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3.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Arnaud Laster, universitaire, président de la "Société des Amis de Victor Hugo" et du "Festival Victor Hugo et Egaux".

Ses recherches portent sur les œuvres de "Victor Hugo" et de "Jacques Prévert" et s'intéresse notamment à la façon dont elles ont été mises en musique et portées à la scène et à l'écran.

C'est un peu grâce à Victor Hugo qu'Arnaud Laster a rencontré Jacques Prévert puisque, tout jeune étudiant, il a demandé à Prévert s'il aimait bien l'auteur de Notre-Dame de Paris, qu'il avait adapté pour le cinéma. Prévert l'a invité à venir en discuter chez lui et c'est ainsi qu'a commencé une amitié, renforcée par la publication d'une analyse de Paroles dans la petite collection "Profil d'une œuvre" de Hatier, que Prévert avait appréciée.

Il a participé aux deux plus récentes éditions des Œuvres complètes de Victor Hugo et publié les œuvres de Jacques Prévert dans la "Bibliothèque de la Pléiade" de Gallimard, en collaboration avec Danièle Gasiglia-Laster. C'est aussi avec elle qu'il organise chaque année le Festival "Victor Hugo et Egaux", occasion de présenter toutes les formes sous lesquelles l'œuvre de Victor Hugo et d'un autre écrivain majeur (Proust en 2007, Voltaire en 2008, Molière en 2009), Shakespeare en 2010, Prévert en 2011, George Sand en 2012 sont diffusées. Ce festival a de nombreux prolongements, y compris hors de France, dans des lieux prestigieux.

Invité à donner des conférences et à participer à des colloques sur les œuvres de Victor Hugo et de Jacques Prévert dans différents pays du monde : Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Espagne, États-Unis, Italie, Japon, Luxembourg, Suède, Taïwan.

Il est considéré comme un spécialiste international de ces deux auteurs.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On ouvre les yeux ; rien ne remue ; on entend
Au chevet de son lit la montre palpitant ;
La fenêtre livide aux spectres est pareille ;
On est gisant ainsi qu’un mort. On se réveille,
Pourquoi ? parce qu’on s’est la veille réveillé
Au même instant. Ainsi qu’un rouage rouillé
Et vieilli, mais exact, l’âme a ses habitudes.
Oh ! la nuit, c’est la plus sombre des solitudes.
L’heure apparaît, entrant, sortant, comme un passeur
D’ombres, et notre esprit voit tout dans la noirceur ;
Des pas sans but, des deuils sans fin, des maux sans nombre.
Le rêve qu’on avait et qui tremblait dans l’ombre,
S’ajuste à la pensée indistincte qu’on a.
Tous les gouffres au bord desquels nous amena
Ce fantôme appelé le Hasard, reparaissent ;
Les mêmes visions redoutables s’y dressent ;
Ici le précipice, ici l’écroulement,
Ici la chute, ici ce qui fuit, ce qui ment,
Ce qui tue, et là-bas, dans l’âpre transparence,
Les vagues bras levés de la pâle espérance.
Comme on est triste ! on sent l’inexprimable effroi ;
On croit avoir le mur du tombeau devant soi ;
On médite, effaré par les choses possibles ;
Toute rive s’efface. On voit les invisibles,
Les absents, les manquants, cette morte, ce mort,
On leur tend les mains. Ombre et songe ! On se rendort… —
Homme, debout ! voici le jour, l’aube ravie,
L’azur ; et qu’est-ce donc qui rentre ? C’est la vie,
C’est le cri du travail, c’est le chant des oiseaux,
C’est le rayonnement des champs, des airs, des eaux ;
La nuit traîne un linceul, l’aurore agite un lange ;
Tout ce qu’on vient de voir spectre, on le revoit ange ;
Du père qu’on vit mort on voit l’enfant vivant ;
Le monde reparaît, clair comme auparavant ;
On ne reconnaît plus son âme ; elle était noire,
Elle est blanche ; elle espère et se remet à croire,
À sourire, à vouloir ; on a devant les yeux
Un éblouissement doré, chantant, joyeux,
On ne sait quel fouillis charmant de lueurs roses ;
Et tout l’homme est changé parce qu’on voit les choses,
Les hommes, Dieu, les cœurs, les amours, le destin,
À travers le vitrail splendide du matin.

Effets de réveil
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Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse,
Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard ;
La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse.
Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ;
Les astres rayonnaient, moins que votre regard.

Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle
Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux.
Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle,
J'ai dit aux astres d'or : Versez le ciel sur elle !
Et j'ai dit à vos yeux : Versez l'amour sur nous !

Hier au soir
Hier au soir
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J'ai payé de vingt ans d'exil ce droit austère
D'opposer aux fureurs un refus solitaire
Et de fermer mon âme aux aveugles courroux ;
Si je vois les cachots sinistres, les verrous,
Les chaines menacer mon ennemi, je l'aime,
Et je donne un asile à mon proscripteur même;
Ce quittait qu'il est bon d'avoir été proscrit.
Je sauverais Judas si j'étais Jésus-Chris

Pas de représailles
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