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4.27/5 (sur 13 notes)

Né(e) : 1958
Biographie :

AUTEURE/CONFERENCIERE AFRO-ASIATIQUE


Née en 1958 dans les vignobles bordelais

Assia-Printemps GIBIRILA est la dernière d’une fratrie de cinq enfants. Son père docteur en pharmacie utilisait son temps libre à la peinture, l’écriture « Rencontres et Passions » est un recueil de poésies paru en 1961. Sa mère, Afro-Asiatique, avait l’art de raconter des histoires venues de son imagination. C’est à l’âge de onze que l’auteure s’installe, en famille, en Afrique. Au cœur de ses racines, elle s’imprègne de sa culture, des histoires, des contes chargés de magie, de revenants….
Après un parcours scolaire et estudiantin sans faute, elle décroche sa licence de géographie souhaitant épouser une carrière de journaliste. A son retour en France, la réalité de la vie fait place aux illusions perdues. Après différents petits boulots, elle deviendra secrétaire. Assia-Printemps GIBIRILA a toujours été attirée par tout ce qui en lien avec la création, la communication. C’est cette passion qui lui permettra de gravir les échelons professionnels. Mais la situation de travailleur indépendant et le milieu de la publicité lui pèsent. Elle sera alors tour à tour, démonstratrice de bijoux, esthéticienne à son compte, hôtesse d’accueil dans le cinéma. Si à ses vingt ans, l’envie de s’occuper des autres lui avait effleuré l’esprit, elle réalise enfin ce désir. A trente- six- ans elle entame une formation d’Assistante Sociale. Depuis, elle n’a pas quitté le milieu social, mais change simplement de structures. Compte tenu de son lègue parental, Assia-Printemps GIBIRILA ne pouvait qu’hériter du virus de l’écriture et de l’art de conter. En fait elle écrit depuis toujours, mais c’est en 2009 qu’elle ose enfin passer le cap : écrire pour être lue et éditée. Assia-Printemps GIBIRILA se dit à l’écoute de tout : d’un bruit, d’une odeur, d’un souvenir. L’écriture lui permet de soulever, de façon très modeste, des problèmes de société qui la questionnent. Profondément humaniste, elle s’applique à rendre hommage aux oubliés, à la nature, la vie, à l’importance des relations entre les hommes de différentes cultures…Au travers de sa plume, à mi chemin entre les écrivains africains et contemporains, Assia-Printemps GIBIRILA vous convie, sans passeport, dans son monde de mots, de maux et de rêveries. Soyez les bienvenus.
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Source : éditeur
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Interview Assia-Printemps Gibirila - 13 septembre 2014 à Saint-Germain En Laye (78) lors de la rencontre des fédérations de la diaspora Africaines.


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Je ne baisserai plus les yeux, par peur d'être bousculée
Je suis un être à part entière
Je contribue à la mouvance de cette société
Qui est la mienne
Chaque jour par mon labeur j'oeuvre pour son évolution.
Je porte en moi l'embryon qui fait grandir le monde... je suis
Femme et fière de l'être... Je sais ce que je vaux, j'ai juste besoin
que l'on me traite en tant qu'ègale de l'homme et non comme un
être neutre, sans teint, ni saveur, sans idée, sans idéologie...
Je ne fais pas partie du Troupeau de Panurge..
J'existe grâce à mes
convictions et ma contribution à ce monde que
j'espère chaque jour meilleur.


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Au bord du fleuve sacré
Vêtues de pagnes bigarrés
Nos femmes se pavanent
Échappées de la savane.

Leurs hanches généreuses
Accueillantes et joyeuses
Se balancent en cadence
Alors que les enfants dansent.

Sons des mélopées pieuses
Sons des vagues houleuses
Agitant nos pirogues colorées
Noires, rouges ou mordorées
Échouées sur le sable
Arrimées par des câbles.

Alors on entend les fables
Autour de toutes les tables
En l’honneur du Congo
Ce fleuve beau et chaud.
La pluie vient à passer
Les nuages sont chassés

La terre se gorge d’eau
On entend tout là-haut
Le cliquetis de l’eau
Heurter les noix de coco
Gardant jalousement
Ce précieux jus
Bu langoureusement.
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J’entends enfin une voix sécurisante qui sélectionne chaque mot agissant comme un onguent apaisant. Cette empathie me transperce, je craque. Des flots de larmes s’échappent comme cette douche que j’ai prise juste après. Je n’arrive même pas à dire le mot, ce délit qui depuis quelques jours me place dans la case « victime ». Victime d’avoir fait confiance, de ne pas avoir su identifier ce monstre écœurant qui avait su cacher sa vraie nature derrière le masque d’un ami toujours prêt à répondre présent de jour comme de nuit. Disponible pour rendre n’importe quel service, même le plus incongru ! Mais comment ai-je pu me laisser berner de la sorte ? Moi qui lui racontais, presque sans pudeur, mes soucis, mes peines de cœur. Pour moi, le sexe n’avait pas de place entre nous. Il nous est même arrivé de dormir ensemble, après des soirées un peu arrosées. ...
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Un soir on s'assied, on réfléchit sur sa vie. On décide alors de ne plus choisir, mais d'être choisie : la différence, on est flattée. Mais est-ce que cela dure plus longtemps. OUI, un peu. On se permet alors de faire la fine bouche. On fait la belle, on jongle avec leur désir.. On se venge du précédent qui lui a fini par opter pour la liste rouge pour être inacessible. On n'était pas l'élue de son coeur... on était juste une de plus sur une longue liste... celle de chindler peut-être, puisqu'on est morte pour lui...
Mais il n'est pas question de moi... Moi du temps, j'en ai encore, du moins je l'espère...
Mais elle ?
C'est la journée de la Femme
C'est la journée de la mère
C'est la journée de l'amante.
Elle pose ses yeux sur moi
Elle pose ses mains sur moi
Elle pose son reste de vie sur moi
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Ca y est, nos pieds sont en contact avec l’eau. Méthodiquement, nous déposons nos charges. Encore une victoire ! Nos sortons toutes nos petits bouts de savon noir et là, commence une grande cérémonie d’ablutions. Nos visages jusque-là tendus, retrouvent la gaîté de notre enfance, de l’insouciance. Notre récompense est là. Nous sommes arrivées sans encombre. Nous jouissons de cette eau si chère et si précieuse. Nous récoltons de l’argile et enduisons nos corps fatigués. L’huile de palme lissera nos corps et parfumera nos épidermes. Le soleil commence à décliner, il nous faut repartir. Toutes les jarres sont remplies. Nous hissons les plus grosses en premiers sur nos têtes. Elles pèsent comme des châtiments, comme si leur lourdeur était égale au poids de nos pêchés. Mais, ici, ni l’une ni l’autre, n’avons rien à nous reprocher. C’est ce que disent les hommes pour se dédouaner de cette corvée. Nos cous sont tendus, droits comme ceux de nos majestueuses girafes.
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l'écriture est le prolongement de la pensée.
Oh! la pensée que nous fait-elle faire parfois !
Quelles histoires fantasques fait-elle naître en nous, entre une dose d'imagination, une dose de trop plein d'émotions, une dose... d'amour
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Chaque chaise représente un jour qui s'écoule dans le passé, le présent ou l'avenir... avec ses émotions positives ou négatives...
Que représente la huitième chaise ? Au travers de cette histoire courte, vous êtes conviés dans ce monde à double-face.
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" Là où il y a une volonté, il y a un chemin..." Lao TSEU
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