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Critiques de Anthony Horowitz (981)
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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

David vient d'être renvoyé de son école.Ses parents sont sur les nerfs. Quand tout a coup; ils reçoivent une lettre un peu bizarre...

Dans cette lettre, on leur conseille d'envoyer David dans une école qui lui donnera une bonne éducation. Dans le train qui l'emmène, il rencontre Jill et Jeffrey qui deviendront ses amis.

Toutes les nuits, les enfants disparaissent mystèrieusement....

David et son amie Jill vont mener l'enquète...

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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Mignon dans son genre.



David ne travaille pas à l’école. Sa famille (des cinglés) recoivent une lettre pour l’inviter à une école bien particulière. Dans le train, il devient ami avec un garçon et une fille. L’école s’avère rapidement tout aussi bizarre que les professeurs qui la composent. La magie et les créatures surnaturelles rodent dans le coin.



Oui, cela saute aux yeux. Nous sommes dans la littérature jeunesse et on dirait que je décris le début de Harry Potter. Mais évacuons de suite : L’Île du crâne a été écrit, du moins publié avant. Il est plus que probable de J.K Rowling ait lu cet ouvrage et se soit servi de l’idée et de quelques détails de départ pour faire son livre. Mais la comparaison s’arrête là. HP est plus développé, plus féerique, plus détaillé et indéniablement moins trash.



L’île du crâne est drôle (ouah, que de ^ dans cette affirmation). Horrifique, genre chair de poule, très accessible, l’histoire est sympathique, mais le tout manque quand même de détails. C’est un peu brut. Les relations entre les enfants sont survolées, les adultes manquent de consistance. Disons que l’idée de base est tellement intéressante, qu’on aurait adoré en faire un bouquin avec deux cents bonnes pages en plus.



Une curiosité à lire absolument néanmoins.
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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

La nouvelle année scolaire est maintenant commencée et la première lecture cursive vient de tomber : "L'île du crâne" d'Anthony Horowitz. Mon fiston avait les huit premiers chapitres à lire pour lundi, il en est au dixième ce vendredi soir. Il prend de l'avance sans que je ne sois sur son dos, je dirai que c'est plutôt bon signe ! J'ai profité qu'il dorme pour le lire à mon tour.



"L'île du crâne" est le premier tome d'une série de deux. Nous y suivons David Eliot, jeune garçon de bientôt 13 ans qui vient de se faire renvoyer de son collège. Ses parents, qui ne savent plus quoi faire de lui, vont tomber sur un prospectus qui leur apportera la réponse car y sont vantés les mérites d'une école quelque peu particulière : en effet, Groosham Grange se situe sur une île jusque-là inconnue, où chaque élève n'a droit qu'à une journée de vacances par an et où les visites de la famille sont interdites. L'école idéale pour qui veut se débarrasser et ne plus voir son enfant ! Ça tombe bien, c'est le cas d'Edward et d'Eileen qui y inscrivent leur fils...



Quand David arrive sur les lieux, en même temps que Jeffrey et Jill avec qui il a sympathisé, il lui faudra bien admettre que cette école est vraiment hors du commun. En dehors des décors vieillots et à faire peur, le personnel et les profs sont bien étranges, leurs cours tout autant et même les élèves se comportent anormalement : ils se respectent tous les uns les autres, jamais de querelles ni de moqueries, le travail est toujours fait consciencieusement, il n'y a jamais de punitions non plus.



Conscients que ce lieu cache bien des secrets et qu'on ne leur a pas tout dit, David et ses deux camarades comptent bien en découvrir tous les mystères, en attendant de trouver le moyen de s'échapper de cette île sinistre...



Mon fiston a la chance d'avoir la même prof de français que l'année dernière, qui, en dehors des contes de Perrault, avait choisi de supers lectures. En ce début d'année, elle commence fort avec "L'île du crâne". Si la couverture, le titre et la quatrième paraissent effrayants au premier abord, on a tôt fait de se rendre compte qu'il n'y a au final rien d'horrifique, une ambiance sous haute-tension éventuellement, du fait des mystères et secrets qui entourent cette école peuplée d'individus bizarres.



L'auteur a su camper ses personnages dans des décors qu'on peut facilement imaginer grâce aux petites descriptions qui participent elles aussi à maintenir cette atmosphère particulière. Les personnages sont eux aussi bien brossés, physiquement parlant du moins car leurs caractéristiques physiques sont toujours bien détaillées. Psychologiquement et relationnellement en revanche, ils manquent un peu de consistance à mon goût.



Mais l'histoire en elle-même est entraînante (bien que là encore, elle aurait mérité être un peu plus approfondie). Elle mélange enquête, mystère, créatures fantastiques, peur, doute, amitié et humour pour mieux nous happer. Les personnages sont soit attachants, soit énigmatiques. Certains sont comiquement détestables, comme les parents de David (qui m'ont clairement fait penser aux Dursley dans Harry Potter). On aime à les suivre et jusqu'au bout on se demande comment ça va bien pouvoir se terminer, pour David essentiellement.



J'ignore si mon grand voudra continuer avec le tome 2 en suivant, pour ma part en tout cas, ce sera oui (mais je vais l'attendre quand même, peut-être pour nos moments de lecture à deux ?). S'il peut avoir quelques défauts du point de vue d'un adulte, ce roman jeunesse a en revanche tout pour plaire au public visé.

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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Si vous avez aimé l'ambiance à Poudlard et les aventures de la famille Addams, il y a fort à parier que ce roman vous plaira !



C'est la première fois que je lis Anthony Horowitz, auteur pourtant prolifique de littérature jeunesse anglaise. Ce qui est indéniable c'est que son livre porte bien le sceau des lettres anglaises, avec leur humour inimitable.

Au-delà des similitudes qu'on ne peut s'empêcher de relever entre David Eliot, Jill et Jeffrey ici et Harry Potter, Hermione et Ron de l'autre, l'auteur se moque des "Public school" à l'anglais et du public un peu trop guindé et trop propre (en apparence du moins!) qui les fréquente. On le voit des les premières lignes avec la description de la famille Eliot, végétariens convaincus, et avec le nom de l'école dont David s'est fait exclure. Si cette trame en elle-même n'a rien d'exceptionnel, la touche personnel d'Horowitz donne toute sa saveur à l'histoire, permettant au lecteur de garder l'intérêt au fur et à mesure des chapitres.



C'est vrai ! Rien de tel pour pimenter ce scénario si banal que d'envoyer le rejeton désobéissant sur l'Île du Crâne (Skrull Island en vo). Saupoudrer des quelques Evènements mystérieux et incorporez-y petit à petit des professeurs étranges (pléonasme certes) .. vraiment pas nets. Et hop : l'aventure commence ! D'ailleurs je recommande la description de la prof d'anglais qui vaut son pesant de cacahuètes (les scénaristes des Profs peuvent aller se rhabiller après celle-là ! )

Le tout servi avec une écriture assez fluide qui facilite la lecture.

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David Eliot, tome 2 : Maudit graal

Après avoir lu "L'île du crâne" imposé par la prof de français il y a quelques semaines, nous avons emprunté sa suite : "Maudit Graal", que nous avons adorée.



Un an s'est écoulé depuis les événements du premier tome. David a désormais 14 ans et la fin de l'année scolaire s'achève. Et qui veut dire fin de l'année veut dire examens, cérémonie et remise de prix. Le prix, c'est un calice magique, appelé Graal Maudit, capable de montrer le passé et l'avenir à celui qui l'a. Pour une journée seulement, il est prêté au meilleur élève de l'année, le Maître Élève, le jour de la cérémonie. Pour l'instant, David est en tête du classement avec 30 points d'avance sur Vincent, nouvel élève qu'il ne peut pas voir en peinture. Il ne reste plus qu'un examen : Malédictions. Et ça tombe bien, c'est la matière qu'il préfère et dont il excelle le plus ; David est sûr de lui : il va remporter le prix. Mais rien ne se passe comme prévu : avec un peu de triche et de malchance, David et Vincent finissent ex-æquo. Il va donc falloir les départager dans une ultime épreuve...



Dans ce second opus, on met de côté l'amitié et l'entraide pour mieux se concentrer sur les rivalités entre deux jeunes garçons qui ont décidé, avant même de se connaître, qu'ils ne s'aimaient pas. Les événements qui s'enchaînent les pousseront tout du long à rester sur leur position l'un envers l'autre, ils ne se laisseront aucune chance, tous les coups seront permis pour prouver qu'on est meilleur que l'autre et surtout pour gagner. L'auteur en joue pour dissimuler l'identité du vrai méchant. Et si j'avais bien compris sa manœuvre, mon fils, lui, est tombé dans le panneau : il n'a rien vu venir !



Si nous avions bien aimé le premier tome, nous sommes tous les deux d'accord pour affirmer que celui-ci est encore meilleur. Aventures, quête, chasse au trésor, compétition, rivalités, pouvoirs magiques sont abordés avec beaucoup d'action et d'humour, dans des lieux (île du crâne et British Museum) où règne une ambiance typiquement glauque et/ou angoissante (pour les jeunes lecteurs). Les événements s'enchaînent, autant que les coups bas et les rebondissements. Nul temps de souffler, on ne nous laisse pas le temps de s'ennuyer.



Là encore, je n'ai pu m'empêcher de penser à Harry Potter. J.K. Rowling ne peut renier s'être inspirée de cette petite duologie quand elle a créé son univers (bien plus complexe et développé qu'ici ceci dit), notamment dans le choix de ses personnages (ce n'est en rien un reproche, au contraire).



Plein d'action donc, et plein d'humour également. Et si on a souvent eu de la peine pour David (qui ne se défend pas aussi bien que Vincent), nous avons souri à de nombreuses reprises : jeux de mots ou dialogues à double sens, situations embarrassantes et personnages loufoques y sont pour beaucoup.



Il est vrai que j'aurais aimé des personnages un peu plus fouillés, et un environnement un peu plus détaillé également. Mais je n'oublie pas que nous sommes dans un roman jeunesse (conseillé dès 9-10 ans) et que ce n'est sans doute pas ce qui attire en premier lieu le public auquel il est destiné (pas à mon fils en tout cas). Il a tout pour plaire et on a passé un excellent moment, ensemble.



Un troisième tome ne nous aurait pas déplu !

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David Eliot, tome 2 : Maudit graal

Suite de l’île du crâne, écrit 7 ans plus tard, mais encore 2 ans avant H.Potter.



David est désormais étudiant à Groosham Grange et il est en passe de devenir le meilleur. La compétition s’engage, sur fond de complot des Moldus éclairés (c’est moi, totalement influencé, pas l’auteur qui utilise ce mot) pour détruire l’école.



Puisqu’on en parle, Rowling a définitivement lu le diptyque avant de se lancer dans son œuvre. (on reconnaît notamment le retrait de point, bien que le système soit individuel et non collectif). Mais définitivement, inspiration n’est pas plagiat.



7 ans d’écart, le premier tome devait être un one shot. Le second tome reste dans la droite ligne du premier, humour noir en tête. Plus d’action, l’effet découverte et explicatif est passé, mais la magie demeure. La ficelle est grosse comme un câble de maintien du golden bridge, mais la lecture est plaisante. Les personnages sont un peu survolés (comparativement à la série de rérérence) mais on passera allègrement.



Si vous avez aimé le premier, lisez le second.
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Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

C'est avec un grand plaisir (et une légère appréhension quand même) que je pousse les portes du 221B Baker Street et plonge dans l'ambiance de ce livre… Ambiance qui par ailleurs est aussi sombre que les rues des quartiers troubles de Londres du XIXeme... Et ... Je n'ai pas été décu car l'esprit de Conan Doyle revit à travers la plume d'Anthony Horowitz.



Récit très bien construit et rebondissements dignes du maitre Doyle. Ce livre est un vrai régal pour les fan du célèbre détective. A lire !
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Le Pouvoir des Cinq, Tome 1 : Raven's Gate

C'est une fois de plus Stephen King qui m'a remis cet auteur en mémoire. Et oui le maître lit aussi de la littérature jeunesse !!



Matt , un jeune ado de 14 ans, orphelin, devient un petit délinquant. Mais il n'est pas un enfant comme les autres. Certaines personnes s'intéressent de près à cet enfant, de trop près même.



L'écriture de l'auteur est agréable, fluide et prenante. Il maîtrise parfaitement le suspens et l'envie de pousser plus loin dans la lecture pour connaître la suite.

Une très belle immersion dans le monde du fantastique avec la dose qu'il faut d'horreur, sans en faire trop , ni trop peu. Une once de manichéisme donne une dimension supérieure à l'intrigue



Le réalisme des personnages est bon. Matt se comporte comme un vrai ado, avec ses doutes, ses peurs, son comportement rebelle et contestataire .



Un très bon roman pour notre jeunesse.. et pas que.. puisque je vais continuer la série avec plaisir.



J
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Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Ouvrage acheté un euro lors d'un vide-greniers, je suis très loin de regretter mon acquisition, bien au contraire - même si j'aurais préféré retrouver notre détective préféré dans une enquête un peu moins glauque que celle-ci !



Je pense véritablement que Anthony Horowitz a tout a fait respecté le personnage de Sherlock Homes tel sous l'angle que l'avait envisagé Conan Doyle, et qui se trouve, à mon goût, magnifiquement interprété par la série "Sherlock" dans laquelle le personnage est interprété par Benedict Cumberbatch (acteur que j'adore, soit dit en passant). Imbuvable, parfois abject, il n'en reste pas moins un personnage extrêmement attachant malgré tout même si, de temps à autre, il remet gentiment Watson à sa place en lui expliquant que les déductions qu'il croit avoir tirées sont loin de ce qu'il pouvait s'imaginer. Bref, du Sherlock tout craché quoi car il est vrai qu'il n'y a que lui pour pouvoir imaginer le pire et se fondre dans des esprits aussi tordus que ceux auxquels il est confronté dans ses enquêtes. I n'y a que lui qui puisse aller chercher le mal à sa source et l'imaginer dans toute sa perversité et cette épisode "La Maison de Soie" en est un parfait exemple !



Ah, Anthony Horowitz, quel juste descendant de notre très regretté Sir Arthur Conan Doyle ! Deux esprits qui auraient mérité de se rencontrer tant cet ultime épisode qui nous est donné à lire des aventures de Sherlock Holmes s'inscrit à merveille dans les aventures de son créateur. Tout y est respecté : les personnages, la chronologie et même une affaire à la hauteur de notre détective et de son fidèle allié le Docteur Watson ! Une affaire macabre, certes, comme le lecteur s'y attend dans tout roman policier, mais qui dépasse même ici les limites de l'entendement ! A découvrir ! Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Houlala! Quel bonheur de trouver ce livre ici. Il a été mon livre de chevet lorsque j'étais enfant, je l'ai lu, relu et relu encore. il est bien sûr toujours en ma possession. Je l'ai lu à mes enfants il y a quelques années. Il est composé de plusieurs histoires toutes plus jolies les unes que les autres. Je garde surtout le souvenir de la petit souris en sucre. Lorsque je l'ai de nouveau ouvert, j'ai découvert un vocabulaire bien particulier qui n'est plus utilisé dans les livres jeunesse aujourd'hui.

Chaque amateur de livres a un souvenir d'un livre d'enfance, qui respire les souvenirs et bien, le mien c'est "Histoires du bout du banc".
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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Si vous aimez Poudlard, vous aimerez Groosham Grange, sympathique collège, situé sur une île inaccessible, auquel un seul et unique bateau a accès – partir à la nage, avec les courants, les récifs, et autres joyeusetés, ce n’est pas très pratique. L’avantage est qu’Anthony Horowitz a crée Groosham Grange avant Poudlard. L’inconvénient est que les conditions d’accès sont plus strict : il est nécessaire d’être le septième fils d’un septième fils. Rassurez-vous : cela fonctionne aussi si vous êtes une fille. Ce qui est mieux encore est d’avoir des parents en dessous de tout, absents ou maltraitants, des parents à côté desquels oncle Vernon et tante Pétunia pourraient prétendre au titre de famille d’accueil de l’année.

Ce collège paraît normal de prime abord. Les mêmes matières y sont enseignés que dans des pensionnats plus traditionnels. Les professeurs sont un peu étranges, un tout petit peu. Quant aux deux directeurs, ils sont tout bonnement invisibles – et je connais peu d’élèves normalement constitués qui s’en plaindraient. Cependant… plus le temps passe, plus David s’étonne. Mieux encore : il a du mal à accepter ce qu’il voit, à s’intégrer au milieu de cette étrangeté pourtant assumé.

Y parviendra-t-il ? Pour ma part, une fois ce livre refermé, je n’ai eu qu’une envie : lire la suite.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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La photo qui tue : Neuf histoires à vous glac..

Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce recueil de nouvelles pour adolescents et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ma lecture.



Le livre débute avec la nouvelle La photo qui tue, qui donne son nom au recueil. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui dégote dans une brocante un appareil photo d'occasion pour son père. Seulement, des que l'on prend une photo d'une personne celle-ci meurt. Cette nouvelle est vraiment bien construite et surtout la chute est fabuleuse et inattendue.

Vient ensuite Bain de Nuit, ou l'on fait la connaissance d'une jeune fille dont les parents chinent sans cesse des objets anciens pour leur maison. Jusqu'au jour, ou, ils ramènent une très vieille baignoire. Prendre des bains va très vite tourner au cauchemar pour notre jeune adolescente. Encore une fois j'ai aimé la chute.

Transport éclair, nous conte l'histoire d'un jeune garçon qui hérite de l'ordinateur d'un journaliste hippique décédé il y a peu. Cet ordinateur va s'avérer très étrange.

Le bus de nuit est certainement ma nouvelle préférée. Il s'agit de l'histoire de deux ados qui reviennent de soirée et n'ont pas de transports pour rentrer chez eux. Ils voient un bus de nuit et décident de monter dedans. Mais attention, il s'agit d'un bus bien particulier.

L'horrible rêve de Harriet, est l'histoire d'un cauchemar qu'une jeune fille est en train de faire. C'est une nouvelle qui fait froid dans le dos.

Peur, est sans doute la nouvelle qui m'a le moins plu. J'ai trouvé le personnage principal détestable et j'ai eu un peu de mal a saisir la fin....

Jeux vidéo est une nouvelle sans grande surprise car a la lecture du titre et des premières lignes, j'ai réussi à deviner ce qui allait se passer dans la suite de l'histoire. Un jeune homme postule pour une nouveau job est se retrouve dans un sacré pétrin.

L'homme au visage jaune, est une nouvelle vraiment touchante, d'un jeune garçon qui décide de se prendre en photo dans le photomaton d'une gare avec de prendre le train avec son oncle et sa tante. On découvre ensuite que le destin peut-être bien cruel et qu'il suffit de pas grand chose pour que tout bascule.

Enfin L'oreille de singe vient clôturer ce recueil avec humour. On découvre un couple de "bof" (désolée du terme mais je n'en trouve aucun autre pour les qualifier) en vacances à Marrakech avec leur fils. Lors d'une visite dans le souk, ils achètent l'oreille d'un singe qui est capable d'exercer quatre vœux. Seulement rien ne se passe vraiment comme prévu.



C'est encore un bon moment de lecture pour un roman d'Anthony Horowitz que j'avais découvert avec La Maison de soie.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Satanée grand-mère !

Les parents de Jordan Warden ont beaucoup d'argent qu'ils utilisent pour profiter de tout de ce que la vie a de bon a de bon à offrir. On peut même dire que s'occuper de tout cet argent leur prend tellement de temps qu'il n'en ont plus pour leur fils. Heureusement l'argent permet de s'offrir les services de toutes les nannies, jardiniers, cuisiniers et femmes de ménages nécessaires pour déléguer cette lourde corvée.

Mais il y a une ombre au tableau de la famille Warden, une ombre que l'argent n'a pas réussi à faire disparaître : la belle-mère, la satanée grand-mère !



C'est agréable d'avoir retrouvé le style caustique et drôle d'Anthony Horowitz. La finesse de sa plume dans la description morale et physique de ses personnages en fait un digne héritier de Roald Dahl. Le début de son histoire rappelle le début des Sacrées Sorcières de Roald Dahl. Cette introduction vaut à elle seule que le lecteur se donne la peine de prendre le livre de l'étagère. L'auteur/narrateur ose dire que certaines personnes âgées sont franchement pénible et confondent leurs rides avec des décorations de militaires qui les autoriseraient à être désagréables !



Granny (titre en vo) ou complot chez le 3ème âge, Anthony Horowitz nous embarque dans une histoire où il faudra passer à travers les mailles des filets de vieilles biques jalouses et envieuses de ce qu'ont les enfants.



Si le style est agréable, j'ai regretté le fait que le schéma narratif ressemble énormément à celui utilisé dans L'île du crane. Mais, il faut bien admettre que pour de jeunes lecteurs, ce livre à beaucoup d'atouts pour séduire.

Nos voisins Brits assurent fièrement la relève de la littérature jeunesse de qualité !
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Le Diable et Son valet

Un charmant petit roman historique et d’aventure, saupoudré d’une touche de magie, idéal pour nos jeunes écoliers et collégiens.



L’auteur a fait de belles recherches concernant l’Angleterre du 16e siècle, ce qui étourdit nos chères têtes blondes quand elles s’aperçoivent que la vie des enfants était alors plus que difficile, que le travail commençait tôt dans la journée et tôt dans l’âge. De plus, l’auteur fait intervenir des personnages historiques tels que Shakespeare, ce qui amène d’autres pistes de discussion et de découverte. Et puis savoir ce qu’on mangeait à l’époque, comment on s’habillait, sur quoi on dormait, comment étaient châtiés les voleurs et autres malfaiteurs… il y a de quoi bavarder à bâtons rompus, et non pas taper sur le dos d’autrui aïe aïe aïe.



Et puis, il est bon aussi de faire intervenir d’autres auteurs comme Dickens ou Hugo pour entretenir le lien entre ces lectures et faire découvrir un autre constat de la vie misérable de certains enfants comme David Copperfield ou Oliver Twist, ou de se pencher sur les infâmes Thénardier ou la cour des miracles, royaume des estropiés et autres misérables chers à Hugo.

Oui vraiment, une lecture intéressante à partager avec nos petites têtes blondes.



Quant à l’histoire, elle est bien simple :

Angleterre 1593.

Après avoir fui les aubergistes qui le maltraitaient, le jeune Tom se retrouve à Londres et se fait engager dans une troupe de théâtre. Mais ce qu’il découvre sur cette étrange troupe risque fort de le mener jusqu’à l’échafaud.

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Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Ah Sherlock Holmes : un personnage qui après Conan Doyle a été utilisé et réutilisé dans de nombreux romans, suites, série télé, cinéma et avec plus ou mieux de brio. C'est donc avec une certaine crainte que j'ai débuté Une maison de soie. Mes craintes se sont dissipées dès le premier chapitre car j'ai immédiatement apprécier le style de l'auteur et me suis plongée dans l'univers de ce roman.



L'intrigue est à la hauteur et comme toujours notre duo d'enquêteur résolve facilement le mystère. C'est le docteur Watson qui comme toujours même le récit, pour nous compter une aventure qu'il avait garder secrète jusqu'ici. Tout commence par la visite d'Edmund Carstairs qui craint pour sa vie, puis l'enquête prend un autre tournant quand un jeune garçon meurt. Les révélations vont tomber petits a petits et les pièces du puzzle s'emboîter les une aux autres au fil des pages.



C'est en tout cas un roman que je conseillerai en premier lieu au fan de Holmes mais aussi a ceux qui aiment les romans policiers car ils ne seront pas déçus.
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James Bond, tome 1 : Déclic mortel

♫Na, nanana-na, na-na-na, nanana-na...♪

Un indice pour vous qui êtes chez vous, Moore, Connery, Lazenby ou bien encore Danny DeVito l'ont incarné avec des fortunes diverses. Attention, il y a un petit piège d'à peu près 1,50 m!



Bond vient tout juste de régler le problème Goldfinger les doigts dans le nez.

Mais dans le métier, repos des braves, connait pas.

A peine le temps d'insérer la dernière VHS de son mentor, l'inspecteur Jacques Clouzeau, dans son betamax dernier cri que son tam-tam affiche déjà un message lapidaire de son boss le sommant de se bouger fissa.

Que je t'M, que je t'M, que je t'MMMMMM fredonne-t-il, sarcastique, sur le chemin du QG.

Le temps d'échanger courtoisement sur la météo et le prix exorbitant du ticket quatre zones, il n'en faut pas plus pour que notre agent spécial ne devine l'objet de sa nouvelle mission.

Dites-moi pas que les Russes présentent encore des velléités de suprématie mondiale !?

Dans le mille mimile, une longue pratique régulière permettant de telles familiarités entre ces deux serviteurs zélés de la Reine d'Ang'.

A toi la mini coupé sport 3 soupapes jantes alu et direction le centre d'entrainement automobile. Dans quelques jours, tu prendras le départ du Nürburgring. Nous subodorons un coup foireux du SMERSH - smiert chpionam - mort aux espions en Russe.

"Si compagno", s'empressera d'ironiser un James facétieux, affichant ainsi sa parfaite maîtrise linguistique.



Franchement, j'ai jamais été adorateur de la franchise Bond.

Trop maniéré, pas pour moi.

Le temps de prendre trois grosses claques cinématographiques avec un personnage totalement dépoussiéré incarné par un Craig habité et hop, ce sera Déclic Mortel et rien d'autre en MC.

Merci au passage à Babelio et aux éditions Hachette pour ce nouveau cadeau.



Horowitz aux manettes, grosse gageure que de vouloir marcher dans les pas du créateur emblématique, Ian Fleming.

En admirateur de la première heure, il lui rend ici un bien bel hommage en construisant une intrigue diabolique à souhait tout en y insérant tous les codes du genre. Bagnole, boisson, femme fatale, gadgets, vrai bon gros méchant, tout y est et y trouve sa juste place.

Le bonhomme reste classieux, flegmatique, sans jamais se départir d'un certain humour exacerbé dans les situations de crise dont il se sort toujours, forcément.

Ajouter à cela une écriture très visuelle permettant au lecteur d'imaginer un tel récit facilement transposé sur grand écran et c'est avec un réel plaisir que l'on referme ce nouvel opus susceptible de contenter les puristes comme les simples amateurs de l'espion au permis de tuer.



Le récit foisonne de rebondissements sans en oublier les quelques repos récréatifs de notre légendaire queuta.. - amateur du beau sexe - épicurien.

Une très belle surprise.

3,5/5



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Le Diable et Son valet

Tout simplement remarquable.



C'est de loin le meilleur d'Horowitz- pour les quelques romans que j'ai lu de lui jusqu'à présent; et pour sûr ce n'est pas avec celui-là que je m'arrêterai!



En plus de l'intrigue et du suspens (version Masque de fer) qui m'ont très bien tenue en haleine tout au long de cette lecture, on sent bien qu'il y a eu en amont un travail de recherches minutieux sur l'Angleterre (et Londres) au 16ème siècle.



Quoi ? Le XVI° siècle ? mais pourquoi celui-là ?? Parce que c'est l'équivalent de la Renaissance dans notre histoire, c'est le fameux siècle élisabéthain rendu célèbre grâce à celui qui est toujours l'ambassadeur de la langue anglaise (et personnage de ce roman ) : William Shakespeare !

Les descriptions des rues, des gens, du théâtre de la Rose, des vêtements sont d'une précision saisissante.

En plus le lecteur passe d'une scène qui ne peut que nous rappeler celles des Misérables de notre Victor Hugo national, à des scènes bien plus dickensiennes. Quant à celle où on rencontre Shakespeare, encore au début de sa carrière : c'est juste génial !



J'ai aimé la façon dont Horowitz revisite (sans trop le faire) et met en scène la figure de l'orphelin si populaire dans l'imaginaire britannique depuis le 19ème siècle. Et bien sûr j'ai aussi aimé retrouver son humour qui donne toute sa saveur et sa signature au récit.



Bien sûr, comme l'aspect historique et les références littéraires sont très présents dans ce roman, je comprends que cela puisse le rendre peu accessible et même totalement décourageant pour des lecteurs loin d'être chevronnés aux Thénardier, Fagin et autres bandits de grands chemins lésés par la Révolution Industrielle et le pouvoir royal.

Mais en ce qui concerne, vous l'aurez compris, je suis totalement conquise !
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L'auto-stoppeur : 9 nouvelles noires pour n..

Je trouve qu'Anthony Horrowitz excelle dans le genre de la nouvelle. Il s'agit ici d'un petit recueil de récits "horrifiques" destinés à un public de jeunes lecteurs. Pas de descriptions de scènes sanguinolentes ou atroces mais tout de même de quoi s'angoisser légèrement par le côté suggestif (la nouvelle de "l'ascenseur" par exemple) ou par quelques scènes façon thriller ("le son du meurtre"). J'ai adoré la nouvelle "brûlé". Pour moi, c'est la meilleure du recueil tellement elle incarne l'esprit "humour noir". Bref, de quoi se régaler durant une soirée de lecture sans trop se faire peur. C'est varié, toujours plein de suspens (domaine qu'Horrowitz maîtrise parfaitement) et je suppose qu'on appréciera certaines histoires plus que d'autres. C'est le lot de ce genre de recueil.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Dernière lecture scolaire de ma fille de 12 ans. Après avoir terminé sa lecture, elle m'a demandé de le lire pour pouvoir en discuter ensuite. Elle m'a mise en garde : "je te préviens, c'est comme Harry Potter mais version chelou!"



C'est l'histoire de David Eliot, septième fils d'Edward et Eileen Eliot. Ce sont des parents abominables. Après avoir été renvoyé de son école, les parents de David reçoivent une lettre pour l'envoyer dans une école très spéciale du nom de Groosham Grange. Il s'y rend seul (en train et en bateau) et se fait deux amis Jeffrey et Jill.



L'école (qui se trouve sur île qui n'est renseignée sur aucune carte) est très bizarre : on signe le registre de son sang, les élèves portent une bague en or avec une pierre noire, il y a aussi le miroir de la bibliothèque...



Sans en dire plus (ce livre fait moins de 200 pages) j'ai bien compris en quoi toute l'histoire lui rappellait celle d'Harry Potter. Il y a vraiment une impression de déjà-vu latente dans quelques éléments de l'intrigue.



Anthony Horowtiz a publié son livre avant J.K. Rowling (1991 pour Horowitz et 1997 pour Rowling) mais voilà... je n'ai pas accroché du tout. Je me suis même ennuyée... par contre ma fille m'a demandé d'aller lui chercher la suite. Tout n'est donc pas perdu! ^_^





Challenge Défis de l'imaginaire 2018 - Echauffement
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L'auto-stoppeur : 9 nouvelles noires pour n..

"L'Auto-stoppeur : 9 nouvelles noires pour nuits blanches" sont en réalité 8 histoires et demi, le dernier récit étant plutôt un défi, pourvu que les jeunes lecteurs à partir de 13 ans à qui s'adresse ce recueil, se prêtent au jeu caché dans le texte.

Parmi les huit courtes nouvelles à la chute surprenante, abordant (e.a.) un tueur (?) ramassé sur la route (l'Auto-stoppeur), la télépathie par prothèse interposée (Le son du meurtre), une disparition inexplicable et un goût prononcé pour la viande humaine (l'Ascenseur), un rêve prémonitoire (Vol 715), le téléphone de l'au-delà (Abonné absent)....,

ma favorite a été "Brûlé", nouvelle à proscrire à tous les adorateurs de bronzage sur la plage ! Parce que c'est certainement dans celle-ci que l'humour, grinçant, est le plus perceptible.

Mais toutes ces nouvelles au suspense captivant, effleurant par cinq fois le surnaturel, procurent ce délicieux petit frisson qu'on est en droit d'attendre d'une bonne histoire dans laquelle l'inattendu domine.
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