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4.29/5 (sur 7 notes)

Né(e) à : Casablanca , le 08/11/1959
Biographie :

Arnaud Cousergue est né le 8 novembre 1959 à Casablanca au Maroc.
Il commence les arts martiaux par le Jûdô en septembre 1969 et devient Shôdan en mai 1979. De 1979 à 1982, il prépare le professorat de Jûdô tout en suivant des études de Commerce International.
Il devient Officier Instructeur au 1er Régiment d'Infanterie de Marine.
Délaissant peu à peu le Jûdô, il découvre le Ninjutsu (Budô Taijutsu) avec Sylvain Guintard en juin 1984. Arnaud Cousergue prend la direction du Bujinkan France au départ de Sylvain Guintard pour le Japon, en 1990.

Devenu Shidôshi en 1989, il fait partie des plus hauts gradés de Budô Taijutsu au monde, et a reçu de nombreux titres au Japon:
Jùgodan, en avril 2004, Menkyò kaiden tachi, en août 2004, Diplôme Shingitai, en avril 2011, Diplôme Shi tenno, en août 2012.

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Source : www.bujinkan-france.com
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Dans la mesure où le budô a perdu sa vocation historique de combat militaire, pourquoi s'entraîner plusieurs fois par semaine à des techniques inutiles dans la vie courante? Si le but actuel de l'art martial n'est plus la recherche de l'efficacité au combat, alors quel est-il? Sa finalité est de faire de nous des êtres humains porteurs de valeurs que le monde moderne a oubliées: le goût de l'effort, la persévérance, l'endurance, l'acceptation de la douleur, la confrontation à sa propre peur. Par le biais de ces épreuves consciemment acceptées, l'amateur d'arts martiaux développe une volonté infaillible, le sens de l'honneur, la fidélité à ses principes, le don de soi et une forme de tolérance. La biomécanique corporelle travaillée sert de moteur au développement psychologique, si bien que l'on passe naturellement du geste à l'esprit du geste.

(P57)
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Car ce qui fait la valeur d'un art martial n'est pas la technique elle-même mais bien la qualité de l'enseignant qui la transmet. Il n'y a pas de mauvais art martial mais de mauvais maîtres. Un art martial, c'est avant tout l'histoire d'un pratiquant et d'un sensei. Pour avancer sur le chemin que l'on a choisi on a besoin d'un guide capable de partager sa vision non seulement de l'art mais de la vie. Qu'on ne s'y trompe pas cependant : le mot sensei veut simplement dire «professeur» et non pas «maître spirituel». En occident, on a une propension à l'adoration alors qu'en Orient, le mot ne possède aucune connatation mystique, ne revêt aucun sens de supériorité, mais établit un fait simple : le sen («ancien») -sei («existence») est celui qui vous a précédé dans la pratique...
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Au delà des gestes que j'ai travaillé, je me rends compte que c'est l'apprentissage de l'esprit qui a le plus compté dans mon évolution, tant l'art martial, dans l'absolu, est secondaire par rapport à l'enseignement de vie qui le soutient et lui donne sens. ...Preuve que beaucoup ont une image fausse de l'art martial, celle du pouvoir qu'il permet d'acquérir sur les autres et non sur soi. Masaaki Hatsumi dit souvent qu'il n'enseigne pas à ses élèves mais qu'il leur apprend à se découvrir eux-mêmes. C'est là la marque de sagesse d'un véritable sensei...
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Le bûdo est une véritable Voie, une école dont l'objectif réel reste longtemps caché (nin) aux yeux du pratiquant. Par le travail et l'effort, le bûdo amène son adepte à devenir «un être humain véritable». La Voie devient évidente, car l'entraînement n'est qu'un outil. Et votre premier pas sur la Voie consiste à trouver le sensei qui rendra votre évolution possible. Car si un art martial est avant tout une gestuelle codifiée, c'est de la relation unique qui unit l'élève à son maître que tout peut naître et se développer...
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C'est pour cela que l'apprentissage des arts guerriers ne peut se faire que par l'intermédiaire d'un homme mûr possédant l'expérience de la vie et un niveau de connaissance du combat, supérieurs. Le sensei peut vous mener là où vous devez aller sans que vous sachiez encore vous-même quel est votre but. Ce guide n'est pas forcément agréable ou compatissant envers vos limites, mais là réside l'enseignement : il permet de se défaire de ses habitudes d'autocomplaisance et de commencer à se transformer en profondeur. A son contact, on apprend de nouvelles valeurs. La première de ces valeurs est l'obéissance.
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Ce qui fait la valeur d'un art martial n'est pas la technique en elle-même mais bien la qualité de l'enseignant qui la transmet.

(P31)
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Cette obéissance aveugle considérée comme normale pour un pratiquant asiatique est parfois difficile à accepter pour un occidental.Ce qui échappe à notre mentalité cartésienne, c'est qu'accepter de limiter sa liberté de pensée et d'action de son plein gré est paradoxalement la condition sine qua non qui permet de se libérer.
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Je suis un écrivain, un diplomate et homme politique camerounais, né le 14 septembre 1929 à Ngoulemakong, près de Ebolowa (Cameroun) et mort le 10 juin 2010 à Yaoundé à l'âge de 80 ans. Je suis l'auteur des livres : Une vie de boy et Le vieux nègre et la médaille, publiés en 1956.

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