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Livres mentionnés :
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- Cité 19 (tome 1), de Stéphane Michaka (éd. Pocket Jeunesse) : http://amzn.to/1OMDns2 *
- Belle Époque, d'Elizabeth Ross (éd. Robert Laffont - Collection R) : http://amzn.to/1QsxgGW *
- 14-14, de Silène Edgar & Paul Beorn (éd. Castelmore) : http://amzn.to/1QuDpIN *
- Big Easy, de Ruta Sepetys (éd. Gallimard Jeunesse) : http://amzn.to/1QTwbID *
- Sweet Sixteen, d'Annelise Heartier (éd. Casterman) : http://amzn.to/1QuDKLy *
- le Lecteur de cadavres, d'Antonio Garrido (éd. le Livre de Poche) : http://amzn.to/1Ugy7k2 *
- La Malédiction du Roi (The Cousin's War, tome 6), de Philippa Gregory (éd. Hugo & Cie) : http://amzn.to/1RVMh9M *
- L'École de la nuit (Le Livre perdu des sortilèges, tome 2), de Deborah Harkness (éd. le Livre de Poche) : http://amzn.to/1T0gLsG *
- La Baronne meurt à cinq heure (Voltaire mène l'enquête, tome 1), de Frédéric Lenormand (éd. le Livre de Poche) : http://amzn.to/24l37DY *
- La Neige et la cendre (Outlander, tome 6), de Diana Gabaldon (éd. J'ai Lu) : http://amzn.to/1QsxP3n *
- Carnaval, de Ray Celestin (éd. Le Cherche-Midi) : http://amzn.to/1QakQHU *
- La Couleur des sentiments, de Kathryn Stockett (éd. Babel) : http://amzn.to/1mRkiuH *
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Tout le monde sait que, depuis leur enfance, les femmes de la haute société embellissent leurs pieds en les entourant de bandes qui les compriment et empêchent leur croissance. Mais ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette déformation douloureuse, qui transforme leurs extrémités en moignons de la taille d’un poing, est différente chez chaque femme. Comprimés par les bandages, les gros orteils se déboîtent vers l’arrière et les autres orteils vers la plante du pied, les pliant et les serrant jusqu’à ce que les ligatures et la marche terminent le travail. Un résultat difforme et, par chance, différent chez chaque jeune femme. Même si elles ne montrent jamais leurs pieds de lotus en public, elles les cajolent et leurs servantes en prennent soin en privé. Ainsi donc, toute femme, même sans visage, serait facilement reconnue par ces mêmes servantes par le simple examen de ses moignons.
Il était victime d’une étrange maladie dont les dieux l’avaient frappé à sa naissance et dont il avait pris conscience le jour où sa mère, en trébuchant, avait renversé sur lui un chaudron d’huile bouillante. Il n’avait que quatre ans et sa seule sensation avait été la même que lorsqu’on le lavait à l’eau tiède. Mais l’odeur de chair grillée l’avait averti que quelque chose d’horrible était arrivé. Son torse et ses bras, brûlés à jamais, gardèrent les traces. Depuis ce jour-là, les cicatrices lui rappelaient que son corps n’était pas comme celui des autres enfants et que même si l’absence de douleur était une chance, il devait faire très attention à ne pas se blesser. Car s’il ne sentait pas les coups, si la douleur causée par la fatigue l’affectait à peine et s’il pouvait faire des efforts jusqu’à l’épuisement, il lui arrivait aussi de dépasser ses limites physiques sans s’en rendre compte et de tomber malade.
- Le lecteur de cadavres... curieux nom. C'est toi qui l'as choisi ? - Il le scruta de bas en haut en tournant autour de lui.
- Non. Non monsieur. - Ci observa ses petits yeux vifs briller sous des sourcils fournis.
- Bien. Et que signifie-t-il ? - L'homme aux cheveux blancs continua à tourner autour de Ci.
- J'imagine qu'il fait référence à mon habileté pour observer les cadavres et comprendre les causes de la mort. On me l'a donné à l'académie ou j'étudie... où j'étudiais, corrigea-t-il.
Depuis qu’il était petit, il avait vu la mort comme un fait naturel et inévitable, quelque chose de familier qui survenait constamment autour de lui : les femmes mouraient en couches ; les enfants venaient au monde mort-nés ou étaient noyés quand leurs parents n’avaient pas les moyens de les nourrir ; les vieux mouraient dans les champs, épuisés, malades ou abandonnés ; les inondations emportaient des villages entiers ; les typhons et les vents de tempête s’acharnaient sur les imprudents ; les mines prenaient leur dû ; les fleuves et les mers réclamaient le leur ; les famines, les maladies, les assassinats… La mort était aussi évidente que la vie, mais beaucoup plus cruelle et plus inattendue.
Un arbre est toujours responsable de ses fruits, mais un fruit ne peut l'être de son arbre.
Pourtant je suis certain que si tu cherches en toi, tu trouveras des raisons d'être fier de ton père. Je les vois dans ta sagesse, dans tes expressions, dans ton éducation. (P394)
Comme le voulait la coutume, Feng refusa trois fois le présent avant de l’accepter.
— Tu n’aurais pas dû prendre cette peine.
Il rangea le paquet sans l’ouvrir, car le contraire eût signifié qu’il accordait plus d’importance au contenu qu’au geste lui-même.
La connaissance ignore les murailles, les limites ou les compartiments. Elle n’entend rien non plus aux préjugés.
Anniversaire : Les Chinois ne comptent pas l’âge des personnes de la même façon que les Occidentaux. En Occident, une personne a un an de plus le jour de l’anniversaire de sa naissance, alors que tous les Chinois ont un an de plus le même jour, qui coïncide avec l’entrée dans la nouvelle année célébrée à la première lune du mois de février. Ainsi, un enfant chinois né en novembre a-t-il un an au début de février alors que trois mois seulement se sont écoulés depuis sa naissance. c’est la raison pour laquelle la date de naissance n’était enregistrée que pour le calcul de l’horoscope, mais pas pour celui de l’âge.
(issu du Glossaire en fin de volume).
- Aimer serait-il un délit ?
- Non. Je ne crois pas. L’amour est un dévouement inconditionnel, sans rien demander en échange, n’est-ce pas ?
Un arbre est toujours responsable de ses fruits, mais un fruit ne peut l’être de son arbre. Pourtant, je suis certain que si tu cherches en toi, tu trouveras des raisons d’être fier de ton père.