Citation de steka
Gaï loucha vers Maxime. Son ami Mak était assis, les jambes repliés sous lui, immense et brun, immobile comme un roc, ou plutôt non, comme un énorme accumulateur prêt à se décharger à tout moment. (...) Brusquement, Gaï pensa que son ami Mak n'était plus le même qu'avant. Il se rendit compte alors que, depuis longtemps déjà, Mak avait perdu son fameux sourire éblouissant, que, depuis longtemps déjà, ses yeux n'avaient plus leur tendresse caressante, mais étaient devenus durs et vitreux. Et Gaï se rendit compte également que son ami Mak avait depuis longtemps cessé de s'agiter dans tous les coins comme un chiot joyeux et curieux, mais qu'il était devenu réservé. Une certaine sécheresse lui était venue, une attention mûre et affairée comme orientée vers un but visible, connu de lui seul.
