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3.76/5 (sur 25 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1902
Mort(e) à : Los Angeles , 1930
Biographie :

Armitage Trail était un auteur américain.

Né Maurice Coons, il a commencé à écrire à l'âge de seize ans et a ainsi écrit un certain nombre de romans policiers pour des magazines.

Il est connu pour son roman « Scarface », paru en 1929 et illustrant la montée du gangster Al Capone. Celui-ci a été adapté en film en 1932 et fut réalisé par Howard Hawks .

Il a été payé 25.000 dollars pour les droits de « Scarface » et a aidé à l'adapter à l'écran.

Il a également écrit, en 1929 ,un roman sur lequel le film « Le Treizième des clients » (sorti en 1932 ) est fondé.

Il est mort subitement, d'une crise cardiaque, au Paramount Theatre à Los Angeles.

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Bibliographie de Armitage Trail   (2)Voir plus

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Présentation des trois nouveaux ouvrages de la collection Rivages/Casterman/Noir Découvrez la séance dédicace des auteurs Romain Renard, Christian de Metter et Will Argunas à l'espace passion BD du magasin Fnac Forum des halles. Leurs nouveaux ouvrages respectifs sont parus dans la collection Rivages/Casterman/Noir, qui s'étoffe de nouvelles perles mois après mois, pour notre plus grand plaisir. L'Homme Squelette de Will Argunas : Les enquêtes de la célèbre police tribale navajo de Tony Hillerman enfin en bande dessinée. Une narration coup-de-poing qui ne laissera aucun lecteur indifférent. Scarface de Christian de Metter : Inspirée en partie par le personnage d'Al Capone, plusieurs fois transposée au cinéma, voici l'histoire de l'une des plus célèbres figures du polar, revisitée avec maîtrise et talent à partir du roman-culte d'Armitage Trail. Un hiver de glace de Romain Renard : Un grand roman américain de Daniel Woodrell mis en images avec une rare intensité. Enregistré le 13 avril 2011.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais quelle femme ! Tony n'avait aucun mal à l'imaginer, alors qu'il se tenait dans l'allée obscure menant depuis la porte blindée qui se trouvait à l'entrée des artistes de ce petit théâtre burlesque de quatre sous, jusqu'à la rue. Une grande blonde sculpturale, aux cheveux dorés, au teint blanc et rose, et aux longues et gracieuses jambes blanches. Il avait de nombreuses fois admiré ces jambes, lorsqu'elle exécutait son numéro de danseuse, et elles ne manquaient jamais de déclencher en lui un frémissement électrique, qui le laissait comme asphyxié (…)
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Tony Guarino, destiné à devenir le plus grand de tous les chefs de gangs célèbres d'Amérique, n'avait que dix-huit ans lorsqu'il commit son premier crime sérieux. Et, comme c'est souvent le cas, la cause en était une femme.
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Tony Guarino, destiné à devenir le plus grand de tous les chefs de gang célèbres d’Amérique, n’avait que dix-huit ans lorsqu’il commit son premier crime sérieux. Et, comme c’est souvent le cas, la cause en était une femme.
Mais quelle femme ! Tony n’avait aucun mal à l’imaginer, alors qu’il se tenait dans l’allée obscure menant depuis la porte blindée qui se trouvait à l’entrée des artistes de ce petit théâtre burlesque de quatre sous, jusqu’à la rue. Une grande blonde sculpturale, aux cheveux dorés, au teint blanc et rose, et aux longues et gracieuses jambes blanches. Il avait de nombreuses fois admiré ces jambes, lorsqu’elle exécutait son numéro de danseuse, et elles ne manquaient jamais de déclencher en lui un frémissement électrique, qui le laissait comme asphyxié.
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Une curieuse ivresse l’habitait, chantant en lui. Il avait, finalement, dompté une vraie femme, une femme beaucoup plus vieille et expérimentée que lui. Il avait aussi découvert que ce qui lui plaisait au premier chef dans l’amour, c’était de dompter l’autre. Pour lui, la soif de pouvoir était quasiment une manie obsessionnelle. Et le fait que les circonstances et ses conditions d’existence impliquaient qu’il n’était pas en droit de s’attendre à en jouir un jour n’avait pour conséquence, à plus forte raison, que d’alimenter encore cette soif.
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Bien sûr, il avait déjà connu un certain nombre de liaisons avec les filles du quartier ; il ne pouvait en être autrement pour un aussi joli garçon que lui. Néanmoins, ces liaisons ne l’avaient jamais entièrement satisfait. Il avait envie de quelque chose de plus grandiose, de moins juvénile que les émotions superficielles et purement physiques que ces filles lui procuraient. Il faisait, de façon presque choquante, beaucoup plus vieux que son âge, comme presque toujours les garçons dans un tel environnement.
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Après l’avoir perfectionné dans toutes les branches du bel art du meurtre et n’avoir rien négligé pour réajuster ses processus mentaux, de telle sorte qu’il se tienne toujours prêt, à chaque seconde, à traduire en actes ces science et technique,le gouvernement, à présent qu’il le relâchait avec sa bénédiction, sous la forme d’un diplôme de bon soldat, paraissait attendre de lui qu’il oublie désormais tout ça, et tout de suite, pour redevenir un citoyen paisible et respectueux des lois.
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C’était un travail dangereux, mais Tony adorait. Indéniablement, il faisait montre d’un bagout et d’une force de persuasion peu communs, qui dépassaient de loin tout ce qu’on pouvait attendre de la part d’un garçon moyen de même niveau culturel et issu du même environnement. Et il était capable de serrer la vis aux gens avec une telle doucereuse et aimable suavité qu’il touchait quasiment à la maîtrise en cette matière. Les succès qu’il remportait étaient stupéfiants.
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Partout, à présent, on lui montrait le plus grand respect. Et il connaissait la raison à ça : la rumeur s’était répandue qu’il était un tueur. Il n’avait tué qu’une seule fois, en état de légitime défense, finalement, et principalement parce qu’il crevait de trouille, mais il était marqué à vie, à jamais désigné comme un tueur et il subirait jusqu’à sa mort les avantages et les inconvénients que cette épithète entraînait à sa suite.
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Que celle qu’il aimait appartienne à un autre ne faisait pas pour Tony la moindre différence. L’existence entière était une lutte et seul le plus fort avait droit à la sauce. D’ailleurs, n’avait-elle pas dit qu’elle consentirait à lui parler s’il avait une voiture et du fric ? Eh bien, il aurait l’un et l’autre, et il serait demain soir devant l’entrée des artistes.
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Les gens dotés d’une saine vision du monde l’auraient sans difficulté reconnue pour ce qu’elle était, une balise trompeuse, alléchante et dangereuse mais, pour Tony, elle n’était, tout simplement merveilleuse, que quelque chose qu’il lui fallait posséder et idolâtrer.
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