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Citations de Sir Arthur Conan Doyle (1617)


Sir Arthur Conan Doyle
Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité.
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Lorsque le docteur Mortimer eut achevé sa lecture, il remonta ses lunettes sur son front et regarda Sherlock Holmes. Ce dernier bâilla, jeta le bout de sa cigarette dans le feu et demanda laconiquement :
« Eh bien ?
— Vous ne trouvez pas ce récit intéressant ?
— Si ; pour un amateur de contes de fées. »
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C'était un chien, un chien énorme, noir comme du charbon, mais un chien comme jamais n'en avaient vu des yeux de mortel. Du feu s'échappait de sa gueule ouverte; ses yeux jetaient de la braise; son museau, ses pattes s'enveloppaient de traînées de flammes. Jamais aucun rêve délirant d'un cerveau dérangé ne créa vision plus sauvage, plus fantastique, plus infernale que cette bête qui dévalait du brouillard.
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Je considère que le cerveau de l'homme est, à l' origine, comme une petite mansarde vide et que vous devez y entasser tels meubles qu'il vous plaît. Le sot y entasse tous les fatras de toutes sortes qu'il rencontre, de sorte que le savoir qui pourrait lui être utile se trouve écrasé [...]
(La science de la déduction)
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Personne ne se charge l'esprit de choses de peu d'importance s'il n'a une très bonne raison pour le faire.
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Quel meilleur compagnon y a-t-il que la mer toujours en mouvement, toujours vivante ? De quelle humeur de l'homme ne s'accommode-t-elle point ? Il n'existe pas d'humeur gaie qui ne se sente plus gaie devant ce joyeux remous, ces longues vagues vertes qui font la course, ces jeux du soleil dans leurs crêtes éblouissantes. Mais quand les lames grises secouent la tête de colère, quand le vent gémit au-dessus d'elles et hurle pour les encourager à la violence, alors le plus triste des hommes éprouve qu'il y a dans la nature un principe de mélancolie qui est aussi lugubre que ses propres pensées.

[Contes d'aventures – L'homme d'Arkhangelsk]
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Là où commence l'attrait du sexe, la timidité et la méfiance l'accompagnent, héritage des jours mauvais où l'amour allait souvent de pair avec la violence.
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Sir Arthur Conan Doyle
C’est une de mes vieilles maximes : quand vous avez exclu l’impossible, ce qui reste, aussi improbable cela soit-il, doit être vrai.
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Plus un détail apparaît outré plus il mérite de retenir l'attention ! Le détail qui semble compliquer un cas devient, pour peu qu'il soit considéré et manié scientifiquement, celui qui permet au contraire de l'élucider le plus complètement.
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Comment pourrai-je jamais oublier cette terrible veille ? Je n'entendais pas un bruit : même pas le souffle de mon compagnon, dont je savais pourtant qu'il était assis tout près de moi, les yeux grands ouverts, et dévoré par une tension semblable à la mienne. Les persiennes étaient absolument hermétiques ; nous étions plongés dans une nuit totale. [...] L'horloge de la paroisse voisine, tous les quarts d'heure, tintait lugubrement. Ah ! qu'ils étaient longs, ces quarts d'heure ! Minuit, puis une heure, puis deux heures, puis trois heures sonnèrent : nous n'avions pas bougé de place ; nous étions prêts à tout.
Subitement du côté de la bouche d'aération surgit un rayon lumineux qui disparut aussitôt ; immédiatement lui succéda une forte odeur d'huile brûlante et de métal chauffé. Dans la chambre voisine, quelqu'un avait allumé une lanterne sourde. J'entendis un léger bruit qui se déplaçait, puis tout redevint silencieux comme avant ; mais l'odeur se faisait plus forte. Pendant une demi-heure je restai assis l'oreille tendue. Alors soudain un autre bruit se fit entendre : un son très léger, très doux, quelque chose comme un jet de vapeur qui s'échappe d'une bouilloire. Au moment où nous l'entendîmes, Holmes sauta du lit, gratta une allumette, et frappa de son jonc avec fureur le cordon de sonnette.
« Vous le voyez, Watson ? hurla-t-il. Vous le voyez ? »
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Votre tête, vous devriez vous en servir, ça n'est pas exclusivement une garniture.
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Rien ne me plaisait plus que de coller à Holmes pendant ses enquêtes ; j'admirais la rapidité de sa logique : tellement prompte qu'elle rivalisait avec l'intuition ; elle déroulait toujours ses propositions en partant d'une base solide, grâce à quoi il débrouillait les problèmes les plus compliqués qui étaient soumis à sa sagacité d'analyste.
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La musique est l'art d'interpréter les émotions subtiles que les mots ne traduisent pas.

[La tragédie du « Korosko »]
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Sir Arthur Conan Doyle
Lorsque toutes les solutions logiques se sont révélées fausses, il faut chercher dans l'illogique.
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Je me rappelai aussi qu’ayant pris une anguille dans le ruisseau de Corriemuir, je la poursuivis, cette anguille à la main, avec tant d’acharnement qu’elle finit par se réfugier, à moitié folle d’épouvante, sous le tablier de ma mère, et que mon père m’asséna sur le trou de l’oreille un coup de bâton à bouillie qui m’envoya rouler, avec mon anguille, jusque sous le dressoir de la cuisine.
Voilà donc ce qu’elle regrettait ?
Eh bien, elle se résignerait à s’en passer, car ma main se sécherait avant que je sois capable de recommencer maintenant.
Mais je compris alors pour la première fois, tout ce qu’il y a d’étrange dans la nature féminine, et je reconnus que l’homme ne doit point raisonner à ce propos, mais simplement se tenir sur ses gardes et tâcher de s’instruire.
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Sir Arthur Conan Doyle
(Extrait de "Sur un baleinier dans les mers arctiques")

Voici comment les choses se sont passées. Un après-midi à Edinburgh, alors que je me morfondais à potasser un de ces examens qui gâchent le vie des étudiants, vint à moi un certain Currie, un condisciple que je connaissais peu. L'incroyable question qu'il me posa chassa toute idée d'études loin de mes préoccupations.
- Que dirais-tu, me dit-il, d'embarquer la semaine prochaine sur un navire baleinier ? Tu serais le chirurgien du bord pour deux livres dix par mois, plus trois shillings par tonne d'huile rapportée.
- Comment sais-tu qu'il y a un poste pour moi ? demandai-je, bien sûr.
- Parce que c'est de mon poste qu'il s'agit. Je viens de découvrir que je ne pouvais pas partir, et je cherche quelqu'un pour me remplacer.

(Sir Arthur Conan Doyle partira donc pour une campagne de chasse de sept mois, à bord du baleinier "Hope".)
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Une grande créature remontait le tunnel de lumière que nous projetions dans les abysses. À l'endroit où il disparaissait dans les ténèbres de la fosse, nous distinguions les vagues écarts et les bonds d'un corps monstrueux effectuant une lente ascension. Avec des mouvements maladroits, la créature remontait vers le bord du gouffre en jetant de faibles lueurs. Maintenant qu'elle approchait, elle se trouvait dans notre rayon, et nous vîmes nettement sa forme affreuse. C'était une bête inconnue de la science, comportant pourtant des analogies avec plusieurs de celles que nous connaissions. Trop longue pour être un crabe géant, trop petite pour être un homard géant, ses formes se rapprochaient plutôt de la langouste, avec deux monstrueuses pinces tendues de chaque côté et une paire d'antennes longues de cinq mètres balançant devant des yeux noirs, ternes et maussades. La carapace, d'un jaune clair, faisait quelque trois mètres de largeur, et sa longueur totale, sans compter les antennes, n'était guère inférieure à neuf mètres.
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— Mon cher monsieur, voyez-vous ce rayon au-dessus de la vitrine des pierres précieuses ? Il est surchargé de livres qui, depuis Albert le Grand, traitent de ce sujet. La psychologie des rêves est une science, tout comme les autres.
— Une science de charlatans !
— Le charlatan est toujours un pionnier. De l'astrologue est issu l'astronome, de l'alchimiste le chimiste, du mesmérien le psychologue expérimental. Le charlatan d'hier est le professeur de demain. Un jour viendra où même ces choses subtiles et insaisissables que nous appelons rêves seront classées, cataloguées, systématisées. Ce jour-là, les recherches de nos amis, qui occupent tout ce rayon, ne seront plus un sujet de plaisanterie pour le mystique, mais les fondements d'une science.

[Contes de Terreur – L'entonnoir de cuir]
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Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité.
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Comme nous étions parvenus dans la région des poissons lumineux, nous nous amusâmes à éteindre nos lumières et, dans les ténèbres totales – ténèbres dans lesquelles on pourrait suspendre pendant une heure une plaque sensible sans trouver trace d'un rayon ultra-violet –, à observer l'activité phosphorescente de l'océan. De petits points de lumière se déplaçaient sur une sorte de rideau de velours noir avec la régularité d'un paquebot, la nuit, qui, de sa longue rangée de hublots, laisserait un trait de lumière. Une terrifiante créature biblique menaçait de ses dents lumineuses l'obscurité externe. Une autre avait de longues antennes dorées, une autre encore, un plumet de flammes sur la tête. Aussi loin que portait la vue, des points brillants luisaient dans le noir, chaque petit être vaquait à ses occupations, éclairant sa course aussi sûrement que le taxi de nuit, à l'heure des théâtres, sur le Strand.
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