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Citations de Annick de Souzenelle (83)


Annick de Souzenelle
Que notre regard sur nos enfants
nous amène à retrouver
un regard lucide sur nous-mêmes.
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Annick de Souzenelle
Mais pourquoi attendre que les déchirements venus
de l'extérieur nous apprennent un jour qui nous sommes ?
Pourquoi attendre de grands malheurs pour apprendre
à quitter celui ou celle que nous ne sommes pas,
celui ou celle que nous paraissons être ?
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Pénétrer la pulpe, au-delà de la coque, atteindre au cœur des choses, en ouvrir le noyau pour en libérer l'énergie, cela ne peut se faire par seule voie extérieure si ce n'est en reconduisant le geste dont fait part le mythe de l'exil (appelé “chute” dans le langage religieux), alors que la voie intérieure dont seul dans la création l'Homme est capable, le conduit au cœur de lui-même et le fait alors entrer en résonance avec le cœur de l'univers.

C'est ce chemin-là que nous avons perdu.
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Dans le secret de l’Arbre de la connaissance, Job est devenu son NOM ; en celui de l’Arbre de vie, il devient l’Elohim épousé de Dieu, de Celui qui, amoureux fou de l’Homme, sans cesse frappe à sa porte, l’appelle, et auquel l’homme Job a répondu.
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Aujourd'hui il ne s'agit plus de croire ou ne pas croire, mais de devenir.
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Job est dit parfait.
Qui dit perfection dit statisme.
Dans l’arbre qu’il est, l’Homme est appelé à faire croître en lui la connaissance dont nous savons qu’elle est lumière et non encore lumière, qu’elle est « parfaite » à un niveau de connaissance et reste « imparfaite » dans les ténèbres, parce que non encore révélée.
Job ne se connaît pas.
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Annick de Souzenelle
Le corps est d'une beauté extraordinaire. Il chante notre destin. Nous avons juste à être à l'écoute de ce chant !
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Un texte paru dans "Le Monde" le 19 Mars 1988, il y a 20 ans déjà, et signé de très hautes personnalités du monde scientifique mettait en garde contre "la spirale industrielle que ne maîtrisent ni les chercheurs ni les consommateurs". "Le désir de connaître le monde, disaient ces chercheurs, est aujourd'hui débordé par le besoin de l'exploiter. La recherche est orientée par des choix économiques, sociaux, sanitaires ou militaires. Le chercheur ne peut ignorer cette orientation et la société est en droit de la juger. Fonctionnant sur un monde réductionniste et ignorant toute autre forme de connaissance et de vérité, la science entre en conflit avec la nature, la culture et les personnes [...]
Nous croyons que la réflexion doit précéder le projet scientifique plutôt que succéder à l'innovation. Nous croyons que cette réflexion est de caractère philosophique avant d'être technique et doit se mener dans la transdisciplinarité et l'ouverture à tous les citoyens."

Qui aujourd'hui ? Quel philosophe se révèlerait capable d'une réflexion d'une telle envergure ? Le trouverait-on qu'il serait éliminé d'emblée de tout comité d'éthique tant il ferait peur !
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D'une façon plus générale, chacun mâchonne comme un chewing-gum ses soucis, ses problèmes, ses peurs, ses ténèbres qu'il épaissit et auxquelles il donne une telle consistance qu'il les actualise et que lui-même s'en nourrissant, se détruit.
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Elles (ndr : les spiritualités "new age") proposent des expériences de globalité d'autant plus recherchées que l'Occident n'offrait jusqu'ici que des philosophies desséchantes ne concernant que la pensée et n'ouvrant que sur du parcellaire. Cependant, les techniques employées, privées des milieux religieux ou culturels normatifs, desquels elles ont été extraites, peuvent conduire à des illuminations dont les sujets sont bien incapables de discerner s'il s'agit d'illusion ou de réalité. Les maîtres spirituels connaissent bien l'immense danger de ces pratiques scindées de leur humus traditionnel, qui peuvent conduire à la folie. Dans le meilleur des cas, il peut s'agir d'une expérience numineuse qui, selon les lois ontologiques, précède nécessairement le chemin des morts-renaissances intérieures, mais dans ce cas, l'expérience exige aussi nécessairement de prendre ce chemin, et, le sujet ne le sachant pas, non seulement ne le prend pas, mais se croit arrivé ! Le germe du "Fils" est alors stérilisé.
Les faiseurs de miracle affluent.
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Le Dieu d'Israël conduit les Hébreux en terre de servitude pour que ceux-ci voient et nomment leurs esclavages.
Seul Moïse, dans un premier temps, va comprendre. Moïse est en filigrane, sous le nom voilé de HaShem, YHVH, la conscience naissante, une lumière, dans les ténèbres de l'inconscience d'Israël. L'inconscience se révolte contre les tyrans du monde; elle hurle sa colère et dégaine l'épée.
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"L'homme a horreur de la liberté", nous confie Nicolas Berdiaef dans presque tous ses livres ; se responsabiliser exige une dimension d'Homme dont l'Homme encore animal est dépourvu. Aujourd'hui, "il se fait animal domestique de la technique", son maître et seigneur, et ce maître, dans les biotechniques plus particulièrement, est en train de nous fabriquer le "Golem" (cette créature magique et légendaire de l'histoire juive, sans âme, et mécaniquement tueuse) le plus meurtrier que nous puissions imaginer.
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Le mythe se sert des matériaux de langage de l'Homme extérieur pour parler de l'Homme intérieur. Mais si nos yeux d'Homme en exil de lui-même figent ces matériaux dans leur seule dimension horizontale, il est bien certain qu'ils ne rendront aucunement compte de leurs messages.
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La liberté […] n’est pas celle d’un choix possible mais elle est connaissance du juste choix à faire, connaissance qui ne peut être acquise que dans la relation aux archétypes fondateurs, et qui l’oblige parfois à de rudes désécurisations apparentes.
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La sagesse inhérente à la plupart des philosophes du monde aménage l'étage du labyrinthe mais n'en fait pas sortir. Elle pose le masque du sage sur le visage du fou
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Le coeur de Jaqob est celui dont les yeux ont commencé de s'ouvrir au milieu de la nuit.
Quand le jour se lève, l'homme n'est plus celui qui s'était endormi. Il se verticalise, "se met en marche et s'en va au pays des fils de l'Orient", vers l'Orient de son être. Il devra cependant, avec les anges, descendre en lui-même, dans les ténèbres de ses nuits de l'âme, ses cieux intérieurs, pour y célébrer les noces avec le féminin de son être, puis monter avec eux dans la lumière d'une intelligence neuve et d'une sagesse secrète.
A chaque échelon de l'échelle ainsi gravi, il participera de la lumière de la hiérarchie qui préside à cette terre nouvelle, et, fort de sa force, il descendra plus profondément encore puis remontera jusqu'à ce que tout soit accompli !
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Ne nous faisons pas d'illusions : le face-à-face est maintenant là, l'épreuve est là qu'aucune violence extérieure déployée contre elle ne pourra arrêter, et que seul l'Homme se retournant vers le divin vaincra, non pas vers celui de l'aspect puéril et dérapant des religions, mais vers Celui qui relie chacun à lui-même, et alors à tous, dans l'amour
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La lumière ne peut venir que des ténèbres assumées.
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Dans la terre de ‘Outs, Job est présenté dès le début du récit comme étant dans son arbre, centré en lui-même, dans l’axe de son devenir, et cependant dans un état de totale inconscience. […]
Job est juste, mais dans une situation de sixième jour que la loi a profondément sculptée sans l’en libérer. Le stérilisera-t-elle définitivement dans sa prégnance réductrice ou l’acheminera-t-elle vers l’éveil ?
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L'Histoire n'a pas encore fait sa première pâque.
Que peut-elle dire des ténèbres avec lesquelles elle est encore confondue, et de la lumière dont elle n'a pas fait l'expérience ?
Lorsqu'elle entrera dans le volume d'un nouvel espace-temps, l'Histoire n'usera plus des critères qui sont aujourd'hui les siens pour donner son verdict. Elle verra sourire le texte biblique, scintiller chaque mot, danser chaque lettre pour offrir une nouvelle figure du mot qui commencera de livrer le secret de son coeur ; elle entendra s'élever du récit de Job un chant d'allégresse. D'une allégresse assourdie par l'épreuve, mais qui va conduire le juste jusqu'au fou qui se cache en lui, le fou de Dieu !
L'histoire de Job est une grande histoire d'amour.
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