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Citation de Linou26


L'un comme l'autre n'étaient pas du genre à se lamenter sur l'iniquité du sort ou à s'interroger sans fin sur les raisons du drame. Ils partageaient le sentiment que la victimisation avait fait plus de dégâts au cours des cinquantes dernières années que les deux guerres précédentes. Cette faculté typiquement nationale à se plaindre sans cesse, à pleurnicher, avait conduit à la LDH, aux Chiennes de garde, à SOS Racisme. Elle avait fait le bonheur des ligues de défense des Juifs, des homosexuels, des sans-papiers, permis aux syndicats et au droit de grève de perdurer, autorisé les revendications assumées des non-fumeurs, des Indignés, des parents des handicapés... Un maillage complet du territoire participant à une ambiance de terreur procédurière qui paralysait les forces vives. Elle avait amené au pouvoir des filous opportunistes et des incompétentes qui ne devaient l'obtention de leur poste qu'au respect des quotas et de la discrimination positive. L'aristocratie - au sens étymologique du terme - s'était transformée en vulgaire oligarchie. Le pays était devenu une nation de mendiants et d'assistés, une contre peuplée d'enfants gâtés et de consommateurs : une République faible, corrompue, avec laquelle ni Jean ni Patrick n'avaient éprouvé la moindre affinité.
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