Le train qui roule vite, la main légèrement moite qui glisse
sur le poteau gras. Un dernier coup d’oeil discret dans le reflet de la vitre pour voir si tous les cheveux sont dignement en place. L’ombre d’un sourire qu’on s’exerce à faire subtilement, juste pour se pratiquer, pour se mettre sur le mode « cruise », mais surtout pas pour attiser le regard lubrique d’un passager douteux. Les portes du métro qui s’ouvrent dans un bruit sourd vers l’inconnu.