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Critiques de Antoine Laurain (674)
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La femme au carnet rouge

Une agression qui aurait pu se terminer plus mal.... Alors qu'elle rentrait chez elle après une soirée entre amis, Laure se fait attaquer. Un mauvais coup sur la tête et l'agresseur s'en va avec son sac. Evidemment, plus de clé pour pouvoir rentrer chez elle. Laure est contrainte d'aller à l'hôtel, situé en face de chez elle. Racontant sa mésaventure au gardien et lui promettant de revenir payer dès le lendemain, celui-ci accepte de lui fournir une chambre pour la nuit...

Le lendemain, alors qu'il se rendait à son travail, Laurent, libraire de son état au Carnet rouge, découvre un sac à main, posé sur le couvercle d'une poubelle. A bien y regarder, il semble plein. Laurent s'en empare et décide alors de le rapporter au commissariat. L'heure d'attente pour le déclarer aura eu raison de sa patience et il prévient alors les flics qu'il reviendra plus tard. Après sa journée à la librairie, de retour chez lui, il fait ce qu'il n'a encore jamais fait: il ouvre le sac. Celui-ci exhale une odeur de cuir chaud et de parfum féminin. Sortant un à un les objets si personnels de la propriétaire, il les dépose sur la table. Un flacon de parfum, un trousseau de clés, un petit agenda, un briquet doré, un sachet de bonbons à la réglisse, un livre de Modiano dédicacé, un carnet rouge, trois photos... Les objets paraissent innombrables. Il se met alors en tête de retrouver la propriétaire de ce sac...



On se laisse tout simplement porter par cette histoire incroyable, si touchante et romantique. L'on suit la petite enquête de Laurent, personnage si sympathique et lunaire qui s'immiscera dans la vie de Laure presque malgré lui. Antoine Laurain nous offre un roman tendre dans lequel les personnages, de Laure en passant par Laurent ou bien encore Chloé, la fille de ce dernier, se frôlent sans jamais se croiser. L'ensemble est lisse, sans prétention aucune, peut-être convenu mais qu'importe. Ce roman charmant, doux et sensible se lit d'une traite et captive tout autant qu'il émoustille ou amuse. On le déguste comme une bonne recette de pot-au-feu...



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Le service des manuscrits

Il existe, dans les méandres des maisons d’édition, un lieu, plein de fantasmes et qui pourtant, existe bel et bien.



Le service des manuscrits.



Cet endroit où viennent s’échouer les rêves de milliers d’écrivains en puissance. Là où des hommes, des femmes, cherchent la perle rare, LE best-seller de demain …



C’est là qu’arrive, un beau jour, le manuscrit d’un ouvrage intitulé Les fleurs de sucre.



Violaine Lepage, éditrice de son état, va alors partir en quête de l’auteur, en lice pour le Goncourt, et qui demeure introuvable …



Antoine Laurain offre aux amoureux des livres un roman jubilatoire et très bien documenté sur l’univers fascinant des maisons d’éditions. Dans ce jeu du chat et de la souris, Violaine va-t-elle identifier l’auteur de ce livre, avant que le couperet de l’illustre prix ne tombe ?



Ce livre est un petit bonheur de livrorvore, tant il regorge de clins d’œil ! Les premières pages m’ont tout de suite séduites puisqu’on y croise Proust, Houellebecq et Modiano … Rien que ça ! C’est aussi l’occasion de découvrir les coulisses de ce lieu de tous les espoirs. De tous les échecs. A travers une intrigue dont on veut connaître le dénouement …





Véritable plongée dans le petit monde de l’édition et toute ressemblance avec des personnages existants n’est sûrement pas totalement fortuite. Pour le plus grand plaisir des lecteurs avides de découvrir un microcosme, de passer la porte de cet endroit mythique…



Construit comme un roman policier, les anecdotes et pensées autour de la relation entre un écrivain et son éditeur émaillent ce roman et le rendent vraiment intéressant.



Un roman qui se lit très vite tant la plume est agréable. Presque trop court même, tant on aurait aimé continuer à découvrir cet univers !



Un roman qui rappelle à la fois la part de vérité que peut offrir la littérature mais également la part de magie qui existe à travers elle …



Ce roman est disponible demain chez votre libraire!


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La femme au carnet rouge

Un soir à Paris, Laure se fait voler son sac main et se retrouve prise d’un violent malaise qui l’amènera dans le coma pendant près d’une semaine. Au lendemain de cette agression, Laurent met la main sur ce sac à main qui recèle autant de petits trésors de femme que de mystères. Laurent se met en tête de découvrir l’identité de cette intriguante femme au mystérieux carnet rouge. S’en suit une sympathique quête vers l’autre agrémentée des signes de la vie qui pousseront doucement et gentiment ces deux-là à se rencontrer.

Si le roman m’a semblé suivre le même fil que le chapeau de Mitterand, j’ai été assez mitigée durant ma lecture. Le début m’a assez ennuyée et la seconde partie plutôt charmée. Ce que j’ai particulièrement savouré ici, ce sont les nombreuses images de Paris dans un univers très littéraire (Laurent est libraire et Laure possède une belle bibliothèque). À la manière de Sophie Calle cité dans le roman, on retrouve ce côté intrigue à traquer l’inconnu dans la capitale, et au final cela donne un roman très cosy et très chaleureux.
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Le chapeau de Mitterrand

Je ne connais que les magiciens pour faire sortir des lapins blancs sous leur chapeau. Maintenant je sais que le chapeau de Mitterand est tout aussi magique. Dans un dernier souffle, Mitterand n’en démord pas : « Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas ».

Daniel Mercier dine en solitaire aux côtés de François Mitterand quand ce dernier oublie son chapeau. C’est le début de grandes aventures pour Daniel et les autres qui au hasard d’une maladresse, d’un oubli, s’empareront du chapeau aux initiales FM. Ce chapeau semble être possédé de pouvoirs magiques car quiconque le porte voit sa vie changer.

Plus haut de ce chapeau sur la tête, les citoyens chanceux se retrouvent boostés dans leur confiance, avec une force nouvelle de réaliser de meilleures choses.

On est loin du surréalisme, de l’utopie, l’écriture de l’auteur se fond dans une réalité commune. L’accessoire du chapeau est prétexte à une balade dans Paris, à des prises de décisions essentielles pour aller de l’avant. Mitterand a t-il laissé un peu de son âme dans son chapeau, il faut admettre que quelque chose de mystique s’y rapproche. Et pour le plus grand plaisir des lecteurs qui ne s’ennuient pas à suivre les aventures du chapeau de Mitterand.
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La femme au carnet rouge

Un miroir ancien, un parfum poudré, quelques photos, un carnet de pensées, un ticket de pressing, une barrette, un livre dédicacé par Patrick Modiano et un prénom. C’est tout ce dont dispose Laurent pour retrouver la malheureuse propriétaire du sac volé qu’il vient de trouver sur le couvercle d’une poubelle... Aidé par sa fille, ce libraire parisien va très rapidement se prendre au jeu de piste et tenter de découvrir les indices susceptibles de le mener à la mystérieuse Laure. Plus son enquête avance et plus sa fascination pour cette femme qu’il n’a jamais vue, mais dont il connaît les pensées les plus intimes, se fait forte, quasi obsessionnelle. Mais le fantasme sera-t-il à la hauteur de la réalité ?





Dans son nouveau roman, Antoine Laurain nous plonge en plein cœur d’une quête amoureuse pleine de mystères et de rebondissements. Loin du traditionnel « coup de foudre » et de sa fulgurance, les liens entre les personnages se tissent ici pas à pas. La découverte de l’autre se fait à tâtons et l’amour naît de la curiosité aussi bien que du fantasme. Comment ne pas tomber sous le charme de cet homme (libraire qui plus est !) qui se donne tant de mal pour réparer une injustice ? Les chapitres sont courts, le rythme est enlevé et saisissent le lecteur pour ne plus le lâcher ! Le ton quant à lui est léger et ne manque pas d’humour ni de tendresse. On s’attache, s’émeut et se retrouve envoûté par cette petite comédie sentimentale pleine de charme et de douceur ! Un roman qui fait du bien, à lire et à partager !
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La femme au carnet rouge

Un soir, à Paris, Laure se fait arracher violement son sac devant son domicile.

Le lendemain, Laurent trouve le sac abandonné par le voleur. Plein de bonne volonté, il se heurte à l'inertie de l'administration et décide de garder le sac dans un premier temps et de le rapporter plus tard . Intrigué par les objets qu'il contient , attiré par la personnalité de sa propriétaire, presque amoureux… il va s'improviser détective amateur, et essaiera de retrouver la mystérieuse propriétaire du sac .



ll y a des auteurs qui choisissent de raconter des histoires de pirates, de sorciers, des vies très loin de celles qu'ils vivent , et puis il y a Antoine Laurain qui nous parle de ce qu'il connait : Paris, le jardin du Luxembourg, un libraire, des écrivains , Modiano, Sophie Calle et même Babelio (si, si !)… On est entre gens de bonne compagnie ,un peu nombriliste , dans l' entre- soi. Ça aurait pu m'agacer… Ça aurait dû …

MAIS, il est habile Antoine Laurain !

Dans ce décor un peu bourgeois et calme , l'auteur y incorpore un petit "couac " (le vol), une petite enquête , une pincée de suspens, et une quête de l'âme soeur et ça devient une comédie romantique légère et charmante.

Une brillante idée que de partir du "foutoir" d'un sac de femme, pour écrire une histoire d'amour … Oui, vraiment : une idée originale .

J'ai adoré les trois dernières pages , très dans l'esprit d' Amélie Poulain. Elles sont vives et malicieuses, très malicieuses !
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Le service des manuscrits

C’est toujours tentant d’entamer un roman qui parle de l’édition, des écrivains, des livres. Et de ce mystérieux service des manuscrits, que l’auteur nous propose de découvrir, comme le ferait une petite souris.



Marie, qui fait partie de l’équipe, déniche une pépite, c’est assez rare et tout le monde s’excite sur la chose. Seulement voilà, l’auteur est très fuyant, et impossible à rencontrer. Même lorsqu’il se retrouve prétendant à un prix d’automne qui change la donne avant pour l’avenir de l’écrivain que pour celui de la maison d’éditions. Et sans auteur, pas de prix.



Cerise sur le gâteau, le bouquin raconte une histoire de meurtres dont la scène de crime est en tout point semblable à un assassinat qui s’est produit réellement. après la publication. Entre en scène une enquêtrice peu banale, comme se doit de l’être toute enquêtrice réquisitionnée pour la résolution d’une enquête installée dans les pages d’un poalr..



Tout ça c’est sympa, mais c’est juste un peu trop. L’intrigue est trop cousue de fil blanc pour que l’on y croit . C’est une sorte de friandise dont on ne peut pas abuser au risque de ressentir quelques troubles digestifs. Dommage, l’écriture est agréable et les personnages originaux, mais trop c’est trop.



Ce sera sans doute vite oublié.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le chapeau de Mitterrand

Plaisir de lecture !

Antoine Laurain sait capter l’attention du lecteur grâce à une série de petites histoires et de personnages variés qu’il relie, de façon originale, grâce à un chapeau qui passera de mains en mains grâce à un concours de circonstances tout à fait fortuit. Mais pas n’importe quel chapeau, celui de monsieur Mitterand, actuel Président de la République. Enfin, actuel, au moment des faits. Et ce chapeau, remarquable feutre noir, aurait un étrange pouvoir sur ses successifs possesseurs. Vous ne le croyez pas ? Tut tut tut, lisez et vous verrez que je n’invente rien.

« Il le sentait obscurément, quelque chose du Président était resté dans le chapeau, sous une forme immatérielle, mais cette chose portait en elle le souffle du destin. »



J’ai pris grand plaisir à lire ce roman et à me plonger dans les années quatre-vingt parfaitement peintes par l’auteur. On y retrouve actualités, chansons et personnages de l’époque.

Une lecture légère, sympathique et savoureuse !
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Les Caprices d'un astre

Ce n’est pas ma première incursion dans l’univers de l’écrivain, Antoine Laurain et cela ne sera certainement pas ma dernière! Pourquoi ? Car ce livre est une petite pépite et un véritable coup de coeur. Cet auteur parvient à chaque fois à me transporter hors du temps, hors de tous mes tracas et petits bobos du quotidien. Je trouve ces bouquins entourés d’une aura solaire pleine de douceur, d’une atmosphère douillette dont très peu d’auteurs peuvent se targuer d’en maîtriser les ficelles.



Je l’avais découvert par son excellent « Millésime 54 » à l’occasion du Grand Prix des Lecteurs de L’Actu Littéraire (vous pouvez d’ailleurs retrouver ma chronique sur mon blog). Déjà à l’époque, ce livre avait eu le don de m’entourer dans une sorte de cocon littéraire, où je serais bien restée encore un peu de temps et que je n’avais pas du tout envie de quitter.



« Les caprices d’un astre » se déroule une fois encore, en partie, à Paris mais aussi sur les mers du globe il y a près plus de deux cents cinquante ans. Xavier est agent immobilier et quelque peu « perdu » depuis son divorce et le déménagement de son meilleur ami. A la suite de la vente d’un appartement, il fait la découverte d’un télescope ancien avec lequel il va découvrir son voisinage. Deux cent cinquante ans plus tôt, l’astronome Guillaume Le Gentil de la Galaisière (personnage ayant réellement existé) est missionné par le Roi de France, Louis XV, pour aller observer dans les Indes le passage de Venus devant le Soleil.



Comment le destin de ces deux hommes vont s’entremêler ? Je ne vous le dirai pas afin de ne pas gâcher votre plaisir et peux vous dire que vous en aurez beaucoup si vous venez à lire ce roman. Au travers de ces deux destinées semblant aux premiers abords à mille lieues l’une de l’autre, c’est une magnifique histoire qui nous est contée par la sublime plume d’Antoine Laurain.



Tout comme pour « Millésime 54 », il part d’un banal objet, le fameux téléscope, et l’imbrique dans une formidable histoire qui captive le lecteur, grâce à des sauts dans le temps (où j’ai appris plein de choses sur les îles inexplorées par exemple) mais aussi par la magie enchanteresse des coïncidences. Les personnages sont incroyablement touchants et attachants, bien loin de la guimauve dégoulinant d’une banale comédie roman-tique.



Vous l’aurez compris : ce livre est un vrai coup de coeur pour ce mois de février pluvieux et tristounet. Le talent d’Antoine Laurain aura eu le don par son dernier roman d’apporter un brin de lumière et de me faire voyager sans quitter mon divan. Je ne peux que l’en remercier ! Et j’ai envie de dire et même de crier : ENCORE s’il vous plaît!!!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La femme au carnet rouge

J’avais tellement aimé « le chapeau de Mitterrand », que j’ai hésité avant d’acheter « La femme au carnet rouge ». J’ai attendu qu’il passe en poche, puis l’ai mis dans ma PAL. Je n’osais pas me lancer dans la lecture de ce livre.

Et puis finalement, j’ai fini par céder à la tentation. Il me tendait les bras, je ne pouvais plus résister, le laisser de côté.



Et que ne l’ai-je fait plus tôt ! C’est une histoire pleine de fraicheur, de tendresse et d’émotion. On suit Laurent dans son périple pour retrouver la propriétaire du sac à main qu’il a trouvé abandonné sur une poubelle, un matin avant d’aller prendre son café. Il n’aura de cesse de la retrouver. Je pense que beaucoup de femmes rêvent de rencontrer un homme tel que Laurent !



J’ai ressenti de la tendresse pour Belphégor et Poutine. Ben oui quoi ! De plus, Laurent m’a donné envie de découvrir les écrivains (je ne les connaissais pas tous), dont il parle dans le livre. Ah oui, parce qu’en plus, il est libraire !



Si vous voulez connaître la suite de l’histoire, alors plongez-vous dans ce livre, vous ne le regretterez pas ! Il est plein d’optimiste et c’est un bon livre pour l’été. Il fait du bien au moral.

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Le service des manuscrits

J'ai lu ce roman rapidement, comme on suce un petit bonbon acidulé. La douceur des phrases associée à une certaine acidité de l'intrigue en a aiguisé ma perception et accéléré mon appétit de découvrir le dénouement de cette histoire.

Les pages se tournent et la trame apparait d'emblée attachante servie par une écriture élégante émaillée de savoureuses petites digressions de quelques lignes.

Ce jouissif chassé-croisé entre une affaire de meurtre et la vie d'une maison d'édition qui reçoit un manuscrit d'un inconnu digne d'obtenir le prix Goncourt m'a capté instantanément.

La vie personnelle et professionnelle de l'éditrice Violaine Lepage femme énergique et libérée ce qui n'est, soit dit en passant, pourtant pas si facile sera dévoilée, fouillée et ne me laissera pas indifférent.

Antoine Laurain que je suis ravi d'avoir découvert lors de récentes investigations dans la boite à livres de ma commune m'a offert ici un séduisant roman ciselé comme une fleur de sucre de pâtissier mais un peu carnivore tout de même.

Comme je n'y connais rien en matière d'écriture et que c'est un peu le sujet de ce roman je qualifierai le style de l'auteur de « désinvolte étudié » ce qui ne veut surement pas dire grand-chose mais qui pour moi est représentatif d'un écrivain qui maitrise parfaitement son sujet et qui, sans en avoir l'air, sait le mettre en valeur.



« …Ça vous fait jouir de refuser les manuscrits des braves gens et de publier vos copains.

Editeurs = ordures. Ennemis du peuple ! »



Même si Laurain était mon copain, je l'aurais édité quand même pour que vous puissiez gouter à ce petit roman polissé qui a du chien.



Au passage, je remercie la mairie qui a eu la bonne idée de disposer une ancienne cabine téléphonique de l'époque filaire à cet endroit stratégique.

Je remercie également l'inconnu (e) qui a, par sa grande gentillesse pensé à déposer ce roman pour que d'autres s'en régale.

Et enfin, je me félicite de passer tous les jours devant cet édicule qui considérablement enrichit ma culture et qui sans cesse de livres m'élève un monticule.



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Millésime 54

Et si un verre de vin vous faisait remonter le temps ?



C'est ce qui va arriver à quatre des habitants d'un immeuble. Bien qu'ils ne se fréquentent pas, des évènements inattendus les amènent à partager une agréable soirée autour d'une bouteille de Château Saint-Antoine 1954. le lendemain, chacun retourne à sa vie et ses occupations quotidiennes, sauf que ça va légèrement déraper : ils ne sont plus en 2017 mais en 1954 !!



Malgré ce saut dans le temps et la présence d'Ovnis (même de très loin !), ce n'est pas un livre de SF à proprement parlé. le peu d'éléments apportés pour expliquer ce phénomène et ses conséquences ne sont pas très plausibles et carrément stéréotypés. Mais ce n'est absolument pas dérangeant car on se rend vite compte que le coeur de l'histoire est ailleurs.



Il s'agit surtout une escapade dans le temps, dans un Paris des années cinquante, sa vie de quartier, de proximité, son ventre (les Halles), ses petits commerces, ses bistrots où se prenaient les nouvelles des uns et des autres et du monde. Nos quatre protagonistes vont même y croiser émerveillés des célébrités telles que Jacques Prévert, Robert Doisneau, Marcel Aymé, Jean Gabin, Edith Piaf, Audrey Hepburn, etc… Ils vont aussi, avec plus d'émotions et de curiosité encore, aller à la rencontre de leur propre histoire familiale, la mémoire de leurs aïeux ou de leurs rêves.



Un livre distrayant mais qui est un peu trop cousu de fil blanc, un peu trop pétri de bons sentiments aussi. Mais j'ai apprécié son petit cachet suranné, cette atmosphère nostalgique d'une époque où l'on prenait le temps de se parler, de vivre, de s'entraider, même si cette image a tendance à être enjolivée, comme un souvenir lointain dont on aurait conservé que le meilleur peut être.

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La femme au carnet rouge

Un livre qui nous emporte avec douceur dans un suspense, une quête

Une agression, Laure se retrouve sans son sac, et se rend compte alors de tout ce qu'on n'a plus quand on a perdu son sac : clés, numéros de portable, agenda, parfum, mouchoirs ... oui, elle saigne, et il est près de 2h du matin.

Que faire ? Elle va tenter de surmonter le choc, en face de son logement, un hôtel ...



Un peu plus tard, Laurent trouve un beau sac mauve dans une rue, un sac mauve avec des effets personnels, un carnet rouge ... tiens, justement, lui qui est libraire au Cahier rouge ... malgré lui, il va devoir essayer de retrouver Laure. Il tente de rendre le sac à sa propriétaire, mais qui est cette femme ? sans papiers d'identité, comment la retrouver ?



Un jeu de piste romanesque commence dans Paris ... un sac, un carnet, un livre dédicacé ... Laurent et Laure se rencontreront-ils ?
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Le chapeau de Mitterrand

Véronique ayant emmené Jérôme, leur fils, chez ses parents pour un court séjour, Daniel, seul, décide d'aller dîner dans une brasserie parisienne. Il a de la chance, un client s'est désisté, il hérite de la table où le conduit le serveur. Dégustant son plateau de fruits de mer, il ne remarque pas l'arrivée des occupants de la table voisine lorsqu'on lui demande si cela ne le dérange pas qu'un manteau et un chapeau soient posés sur la banquette à côté de lui ; il lève la tête et surprise, il s'agit du Président, François Mitterrand. Daniel Mercier traîne son repas en longueur, il veut bénéficier le plus longtemps possible de sa proximité avec le Président. À l'issue du repas, lorsque François Mitterrand quitte l'établissement, il oublie son chapeau. Daniel s'en empare et, le lendemain, lors d'une réunion d'entreprise, Daniel prend de l'assurance avec la conséquence qu'il se voit confier la direction d'une agence à Rouen. Le chapeau lui porte chance, il a changé sa vie. Un jour, il l'oublie dans un train ...

Début des aventures d'un chapeau qui transforme les différentes personnes qui portent ce précieux couvre-chef. Antoine Laurain nous balade avec beaucoup d'humour dans la France des années quatre-vingt. Une lecture agréable et divertissante.



Challenge Petits plaisirs 2017 – 191 pages

Challenge Atout prix 2017 – Prix Relay des voyageurs 2012 – Prix Landerneau – Découvertes – 2012

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La femme au carnet rouge

Laurent, libraire, découvre par hasard un sac abandonné sur une poubelle dans la rue. Intrigué, ce sac a l'air tout neuf et semble rempli.

Lorsqu'il se décide finalement à jeter un œil à l'intérieur du beau sac violet, il n'y trouve aucune indication précise quant à la propriétaire. Après avoir observé minutieusement chaque objet dont un carnet rouge, il tente de retrouver cette femme dont il se sent de plus en plus proche.



J'ai apprécié découvrir cette douce comédie romantique qui se lit très rapidement presque trop vite et on aimerait que l'histoire se prolonge encore un peu.



A découvrir!
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Le chapeau de Mitterrand

Quel(s) point(s) commun(s) entre Daniel Mercier, Fanny Marquant, Pierre Aslan et Bernard Lavallière en 1986 ? Aucun, a priori, si ce n'est que chacun va posséder à tour de rôle un même chapeau, et pas n'importe lequel : le célèbre feutre de François Mitterrand, le vrai, avec ses initiales dorées. Au gré du hasard, il passe entre ces mains et chamboule les existences, doté des pouvoirs magiques que chacun veut bien lui conférer.



Une fable très amusante, truffée de remarques grinçantes. Une réflexion intéressante sur les superstitions à vertu thérapeutique. Et surtout, un portrait subtil et acéré des années 80 - ou de "nos années Mitterrand", formule des nostalgiques (nostalgiques de leur jeunesse, bien sûr ). Esquissés en quelques traits, Michel Polac, le tandem Mourousi-Augry, Gainsbourg et l'abominable JR reviennent plus vrais que nature. On revisite aussi l'émergence de Canal Plus, l'apogée du Minitel, quelques tubes du "Top 50", les controverses sur les colonnes de Buren et la Pyramide du Louvre... La droite conservatrice, terrorisée par 'les communistes dans le gouvernement' se fait égratigner, mais à peine plus que la gauche caviar...



Roman percutant et très drôle.
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Le service des manuscrits

Voila! le titre de ce roman m'a attiré comme un ours humant un pot de miel!. Chouette je me disais, le roman se déroule dans le milieu de l'édition Parisien qui en fait rêver sûrement plus d'un ou d'une babelionaute ici ! bref une ode à nos chers livres et auteurs!..



Hélas, l'histoire de cette éditrice parisienne, kleptomane prénommée Violaine, veut faire publier pour concourir au prix Goncourt, un manuscrit d'un mystérieux auteur qui ne veut pas dévoiler son identité...un peu du déjà vu, isn'it ? allez voir du côté du roman " Le Mystère Henri Pick" de David Foenkinos, adapté au cinéma et interprété par l'excellent Fabrice Lucchini !

..se mélange alors une intrigue policière qui s'inspire de ce manuscrit. le commissaire Maigret n'est pas loin...!.le lecteur devine avec facilité les tenants et les aboutissants, l'intrigue policière "tirée un peu par les cheveux". Beaucoup d'auteurs célèbres et de références cités, le style est "facile" on est très loin des supers scénarios d'olivier Marchall !..bref je me suis ennuyée...service compris, cela a manqué de poivre et de mystère! Dommage, rendez-vous manqué !



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La femme au carnet rouge

A Paris, une femme se fait agresser et on lui vole son sac. N’ayant plus ses clés, elle décide d’aller passer une nuit à l’hôtel en face de chez elle. Laurent, un libraire du quartier, retrouve son sac mais comme ses papiers ont disparu il va mener l’enquête pour retrouver la propriétaire. Il dispose pour cela de tout un tas d’objets et d’indices qui se trouvent encore dans le sac. ● Le meilleur qualificatif pour ce roman est à mon sens « sympathique ». C’est une lecture confortable, on se laisse porter par un fil narratif simple et sans surprise. Tout est prévisible, surtout la fin. C’est de la littérature « feel-good », c’est aussi de la « chick lit ». On ne peut pas dire que c’est mauvais, mais on ne peut pas dire non plus que c’est bon. Le style est d’une grande platitude. A cet égard, les nombreux auteurs cités (Modiano, Sophie Calle, Mallarmé…) surprennent car on est vraiment très loin d’eux. C’est un procédé que Guillaume Musso affectionne aussi, pour autant que j’aie pu m’en rendre compte – je n’ai lu qu’un livre de lui, dans lequel il n’arrêtait pas de vouloir se mettre dans le sillage d’auteurs incommensurablement plus grands que lui… ● Je comprends le succès de ce genre de livres mais pour ma part je n’en lirai pas d’autre de cet auteur.
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Le chapeau de Mitterrand

Le chapeau, simple accessoire de mode ? Pas pour Antoine Laurain qui dans ce roman auréole un chapeau en feutre noir d'une mystérieuse aura. Voyageant de tête en tête étrangère l'une à l'autre, ce chapeau va allumer ou ressusciter la pulsation de dignité ou de courage qui était en sommeil chez des personnages fragilisés pendant trop longtemps. Par quel processus le chapeau bouleverse la vie des gens qui le portent ? le fait qu'il appartienne à François Mitterrand a-t-elle une incidence sur ces phénomènes ?



Antoine Laurain préfère entretenir le mystère dans ce roman à la simplicité enveloppante. Pas de trame dense ni d'écriture ample, le chapeau de Mitterrand est avant tout une jolie histoire avec des personnages attachants que l'on aime voir reprendre goût à la vie, retrouver confiance en eux, lutter avec autorité contre les tourments de la vie avant de tracer le chemin de leur vie. Un roman léger avec un dénouement inattendu.





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Le chapeau de Mitterrand

J'étais partie pour écrire un truc sympa sur le chapeau de Tonton. Situé en 1986, année de mes 12 ans, Laurain m'a replongée dans cette bienheureuse adolescence bercée par l'insouciance des années 80.



Puis ce matin : George Michael est mort. Geor-ge-Mi-chael-est-mort. Choc.

Non pas que j'étais fan, moi c'est Madonna (No comment svp, on ne touche pas à Madonna même trente ans après, ma pote d'enfance ça se respecte).

Sauf que dans les 80's, tu ne pouvais pas trop y échapper au George Michael. Et je l'aimais bien. Puis t'as forcément connu la copine qui te couinait du "wake me up" dans les oreilles en bavant devant le garçon tellement il était trop bôôô... Car on se fichait déjà pas mal du talent tant que y'avait la beau-gosse attitude. Bieber n'a rien inventé.



Mais tandis que Bieber chante encore (dans la série mauvaise nouvelle du jour), George Michael s'est éteint. Comme Whitney Houston et Prince avant lui. Ou Michael Jackson. Et là ça fait beaucoup pour la "vieille" que je suis (toujours rassurant les guillemets) et qui voit, comme qui dirait, tous ses potes partirent. Parce que j'ai partagé pas mal de temps avec ces types et qu'à dix ans près ils ont mon âge... Et ça, ça te chamboule un chouïa.



Alors ton passé redéfile sous tes yeux. Tiens, le même passé qu'en lisant Antoine Laurain. Mais alors que la lecture t'arrachait des sourires nostalgiques, le décès de George te fout un sacré bourdon.



Et tu revois ton walkman avec cette cassette de Cindy Lauper tellement usée que tu la rembobinais avec ton HB planqué au fond de ta Tann's. Tu sens encore dans la poche de ton jean's trop court cette précieuse pièce d'un franc que tu ne devais surtout pas perdre pour appeler môman à la cabine du collège le midi. Tu suis les jeux de vingt heures sur FR3 quand t'apprenais chaque soir des nouveaux mots avec Maitre Capelo. Puis JR et Sue Ellen que tu ne ratais surtout pas pour faire comme môman qu'étais méga fan, enfin surtout de Bobby. Et tu retrouves le sourire en pensant à ta chambre tapissée de ta Madonna (Popopop, on ne touche toujours pas, merci). Cette même chambre où Jules Verne, Alice et les 6 compagnons t'entraînaient au bout de la nuit avec les démons de minuit...



J'étais donc partie pour écrire un truc sympa disais-je... Sur les années 80. Sur Laurain. Sur Mitterrand et son chapeau. Puis j'ai allumé BFM... J'ai vu, j'ai entendu, j'étais vaincue. de nostalgie heureuse je passai à coup de blues du jour. Direz merci à George Michael.

Mais le bouquin est top.



Et qu'on se rassure : le premier de l'an, je souhaiterai encore "bonne année". Me sens quand même pas assez vieille ni déprimée pour le "bonne santé". Faut pas déconner.



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