On découvre une famille londonienne faisant partie des « bourgeois ». Ils sont assez aisés pour avoir des relations influentes mais pas assez pour faire partie du « Monde », ce milieu largement décrit dans les romances historiques de J’ai Lu pour elle collection Aventures & Passion. Un milieu où l’argent semble couler à flot, où on fait plus la fête qu’autre chose, etc. Un monde insouciant mais fascinant… Anne Perry ancre ses personnages principaux dans un milieu plus sérieux. On se préoccupe beaucoup de sa réputation et de l’image que l’on renvoie. On organise pas des fêtes pour des dîners. Les choses sont plus austères dans un sens et plus réalistes. La famille Ellison vit dans Cater Street, à Londres. Cette rue est le cœur d’une série de meurtres qui va bouleverser le quotidien de ses habitants. Les victimes sont toutes étranglées, issues de toutes les conditions. Cela sème le trouble dans les esprits. Dans ce climat lourd et angoissant, nous faisons la connaissance de Charlotte Ellison, une jeune femme plus libérée que ses sœurs. Elle ose dire ce qu’elle pense et sa vision du monde nous rappelle franchement Elizabeth Bennett de Jane Austen. En avance sur son temps, elle aimerait changer les mœurs mais cette tâche est ardue quand on vit dans une famille plutôt réfractaire aux changements. On découvrira aussi Thomas Pitt, un inspecteur sans gêne et posant un peu trop de questions au goût des autres. Il est issu d’un milieu plus populaire et se contente pas d’observer. Ses réflexions montrent son intelligence et sa clairvoyance.



Ce duo détonne dans son assemblage : une fille de bonne famille avec un policier !!! Cette profession était mal vue au sien de la bonne société. Cela allait faire jaser !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 5 : ..

Résumé : Dans le quartier très select de Rutland Place, à l’époque victorienne, où tout reste feutré, une jeune femme meurt par empoisonnement. Les langues vont bon train. Suicide ? Accident ? Ou pire, meurtre ? Charlotte, fille d’une des résidentes, et épouse d’un policier, va mener l’enquête.



Mon avis : L’ambiance des quartiers anglais de la noblesse anglaise à l’époque victorienne est admirablement restituée dans ce roman, qui fait partie d’une série, mais qu’il est tout à fait possible de lire sans avoir lu les autres, comme je l’ai fait. Anne Perry nous rend témoins d’une époque aux habitudes surannées, où tout est discret et feutré, régi par les règles bien rigides de l’étiquette.



Les femmes cachent leur ennui sous des conversations futiles, se rendant l’après-midi pour le thé chez leurs voisines, ou recevant ces dernières. Mais parfois cette existence bien réglée peut voler en éclats, notamment lorsque la mort s’invite brutalement.



Charlotte, fille d’une aristocrate, avec son franc parler, détonne un peu, d’autant plus qu’elle s’est mariée à un policier. En recevant un courrier de sa mère, elle découvre que cette dernière est amoureuse d’un autre, et craint que cela se sache dans la haute société, car elle a perdu un médaillon avec le portait de celui qu’elle aime à l’intérieur. Elle demande alors à sa fille Charlotte d’enquêter discrètement… D’autant plus qu’elle se sent espionnée…



Charlotte commence alors à rechercher des indices, quand une des voisines de sa mère meurt brutalement, empoisonnée. Son mari enquête et va devoir déterminer s’il s’agit d’un suicide, d’un accident ou d’un meurtre.



Et ce sera l’occasion pour Charlotte, et le lecteur, de découvrir les faux semblant de cette société qui sait si bien cacher ses secrets derrière une apparente respectabilité.



Un roman que je vous recommande avec plaisir, à lire en lisant une bonne tasse de thé, et en envisageant tranquillement différentes hypothèses, en s’amusant de l’hypocrisie d’une société fermée, jusqu’à la révélation finale, qui révélera de biens sombres secrets.
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La disparue de Noël

e Lors d'un rassemblement d'amis dans un manoir en Angleterre, un jeune femme se suicide à la suite d'une remarque déplacée faite par une invitée. Pour ne pas être exclue de la société, la responsable va devoir partir en Ecosse afin d'annoncer à la mère de la morte les circonstance de son décès.



Plongée dans l'Angleterre du 19e siècle, où les moeurs ultra conservatrices cachent souvent beaucoup de secrets. J'ai aimé l'ambiance, j'ai aimé le voyage en Ecosse. Après j'ai moins accroché sur le fond de l'intrigue. La révélation du secret de la famille de Gwendolen m'a surprise à la fin. J'ai passé un moment de lecture sympa mais sans plus.
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Mariage impossible

Killian Melville, brillant architecte, refuse le mariage qu'a organisé à son insu Lambert, son ami et client, avec sa fille Zillah Lambert. Pour sauver l'honneur de la demoiselle, un procès a lieu. Le lendemain, Killian est retrouvé mort empoisonné : suicide ou assassinat ?

Voici donc la neuvième affaire pour William Monk. Le Commandant William Monk est en quête de justice, il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas trouvé la vérité.

Mais alors que Monk doit enquêter sur la disparition de petites filles, il découvrira un horrible secret et la clé du mystère Melville.

Entre coups de théâtre et peinture de mœurs, Anne Perry offre une ode douce-amère des laissés-pour-compte de l'Angleterre victorienne. Mais « mariage impossible » est aussi sans doute le roman le plus féministe de notre auteur à succès.


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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Londres, 1880.

Curieuse, sincère, intelligente et légèrement rebelle, Charlotte Ellison et sa famille sont confrontés aux interrogatoires du jeune inspecteur Pitt de la police de Scotland Yard. Car, oui, non loin de leur demeure bourgeoise et tranquille, à Cater Street, des jeunes femmes se font sauvagement étrangler lorsque le brouillard tapisse les ruelles.

Plus qu’aux meurtres eux-même, l’auteure s’intéresse beaucoup aux relations intrinsèques de la famille Ellison. Tout le monde devient suspicieux, chacun considère l’autre comme criminel potentiel et la question se pose: à quel point connaît-on vraiment les personnes avec lesquels nous vivons, ceux que nous côtoyons au quotidien? jusqu’où leur accordons-nous notre confiance? Sommes-nous nous même capables de tels actes? sujets à la folie à notre insu?

Et pendant que sa jeune soeur Emilie s’enamoure d’un riche dandy, se projetant dans un mariage avantageux, la belle Charlotte voit le policier Thomas Pitt s’immiscer à pas de velours dans sa vie. L’inspecteur ne reste pas de marbre face à la personnalité franche et moderne de cette fille qui n’a pas froid aux yeux. Osera-t-il bousculer les principes de cette famille de la gentry, à la vie codée où il est relégué à un rang inférieur.

Ferait-il un aussi piètre mari que tous les hommes qu’elle connaît ou croyait connaître, aussi hypocrites les uns que les autres, menants les femmes à la baguette, leur imposant des dictats qui ne s’appliquent pas à eux.

L’intrigue est bien construite, le lecteur aussi voit des suspects partout. J’adore cette ambiance victorienne dans les ruelles dangereuses de Londres. J’ai tout de suite accroché aux personnages, Charlotte qui découvre l’univers criminel dont elle n’avait pas conscience, ses malfrats et ses pickpockets attachants, et l’audacieux Thomas Pitt à la carrière prometteuse.

Une belle découverte donc de cette auteure que je n’avais jamais lue qui est en fait la jeune criminelle qui inspira Peter Jackson pour son film Créatures Célestes.
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Les Anges des ténèbres

Voici le troisième tome des aventures des frères Reavley. Nous sommes en 1916, et nous sommes en Angleterre, une Angleterre plus conservatrice que celle qu'il a été donné de voir dans les enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt - peut-être parce que nous sommes dans un petit village, dans lequel beaucoup voudrait que rien n'ait changé, que tout redevienne comme avant. Je pense au personnage d'Hannah, la soeur aînée : mariée, mère de famille, elle ne souhaite rien de plus, ne souhaite rien de plus pour les autres femmes (une femme directrice de banque, une femme élisant des députées, quelle horreur !). Cependant, je comprends qu'elle souhaite un retour à la vie d'avant, un temps où elle n'avait pas à craindre pour son mari, pour ses frères et soeur, où elle ne se sentait pas démunie face au chagrin des femmes de la paroisse, qui ont perdu un mari, un fils, un frère, où elle ne se sentirait pas mise à l'écart par son mari, par son frère, parce qu'ils ne veulent pas, ne peuvent pas lui dire ce qu'ils ont vécu au front. Aussi les questionne-t-elle, malgré tout, et tant pis s'ils pensent qu'elle n'a pas la force d'entendre ce qu'ils ont vécu - à elle de leur prouver le contraire.

Oui, le roman débute par la blessure de Joseph, alors qu'il était allé dans les tranchées chercher un blessé, lui sauvant ainsi la vie, manquant de son côté perdre un bras. Le lecteur suivra ainsi la convalescence de Joseph, les douleurs, la difficulté à se réapproprier les gestes de la vie quotidienne. Il s'interroge aussi sur sa capacité à retourner au front, lui qui se trouve désormais à l'abri en Angleterre. Qui pourrait lui reprocher, lui qui a été décoré pour son acte de bravoure, de rester et de reprendre la charge de la paroisse, d'autant plus que Kerr, qui a cette charge, semble totalement dépassé par elle, c'est du moins ce que ressentent les paroissiens, ceux qu'il visite parce qu'ils ont perdu un proche.Note : Kerr est un être humain comme les autres, il est simplement confronté, comme tous ai-je envie de dire, à une situation qui le dépasse. Et comme si la guerre n'était déjà pas assez douloureuse, un meurtre est commis, un jeune chercheur de l'institut, qui travaillait d'arrache-pied à la conception d'une nouvelle arme. La douleur est une chose, le fait de se suspecter les uns les autres parce qu'un espion peut être dans la place en est une autre.

L'enquête n'est pas facile, parce qu'elle touche de prêt à des personnes que la famille Reavley aime et estime. Et si Joseph, de par sa blessure, reste à St Giles, c'est Matthew qui monte au front, à sa façon, et sera témoin à son tour des atrocités de la guerre : il admirait déjà son frère aîné, il l'admire encore plus. C'est un peu comme si cette "pentalogie" avait pour but de nous montrer toutes les facettes de la guerre, y compris les moins reluisantes : la guerre n'a pas fait taire les ambitions personnelles, n'a pas empêcher les trahisons intimes. Les frères Reavley en seront les témoins.

Cette série de livre n'est pas toujours facile à lire pour moi, parce que la réalité des combats est vraiment décrite avec précision, et qu'en lisant ces récits, je ne peux m'empêcher de penser à mes ancêtres qui ont vécu ces combats et qui en ont payé le prix fort.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Cette série met en scène les Pitt, dont le père de famille est dans la police à Londres, au XIXe siècle.

Les enquêtes se suivent et se ressemblent un peu, mais on s'attache à ces personnages fort sympathiques et les détails historiques sont intéressants.

Si on veut se rendre compte par soi-même, il vaut mieux commencer par le premier titre puis, éventuellement, lire les histoires dans l'ordre.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Premier roman d'une longue série policière, Anne Perry, nous entraîne dans un milieu bourgeois de l'époque Victorienne à Londres.



Charlotte Ellison, vit confortablement dans un quartier huppé de Londres, dont notamment, avec ses soeurs – Sarah et Emily - . Elles partagent leur temps, à la lecture, peinture et autres commérages de leur milieu. Et ne s'effraient pas lorsqu' un tueur en série, perpétue des meurtres de jeunes femmes dans leur environnement. Mais le changement – le destin peut-être - arrive avec le meurtre de leur bonne Lily Mitchell.



Le temps de l'angoisse, de l'inquiétude apparaît, et bouleverse la douce quiétude de cette cellule familiale, et confère une ambiance délétère dans le quartier… ! Un policier de Scotland Yard, l'inspecteur Pitt, est chargé de mener l'enquête. Et se heurte très rapidement au système de classe sociale, ciment de cette époque victorienne. Si dans le début de l'enquête Charlotte et l'inspecteur Pitt, discutent à fleuret moucheté, la résolution de l'énigme, permettra un rapprochement de ceux-ci…



Confrontation lors de cette énigme, d'un homme intelligent et perspicace, - d'une classe inférieure – et d'une jeune femme éprise d'égalité sociale, que révulse la mainmise des hommes sur leur vie – sociale ou religieuse - . Une féministe avant l'heure ! Mais ce duo apporte ainsi un vent de fraîcheur dans un univers pétri d'injustice et d'inégalité.



Anne Perry, nous séduit, à l'appui de ce roman policier, avec moult répliques acerbes, dans un monde où la réputation, le scandale ne peuvent avoir lieu. Encore un monde de l'apparence…


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La disparue de Noël

Premier livre d'Anne Perry que je lis.

Il ne correspond pas exactement à ce que j'attendais, à savoir, une enquête policière un peu genre Agatha Christie. Cependant, la lecture de ce roman fut agréable.

Bien que l'enquête semble résolue dès le départ, l'intrigue demeure et d'autres apparaissent, mais au final on est plus dans un récit de voyage initiatique. J'ai particulièrement apprécié la sagesse d'Omégus Jones.



La plume d'Anne Perry est fluide et efficace : elle dépeint ici l'univers victorien des gens de la haute société dans toute sa « splendeur » ; en décrivant la condition de la femme ainsi que les ravages de l'exclusion sociale, dans cet environnement où tout n'est qu'apparence. Les descriptions des différents lieux du périple expiatoire et les états d'âme des différents personnages sont très bien restituées.

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Le curieux Noël de Mrs Ellison

Déçu par cette histoire de Noël d'Anne Perry , déjà l un des ses contes ( si l on peut dire ) de 2016 " un Noël à Jérusalem"m avait laissé perplexe . Mrs Ellisson a beau être la grand mère de Charlotte Pitt de l excellente série éponyme cela ne donne aucun charme à ce court roman ,152 pages écrites . L histoire est peu crédible , les motivations du tueur obscures et superficielles . Les personnages transparents pauvres spectres errant sans consistance. L héroïne octogénaire , à certes eu, une vie désespérée entre les mains d un mari sadique , violent , et violeur et inspire un réel chagrin ,une vraie empathie

, mais je ne peux m empêcher de penser que ce récit est factuel dans le courant très mee too de notre époque , et cela sent le surfait pour coller (que l on m'excuse pour le mot ) à une certaine mode qui permet de faire parler de soi sur de vrais malheurs
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 22 :..

Contrairement à l’habitude de l’auteure, ce roman est la suite directe du livre précédent, La conspiration de Whitechapel. Cela m’a quelque peu étonnée car les enquêtes de Pitt sont en général indépendantes les unes des autres. Cependant, j’ai beaucoup aimé celle-ci. Ce livre m’a beaucoup plus plu que La conspiration de Whitechapel, que j’avais trouvé un peu trop complotiste à mon goût. Les intrigues étaient complexes et sans doute trop nombreuses pour ne pas se perdre en route.



Dans ce roman-ci, le suspens est incroyable et les diverses affaires toujours imbriquées les unes dans les autres. Cependant les intrigues sont de mon point de vue plus intéressantes que dans le livre précédent. Pitt doit enquêter sur un meurtre, ce qui ressemble davantage aux enquêtes habituelles de Pitt. Il réunit donc tous les ingrédients qui m’ont plu dans les livres précédents. Les personnages secondaires sont toujours là. Tante Vespasia, Gracie, Tellman. C’est toujours agréable de les voir se mêler à l’enquête pour tenter d’aider Pitt.



Et finalement, le contexte particulièrement propice aux mystères permet d’ajouter encore au suspens: les élections parlementaires. Politique, corruption, manipulations de foules. Comme quoi, pas besoin de réseaux sociaux pour manipuler une foule en colère. Cela rappelle étrangement l’actualité, le Brexit et l’élection de M. Trump. Anne Perry sait parfois créer des intrigues qui résonnent toujours à notre époque. C’est étonnant sachant que le récit se déroule à à l’époque victorienne. C’est même parfois perturbant, parfois triste, de se rendre compte que certaines problématiques sont pertinentes, quelque soit la période. C’est le cas par exemple de la politique, de la corruption, mais aussi de la justice, de la pauvreté ou du rôle des journalistes dans une société.



En fait ce livre permet à Anne Perry de continuer à se renouveler tout en gardant les recettes qui ont fait le succès de ses romans précédents. Un très bon mélange d’originalité et de continuité. Et c’est ce qui fait que je ne me lasse toujours pas des enquêtes de Thomas Pitt, elles arrivent toujours à me surprendre.

Ce livre m’a donc consolée de ma déception suite à la lecture de La conspiration de Whitechapel.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 18 :..

Unity est une jeune femme brillante, féministe et convaincue par les thèses darwiniennes toutes récentes. Quand elle se tue en tombant dans un escalier, les soupçons se portent sur l’austère pasteur chez qui elle travaille. Une enquête de Thomas et Charlotte Pitt qui a l’intérêt de renouer avec un personnage du début de la série et, surtout, de présenter des questionnements scientifiques et théologiques de l’époque victorienne, mais perd le lecteur par trop de lenteurs dans son déroulement.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 11 :..

Toujours aussi passionnée par les aventures de Thomas et Charlotte Pitt, je poursuis cette série.

Quelque années se sont écoulé, car j'ai sauté quelque romans, ne les ayant pas en ma possession, j'ai donc appris les changements survenus dans la famille de Charlotte sans connaitre les détails, mais cela n'a pas perturbé ma lecture.

Alors que plusieurs incendies ravagent un quartier à l'extérieur de Londres, Pitt est envoyé sur place, mais c'est, encore une fois ,Charlotte avec l'aide de sa soeur Emilie et tante Vespasia que l'enquête avance le plus.

Ces dernières vont s'allier pour une même cause, dénoncer les propriétaires de taudis où vivent des pauvre gens dans des conditions épouvantables et là encore, la bourgeoisie n'est pas aussi propre que les apparences qu'elle se donne.
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Un Noël à Jérusalem

Ma première lecture de l'année : un enchantement !



Habitué depuis longtemps aux livres d'Anne Perry, avec les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, et plus récemment à ceux de Noël, j'engageai ma lecture avec confiance et certitude d'un bon moment.

Les précédents en matière de textes de Noël étaient plutôt basés sur des enquêtes autour de ses personnages emblématiques et Lady Vespasia Cumming-Gould en avait déjà été une des actrices au cours d'un long périple à travers l'Angleterre.

Nous la retrouvons cette fois-ci avec son mari Victor Narraway au proche-Orient pour un voyage qu'il lui a offert… Jaffa, Bethléem, Jérusalem, Nazareth, autant de noms de ville qui évoquent la vie de Jésus, et plus particulièrement sa naissance. Le couple fait la connaissance lors d'un dîner, d'un certain Balthazar avec qui ils partagent une riche conversation, les trois étant à la fois cultivés et ouverts d'esprit. Mais la mort rôde, même en cette période plutôt encline à la contemplation. Très vite le corps de Balthazar est retrouvé par Victor et Vespasia, le vieil homme a été égorgé et sa chambre mise à sac. Pourtant rien de précieux ne semble avoir été volé. le temps de prévenir les autorités, Victor va cependant trouver dans la main du mort un morceau de parchemin qu'il avait évoqué comme devant être porté dès que possible à la Maison du Pain, dans la Via Dolorosa à Jérusalem. Liés par un pacte moral avec Balthazar, ils vont se mettre en route au plus vite afin d'exaucer le souhait du mort avant le jour de Noël…





Il ne s'agit pas cette fois d'une enquête policière comme les autres récits. Plutôt d'une quête de vérité et d'un voyage initiatique avec comme point culminant la foi et ce qu'elle engendre, qu'on la ressente ou pas. Et les caractères différents de Victor et Vespasia, leurs vécus déjà importants - ils ne sont plus très jeunes - leur donnent du recul face à leurs certitudes qui vont être mises à l'épreuve. Les longues méditations auxquelles ils s'abandonnent, surtout dans les pensées de Lady Vespasia vis-à-vis de l'homme qu'elle aime, sont autant d'appels au lecteur invité lui-aussi à se pencher sur ses convictions. C'est à travers ces réflexions que le lecteur va partager le voyage ou les voyages des héros. Car au-delà du simple voyage géographique qu'ils vont effectuer (non sans difficultés), l'autre voyage intérieur est beaucoup plus intéressant, d'autant que l'âge venant, Anne Perry, à 80 ans passés, a du faire ces voyages introspectifs qui se ressentent dans son écriture. Qu'on ait la foi ou pas, qu'on soit jeune ou moins jeune, peu importe, encore qu'avec un vécu plus important on soit plus sensible à ces invitations, on ne peut pas rester insensible au texte souvent magnifique de ce « Noël à Jérusalem ».

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 27 :..

C'est toujours avec plaisir que je retrouve Thomas Pitt et j'avoue tout à fait ne pas être vraiment objective sur ces romans. Je passe toujours un bon moment bien que certains soient de qualité variable. Je me suis régalée avec ce roman dans lequel on découvre une nouvelle facette de Thomas Pitt. Il hésite, on se demande toujours s'il sera à la hauteur de la tâche et il se révèle perspicace et courageux. Il ne traite plus aujourd'hui de criminels "lambas" mais s'occupe de politique, ce qui lui impose des choix cornéliens et des réactions rapides et efficaces. J'ai beaucoup aimé le dénouement de ce roman que je n'ai pas vu venir du tout, avec le Prince Habsbourg, qui est tout à fait sympathique et surprenant! Thomas a réussi, avec efficacité pour ce roman particulier, à me surprendre et à me tenir en haleine. Toutefois, le personnage de Charlotte manque je trouve même si cela est très cohérent avec l'évolution de l'intrigue. Je ne vous spoilerai pas en vous disant qu'on la retrouvera davantage dans les romans à venir...
Lien : http://nagandsoon.com/dorche..
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Pour ma première lecture de l'auteur, je n'ai pas trop réussi à entrer dans l'histoire que j'ai trouvée un peu longue et compliquée. Je ne pouvais m'empêcher de faire le parallèle avec les ouvrages d'Ann Granger qui ressemblent à celui-ci mais avec un truc en plus : une forme de flamboyance narrative que je n'ai pas retrouvée chez Anne Perry.
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Des âmes noires

Émule de Florence Nigthtingale qu'elle a connue sur les champs de bataille de Crimée, Hester Latterly pratique son métier d'infirmière avec passion et, aussi, avec un certain goût pour l'aventure. Quand on lui propose d'accompagner d'Édimbourg à Londres une vieille dame riche pour veiller sur sa santé, non seulement elle y voit un travail bien rémunéré, mais encore la possibilité de découvrir la capitale écossaise et de voyager en train. Mais Hester découvre sa patiente morte au petit matin, avant l'arrivée à Londres. L'enquête de la police démontre qu'elle a absorbé un flacon de potion supplémentaire entraînant sa mort par arrêt cardiaque. La culpabilité de l'infirmière ne fait plus aucun doute quand un bijou de prix est retrouvé en sa possession. Elle est conduite en prison en attendant son procès qui aura lieu dans la capitale écossaise. Son ami Oliver Rathbone comprend vite qu'elle risque la pendaison pour le crime dont on l'accuse et, s'il se charge de mettre en place sa défense, il a besoin d'un enquêteur sur place : ce sera l'ex-policier, William Monk, devenu détective privé.

La famille de Mary Lafferty, la victime, appartient à la grande bourgeoisie d'Édimbourg. Elle est connue pour la solidité de sa fortune et la respectabilité de ses membres. Cependant, malgré la façade bien lisse qu'elle affiche, les tensions entre frères et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs sont parfois vives. William Monk qui s'est introduit chez les Lafferty sous couvert de désamorcer toute mauvaise surprise pour l'accusation, comprend vite que chacun à tout intérêt à se taire pour préserver la tranquillité apparente. Le nœud de l'affaire réside-t-il dans des secrets de famille ou dans les dessous de l'entreprise éditoriale qui a fait la réussite des Lafferty ?

Anne Perry connaît bien les méandres de l'âme humaine pour nous en peindre les errements. Je n'ai pas été toujours séduite par l'intrigue elle-même que je trouve un peu tirée par les cheveux. Par contre, j'ai trouvé très émouvante la description de l'état psychologique de Hester en prison. Nous suivons toutes les étapes de son effondrement moral et physique, je ne peux m'empêcher de penser qu'Anne Perry sait mieux que quiconque les effets de cette terrible épreuve. J'ai apprécié également le peinture en demi-teintes de la condition féminine à l'époque victorienne. Le talent d'Anne Perry réside dans le relief qu'elle donne à ses personnages et la description des rouages d'une société très hiérarchisée et patriarcale.
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Un étranger dans le miroir

Lecteur depuis quelques années de la série des Thomas et Charlotte Pitt, je me suis lancé dans l'achat de ce premier volume de la série Monk.



Dans la série des Pitt, j'avais franchement préféré les volumes décrivant les enquêtes sur les crimes domestiques plus que ceux liés à l'espionnage après que Pitt soit devenu le chef de la special Branch. Ces derniers ont, je trouve perdu en saveur.



J'ai donc été heureux de retrouver dans cette enquête de Monk un retour aux sources. Les personnalités décrites poeuvent se rapprocher de celles que l'pon rencontre dans l'autre série : la noble âgée avec son franc parler, la jeune issue elle aussi de la petite noblesse avec le même frand parler et qui ne mâche pas ses mots... On espère que par la suite on ne se retrouvera pas avec les mêmes personnalités d'une série à l'autre.



Le personnage de Monk n'est pas inintéressant. Il n'éveille pas forcément la sympathie dans ce premier opus mais il reste encore pas mal de choses à découvrir sur lui.



L'intridue de cette enquête est particulièrement bien construite et exploite avec beaucoup d'habileté le contexte historique de la guerre de Crimée.

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Un Noël à New York

Comme cela fait plaisir de retrouver l’univers d’Anne Perry, avec un de ses confortables petits romans de Noël, qui met chaque fois en scène un personnage secondaire de sa série principale. Une sorte de spin-off de la série Charlotte et Thomas Pitt. Comme j’ai juste un peu de retard dans cette série, je ne suis pas censée être au courant que Pitt dirige la Special Branch et que sa fille a déjà vingt-trois ans, mais ça m’a fait plaisir de voyager jusqu’à New York en sa compagnie.



Jemina chaperonne une amie dont le père, trop malade, ne peut l’accompagner et que le demoiselle Pitt croit orpheline de mère. Mais en fait, non, et non seulement Jemina sera entraînée, non sans danger, dans la mystérieuse recherche de la dame mais elle devra aussi dénouer les fils de la vérité et du mensonge, ne sachant plus trop à qui faire confiance dans cette famille huppée de New York. La jeune femme devra faire appel au solide bon sens et à la finesse d’analyse hérités de ses parents, tout en faisant preuve de sang-froid et d’ouverture d’esprit envers et contre tout (les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas…)



Certe, un « petit » Anne Perry vous laisse un peu sur votre faim, certes j’avais bien deviné le piège dans lequel « on » avait attiré Jemina mais je n’avais pas deviné du tout le mobile. Et en cette saison un peu frileuse, où les copies à corriger s’empilent comme les flocons de neige à Central Park, un petit Anne Perry à New York vaut mieux qu’un pavé indigeste… et puis la couverture à rabats illustrés eux aussi est si jolie… Laissez-vous tenter.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Un étranger dans le miroir

J'ai énormément aimé ce livre.

J'ai été surprise par la début car je savais que c'était le premier tome d'une série et commencer par rendre son héros amnésique, c'est audacieux pour nous le présenter. Du coup, on découvre des choses sur Monk en même temps que lui.

L'enjeu de ce roman n'est pas tant l'enquête policière (néanmoins rondement menée) que l'enquête que le héros fait sur lui-même.

Les personnages sont très bien croqués, l'intrigue très bien écrite rendant le roman addictif
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