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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2292)
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Une Étude en rouge est à la fois la première aventure du duo Holmes-Watson et la première écrite par Conan Doyle. Ici, pas de dilemme pour savoir dans quel sens lire les œuvres.

Ce petit roman (ou cette longue nouvelle, c’est selon) de 180 pages en format poche tient donc une place particulière dans l’histoire de la littérature policière. L’entrée en scène du plus célèbre des détectives.

Étude en rouge est l’un des quatre romans centrés sur le locataire de Baker Street (avec le signe des quatre, le chien des Baskerville et la vallée de la peur), le reste est formé de nouvelles. Ces quatre romans ont un point commun, le mobile du meurtre se trouve dans un passé lointain que nous découvrons à la fin du roman (Ici, le dernier tiers).

Cette façon de procédé s’explique quand on sait que Conan Doyle préférait de loin écrire des romans historiques avec de l’action et du romantisme que des histoires de détectives. Il a fini par détester son propre héros et par lui trouver un ennemi, à sa mesure (Moriarty) afin de pouvoir le faire mourir (nouvelle le dernier problème).

Dans Étude en rouge, l’action se déroule vers 1885. Watson rentre des Indes où il a accompli son service dans l’armée en tant que médecin et cherche à se réintégrer dans la société londonienne, cherchant un colocataire. Il rencontre alors Sherlock Holmes et ils emménagent tous deux au 221B Baker Street.

L’aide de Holmes est alors demandé par Lestrade de Scotland Yard. Un homme a été retrouvé mort sans blessures apparentes avec écrit le mot « Rache ». Un deuxième est lui retrouvé dans un hôtel, dans une mare de sang.

On assiste aux débuts de la méthode bien particulière de Sherlock Holmes pour observer les moindre détails et les assembler entre eux avec une logique extrême. Cette façon de procéder n’était pas nouvelle à l’époque (Auguste Dupin d’Edgar Allan Poe ou Monsieur Lecoq d’Emile Gaboriau) mais la grande révolution introduite par Conan Doyle est que lui, il explique comment il fait et le lecteur est donc invité dans l’enquête avec les personnages.

Une fois le coupable démasqué, on suit sa propre histoire qui explique son geste, et on remonte des années en arrière dans l’Ouest américain en lien avec l’installation des Mormons.

Les personnages Holmes et Watson en sont à leurs début, mais les caractères sont déjà bien marqués et on a droit à une fiche personnage de Holmes rédigée par Watson lui-même dans laquelle il décrit son nouvel ami.

Cette première histoire et cette rencontre est vraiment jubilatoire si vous avez aimé les autres histoires du célèbre duo.

En plus, elle se lit très vite, le style de Conan Doyle étant un modèle de dépouillement. Ici par de longues descriptions ou de longues présentations dialoguées avec interrogation des suspects ou explication finale interminable. L’auteur va a l’essentiel, sans fioriture. C’est pourquoi ses romans sont courts (même ceux qui ne sont pas centrés sur Sherlock Holmes, d’ailleurs) et qu’il va beaucoup utiliser le format de la nouvelle.

Une œuvre clé de la littérature policière que se doivent d’avoir lu au moins une fois dans leur vie tout amoureux du genre.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Encore un classique perdu au fin fond de mes plus anciens souvenirs de lecture !



Le Chien des Baskerville, ou comment sir Arthur Conan Doyle se permet d’envoyer son cher Sherlock Holmes s’attaquer à une version de la Bête du Gévaudan, rien que ça ! C’est l’occasion pour nous de bénéficier d’une aventure enjouée où s’oppose gaiement la poigne du docteur Watson et l’activité intensive de l’intellect de Sherlock Holmes. Point facile de ne pas être redondant avec certaines critiques déjà émises (281 quand vient mon tour, quand même !). L’ensemble se lit très vite, ce qui pourrait être le point faible de cette œuvre (la quantité), mais c’est toujours un plaisir de revenir à ce genre de classique où se mêle la nostalgie du XIXe siècle et une activité intellectuelle foisonnante comme remède à bien des maux (dont la superstition).

Toujours intéressant !



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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Si la plupart des aventures de Sherlock Holmes ont le format de la nouvelle, "Le chien des Baskerville", lui, est un court roman. Peut-être le plus réussi, assurément le plus célèbre. Il a été adapté plus d'une vingtaine de fois au cinéma, à la radio anglaise en 1998, en bande-dessinées à de nombreuses reprises, a été critiqué 292 fois sur Babelio et a même connu une transposition en jeux vidéo.

Ce récit, qui se place antérieurement à a mort tragique du détective dans un gouffre suisse, est le premier que Sir Arthur Conan Doyle nous ait offert, en 1901, après avoir tenté de se débarrasser de son héros qu'il jugeait trop encombrant pour sa carrière d'écrivain.

C'est un ouvrage en deux parties, un roman d'ambiance où le ton est lourd mais c'est aussi une étude de caractères où la psychologie des personnages, même secondaires, est soignée.

Le décès, subit et tragique de Sir Charles Baskerville a suscité beaucoup d'émotion dans le le Devonshire. Il avait l'esprit solide, sagace et pratique, pourtant il s'attendait à mourir de cette façon et a laissé à son ami le docteur Mortimer un document ancien, daté de 1742. Il parle d'une malédiction qui pourrait bien, sous la forme d'un féroce cerbère venu des enfers, s'attaquer à Sir Henry de Baskerville, le dernier descendant de la famille.

Le docteur Mortimer décide alors de faire appel à Sherlock Holmes et, lassé de l'attendre, oublie dans un premier temps sa canne dans le confortable salon du premier étage au 221B de Baker Street.....
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Le détective est ici non pas aux prises avec un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville : quand leur heure a sonné, un Cerbère se présente à eux en hurlant. Du moins, c'est ce que l'on raconte et colporte de génération en génération.



Bien entendu, il en faut bien plus à Sherlock pour l'effrayer et son esprit cartésien se refuse à croire à cette fable. Ainsi, lorsque le Docteur James Mortimer lui raconte les circonstances de la mort de Charles Baskerville, le policier reste sceptique... jusqu'au moment où le médecin lui demande d'assurer la protection du neveu, Henry, seul héritier. Ce dernier a reçu une lettre anonyme le menaçant d'un grave danger...



Ce roman en deux parties est sans aucun doute un de ceux que je trouve le plus réussi. Tous les personnages ont de la profondeur, y compris les secondaires. On entre dans la psychologie de chacun. Bien entendu, une bonne partie est consacrée aux déductions du détective.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Je continue à explorer l'univers de Sherlock Holmes avec énormément de plaisir et de jubilation, ici je vais vous parler du tout premier récit de Conan Doyle, "Une étude en rouge", qui va nous parler de la toute première rencontre D'Holmes et Watson, un régal !

Etrangement, et contrairement à mes habituelles convictions, je pense qu'il est plus intéressant de connaître déjà le duo pour apprécier au mieux cette rencontre et ce même si le respect de la chronologie pourrait faire penser le contraire, j'ai trouvé cette rencontre tout à fait jubilatoire.

J'ai aussi aimé cette toute première enquête que j'ai trouvé brillante, et j'ai surtout aimé l'ensemble de l'intrigue et ses deux parties, la première à Londres et la seconde en Amérique. Un scénario solide et inventif, une intrigue carrée, je comprends que ce premier essai ait été transformé par la suite avec le bonheur que l'on sait.

J'ai pour l'instant apprécié toutes mes lectures autour de Sherlock Holmes, j'adore cet univers sans réserve.
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Le retour de Sherlock Holmes (Résurrection de..

Chers détectives privés d'égnimes à résoudre, depuis la disparition de Serlock Holmes, voici son retour!

Qui a volé une lettre du ministre des Affaires étrangères et pourquoi ?





Je préfère vous parler d'une affaire qui a empêché un terrible conflit, c'est "La deuxième tâche".





Trelawney Hope, le secrétaire aux affaires étrangères et Lord Bellanger, 2 fois premier ministre de Grande Bretagne étaient dans notre modeste appartement...





On avait volé une lettre importante, dans un coffret fermé à clef, sur la table de chevet de Hope.

Il ne l'a découvert qu'à 8 heures du matin. Personne n'était entré dans sa chambre, depuis la veille.

"Il n'a que des domestiques de confiance depuis longtemps à son service.

Et sa femme n'était pas au courant de cette lettre, avant sa disparition".





- "Donc, pendant 4 heures le coffret est resté sans surveillance?" Fit Holmes.





- "Si cette lettre venait à sortir, les répercussions seraient encore plus graves pour l'expéditeur (un pays étranger que contrarie notre récent développement) que pour nous. "





-"Il faut donc que ce soit quelqu'un de la maison qui l'ait volé." Conclua Holmes qui salua nos 2 serviteurs.





Holmes connaissait 3 hommes, 3 maîtres espions internationaux: Oberstein, La Rothière et Edouardo Lucas.

-"Lucas a été assassiné cette nuit, à son domicile". Fis je.

C'est une vraie joie pour moi, que d'abasourdir mon ami Holmes.





Nous allions voir le lieu du drame, quand Lady Hilda Trelawney Hope demanda à nous voir...

Elle nous pria de n'en pas parler à son mari et voulait savoir quel papier avait été dérobé...





Après le départ de Lady Hope, Holmes se retourna vers moi:

- "Quel jeu joue cette dame blonde?"

- "Mais son anxiété me semble tout à fait normale."

-"Pensez à ses manières, Watson, à son attitude, son excitation, son obstination à me poser des questions.

- Il y avait de quoi être émue.

- Vous avez remarqué comment elle a manoeuvré pour tourner le dos, à la lumière. Elle ne tenait pas à ce que nous vissions trop nettement ses expressions."





"Et cependant les mobiles qui font agir les femmes dont impénétrables !" Conclua Holmes.





La presse fournit un renseignement supplémentaire sur le meurtre de Lucas: sa maîtresse, une créole, l'aurait tué, par jalousie, en découvrant une autre femme à son domicile...





Qui était donc cette autre femme aperçue auprès de Lucas ? Pourquoi était-elle là ? Et pourquoi le sang qui avait tâché le tapis, chez l'espion, n'avait pas sali le parquet en dessous ?

Et enfin, pourquoi Holmes déclara avoir trouvé une solution et la lettre, en épargnant tous les protagonistes de cette affaire?





Watson m'a confié, sous le sceau du secret, les tenants et aboutissants de cette délicate affaire (non consignés dans le livre!) Je pense donc qu'il s'agit du "Bombardement de Zanzibar" ou de la "Guerre du cochon" entre les Etats-Unis et l'Empire Britannique. (Un litige sur les " îles San Juan". Un compromis fut trouvé, seul un cochon fut tué, on l'appela alors "La guerre du cochon")... Authentique!
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Je continue mon exploration du répertoire classique en découvrant enfin Sir Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, je dois dire qu'il était temps.

Pour commencer, "Le chien des Baskerville" me paraissait une évidence car cette enquête ayant été adaptée de nombreuses fois au cinéma, j'en avais une forme de réminiscence, le souvenir d'une ambiance qui me parlait bien.

Après le décès de Sir Charles Baskerville dans des circonstances troublantes, James Mortimer, médecin et ami de la victime, sollicite l'aide de Sherlock Holmes, il lui fait part d'une malédiction qui frapperait les descendants des Baskerville et lui demande conseil et assistance.

Henry, héritier de la victime et dernier des Baskerville vient d'arriver. Assez vite quelques événements étranges se produisent, Sherlock Holmes qui aime les défis va très vite s'intéresser à l'affaire et, aidé du fidèle docteur Watson, s'investir avec motivation.

Dans cette enquête le fantastique va s'opposer à la logique obsessionnelle de Sherlock Holmes, la minutie dans l'étude des détails va se révéler un pur régal pour l'enquêteur amateur qui sommeille dans chaque lecteur.

J'ai adoré cette ambiance et ce contexte typiquement british, aimé le style fluide et sans fioriture qui ne se perd pas en digressions inutiles. Le scénario bien que brillant ne sera malgré tout pas d'une extrême complexité pour quiconque aime la littérature policière, il reste le plaisir de côtoyer Holmes et Watson, un bon duo qui évoque un peu la "tête et les jambes", un bon classique incontestablement.

Pour conclure c'est cinq étoiles pour le plaisir de lecture, je vais maintenant m'attaquer à un recueil de nouvelles du même auteur.
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Sherlock Holmes : Les hommes dansants - Tro..

"Les hommes dansants" sont d'étranges dessins d'enfants, avec un rond pour la tête, des traits pour les bras et les jambes... Le Manoir de Riding Thorpe: une détonation, puis une seconde... selon les déclarations de Mrs Saunders, la femme de chambre et de Mrs King, la cuisinière.

Elles se souvenaient d'une odeur de poudre à leur étage...





"Mr Hilton Cubitt était mort, étendu face contre terre dans son bureau". Etsie, sa femme blessée était recroquevillée, près de la fenêtre fermée. La porte du bureau était ouverte et une bougie brûlait sur la table.





La balle, tirée de face, avait traversé le coeur de Hilton Cubitt, sans ressortir du corps.

Ni sa robe de chambre, ni ses mains ne portaient de traces de poutre. Sa femme en avait sur le visage, mais aucune sur les mains.

Le revolver était sur le sol, entre les 2 époux.





Deux balles tirées, il en restait 4 dans le chargeur de l'arme. Hilton aurait tiré sur sa femme, avant de se suicider?

-Il y a eu 3 tirs, fit Holmes.

Il montra une trace de projectile dans le châssis inférieur de la fenêtre.





- Quelqu'un d'autre ? Mais comment s'est-il échappé ? Demanda le médecin.

- La fenêtre était ouverte, mais brièvement, car la bougie n'a pas coulé. le courant d'air a dispersé les fumées, jusqu'à l'étage.





Holmes fouina dans le jardin, il montra alors " les fleurs piétinées et la terre meuble couverte d'empreintes", de pieds masculins, près de la fenêtre. Et ramassa la 3ème douille...

- Notre affaire est presque résolue, déclara le détective.





Holmes rédigea alors un bref message, en dessinant des "petits bonshommes à partir des combinaisons de danseurs", (un alphabet secret donnant l'impression de dessins d'enfants) que Hilton Cubitt lui avait remis auparavant...

Découvrez comment Holmes a résolu l'affaire, et déchiffré le code secret impliquant Etsie, l'épouse du malheureux Hilton Cubitt.





Élémentaire, cher lecteur !

Tout cela sans recourir à l'ADN, ni à un labo de police scientifique, ou à des courses poursuites après le coupable...

Car, par un simple message, Holmes invita le présumé assassin, à se rendre lui même, au Manoir de Riding Thorpe.

Il vous reste à savoir pourquoi...





" Rien n'est plus trompeur qu'un fait évident " Arthur Conan Doyle.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Motivée par ma visite du musée Sherlock Holmes de Londres j’ai eu envie de relire ce classique de la littérature policière. C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé ce fin détective et son acolyte le Dr Watson dans ce récit qui m’a captivée à nouveau et dont j’ai particulièrement adoré l’ambiance.

«Si vous attachez de la valeur, à votre raison ou à votre vie, prenez garde à la lande » telle est la missive reçue par sir Henry Baskerville alors qu’il est venu à Londres avec son ami le docteur Mortimer solliciter l’aide de Sherlock après la mort tragique de son oncle sir Charles qui a jeté un grand émoi dans le Devonshire. Ce décès inexpliqué est d’autant plus troublant que cette famille est victime d’une malédiction. Selon la légende tous les descendants des Baskerville seraient condamnés à mourir sur la lande tués par un chien à la taille démesurée surgi de l’enfer. Si l’on ignore de quoi est mort sir Charles son visage montre qu’il était terrassé par la peur. Une empreinte de chien énorme est découverte à proximité du corps et un hurlement sinistre de bête a été entendu cette nuit là laissant croire que la malédiction perdure et que l’énorme « chien » noir, qui aurait plus du monstre que du canidé, sévirait encore. Sir Henry décide de rejoindre dans la lande de Dartmoor le manoir de Baskerville Hall dont il vient d’hériter accompagné de Watson chargé de veiller sur lui. C’est le départ d’une enquête faite de mystères, difficile à lâcher, où le surnaturel se heurte à l’esprit cartésien du détective.

Sherlock, resté à Londres, et Watson depuis le château des Baskerville communiquent grâce à un échange épistolaire. Une série d’intrigues s’enchaîne sur la lande nimbée de mystère où s’est réfugié un dangereux fugitif: étranges signaux lumineux, présences occultes, pas étouffés dans la nuit, pleurs de femme, rugissements, poursuites et intrigues amoureuses se manifestent dans un décor brumeux oppressant. Sherlock Holmes finira par dissiper les brumes de cette étrange affaire à partir de détails souvent anodins éclairé par son exceptionnelle capacité d’observation et son brillant esprit de déduction.

Jubilatoire.
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Sherlock Holmes : La Disparition de Lady Fr..

La "Disparition de Lady Frances Carfax" est une nouvelle issue du dernier recueil de nouvelles dédié à Sherlock Holmes, "Son dernier coup d'archet", une enquête d'un très bon niveau dans cet univers si particulier créé par Conan Doyle.

Tout commence par le signalement d'une mystérieuse disparition, celui d'une anglaise en voyage qui a subitement cessé de donner de ses nouvelles, il s'agira donc d'une enquête qui va nous faire voyager en Suisse et en France, ce qui n'est pas si fréquent dans les aventures de notre détective et de son fidèle ami Watson, un Watson qui comme souvent sera un peu le "faire valoir" de Holmes dans cette histoire.

L'auteur nous propose ici un scénario plutôt fouillé et attractif, quelques fausses pistes avec tout de même un petit air de "déjà vu", mais je n'en dis pas plus, le plus important étant qu'une fois de plus Sherlock va faire preuve de son incomparable faculté de raisonnement pour trouver le fin mot de l'histoire, une histoire plutôt sombre.
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Sherlock Holmes : Son dernier coup d'archet

En refermant ce dernier recueil de nouvelles dédié à Sherlock Holmes, "Son dernier coup d'archet", je peux désormais dire que j'ai lu l'intégralité des aventures du célèbre détective créé par Conan Doyle.

J'ai pu apprécier tout au long de ces lectures une constance dans la qualité et le développement de cet univers si particulier, j'ai apprécié également la variété des enquêtes allant des scénarios les plus légers aux plus sombres.

Pour parler de ce dernier recueil, la qualité est encore au rendez-vous même si à force on peut dire que certaines de ces nouvelles ont un petit goût de déjà vu, sauf peut-être celle au titre éponyme qui met en scène un Sherlock tiré de sa retraite pour rendre une fois de plus service à son pays.

Parmi ces sept nouvelles, j'ai particulièrement aimé "La Disparition de Lady Frances Carfax" et "Le détective agonisant" où Sherlock va faire une fois de plus la preuve de son génie du déguisement.

Il me reste maintenant à explorer le reste de sa riche bibliographie histoire de découvrir les autres personnages de Conan Doyle, j'avoue que je suis curieux.



Pour rappel, l'intégralité des aventures de Sherlock Holmes est constituée de :



- Une étude en rouge, 1887 : roman

- Le Signe des quatre, 1890 : roman

- Les Aventures de Sherlock Holmes, 1892 : recueil de nouvelles

- Les Mémoires de Sherlock Holmes, 1894 : recueil de nouvelles

- Le Chien des Baskerville, 1902 : roman

- Le Retour de Sherlock Holmes, 1905 : recueil de nouvelles

- La Vallée de la peur, 1915 : roman

- Son dernier coup d’archet, 1917 : recueil de nouvelles

- Les Archives de Sherlock Holmes, 1927 : recueil de nouvelles
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Sherlock Holmes : Aventure de la bande mouc..

Sir Arthur Conan Doyle considérait son Ruban Tacheté comme la meilleure nouvelle de Sherlock Holmes. C’est également l’opinion d’un certain nombre de grands adorateurs du fameux détective à la logique surpuissante et à l’intuition proche de l’ultra lucidité.



Pour moi qui ne suis ni une grande connaisseuse ni une grande admiratrice de l’homme à la loupe, cette nouvelle me rappelle fort et me semble présenter une filiation très forte avec le grand inspirateur américain, à savoir Edgar Allan Poe et sa célèbre enquête : Double Assassinat Dans La Rue Morgue.



Même mécanique narrative, mêmes invraisemblances, même parfum d’exotisme, même sagacité supranormale de l’enquêteur et finalement… même impression, exactement. Une sensation plutôt bonne — mais sans plus — pour une nouvelle que je juge moyenne, pas désolante, mais pas flamboyante non plus.



Suis-je trop dure mon cher Watson ? Peut-être, c’est bien possible, mais j’ai tout de même beaucoup de mal à m’enthousiasmer sur ce récit caricatural où tout sent le factice à l’ancienne mode et les bidouillages pour les besoins de l’intrigue.



Et que dire du style ?

{accent marseillais de Raimu} Le style. Vous savez bien, je vous enquiquine souvent avec ce truc-là, le machin qui fait qu’on a le sentiment que les mots ont dit bien plus que ce qu’ils sont (pris indépendamment), ce bidule qui fait des mots l’instrument d’une musique incomparable, qui sonne qui fibre et qui résonne, tellement que parfois les larmes vous viennent aux yeux pour vous tenir compagnie. Vous les voyez là, toutes accoudées au balcon de vos paupières, toutes prêtes à sauter par-dessus le parapet au prochain trille.



{accent que vous voudrez} Et oui, c’est bien de ça dont je veux parler. Et bien de ça mes pauvres amis, en matière de musique, si vous considérez qu’une décharge de corne de brume en matin poisseux fait office d’orchestre vous serez servis, cependant quoi, vous risquez bien d’avoir la larme à l’œil mais pour un tout autre motif.



L’histoire est canonique : Holmes et Watson sont dérangés dans leur tranquillité de vieux garçons par l’intrusion d’une jeune femme éplorée qui s’en vient leur conter ses misères.

{accent marseillais de Raimu} Peuchère ! des misères, qu’elle en a la chair de poule la petite et le poil tout hérissé comme un marcassin qu'a pris du sel au cul, tellement que c’est monstrueux cette affaire-là !

{accent que vous voudrez} Bref, vous voyez le topo. Ajoutez à cela une maison de campagne, un vieux bourru de beau-père, une histoire d’héritage et une sœur jumelle morte il y a quelque temps d’une façon trouble et vous aurez un aperçu de l’intrigue.



{accent marseillais de Raimu} En somme, un divertissement pas désagréable, et je le dis sans parti pris, tu le sais bien, toi le Lyonnais, mais absolument pas de la grande littérature, que même ça me fend le cœur de le dire.

{accent que vous voudrez} Bien sûr, ce que j’exprime ici n’est qu’un avis, élémentaire au surplus, c’est-à-dire, pas grand-chose.

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Sherlock Holmes : Le visage jaune (La figur..

Une nouvelle intéressante et qui sort de l'ordinaire, Sherlock Holmes n'est pas toujours infaillible, c'est par cette confidence de Watson que débute cette enquête surprenante.

Nos amis voient débarquer dans leur bureau un jeune homme désespéré et au bord de la crise de nerf, il supplie Holmes de l'aider et s'en remet totalement à lui, il est vrai que l'affaire est délicate...

L'intrigue dont je vous laisse la surprise aborde un thème qui, dans l'Angleterre d'alors était probablement tabou et qui me fait penser qu'Arthur Conan Doyle était ce que l'on appellerait aujourd'hui un auteur engagé.

J'ai pris beaucoup de plaisir à ce récit et à cette belle conclusion.
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Les aventures de Sherlock Holmes

"Les Aventures de Sherlock Holmes" est, chronologiquement, le premier recueil de nouvelles mettant en scène Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson à travers douze enquêtes ou aventures.

Un recueil qui, après la lecture du "Chien des Baskerville" constitue ma véritable découverte de l'univers dédié au célèbre enquêteur créé par Arthur Conan Doyle, un personnage atypique et intemporel que l'on connaît tous forcément un peu mais qui gagne à être lu "dans le texte".

J'ai apprécié le style et le contexte qui nous entraine l'air de rien dans une routine réglée comme du papier à musique, Sherlock et Watson sont assis et devisent dans leur salon de "Baker street" quand se présente un "client", l'aventure peut alors commencer.

J'ai aimé toutes ces histoires aux tonalités assez variées, tantôt légères et tantôt se déroulant dans une ambiance délétère, aimé les variations de l'humeur de Sherlock Holmes, tour à tour faisant preuve de tolérance ou de la plus extrême et implacable détermination.

Certaines enquêtes seront plus intéressantes que d'autres quant aux déductions et résolutions, mais toutes sont bien campées dans cet univers particulier si bien rendu par l'auteur.

Mes récits préférés auront été :

- Un scandale en Bohême.

- La ligue des rouquins.

- Le mystère du Val Boscombe.

- L'homme à la lèvre tordue.

- L'escarboucle bleue.

- Le diadème de béryls.

Pour conclure mon plaisir de lecture a été entier et je compte lire l'intégrale des enquêtes de Sherlock (pour commencer), et très certainement explorer davantage l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle.
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Les mémoires de Sherlock Holmes (Souvenirs de..

Les mémoires de Sherlock Holmes constitue le deuxième recueil de nouvelles (sur cinq) mettant en scène le célèbre détective raconté par le docteur Watson.

Nous aurons au menu onze nouvelles de qualité aux thèmes variés et je les ai toutes aimées, particulièrement "La boîte en carton" et "La figure jaune", bien aimé aussi "Le rituel des Musgrave" pour l'énigme proposée.

Deux nouvelles valent d'être mises en avant pour l'introduction de deux personnages phares dans l'univers de Sherlock Holmes, il s'agit de "L'interprète grec" où son frère Mycroft Holmes apparaît pour la première fois et de "Le problème final" avec la première apparition de Moriarty.

Je prends toujours autant de plaisir à explorer cet univers si particulier au style intemporel et inimitable.
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Sherlock Holmes : Le diadème de Béryls

"Le diadème de Béryls" nous propose une belle enquête dans un contexte étoffé, Sherlock Holmes va une fois de plus faire la preuve de ses capacités de déduction hors normes.

Un banquier désespéré, un diadème d'une valeur inestimable, un coupable tout désigné, un scandale d'ampleur nationale à éviter, tels seront les ingrédients de cette nouvelle aventure de Sherlock Holmes.

J'ai apprécié le soin apporté aux descriptions avec cette incursion dans une famille de banquier londonien, bien aimé aussi le rythme et le déroulement de l'enquête.

Un bon petit moment de lecture.
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Sherlock Holmes : La Vallée de la peur

La "Vallée de la peur" est le quatrième (et dernier) format long consacré à Sherlock Holmes.

Dans cette aventure, nous aurons deux histoires pour le prix d'une, l'auteur nous avait déjà proposé ce parti pris narratif dans "Le signe des Quatre", et ma foi, j'ai bien apprécié le procédé.

La première partie sera consacrée à l'enquête proprement dite, le scénario est bon, les dialogues extras, cela dit, le tout est sans surprise quand on commence à bien connaître notre ami Sherlock Holmes, j'irais même jusqu'à dire que le dénouement est très prévisible dans la mesure où cette conclusion ne se révèle pas très originale.

En fait, j'ai plus apprécié la seconde partie qui nous emmène en Amérique, elle est la suite logique de l'enquête et puisqu'il n'est pas dans mes intentions de divulgâcher, je n'en dirai rien (désolé).

Ce qui est sûr, c'est que j'apprécie toujours autant l'univers proposé par Monsieur Conan Doyle, on est bien évidemment loin des standards actuels en terme de thriller ou autres polars, mais cela n'en reste pas moins un classique qui se laisse lire avec plaisir.
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Sherlock Holmes : Le signe des Quatre (La m..

Le signe des quatre est l'un des quatre formats longs consacrés à Sherlock Holmes par Conan Doyle, cela-dit nous avons là ce que j'appellerai plutôt une grosse nouvelle qui se lit bien vite ma foi.

Une fois de plus on ne peut qu'admirer la plume de l'auteur et cette évocation du Londres du 19ème siècle. L'intrigue proposée quant à elle est plutôt "classique", pas excessivement complexe non plus, ce qui va nous rendre cette histoire intéressante tient avant tout au contexte et à la personnalité de Sherlock Holmes qui se dévoile un peu plus à chaque récit.

L'introduction nous montre un Holmes désœuvré et accro à la cocaïne au grand désespoir de Watson qui s'inquiète légitimement, heureusement les affaires reprennent, ce qui va lui permettre de retrouver l'allant et la sérénité, car Holmes n'est jamais plus vivant que lorsqu'il travaille.

Si j'ai aimé cette histoire c'est, je l'ai dis, parce que le contexte me plait, ici l'auteur va nous parler de l'Inde et des colonies anglaises et nous instruire sur un pan de l'histoire hors de l'Angleterre, j'ai beaucoup apprécié cette partie du récit.

C'est au cours de cette enquête que le docteur Watson va rencontrer Mme Watson, une autre bonne raison de lire ce livre car on finit bien sûr par s'attacher à notre duo.

J'ai aimé cette lecture et j'ambitionne plus que jamais de lire l'intégrale de Sherlock Holmes, il me reste un format long et trois recueils de nouvelles pour y arriver, c'est pour très bientôt ;)
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Je connaissais déjà Arthur Conan Doyle grâce à ses récits mettant en avant le fabuleux Professeur Challenger. Il est prévu que je fasse connaissance sous peu avec Sherlock Holmes (le père Noël m'a apporté l'intégrale de ses aventures), mais avant cela, j'avais envie d'une petite plongée sous-marine bien au sec sous mon plaid.



Ayant eu vent de l'expédition du Docteur Maracot dans les fonds très très profonds de l'océan Atlantique, et curieuse d'en savoir plus, je me suis donc rapprochée de l'un de ses équipiers, Cyrius Headley, qui m'a raconté en détails leurs aventures. Je suppose que vous avez déjà entendu parler de l'Atlantide, cité engloutie que beaucoup qualifient de fictionnelle/mythique/légendaire et qui alimente encore de nos jours un certain nombre d'œuvres de fantastique et de science-fiction ? Et bien, [attention ! asseyez-vous ou restez bien assis !], figurez-vous qu'elle existe réellement ! Oui oui oui ! Ça vous en bouche un coin hein ? [Ceux qui ne m'ont pas écoutée et sont restés debout malgré mon avertissement n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-mêmes s'ils ont maintenant mal au derrière parce qu'ils en sont tombés sur le cul !]



Bien évidemment, je ne suis pas allée vérifier par moi-même. L'eau, ça mouille, déjà. Et puis j'ai déjà du mal à y rentrer en pleine saison de canicule, alors là, à quelques kilomètres de profondeur, j'imagine même pas comment qu'elle doit être froide ! Et il y fait tout noir. Y a bien quelques trucs phosphorescents mais il y a aussi des créatures sous-marines pas très rassurantes, que l'Homme n'a pas encore répertoriées : des langoustes géantes, des crabes géants, des poissons géants, des limaces géantes, etc... qui ont pour seul but dans la vie de croquer de l'humain. Alors merci bien, je suis courageuse mais pas encore téméraire.



Je me suis donc contentée du récit de Headley qui est très doué de toute façon pour tout nous retranscrire comme si on y était. C'est tout comme non ? Ainsi, j'ai vécu par procuration exactement la même aventure que Maracot, Headley et Scanlan. Je me suis émerveillée de toutes ses nouveautés sous-marines quand j'étais encore bien à l'abri dans l'espèce de cabine du Stratford : les nombreuses créatures encore inconnues, la phosphorescence des décors, les restes d'une cité engloutie. J'ai légèrement déchanté quand une langouste géante a attaqué la cabine et l'a détachée du navire. Et un peu paniqué quand on s'est mis à dériver dans les profondeurs toujours plus profondes. J'ai exulté quand nous avons compris que la cité engloutie était encore habitée et que nous étions sauvés. J'ai appris beaucoup parmi cette population, découvert pleins de choses, pas toujours bonnes par ailleurs, et notamment dans leurs avancées technologiques (surprenantes pour l'époque où a eu lieu l'expédition ; aujourd'hui, on les devance de loin, il vaut mieux qu'ils restent cachés...).



Mais je vous en ai déjà trop dit. Allez-y vous-mêmes, vous verrez bien...



Donc voilà pourquoi j'aime tant les classiques jeunesse que j'aurais dû lire quand j'en avais l'âge requis et qui ne m'intéressaient pas du tout à ce moment-là. Parce qu'ils sont écrits avec une plume élaborée, minutieuse et détaillée, qui ne lésine pas sur la description des lieux et décors, des personnages et ici des différentes créatures marines, et qui n'en oublie pas le côté action et aventures pour autant.



Ce roman n'a que 192 pages mais foisonne dans tous les sens. Il est vrai que l'intrigue en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard et que le côté scientifique est un peu désuet. Il m'a semblé également y entrapercevoir un côté parfois quelque peu raciste ou macho, bien que je ne sois pas sûre de l'avoir interprété comme il faut. Mais la narration est originale, réalisée du point de vue d'un personnage secondaire, sous forme de documents retrouvés et réunis. Le monde sous-marin paraît merveilleux et effrayant à la fois. L'ambiance semi-euphorique semi-angoissante est toujours bien dépeinte. Les personnages sont attirants et leurs (més)aventures exaltantes.



C'est trop court à mon sens, j'aurais aimé rester piégée chez les Atlantes bien plus longtemps, mais ça ne m'a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.

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Sherlock Holmes : Les cinq pépins d'orange

Une nouvelle au charme indéniable et à la tonalité déroutante, probablement atypique concernant la bibliographie de notre enquêteur préféré, du moins je le suppose puisque je suis encore en phase de découverte concernant l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

Histoire de ne rien divulguer je dirais donc qu'il s'agit d'une moitié d'enquête qui va aboutir à une demi résolution d'énigme, et donc se sera selon les avis soit un demi échec ou une demi victoire pour Sherlock et Watson.

Une belle intrigue quoi qu'il en soit avec une fois de plus de brillantes déductions et surtout pour le coup un scénario original.
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