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Citations de Antonin Varenne (262)


La guerre ne forme pas la jeunesse, elle la viole.
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Les paysans savent à quelle vitesse leur trace s’efface. La terre est un outil de travail qui donne tant qu’on a la force de le faire. Il reconnaissait que les dégâts mécaniques risquaient de pourrir la vie, mais la nature (...) n’avait pas besoin qu’on la défende. Elle nous boufferait tout cru si on lui tournait le dos quelque temps.
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"A chaque fois que je regarde un feu, je me dis la même chose. Que les premiers souvenirs sont toujours des feux de camp entre gamins et que les vieillards, à la fin de leur vie, tirent des fauteuils devant les cheminées pour s'en rappeler."
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Nous sommes deux rêves qui gardent un souvenir l'un de l'autre.
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- Les Indiens ne se serrent pas la main, peut-être la seule chose que nous aurions dû apprendre de vous. Malheureusement, tellement de mensonges ont été scellés par une poignée de main que nous sommes devenus réticents à cette tradition.
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Sa tête tomba en arrière dans la main de l'homme. Les muscles du cou ne la soutenaient plus, Arthur sentait le crâne peser dans sa paume. Elle le regardait toujours.
Trop jeune pour arriver à partir en paix ; la peur, plus forte que tout, de crever seule sans savoir pourquoi.
- Je peux rien faire pour toi, petite.
Son coeur battait encore et elle le suppliait, avant qu'elle ne puisse plus entendre, de dire quelque chose. Bowman approcha sa main de son visage. La jeune fille, voyant les doigts se poser sur ses yeux, eut un sursaut de panique.
- Chhh. C'est pas moi qu'il faut regarder. Faut pas avoir peur. C'est ton moment, petite. Respire. Y a plus rien d'autre. Juste encore un peu d'air.
Son corps se détendit. Sa poitrine se souleva lentement, puis Arthur sentit sur sa main l'air expulsé de la bouche, un petit souffle tiède, qui s'arrêta(...)
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- Nous aussi, nous avons fait la guerre. Pascal et moi. Le sujet ne lui plaît pas beaucoup.
- Je m'en doutais.
- Vraiment ?
- À cause de votre âge, et puis... C'est surtout les yeux. Comme mon père.
- Que voulez-vous dire ?
- Je sais pas. Comme si tout ce que vous attendiez, c'était quelque chose qui vous fasse sourire, et que le reste était trop douloureux. Mon père sourit comme ça, quand ça lui arrive. Ça l'illumine, parce qu'il a l'air d'arriver d'un endroit où le rire n'existe pas.
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Les plus belles alliances sont des promesses de guerre.
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La première bataille dans une guerre, c'est de savoir attendre.
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[Il] lui avait tout expliqué. Que l'on n'échappe pas aux pièges que l'on pose derrière soi, qu'un jour ou l'autre, l'on revient sur ses pas pour y tomber. Que les situations peuvent manquer de sens mais jamais de logique, et que la logique manque d'imagination.
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On ne peut pas échapper à ce qu'on est et qui on était. C'est une illusion de croire qu'on pourra changer. On fait fausse route mais on n'en a pas d'autres à suivre.
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Fuir le sommeil n’était plus possible. Bowman tournait en rond, luttant contre les souvenirs qui pullulaient sur son ennui comme les vers sur une gangrène. Les douleurs des cicatrices revenaient, son dos se voûtait, ses jambes pliaient sous son poids quand il marchait jusqu’à China Court, serrer les poings lui faisait mal. Bowman n’avait pas compris à quel point la routine, cette discipline quotidienne depuis cinq ans qu’il travaillait à la brigade, le faisait tenir debout.
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- Qu'est-ce qu'on peut dire à quelqu'un qui va crever?
(...)
- Quand on meurt, on est seul. Le reste, c'est des conneries.
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Le siège de la Compagnie était un bâtiment arrogant, mais pas un palais ni un fort. Des bureaux, des actionnaires, des administrateurs et leurs clercs. Regardant passer dans le hall ces employés zélés, Bowman eut un sourire mauvais. Il était le seul à porter ici le véritable uniforme de la Compagnie. Parce qu'il fallait bien, au bout des bras de l'East India étendus sur le monde, des doigts sales comme le sergent Bowman pour amasser ses richesses.
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Le sel (...), c’est pour que la vie ait toujours du goût, et le pain pour que tu manques jamais de rien.
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- Parce qu'une bagarre, c'est comme une guerre : faut connaître le vainqueur pour savoir qui avait raison de se lancer dedans. Et que parfois c'est celui qui voulait pas se battre qui gagne. Alors c'est lui qui avait raison.
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Jesse Owens, quatre médailles d'or aux J.O de Berlin en 1936, déclarait en son temps : « Non, Hitler ne m'a pas snobé, il m'a serré la main, mais les journalistes n'ont pas publié la photo parce qu'ils ne voulaient pas donner une image positive du chancelier. C'est Roosevelt qui m'a snobé quand je suis rentré aux États-Unis. Pas une rencontre, pas un télégramme. Roosevelt était en campagne et ne voulait pas se mettre les électeurs du Sud à dos. Quand je suis rentré chez moi, il a fallu que je retourne m'asseoir à l'arrière du bus avec les nègres. »
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Face au prérequis, au préconçu, au préempté, au prémédité et au prédit, les êtres libres inventent encore leur voie.
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Ce que nous croyons intime et unique est en fait toujours d'une grande banalité. Tout le monde a le mêmes secrets, nos vies ne laissent que peu de possibilités aux vraies différences.
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C’est l’intérêt, le besoin et parfois le manque qui décident de vos choix. L’homme parfait, pour une junkie, c’est un dealer. Avoir ce dont on a besoin, ne jamais manquer. Les amis, les connaissances, tous ont à voir avec ce qu’on veut obtenir.
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