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Citations de Antoine de Saint-Exupéry (3235)


Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.
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Antoine de Saint-Exupéry
Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
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On ne voit bien qu'avec le coeur.L'essentiel est invisible pour les yeux.
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Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.
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Et si tu regrettes quelque chose tu es aussi absurde que celui-là qui regretterait de n'être point né à une autre époque ou petit alors qu'il est grand ou dans une autre contrée et qui puiserait dans ses absurdes rêveries son désespoir de chaque instant. Fou celui qui se ronge les dents dont le passé qui est bloc de granit et révolu. Accepte ce jour comme il t'est donné au lieu de te heurter à l'irréparable.
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On ne bâtit rien sur l'esclavage, sinon des révoltes d'esclaves.
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Il n'est plus d'uniformité. Tout s'oriente. Un silence même n'y ressemble pas à l'autre silence. Il est un silence de la paix quand les tribus sont conciliées, quand le soir ramène sa fraîcheur et qu'il semble que l'on fasse halte, voiles repliées, dans un port tranquille. Il est un silence de midi quand le soleil suspend les pensées et les mouvements. Il est un faux silence, quand le vent du nord a fléchi et que l'apparition d'insectes, arrachés comme du pollen aux oasis de l'intérieur, annonce la tempête d'est porteuse de sable. Il est un silence de complot, quand on connaît, d'une tribu lointaine, qu'elle fermente. Il est un silence du mystère, quand se nouent entre les Arabes leurs indéchiffrables conciliabules. Il est un silence tendu quand le messager tarde à revenir. Un silence aigu quand, la nuit on retient son souffle pour entendre. Un silence mélancolique, si l'on se souvient de qui l'on aime.
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Demain, nous ne dirons rien non plus. Demain, pour les témoins, nous serons des vaincus. Les vaincus doivent se taire. Comme les graines.
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Fabien erre sur la splendeur d'une mer de nuages, la nuit, mais plus bas c'est l'éternité. Il est perdu parmi des constellations qu'il habite seul. Il tient encore le monde dans ses mains et contre sa poitrine la balance. Il serre dans son volant le poids de la richesse humaine, et promène désespéré, d'une étoile à l'autre, l'inutile trésor qu'il faudra bien rendre.
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En face de Rivière se dressait, non la femme de Fabien, mais un autre sens de la vie. Rivière ne pouvait qu'écouter, que plaindre cette petite voix, ce chant tellement triste, mais ennemi. Car ni l'action, ni le bonheur individuel n'admettent le partage: ils sont en conflit. Cette femme parlait elle aussi au nom d'un monde absolu et de ses devoirs et de ses droits. Celui d'une clarté de lampe sur la table du soir, d'une patrie d'espoirs, de tendresses, de souvenirs. Elle esigeait son bien et elle avait raison.
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Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle-seule elle est plus importante que
vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelques fois se taire. Puisque c'est ma rose.
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Les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur.
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L'autorité repose d'abord sur la raison. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner.
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Regardez le ciel. Demandez-vous: Le mouton a-t-il oui ou non mangé la fleur? Et vous verrez comme le monde change... Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d'importance!
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Ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir.
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Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien-sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée [ ... ] Puisque c'est ma rose.
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... la guerre n'est point une aventure véritable, elle n'est qu'un ersatz d'aventure. L'aventure repose sur la richesse des liens qu'elle établit, des problèmes qu'elle pose, des créations qu'elle provoque. Il ne suffit pas, pour transformer en aventure le simple jeu de pile ou face, d'engager sur lui la vie et la mort. La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie.
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Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur...
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"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."
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Pourtant la nuit montait, pareille à une fumée sombre, et
déjà comblait les vallées. On ne distinguait plus celles-ci des
plaines. Déjà pourtant s’éclairaient les villages, et leurs constellations se répondaient. Et lui aussi, du doigt, faisait cligner
ses feux de position, répondait aux villages. La terre était
tendue d’appels lumineux, chaque maison allumant son
étoile, face à l’immense nuit, ainsi qu’on tourne un phare
vers la mer. Tout ce qui couvrait une vie humaine déjà scintillait. Fabien admirait que l’entrée dans la nuit se fît cette
fois, comme une entrée en rade, lente et belle.
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