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Attention évènement ! "A sign of affection", le tout nouveau titre de suu Morishita, débarque aux Editions Akata ! Véritable phénomène dès son lancement, avec déjà plus d'un demi-million d'exemplaires vendus (avec seulement 3 tomes), ce titre arrive enfin en français. Pour l'occasion, Luaya Otakette remplace Bruno, pour vous le présenter !
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#ASignOfAffection #InstantShôjo #suuMorishita #YubisakiToRenren
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Dans la plupart des grandes villes, les gens ont l’art de ne pas se mêler des affaires des autres. On recommande aux femmes, si jamais elles se font agresser, de ne jamais appeler au secours, il faut crier au feu. Si vous criez au secours, personne ne vient.
"Vous ne croyez quand même pas que c'est lui, non ? franchement ...
-Le monde est une chose étrange,Mills. Toujours le même, mais toujours plein de surprises. Montons voir ce monsieur et écoutons ce qu'il va dire. On ne sait jamais.
- Mais oui. "Excusez-moi, monsieur, par hasard, vous ne seriez pas le tueur en série ? "
- Chut ! " Mills était vraiment débile quand il s'y mettait.
Somerset essaya d'oublier l'alarme en se concentrant sur le métronome posé près de la lampe de lecture. Il suivit le mouvement du balancier de droite à gauche, de droite à gauche,tic...tac...tic...tac...tic...tac....
Il se dit que cette petite pyramide de bois était certainement le meilleur investissement qu'il eût jamais fait.
Après vingt-trois années passées dans la police, après avoir tout essayé, les femmes et les copines, l'alcool et les pilules, les psys et les curés, la méditation et le yoga, c'était finalement la seule chose qui réussit vaguement à le calmer et à lui permettre de s'endormir.....
Somerset, assis devant sa machine à écrire, tentait de se concentrer sur les formulaires qu'il lui fallait remplir, suite à la mort du gros, mais le peintre d'enseignes l'énervait, pas seulement parce qu'il était lent et empoté. Pour Somerset, il représentait tout ce qui clochait dans le monde. Avant, les gens s'intéressaient à ce qu'ils faisaient, mais il semblait à présent que tout le monde s'en foutait. Tu travailles comme un cochon ? qu'est ce que ça peut faire ? On te paye quand même ! Grâce aux syndicats, certaines personnes ne fichaient pratiquement plus rien et continuaient à passer à la caisse. La situation était plutôt moche. Les gens pensaient qu'ils méritaient plus que ce qu'ils avaient. Ca les poussait à en faire de moins en moins tout en voulant de plus en plus. Pourquoi gratter de la peinture à raison de neuf dollars de l'heure quand on peut s'en faire mille par semaine en vendant de la came ? Le pire de tout cela, c'est que ce genre de logique n'était pas complètement absurde.
" Je comprends, mais enfin..." Il frappa le tableau de bord du plat de la main. "Bon Dieu, arrêtez de m'envoyer me branler dans mon coin comme vous le faites tout le temps. C'est tout ce que je vous demande. OK ?" [...]
" Vous savez, Mills, dit enfin Somerset, nous allons passer beaucoup de temps ensemble sur cette affaire, jusqu'à mon départ. Pendant ce temps-là, je peux vous montrer qui sont vos amis et qui sont vos ennemis. Vous montrer aussi comment faire la différence entre les deux. Je peux vous apprendre à vous "intégrer" comme dit le capitaine. Cependant..." Somerset s'éclaircit la voix et se tourna vers Mills. "Pour vous branler, ne comptez pas sur moi."
Quand on ne pense plus, on n'est plus humain: qu'est-ce qui demeure quand on vous prive de votre humanité ? Une belle dégringolade sur l'échelle de l'évolution, oui.
"Mills, vous avez déjà entendu parler des sept pêchés capitaux ?"
Mills haussa les épaules ; "Ben...oui, je crois.
- L'avarice, la colère, l'envie, la gourmandise, la luxure, l'orgueil et la paresse."
Le visage de Mills révélait qu'il venait de comprendre. "Vous croyez que ce type va commettre un meurtre par péché ?
- On dirait bien non ?
- Oh merde..." Mills était effrondé.
On constitue de jolis petits dossiers avec l'espoir bien mince que cela servira un jour à un tribunal." Somerset se passa les deux mains sur la figure. "On ramasse des diamants sur une île déserte et on les conserve au cas où quelqu'un viendra un jour nous secourir... même si l'océan est immense.
Avec sa barbe hirsute, le détective Taylor ressemblait à un ours qu'on aurait fourré dans un trench-coat noir. Il relisait ses notes et vérifiait qu'il avait bien donné tous les renseignements à Somerset, mais celui-ci avait du mal à se faire à l'idée qu'un ours puisse travailler à la brigade criminelle. Il connaissait Taylor depuis des années mais c'était la première fois que cette image s'imposait à lui.
Somerset voyait bien que Mills avait hâte d'en finir. Toute son attitude trahissait ses désirs. Quelle erreur. Il ne faut jamais laisser les autres deviner vos pensées profondes.