Je n’étais plus Marie la douce qui prenait soin de son père sur la dernière terre de la péninsule gaspésienne ; j’étais une femme de la haute société, bien vêtue et discrète, de laquelle son mari pouvait être fier. Et moi-même, j’étais fière de la femme que j’étais devenue… Sauf certains jours, où je laissais les autres façonner qui j’étais, acceptant de porter des masques pour mieux resplendir aux yeux de tous.