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Au programme de C à vous la suite :
Invité : François Berléand, Antoine Duléry
F. Berléand & A. Duléry réunis sur les planches
F. Berléand & A. Duléry : Par le bout du nez !
F. Berléand & A. Duléry : psychanalyse présidentielle
F. Berléand & A. Duléry : C'est grave docteur ?
F. Berléand & A. Duléry : Que je t'aime Johnny !
Bébel forever
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Le spectacle me raconte en racontant les autres. C'est histoire d'un homme qui a compris qu'en imitant les héros de son enfance, il se donnait l'excuse de ne jamais la quitter. À la fin d'une représentation, un ami philosophe m'a laissé ce joli mot qui ne me quitte plus désormais : " Tu es admirable, parce que tu sais admirer". Chaque soir, tous ces artistes, morts ou vivants viennent saluer le public et je suis heureux qu'on les applaudisse à travers moi. Je ne me suis jamais senti autant entouré depuis que je joue seul. C'est un étrange et merveilleux sentiment d'avoir à ses côtés des fantômes rassurants"
Niez-vous avoir pris en otage le président du tribunal de Compiègne pour couvrir votre fuite ?
- Comme tout bon citoyen, je me suis réfugié derrière la justice ; je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça.
Mesrine, l’ennemi public n° 1
Ne me raconte plus que tu est innocent. Parce que c'est une insulte à mon intelligence. Et ça me met de mauvaise humeur.
le Parrain
Comme tous les hommes politiques, Mitterrand était un grand acteur. Ceux-là ont en commun avec les comédiens un grand pouvoir de séduction. Comme l'acteur s’efforce de faire croire à une histoire, le candidat persuade le public d'adhérer à son projet. Le "Demandez le programme !" qu'on entend encore dans certains théâtres prouve sans ambiguïté la similitude de nos métiers. Un président en campagne électorale offre une représentation par jour pendant plusieurs mois devant des publics différents chaque jour. Il n'est ni plus ni moins qu'un acteur en tournée. (p. 159)
Rester soi-même tout en jouant un personnage est un savant mélange qui n'appartient qu'aux grands. Gabin était de cette race. Belmondo explique que lorsqu’ils tournaient Un signe en hiver ensemble, il ne voyait chez lui aucune différence entre le cinéma et la vie. S'interrompant brusquement lors d'une conversation, il s'appropriait spontanément les mots d'Albert Quentin comme s'ils étaient siens, pour revenir ensuite au sujet de la discussion sans sourciller. Du grand art ! (p. 112)
Hormis pour Serrault et Hallyday, j'ai souvent accepté d'imiter les acteurs devant ceux-là même qui me le demandaient. Exercice difficile, et périlleux, on voit rarement la copie critiquée par l'original. Il est plus simple de prendre la voix de Vercingétorix ou de Louis XI. D'abord parce que personne ne la connaît, ensuite parce qu'on ne craint pas de les voir rappliquer pour se plaindre ! Avec les autres, les vivants, c'est plus compliqué. (p. 78)
Si on ne se voit pas vieillir, la "pellicule" est là pour vous le rappeler. Le regard du public est impitoyable. Il ne nous pardonne rien. Mais on lui doit bien ça puisque c'est lui qui nous vivre et, par conséquent, vieillir. Tant qu'il ne nous fait pas mourir !... (p. 97)
Un acteur est comme un bon vin. Il se boit tout de suite ou doit vieillir en cave. Parfois, il attend longtemps l'ouverture de sa bouteille mais il n'en est que meilleur. Personne n'est prêt en même temps, et heureusement, car l'embouteillage serait de taille. (p. 53)
"Faites-moi rire !" Vous entendez ça ? On dirait une déclaration de guerre ! Il faut dire que ce dictatorial "faites-moi rire" qui se tapit en chacun de nous est un tue-l'humour comme la mauvaise haleine est un tue-l'amour. (p. 16)
Parlant de Johnny Hallyday : Cette immense star resta le petit enfant abandonné par ses parents et la tristesse qui se logea dans son regard de lion blessé lui conféra, pour toujours, une fragilité bouleversante. (p. 116)