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Critiques de Anne Perry (1968)
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 14 :..

Un homme est retrouvé décapité dans un parc Londonien, puis un second corps sans tête est découvert dans un kiosque à musique, et la police piétine.

Voici le début de ce roman policier anglais qui se passe à l’époque victorienne.

Le récemment promu commissaire Pitt va devoir enquêter, ou plus exactement, il va devoir donner des ordres à ses agents quelque peu récalcitrants, et renoncer à aller lui-même sur le terrain, travail qu’il adore, pour se consacrer à des tâches plus en lien avec ses nouvelles responsabilités.

Comme dans chacune des enquêtes d’Anne Perry, Pitt va devoir enquêter dans les familles des victimes, issues de la bonne société, qui veulent des réponses tout de suite, mais en omettant volontairement de révéler tout indice ou détail qui pourrait entacher la réputation du mort. Pour ce faire, son épouse et la sœur de celle-ci vont lui prêter main forte en s’introduisant dans la haute bourgeoisie, au sein de diverses réceptions, afin de glaner des informations.

Bien entendu cela est risqué et comme à chaque fois, elles vont s’attirer des ennuis.

J’ai trouvé cette enquête particulièrement intéressante, plusieurs pistes sont suivies mais j’avais trouvé bien avant la fin le nom du coupable et son mobile, mais il est vrai que des indices avaient été semés par l’auteur au fil du récit.

Une bonne intrigue et une excellente évocation de la vie politique et sociale de l’époque.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Un petit plaisir régressif : renouer avec la série Charlotte et Thomas Pitt que j'ai lue assidûment il y a des années de cela.

J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance de Londres à la fin du 19ème et les "Vite, prenons un fiacre… !" qui plantent tout de suite le décor. La reconstitution historique est riche de détails, notamment les menus et les tenues des personnages, mais aussi les premières réunions de suffragettes.

Les figures historiques sont particulièrement bien campées, puisque cet épisode se déroule au sein de la famille royale et de ses proches. En effet, la reine Victoria y fait appel à un vieil ami pour enquêter sur les mauvaises fréquentations de son fiston, le futur Édouard VII (celui-là même dont les bordels parisiens ont longtemps conservé un souvenir ému, je vous passe les détails). La vieille reine est touchante en mère inquiète, Édouard est amusant avec sa naïveté et ses passions futiles.

Par contre il faut bien avouer que l'histoire traîne en longueur avec des redondances et d'agaçants retours sur les tomes précédents (dont je n'ai pas gardé grand souvenir), avec beaucoup de questions existentielles sur la loyauté, sur le vieillissement…

J'ai trouvé aussi que l'intrigue manquait de cohérence : des détails qui semblent importants sont délaissés pour refaire surface vers la fin, scènes et dialogues sont un peu répétitifs.

Toutefois le roman comporte suffisamment de rebondissements et de personnages attachants pour vous assurer un bon moment de lecture.



Traduction impeccable de Florence Bertrand.

Challenge Solidaire 2024

Challenge gourmand (Royal : Se déroule dans une famille royale)
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Défense et trahison

Depuis l'apparition du 4 1/2 étoiles je n'ai presque pas mis de 5 étoiles à mes critiques. Je réserve les 5 étoiles aux romans qui ressortent du lot sans être nécessairement un chef d'oeuvre.



Ce roman d'Anne Perry mérite ces 5 étoiles. C'est une magnifique peinture de cette époque. Non seulement dans les descriptions mais dans les mises en scène.



Chaque personnage vit son statut social et réagit comme son statut social le lui demande. La femme, comme encore dans certains pays où même dans certains milieux n' à d'utilité qu'en autant qu'elle accepte son rôle décoratif.



Meme Monk, un esprit très brillant à de la difficulté à communiquer avec Hester Latterly qui n'est pas ... ... pas assez feminine ou trop masculine. Dans le sens de cette époque. Elle est trop ... franche. Mais il la respecte même si elle le fait parfois rager.



On peut aussi parler du personnel chez lequel il y a aussi des classes sociales...



— Je suis une servante, maître Lovat-Smith, répondit-elle avec dignité. C'est-à-dire quelqu'un qui se situe à mi-chemin entre un meuble et un être humain".



Le majordome peut regarder de haut un enquêteur de la police. Nous sommes loin de Downton Abbey.



J'ai l'habitude de croire, que dans un polar, le nombre et la valeur des citations est inversement proportionnel à la qualité du suspense.



Pas dans ce roman. J'aurais pu mettre une dizaine de citations supplémentaires mais j'ai pour règle de me limiter à trois ou quatre pour donner une chance aux lecteurs qui me suivront.



Monk découvre même un important pan de sa vie en cherchant le visage caché d'une femme qui a eu beaucoup d'importance pour lui. En cherchant dans ses vielles enquêtes, il en a trouvé trois.



Nous avons finalement à une magistrale prestation au tribunal qui, pour ma part, a été un véritable délice. Une vengeance contre cette classe qui a le mépris facile pour la racaille que nous sommes.



À date, c'est le meilleur des trois Monks.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 3 : ..

Cette troisième enquête de l'inspecteur Pitt et de son épouse Charlotte se déroule, comme très souvent, au sein d'un quartier très huppé de Londres, dans les années 1880.

Une jeune fille de très bonne famille, Fanny Nash, âgée d'à peine 17 ans, a été violentée (il faut comprendre "violée" mais cela était trop choquant et vulgaire à l'époque pour le dire ainsi) et assassinée.

Cela jette l'opprobe sur toute la rue car il est totalement inenvisageable que le coupable soit un habitant du quartier, il ne peut s'agir que d'un domestique saoûl ou d'un fou.

L'inspecteur ira de maison en maison afin d'interroger tout le monde mais n'obtiendra que de piètre résultat car la bonne société ne souhaite pas divulguer quoi que ce soit qui les concerne.

Heureusement que son épouse et la soeur de celle-ci ont des relations dans le grand monde, en se faisant recevoir chez les uns, en allant à des soirées ou en échangeant des ragots, elles aideront l'inspecteur à y voir plus clair.

Ce volume a le mérite de parler du viol et montre bien qu'à l'époque, toute la faute retombait sur la victime et faisait retomber la honte sur toute sa famille.
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Le spectacle de Noël

Le spectacle de Noël est un gros coup de cœur pour moi et je crois que je vais me pencher davantage sur les livres d'Anne Perry a l'avenir.



Au départ, j'avais envie de prolonger la magie de Noël. Cette année je me suis trouvée un petit boulot pour les fêtes et donc noël est passé a une vitesse folle. Alors je me suis dis que j'allais rattraper mes lecture en janvier.

Ce livre était sous le sapin et j'ai vraiment craqué dessus. Les éditions 10/18 lui ont fait une magnifique couverture "dure" et non souple comme on peut trouver sur tous les livres au format poche.



Des les premières pages, je me suis un peu perdue dans la multitude de personnages mais très vite on s'y retrouve. L’héroïne, Caroline, est vraiment très attachante et elle mène son enquête avec brio.

Mais l’enquête justement ne repose que sur les 60 dernières pages. Avant l'auteure a choisi d'installer le décor. Petit a petit l'ambiance devient pesante.





Nous sommes plongés dans un manoir, complétement isolé a cause du mauvais temps et du froid. Une troupe de théâtre est la pour répéter une adaptation de Dracula sur scène. Alors pour certains lecteurs, ce début peut paraitre long mais moi j'ai beaucoup apprécié car on découvre le travail qui se trame derrière une pièce de théâtre. Comment les comédiens répètent, comment on crée un décor, comment on joue avec la lumière, comment on interprète un personnage....



Le suspense est vraiment bien mené, l'ambiance de huis-clos, le manoir... Et puis surtout Anne Perry a réussi a me faire tourner en rond, me mener sur de fausses pistes. A mes yeux tous avaient un mobile et pourtant le coupable est celui que je n'ai jamais soupçonné une seconde. Je crois que je ferais une mauvaise enquêtrice.



En tout cas j'ai passé un excellent moment et je vous recommande a tous de vous plongez dans cette lecture .
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Un étranger dans le miroir

Après un premier chapitre prometteur l’enquête que doit mener Monk, amnésique suite à un accident, n’est guère palpitante et traîne passablement en longueur. Arrivée aux deux tiers du roman, j’avais l’impression d’avoir trouvé et le mobile du meurtre et l’assassin. Erreur, si je n’étais vraiment pas très loin pour le mobile, j’étais à côté de la plaque pour le meurtrier ! Le dernier tiers du livre est bien plus intéressant, même si certaines fausses pistes sont un peu trop catapultées. Finalement l’intrigue n’est pas mauvaise mais son traitement est médiocre et manque de rythme. Il y a une approche très critique de la place des femmes à l’époque victorienne, de la situation des pauvres et de celle des nantis, de la guerre de Crimée mais sans beaucoup de nuances et de finesse, façon plaidoyer en gros sabots. C’est dommage, car c’est sans doute ce qui m’a empêché de m’attacher aux deux personnages les plus sympathiques : Hester Latterly et l’enquêteur William Monk. Côté histoire l’atmosphère victorienne est bien décrite mais elle est cause de la plupart des longueurs. Les thèmes de la guerre de Crimée et de Florence Nightingale sont bien plus originaux et intéressants. Il semblerait que les tomes suivants avec Monk soient meilleurs. Je m’y attaquerais peut-être un jour...
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Un Noël à New York

Comme chaque année, c'est mon achat incontournable : le dernier conte de Noël mettant en scène un des personnages secondaires d'Anne Perry.



Bilan mitigé parce qu'à chaque fois, je reste sur ma faim !!! Le roman se présente comme une nouvelle donc on oublie le style habituel d'Anne Perry de nous broder une intrigue emmêlée et de nous amener à penser une chose pour ensuite nous révéler qu'on s'est fait berné et nous proposer une fin inattendue.





Là nous avons une petite nouvelle mettant en scène la fille de Charlotte et Thomas Pitt : Jemina. (soit dit en passant, on se prend sans contexte un coup de vieux quand on découvre qu'elle a déjà 23 ans alors qu'on l'a quasi vue grandir au fil des autres tomes). Elle sert de demoiselle de compagnie le temps que Phinnie Cardew se marie à New York avec Brent Albright. Seulement, ce mariage pourrait être mis en question si la mère de Phinnie, Marie Cardew refaisait surface donc Harley (le frère de Brent) propose à Jemina de l'aider à la retrouver afin de la convaincre de ne pas le faire. Seulement, une fois Jemina arrivé chez Marie, celle-ci est découverte assassinée et tout l'accuse.





Une histoire trop vite expédiée, relatée trop brièvement et qui dès le départ laisse deviner le coupable. Les fils de l'intrigue sont tellement évidents que la lecture en est gâchée. Cependant.... éléments importants qui sauvent ce livre : d'une part, le cadre festif de noël à New York , les descriptions cyniques des familles américaines de l'époque et.... la raison ayant entraîné la disparition de la mère de Phinnie. :D Juste cet élément sauve le livre. Bon.. Patrick Flannery, le policier irlandais est aussi un bon élément dans l'histoire aussi :P





Bon, pour les aficionados d'Anne Perry, il est évident que ce livre est vraiment en dessous de ce que l'on connaît, mais il faut partir du principe que c'est une nouvelle donc il faut faire bref et allé à l'essentiel.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 13 :..

J'adore savourer un roman policier d'Anne Perry de façon régulière, je me promène dans les rues de Londres, je pénètre chez des gens riches, je bois du thé en savourant des sandwiches au concombres, j' écoute les derniers potins mondains, je fais la connaissance de personnalités politiques, d'artistes, de messieurs honnêtes ou avides de pouvoir et de belles dames cherchant un futur mari ou un moyen de passer le temps agréablement.

L'époque victorienne est magnifiquement décrite, on sent le ragoût de mouton qui cuit durant des heures sur la cuisinière à bois de Charlotte, la femme de l'inspecteur Pitt, on entend les sabots des chevaux qui passent dans les rues, emmenant des gens au spectacle ou à une soirée musicale, on voit le brouillard qui recouvre les allées sombres des bas quartiers...

Dans cette enquête, l'inspecteur Pitt va une fois encore avoir besoin de son épouse pour résoudre un crime, en effet, alors qu'ils assistaient à une soirée au théâtre, un juge est mort dans une loge à côté de la leur et il semble que cela ne soit pas accidentel. Ce juge s'apprêtait à rouvrir une affaire jugée cinq ans plus tôt et à la suite de laquelle un jeune homme avait été déclaré coupable de meurtre et pendu.



L'intrigue bien bien la route, j'ai eu plaisir à retrouver des personnages emblématiques et à suivre leurs nouvelles péripéties personnelles ou celles directement liés à l'enquête en cours.

Charlotte, l'épouse de Pitt, est une jeune femme issue de la haute bourgeoise, mais son mariage avec un policier l'a exclu de son ancienne vie sociale, elle consacre donc une bonne partie de son temps à se mêler plus ou moins discrètement et avec plus ou moins de subtilité des enquêtes policières de son mari.

J'ai bien aimé découvrir le milieu judiciaire de l'époque, que ce soit le travail d'enquête sur le terrain, le travail des avocats ou celui des juges lors d'un procès.

Cette enquête est véritablement haletante, car elle mêle la vie personnelle d'un homme, le juge assassiné, à sa vie professionnelle, et nous emmène dans les arcanes du pouvoir, de la justice et du sens du devoir.
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Un étranger dans le miroir

En ce dernier jour du mois de juillet 1856, un homme, hospitalisé à Londres reçoit la visite d'un policier du nom de Runcorn. Il comprend qu'il doit reprendre le travail après une absence de trois semaines... Mais comment mener une enquête alors qu'on ne connaît pas son propre nom, qu'on ne sait plus qui on est ? A la suite d'un grave accident de fiacre, William Monk - tel est le nom que l'on donne à cet homme - a perdu la mémoire. Mais au risque de perdre son emploi, de se retrouver à la rue, William Monk doit donner le change. Runcorn souhaite que l'on retrouve au plus vite l'assassin de Joscelin Grey, troisième fils de Lady Shelburne, douairière extrêmement influente.



En ce milieu du dix-neuvième siècle, Londres est une ville dans laquelle se côtoient la pauvreté la plus sordide et les plus belles des dorures. L'enquête de William Monk va le conduire au sein d'une famille d'aristocrates. Dans la société victorienne, extrêmement codifiée, chacun est jugé selon sa naissance. Langage, manières, vêtements reflètent les différentes classes sociales. La famille de Lord Shelburne, le frère ainé de Joscelin Grey, exige le nom du coupable tout en lui faisant sentir tout le mépris qu'un inspecteur de police peut inspirer aux membres des classes supérieures.



William Monk doit mener deux enquêtes de front : retrouver un coupable - et Willian Monk ne se fait guère d'illusions, Runcorn le déteste et fera tout pour qu'il échoue - mais aussi déterminer qui il est... ou plutôt qui il était.

Les deux enquêtes se rejoindront sur un point : si l'étranger que Willian Monk retrouve peu à peu dans son miroir ne lui plaît guère, que dire de la véritable personnalité de Joscelin Grey, lorsqu'elle sera enfin divulguée ?



Au cours de cette enquête, William Monk va croiser le chemin d'Hester Latterly, une jeune infirmière qui a servi avec Florence Nightingale sur les champs de bataille de Crimée, et éprouve beaucoup de difficulté à se réadapter à une vie normale.



J'ai beaucoup aimé ce premier roman de la série "William Monk", lu en VO. Anne Perry passe au crible toute la gamme des émotions qui animent une société figée. Des passions contenues à l'extrême, qui finissent tôt ou tard par exploser. Au fil des romans, j'espère pouvoir reconstituer, pièce par pièce, ce visage de l'étranger dans le miroir, à la recherche de son passé.





















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Avant la tourmente

Je commence une autre série d'Anne Perry ( bien déterminée à toutes les découvrir). On s'éloigne de l'Angleterre victorienne mais on ne va pas trop loin : Angleterre, au seuil de la Première Guerre mondiale.



Une fratrie - deux frères et deux soeurs - doivent faire face à une nouvelle tragique : leurs parents sont décédés dans un accident de voiture. Très vite, Joseph et Matthew, l'un professeur à Cambridge, l'autre employé dans les services secrets, découvrent qu'il ne s'agit pas d'un accident : leur père avait un document compromettant. Mais compromettant pour qui, telle est la question? En parallèle, l'étudiant préféré de Joseph semble avoir été assassiné à son tour. Enfin, en arrière-plan, un archiduc autrichien a été à son tour assassiné à Sarajevo...



L'intrigue est multiple et donne à beaucoup d'hypothèses. Les deux meurtres sont-ils liés? Sont-ils eux-mêmes liés à l'attentat de Sarajevo? Ou un d'entre eux voire aucun des deux? Pour ceux qui aiment échafauder encore et encore des hypothèses ce roman s'y prête bien. Il mêle espionnage, meurtre et intrigue politique. De quoi débuter une saga assez épique. Pour ma part, j'avais deviné une bonne part. Mais après beaucoup de suppositions allant dans tous les sens.

Je déplore cependant quelques longueurs qui me font penser qu'aussi intéressante soit-elle, cette série n'égalera pas les autres d'Anne Perry, du moins celles se rapportant à Pitt et Monk.

Concernant l'aspect historique, j'ai beaucoup aimé être imprégnée de l'ambiance Cambridge. Si la narration est divisée entre les deux frères, Joseph a clairement la plus grande part. C'est un univers universitaire que je ne connaissais pas plus que cela et qui donne grandement envie de remonter dans le temps. De même, j'ai apprécié de voir le point de vue de l'Angleterre aux prémices de cette guerre qui semble si inimaginable car lointaine, ne concernant en rien l'Angleterre déjà bien tendue avec son conflit irlandais...



Un tome intéressant sur bien des points et qui se conclue de telle manière que j'ai envie de découvrir la suite.



Challenge A travers l'histoire 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021

Pioche dans ma PAL Polar

LC Mensuel : Cap au Nord!
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Meurtres sur les docks

J'ai ADORE! C'est simple, je n'ai pas pu m'arrêter. Pourtant, le début ne s'annonçait pas aussi trépidant. Mais sans le voir venir, on est happé.



Anne Perry nous offre un Londres Victorien à la sauce Dickens. La pauvreté est partout. Monk, inquiet concernant les finances du ménage, est embauché pour retrouver de l'ivoire volé et - accessoirement aux yeux du propriétaire - le meurtrier du matelot qui était de garde. Une enquête qui mène une fois de plus Monk dans l'inconnu, lui a pourtant retrouvé toute sa mémoire. C'est sûr que les docks londoniens ont des similitudes avec les rues mal famées mais pour autant c'est un monde à part, plein de promesses : d'aventure, d'exotisme. En quelques mots, Anne Perry nous immerge dans un univers particulier. N'étant pas comme un poisson dans l'eau, Monk se fait de nouveaux alliés, surprenant et attachant, nous offrant ainsi à la fois un véritable tournant dans ses enquêtes mais également une fin qui n'est pas sans émotion.

En parallèle, Hester, aidée de Margaret, lutte pour faire vivoter sa clinique. A court d'argent, il est difficile de motiver ces gens de la haute de donner pour des prostituées. Leurs dons vont à des causes plus honorables telles que l'évangélisation de l'Afrique. Anne Perry nous montre une nouvelle fois l'hypocrisie de cette bonne société londonienne. Le récit prend un tournant incroyable avec, au cœur de cette tourmente, Hester tout à son courage et à son dévouement. C'est ce tournant qui fait qu'on est complètement happé, cherchant à tout prix à savoir comment cela va se dérouler au sein de la clinique.

L'aspect juridique est ici très minoré, bien qu'un peu présent, sans pour autant déplorer l'absence de Rathbone, bien présent mais pour d'autres raisons.



Un tome qui m'a agréablement surprise et qui confirme une fois de plus tout le bien que je pense des séries d'Anne Perry. Aussi, je tiens à remercier @Pas-chacha de me l'avoir pioché pour ce mois-ci.



Pioche dans ma PAL Mai 2021

LC Mai littérature étrangère

Challenge Trivial Reading XI

Challenge Plumes féminines 2021

Challenge Féminin

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge A travers l'histoire 2021

Challenge Séries 2021



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Dans l'oeil du cyclone

Une nouvelle série signée Anne Perry, forcément je réponds présente ! Death in focus (ou Dans l’œil du cyclone à paraître en français) est une véritable voyage au cœur de l’Europe des années 1930. On débute l’intrigue sous le soleil d’Amalfi et son insouciance puis dans l’Angleterre tourmenté qui peine à se remettre de la Première Guerre Mondiale et craint une nouvelle guerre ou encore en Allemagne sous Hitler qui vient d’accéder au pouvoir.



On suit donc Elena, une jeune femme de vingt-huit ans, qui est photographe et lors d’un séjour en Italie, elle rencontre Ian. Ils font connaissance dans le train de retour vers Paris quand ce dernier est assassiné. Il a le temps dans un dernier soupir de lui avouer qu’un attentat se prépare en Allemagne et qu’elle doit tout faire pour l’en empêcher.



Comme toujours, les descriptions d’Anne Perry sont justes et richement documentées. Berlin prend une tout autre dimension sous la plume de l’auteure, dans une période cruciale de l’histoire. Tout prend vie sous nos yeux et l’on a froid dans le dos car on connait très bien la suite… La persécution des juifs, communistes, homosexuels, tsiganes et j’en passe, a déjà commencé. On brule les livres dans les rues et l’on assiste à tout cela dans l’impuissance la plus totale.



Elena est forte et déterminée, intelligente et astucieuse sous ses airs ingénue comme la plupart des personnages féminins sous la plume de l’auteure. Elle a peut-être un peu trop confiance en elle mais les tomes suivants nous le diront. Elle a malgré tout quelques défauts : elle répète les mêmes erreurs encore et encore et sa naïveté la rende parfois agaçante. Pourtant, elle est attachante et on prend plaisir à être à ses côtés au fil des pages. Mais elle n’est pas la seule personne intéressante car la famille Standish est pleine de secrets et de personnages complexes. Elena a une place importante mais Lucas son grand-père est tout aussi fascinant. Joséphine est effacée car elle sait rester à sa place mais elle est futée et en sait bien plus qu’il n’y paraît. Charles est buté et arrogant et il m’a vraiment énervé. Je crois qu’on ne peut que prendre du plaisir à le détester. Quant à Margot, j’espère faire plus ample connaissance avec elle dans les futurs tomes car c’est un personnage qui pourrait se montrer intéressant dans une intrigue.



Vous l’aurez compris suspense, secrets, trahison, espionnage sont au rendez-vous et le roman se veut captivant et pleins de mystères du début à la fin. Une petite pointe de romance vient s’ajouter à tout ça, du lyrisme dans les descriptions des paysages et de la nature et un caractère plus dramatique avec la montée en force d’Hitler en Allemagne, de Mussolini en Italie, l’instabilité en Espagne et les premiers signes d’une seconde guerre mondiale alors que les plaies de la première ne sont pas encore pansées. Une lecture pertinente et prometteuse. Quelques maladresses et répétions dans la narration sont à souligner mais j’ai vraiment hâte de lire la suite.
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La révélation de Noël

Comme une envie de prolonger un peu la magie de Noël, je suis partie dans le Connemara, le temps d’un week-end. Au côté d’Emily, je me suis rendue chez une tante mourante qui m’a chargé d’enquêter sur un meurtre commis il y a 7 ans. Lors d’une tempête, un bateau s’est échoué sur la plage du village et un jeune homme amnésique s’en est sorti, jusqu’ici c’est le même scenario qui se répète seulement, il y a 7 ans, le marin s’est montré un peu trop bavard et un habitant du village l’a tué. Qui peut bien être ce meurtrier et qu’elles étaient ses motivations ?



J’ai passé un excellent moment au cœur de cette nature sauvage que j’ai visité il y a quelques années. L’ambiance et l’intrigue s’installe très longtemps et avec ce roman on prend le temps de s’imprégner des lieux. L’enquête m’a plu et je l’ai trouvé réussite même si la conclusion finale est un peu rapidement et facilement amenée.



Emily est un personnage qui m’a beaucoup plu : elle est attachante et plaisante. J’aurai aimé en connaitre d’avantage sur Daniel ou Brendan, des personnages qui auraient pu être davantage exploitée. En tout cas, la magie de noël opère toujours très bien et je suis une nouvelle fois conquise par cette collection.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Je poursuis les aventures de Charlotte Pitt dans ce second tome. La saga d'Anne Perry, comportant à ce jour plus de trente tomes, je pense m'arrêter à celui-ci.



En résumé, deux nouveaux-nés sont retrouvés enterrés dans un parc situé dans le quartier londonien de Callander Square. L'Inspecteur Pitt est alors chargé de l'enquête et commence à interroger le voisinage, sans grand résultat. Son épouse Charlotte et sa sœur Emily décident alors sécrètement de rencontrer les familles aisées du quartier pour en savoir plus.



Tout comme le premier tome, le mystère de Callander Square reste un roman fouillé au niveau du contexte historique. Les relations sociales de la société victorienne sont bien dépeintes, ici l'auteur met surtout l'accent sur les relations ancillaires.



En revanche, le plus gros défaut se situe au niveau de l'intrigue policière qui m'a semblé si longue, linéaire et plate. Je trouve tellement dommage que l'auteur ne distille pas plus d'éléments de l'investigation policière dans son intrigue : c'était déjà ce que j'avais reproché au premier tome. C'est encore plus flagrant dans celui-ci surtout lorsque l'enquête policière est conclue en quelques pages et semble déconnectée de la progression du récit.



Pour ma part, je ne vais donc pas poursuivre la saga, craignant que les autres tomes soient du même acabit. Je risque de m'ennuyer et puis j'ai tellement d'autres découvertes littéraires à faire que je ne vais pas me priver!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 19 :..

L'action se situe à Londres, dans les années 1890...



Thomas Pitt est désormais commissaire de Bow Street ; c'est pour cette raison qu'un agent de police n'hésite pas à le réveiller très tôt, ce matin-là, pour lui annoncer qu'un corps a été retrouvé à Bedford Square, sur le perron de la splendide demeure du général Balantyne.

Quel est cet inconnu à l'apparence plutôt misérable, qui semble avoir succombé à un coup de tisonnier ? Pourquoi a-t-il en sa possession une splendide boîte à priser - en or, très certainement....

Thomas Pitt, qui va faire son rapport à son supérieur, Cornwallis, préfet de police adjoint, n'en revient pas. Cornwallis ne semble pas intéressé le moins du monde par cette nouvelle affaire - extrêmement préoccupé, il avoue à Thomas Pitt qu'il est la victime d'un maître chanteur particulièrement retors - qui n'exige pas d'argent, mais prévient Cornwallis qu'il souhaite purement et simplement ruiner sa réputation.....

Alors que l'enquête menée par l'inspecteur Tellman, l'adjoint de Pitt, ne progresse que très lentement, le commissaire comprend qu'au total, ce sont six personnages influents de la très bonne société qui sont victimes de chantage... le maître-chanteur, très bien informé sur le passé de ses victimes, veille à ce que ces dernières ne puissent prouver leur bon droit... et que leur réputation soit ternie. Six victimes qui semblent liées, mais comment ? Et quelle est la véritable raison de ce chantage ?



Bedford Square nous permet de retrouver Charlotte, la femme du commissaire Pitt, et Lady Vespasia, vieille dame qui connaît mieux que quiconque la haute société londonienne... Ce roman fait la part belle à Gracie, la petite bonne des Pitt, et à l'inspecteur Tellman qui semble bien tomber sous son charme. le bon sens de Gracie mettra Pitt sur la trace du coupable....



Comme à son habitude Anne Perry reconstitue dans ses moindres détails la vie à Londres à la fin de l'époque victorienne. Elle nous montre une haute société guindée, des hommes et des femmes soumis à des injonctions impitoyables. Elle dépeint les laissés-pour-compte d'un monde qui change.

Une intrigue simple, un beau roman.





En souvenir de Roseline

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Un cri étranglé

Deux hommes sont retrouvés battus à mort dans une ruelle malfamée de Londres. Etaient-ils venus s'encanailler ?

Monk va devoir faire la lumière sur cette affaire beaucoup plus compliquée qu'elle n'en a l'air.

Le quartier où les deux hommes ont été agressés est connu pour être un repaire de voleurs, de bars louches, et les hommes du beau monde viennent y retrouver des prostituées.

L'un des deux hommes survit miraculeusement et c'est Esther Latterly qui va venir le soigner à domicile. On va donc suivre en parallèle l'enquête de Monk et la convalescence du survivant.

J'ai une fois de plus pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête, dans laquelle on plonge au coeur d'un quartier sordide, ravagé par la misère, et dans laquelle on comprend vraiment que les connaissances en médecine de l'époque victorienne étaient très différentes d'aujourd'hui, notamment notre connaissance de l'importance de l'hygiène dans les soins médicaux.

Une très bonne enquête, même si le thème est difficile, car très noir, et nous montre la face plus sombre des hommes.

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La Marque de Caïn

Le détective Monk va une fois de plus être confronté à une affaire compliquée.

Une femme lui demande de l’aider à retrouver son mari, ou au moins son corps, car elle est persuadée qu’il a été assassiné par son frère jumeau, qui le déteste.

Ce dernier est un homme violent , vivant en marge de la société et il voue une haine profonde à son frère qui a quant à lui réussi à avoir un métier, une belle demeure, une femme aimante et des enfants.

Les faits de déroulent à Londres en 1850, alors qu’une épidémie de typhoïde est en train de faire des ravages dans les quartiers pauvres de la ville.

J’ai bien aimé les passages où on découvre les connaissances médicales de l’époque et comment on soignait les malades avec peu de moyen et dans des conditions d’hygiène abominables.

L’intrigue est prenante mais la fin est abrupte et totalement incohérente et pas crédible du tout malheureusement.

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Le spectacle de Noël

Ce court roman policier reprend des personnages de la série des « Charlotte et Thomas Pitt », mais peut se lire seul.

La mère de Charlotte a épousé en secondes noces un jeune acteur qui joue régulièrement dans une troupe de théâtre, et c’est à ce titre qu’ils sont invités à séjourner dans la demeure de Charles Netheridge, un millionnaire, afin d’y adapter le roman de Bram Stoker « Dracula » en pièce de théâtre et de la jouer le soir de Noël.

Le séjour va pourtant tourner au drame quand un invité va se faire assassiner.

Bien entendu, le demeure est bloquée par la neige et les fêtes de Noël vont donc être gâchées.

Le crime n’a lieu que très tard dans l’histoire, mais ça ne m’a pas gêné, j’ai pris plaisir à voir la troupe tenter d’adapter le roman en pièce, malgré une réécriture laborieuse et des acteurs caractériels.

Un petit roman distrayant qui donne envie de rester bien au chaud chez soi.

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Un étranger dans le miroir

Très prenante cette lecture. Intrigante également puisque tout n'est que mystère du début à la fin.



Le personnage de Monk ayant perdu la mémoire, on découvre l'intrigue en même temps que lui bien entendu, mais on le découvre également en même temps qu'il se découvre lui-même, et ça, ce n'est pas banal. Bien évidemment, les autres personnages se dévoilent aussi petit à petit, un peu comme un voile que l'on soulève progressivement, ou plutôt un polaroid que l'on voit se développer progressivement.



L'intrigue en elle-même est plutôt bien menée, cependant il y a des déductions que l'on peut faire nous-mêmes au fil de notre lecture, du coup, si l'on aime être surpris... ce n'est pas forcément une totale réussite. Pour ma part il y a eu de petits éléments par-ci par-là qui m'ont très fortement guidée vers le dénouement. Sans forcément deviner toute l'intrigue ou la solution, l'auteure nous guide tout de même fortement dans notre cheminement.



Sur la forme en elle-même, il y a parfois eu quelques longueurs, qui, même après coup, ne se retrouvent pas totalement justifiées. Malgré tout, cela reste une lecture très agréable car la plume de l'auteure est légère, nuancée et habile ; on ne peut que s'attacher au personnage de Monk.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 18 :..

Les enquêtes d'Anne Perry sont toutes fortement ancrées dans leur époque (fin 19ème siècle) et se déroulent pour la plupart dans les couches les plus hautes de la société.



Ici, un meurtre a été commis au sein de la maisonnée d'un pasteur très apprécié de sa congrégation.

La victime était une jeune femme, traductrice de langues anciennes, mais aussi féministe et darwiniste...de quoi se faire bien des ennemis !



Les techniques policières étant relativement limitées à cette époque, c'est l'état psychologique de chacun qui sera étudié et décortiqué à la loupe afin de comprendre ce qui a bien pu se passer et qui avait un mobile pour assassiner cette femme.

Le commissaire Pitt sera en cela grandement aidé de son épouse, plus à même de percer les secrets et passions de chacun.



Une enquête de bonne facture, qui mêle la religion à la science mais aussi le rôle des femmes au sein de la société anglaise du 19ème encore très conservatrice.
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Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

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