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4.21/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Thionville , le 10/11/1965
Biographie :

Anne Poiré est un écrivain français née en 1965 à Thionville (Moselle). Elle vit à Belmont-de-la-Loire.

Son oeuvre est polymorphe : elle a publié une quarantaine d'ouvrages à ce jour. De la poésie, des nouvelles, du théâtre. Elle écrit aussi des romans, et des textes critiques, concernant des peintres ou sculpteurs contemporains, comme Patrick et Anne Guallino. Ses textes ont également été plusieurs fois mis en musique pour chœurs, par Olivier Faes et Jean-Marie Morel.
Les ouvrages d'Anne Poiré, à tirage souvent bibliophilique, sont illustrés par les Guallino, Patrick et Anne.

Source : Wikipédia
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une lecture d'extraits de livres d'Anne Poiré par Anne Poiré


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Sommaire :
L'HISTOIRE DE JÉRÉMY :
- La découverte de la maladie ;
- L'enfance de Jérémy ;
- L'adolescence de Jérémy ;
- Les étapes suivantes : adaptation à la schizophrénie ;
- Chronique d'un deuil annoncé ;

LES SCHIZOPHRÉNIES EN FRANCE AU DÉBUT DU XXIÈME SIÈCLE :
- L'origine de ce projet ;
- La maladie ;
- Conséquences de la maladie ;
- Schizophrénie et société ;
- Les systèmes de soins ;
- Quelques propositions ;

ANNEXES :
- Les mesures de protection des biens ;
- Adresses utiles.
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C'est irremplaçable, une grande soeur,
parce que ça vous comprend, des fois,
alors que vous-même, vous ne savez pas encore certaines choses essentielles.
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Julie,soeur adorée,soeur détestée.
Patrice vit dans l'ombre de cette grande soeur.
Elle est belle,intelligente et attire toute l'attention,
surtout celle de ses parents.Un jour cependant,
tout bascule:Julie est victime d'un accident.
Culpabilité,manque,tristesse:Patrice doit désormais
vivre sans elle.Mais il peut s'appuyer sur ses amis,
IsmaÏl et surtout Violette.
Dans la maison de vacances,il découvre le journal secret
de sa soeur.Une grande émotion s'empare alors
du petit frère...
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Or, s'il semble aujourd'hui impossible de traiter une schizophrénie sans médicament, ces derniers sont dans l'ensemble mal vus, considérés comme chimiques. On n'en souligne que les effets indésirables, le risque d'accoutumance. Mon beau-père cardiaque de 91 ans est dépendant de son traitement pour le cœur: s'il arrête, il meurt. Pourquoi les neuroleptiques seraient-ils moins bien considérés?
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La maison de l'écrivain


J'épiais depuis d'interminables heures : le signe de l'éveil venait d'abord du seau hygiénique.
Une cabane en terre battue, à l'extérieur, brinquebalante, latrines sans siège ni aisance, trônait pourtant. Mais l'on n'y accédait pas la nuit. Les enfants avaient peur de sortir. Y avait-il seulement l'électricité pour conduire aux sommaires sanitaires, le long de ce chemin truffé d'ornières, irrégulier, mangé par l'herbe, entre les dalles de pierre ?
L'hiver il faisait froid. Parfois il neigeait. Souvent il gelait : l'on s'était organisé. Un récipient collectif servait à la tribu toute entière. Et le père, au réveil, stoïque, sortait. Droit, très raide. Il passait devant moi sans me voir.
Se rendait à côté.

Il était majestueux, Ansis Latvija. Respectable et admirable.
Je le considérais avec déférence.

Je le vénérais.

Pour moi, depuis, les écrivains sont ceux qui n'hésitent pas à porter l'anse de l'ustensile cabossé servant aux besoins de chacun.
Avec dignité.

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(...) Samedi arc-en-ciel

Elle a raison, la prof, si je mets les mots pour le dire, dans ce cahier virtuel , peut-être vais-je m’en tirer à mon tour. Bijan m’a promis qu’aux vacances, avec ses parents, ils vont venir me voir.
Je serai sans doute sortie de clinique, alors.
C’est drôle, dans le service, j’ai retrouvé le gros Philippe BASILIC. Je croyais que je détestais ce garçon. En fait, il est boulimique. Il paraît que c’est pareil, lui et moi. Deux pans d’un même mal.
Parfois, la nuit, il avale des frigos entiers.
Ça, je connais, bien sûr.
On serait presque devenu copains. J’ai essayé de lui refiler mes rations. Mais l’infirmière, Véronique,
en a calmement discuté avec nous deux. C’est vrai que ce n’est pas une solution. Ni pour lui, ni pour moi. (...)
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- Oh, Vol', si tu savais
J'écrivais rageusement sur le clavier de mon ordinateur. Déjà, s'appeler Cyan, ce n'était pas facile. Mon père avait regardé du côté de sa palette. Il était peintre. Il aurait pu choisir comme des parents normaux Kevin ou Arthur. Philippe, Alex, Abdel. Patrick, Dimitri ? Non ! Monsieur n'avait pas hésité. À la maternité, c'était déjà décidé depuis longtemps, et à la mairie du dix-neuvième arrondissement, pas de problème, c'était passé comme une lettre à la poste. Cyan, Carmin, Émeraude : que des prénoms de couleur !
Bleue sombre, outremer, telle était justement mon humeur. Je ne décolérais pas, depuis des jours et des jours. Mon professeur principal m'avait appelé, à la fin d'un cours particulièrement pénible, durant lequel je n'avais rien capté. De la géométrie. Comme si on pouvait comprendre quelque chose à ces figures dans l'espace.

(...)
Le lycée dont parlait Cyan en soupirant, jamais je n'y mettrais les pieds. Amputés, d'ailleurs, tous les deux. Et le reste, tellement abîmé ! Je devais me contenter des cours du C.N.E.D., ce merveilleux Centre d'Enseignement à Distance, de l'Éducation nationale. Certes, c'était mieux que rien !
(...)
Ce que j'avais vu, alors
Oui, ce que j'avais entr'aperçu, nettement, je me demandais parfois si je ne l'avais pas rêvé, tant fugitive avait été cette apparition ! Si étrange, aussi.
Volubilis, d'un mail à la fois inquisiteur et chaleureux, me demanda de m'expliquer un peu plus clairement. Je finirais par craquer et par lui raconter..
- Je t'en prie ! insista-t-elle Elle ne me laissa pas le temps de répondre, reprit aussitôt : Allez ! Ce n'est pas possible, tu veux me tuer à petit feu au Cyanure-à-suspense, ou quoi ? !
Elle m'encourageait, par son humour ; moi j'hésitais encore. J'avais trop envie de partager cette intuition, cette incroyable découverte. Cette fille, je ne la connaîtrais jamais, elle pouvait me juger, si elle le voulait. Mais elle pouvait aussi m'écouter : voilà qui n'avait guère de prix.
- Si je ne parviens pas à me concentrer, c'est que (...)

(...)
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Nous vivions sous respiration artificielle. Ce fardeau était vraiment trop lourd pour nous. Nous étions arrivés au bout. (p.63)
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Ma vie avait changé : j'étais vieux, soudain.
Moi qui avait détesté ma soeur, je me métamorphosais en fils unique.
Ma soeur n'avait jamais tant compté que depuis l'accident. Mes parents ne pensaient plus qu'à elle. Je l'ignorais encore. Mais je le pressentais : il n'y aurait pratiquement plus de place pour moi dans cette famille. (p.45)
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C’est le soir. Frédéric, l’éducateur de la Maison des Ados, m’a demandé ce que signifie pour moi « être jeune ».

Je n’ai pas eu le temps de répondre, Manon s’est trémoussée :

- Vouloir un iPhone, peut-être ?
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