Car la pitié était la seule force qui maintînt entier le monde vivant et lui donnât sa cohérence.
Le seul rapport entre cet événement reculé et sa situation présente était qu'en regardant son image, un écho de sa douleur s'éveillait en elle à travers l'immense distance de l'espace et du temps, de même que les marées alternaient et que son ventre saignait sous l'action pâle et lointaine de la lune. Des millions d'autres gens avaient assurément connu la même expérience en regardant l'image. Ils avaient été touchés par la marée de pitié et amenés ainsi à deviner la proximité de tous les êtres et, de là, à leur amour.