Sa mère, femme nerveuse et excentrique, un jour qu'elle était avec lui et qu'elle avait croisé dans l'escalier je ne sais quel homme ivre et hideux, lui avait baisé la main . "Maman, s'ettonna-t-il, pourquoi fais-tu cela ? _ C'est un poète !" répondit-elle. D'après lui, elle avait eu raison. Si elle avait baisé la main d'un général ou d'un sénateur, cela aurait été de la servilité, de la bassesse, on n'aurait pu inventer pire conduite pour une femme cultivée, tandis que baiser la main d'un poète, d'un peintre ou d'un compositeur, c'était naturel...