C’EST TOUT MOUILLÉ
Sur le banc du parc
Un seul baiser est une
Des mille petites feuilles
Comme le sexe est d’avril !
Quand il pose la tête sur ses cuisses
Les mains levées pour la courber jusqu’à lui
Elle se courbe en une fois la robe
On en voit mieux le gris
Comme sa chemise est tiède sa poitrine !
Courbée le rejoint à la bouche
Comme une fatigue qu’on dit le désir
Quelle joie ? Demain
Il n’y aura pas ce parfum